Friday, June 26, 2020

ÉPURATION ETHNIQUE DE BANYAMULENGE en RDC

*Destruction tâche bête facile à accomplir, malédiction résultante de longue durée*

Dans le but d'épuration ethnique de la communauté Banyamulenge dans les moyens et hauts plateaux de Minembwe, dans 3 ans seulement à partir d'avril 2019, les milices mai mai sous l'œil amusant des FARDC ont détruit plus de 300 villages, plus de 300 vies humaines perdues 500 blessées, des milliers des réfugiés et déplacés internes, plus de 126 000 vaches razziées pour la seule communauté Banyamulenge.

A titre de rappel, la rébellion de 1964- 1970, dans 6 ans seulement, plus de 700 Banyamulenge ont été massacrés et 1500 tués par conséquences de la guerre, environ 70 000 vaches ont été razziées.

Dans 3 mois seulement, plus de 1 million de Tutsi ont été exterminés en 1994 au Rwanda.
Mais des poursuites judiciaires pendantes depuis 26 ans. Les unes des autorités politiques de l'ancien régime, ont été traduites et jugées en justice, les autres sont jusqu'ici poursuivies partout au monde où elles sont réfugiées.

Dès 1941 jusqu'au 8 mai 1945 seulement, environ  6 millions des Juifs ont été exterminés par les Nazis.  Dès lors, des mesures conséquentes ont été prises, dont la division de cet État en deux avec tout risque que cela comporte. Sans oublier des sanctions de justice et  poursuites pendantes devant les cours il y a alors75 années.

La Bible peut nous-mêmes servir également d'exemple au sujet de la destruction de Jérusalem pendant quelques jours seulement, par l'Empire Romains, à l'époque la1ère  puissance mondiale, aujourd'hui il n'est même pas dans les six premiers. Leur langue complètement ignorée.

Toujours dans ce même visé d'épuration ethnique des Banyamulenge pour la énième fois, une attaque a été dirigée par une coalition des FARDC, mai mai, RED TABARA, FOREBU et FNL Palipehutu tous en tenue de cette armée dite régulière, ce jeudi 25/06/2020 contre cette communauté qui essayait de retourner dans leurs villages de Mikalati,  Kamombo, Gitasha et Ngoma longtemps occupés par ces milices précitées, dans un but ignoble de les entraver à regagner  leurs anciens villages. Bilans jusqu'ici inconnus. 

De quelle manière le monde pourra-t-il apprendre de l'histoire?

Jusque quand cessera et sera-t-elle sanctionnée la persécution des Banyamulenge ?

Tous ces événements tragiques de notre illustration nous montrent que chacun d'eux a toujours eu lieu, dans une courte période n'allant plus de 6 ans, et occasionnant des dégâts humains et matériels infernaux, qui ont eu dans la suite de générations en générations, des conséquences néfastes aussi aux responsables, de manière directe ou indirecte.

Oui il rendra justice, oui il la rendra tôt ou tard même si les  malfaiteurs n'en prennent pas conscience. Car, la rétribution découle aussi du genre de travail abattu.

Nous condamnons énormément ces actes inciviques de renégats FARDC de la 12ème brigade de réaction rapide en place, dont le Gén. Dieudonné Muhima et son chef hiérarchique le Gén. Albert Muhindo Akili Mondos de la 33ème région militaire de Sud-kivu.

Nous voudrions que le gouvernement de la RDC soit sûr de près de ce qui se passe dans les moyens et hauts plateaux d'Uvira, Fizi et d'Itombwe afin de prendre des dispositions adéquates.

Que toutes les communautés des hauts plateaux  soient unifiées en dépit des toutes ces atrocités de longue histoire.

 Fait à Bukavu ce vendredi 26/06/2020

      *Migabo R Isaac*

     *Juriste & consultant*

Sunday, June 21, 2020

NEVER AGAIN: UNE THEORIE TOMBEE EN DESUETUDE



_«Il est  essentiel  que les nations reconnaissent les fautes  qu'elles ont commises, non pour se repentir, on ne se repent que de ce que l'on  personnellement  responsable mais parce que cela éclaire le passé et aide à ce que cela ne  se renouvelle pas»_
Arno Klarsfeld

Le concept  du plus jamais ça ou Never Again en Anglais est caractérisé par une ambigüité  due à un  malentendu  qu'elle engendre.  Au niveau de la région des grands lacs le terme a été médiatisé  après  le  plus grand génocide de l'histoire  qui a été perpétré contre les Tutsi du Rwanda. 
Néanmoins  l'expression  ou  le slogan en vogue  du plus  jamais ça remonte d'après   l'holocauste  communément appelé  Shoal  de 1933-1945  dont   6  millions  des juifs  ont été exécutés    par   l' Etat  nazis.  
Le premier  ministre israélien, après avoir visité un monument des victimes du génocide  perpétré contre les  Tutsi  en 2010, Netanyahu et sa femme, Sara, ont écrit dans le livre d'or : « nous sommes profondément émus par le mémorial des victimes des crimes les plus graves de l'histoire, cela nous rappelle les similarités troublantes avec le génocide de notre propre peuple.  Plus jamais Ça. 
Netanyahu  a  utilisé  cette expression dans son sens universel pour prévenir  tous les génocides où qu'ils soient sur la planète.  Ils nous rappelle qu'il faut rester toujours  vigilant  contre la possibilité d'un éventuel génocide, et de faire en sorte que Plus Jamais Ça ne soit pas seulement une phrase mais une cause de principe », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Et nous sommes résolus à lutter contre les préjugés, les stéréotypes et la violence — y compris le fléau de l'antisémitisme — dans le monde entier. »  

L'ancien président  Americain , Barack Obama, a également utilisé  l' expression Never Again dans son sens universel pour marquer la journée internationale de commémoration de l'Holocauste en 2011. Et Elie Wiesel, le survivant de l'Holocauste et l'auteur qui a été associé à la phrase, l'a également utilisée dans son sens universel.« Plus Jamais Ça  est devenu  plus qu'un slogan : c'est une prière, une promesse, un vœu … plus jamais [il n'y aura] la glorification laide, sombre de la violence de base », a écrit le lauréat du prix Nobel en 2012.

Mais  Nonobstant  le slogan  du Never  Again souvent prononcé  par les grands hommes, il ya eu  des   génocides, encore des génocides   et encore et encore……… !! Et en aucun « plus jamais ça   aucune promesse faite après la découverte  de charnier n'a pu empêcher la mort de millions d'innocents, ailleurs quelques part plus tard..
Un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place  explique Honoré  Gatera,  « Un génocide peut survenir à une période différente de l'histoire, dans des circonstances différentes. Il peut être causé par des criminels, par différents auteurs.
 Bref, Never  Again  ne concerne pas une partie du  monde ou d'un peuple plutôt le principe  s'applique à  toute l'humanité.  Il est nécessaire de rappeler que  la barbarie  humaine et la violence on fait entrer dans le monde la notion  de crime contre  l'humanité  qui a vit  le jour dés 1945 à ce jour. 

En effet,  le génocide commis contre  les Banyamulenge date  de très  longtemps  bien que  souvent  prétexter aux  massacres interethniques ou intercommunautaires par   l'état congolais.

En début septembre  1996  Monsieur  Lwabandji  vice-gouverneur  de la région du Sud-Kivu avait fait un ultimatum  aux Banyamulenge  de quitter  le zaïre dans      six jours sans conditions  et de s'exiler au Rwanda.
Après le six jours, les Banyamulenge ne seraient plus  des zaïrois, des burundais  mais  aussi des Rwandais non plus. Qui allaient-ils devenir ? Accepteraient-ils de devenir apatrides ? Deux possibilités  s'offraient a eux ;
1. _Accepter le fait, et devenir apatrides, vivre sans état et ou mourir_
2. _Refuser et résister  afin de changer le cours de  l'histoire_ :  J. Mutambo. 
Après  le discours incendiaires  du vice-gouverneur  se succédèrent   directement  les  massacres sélectifs des Banyamulenge. 
 
Selon le   rapport du projet  *Mapping* concernant les violations les plus graves de droits de
l'homme et du droit international  humanitaire ,commises entre mars 1993 et juin 2003 sur
le  territoire  de la République démocratique du Congo à la page 73 à 80 le rapport énumère sans ambages  les tueries sauvages perpétrés  contre les Banyamulenge.

*Chronologiquement ;  nous  citons  quelques unes à  titre illustratif*:
 
1. En septembre 1996, des éléments armés  Bembe ont tué  plus de 200 personnes  de la tribu Banyamulenge  dans le village Lubondja en Secteur  de Nganja.  Les victimes étaient pour la plupart des femmes qui avaient quitté  Nganja  pour  se rendre  à Minembwe.

2. Le 26 septembre 1996, avec l'aide des FAZ, des éléments armés  Bembe ont tué
près de 300 civils banyamulenge dans la localité de Baraka du territoire de Fizi.
Les victimes, parmi lesquelles se trouvaient des femmes et des enfants, ont été
tuées pour la plupart à l'arme blanche.  De
nombreuses femmes, parmi lesquelles des mineures, ont été violées collectivement avant d'être tuées. Les tueries ont eu
lieu en présence de la population qui n'a pas réagi. Les victimes venaient des villages de Bibokoboko dans les Hauts et Moyens plateaux. Leurs corps ont été
enterrés  dans une fosse commune à Baraka. En 2005, une haute autorité
Administrative nationale a demandé aux groupes Mayi-Mayi opérant à Baraka de
déterrer  les ossements des victimes et de les jeter dans le lac Tanganyika afin
d'effacer  toute trace des massacres.

3. Le 29 septembre 1996, avec l'aide des FAZ, des éléments armés bembe ont tué
152 civils
banyamulenge parmi lesquels un grand nombre d'enfants et femmes
dans le village de Lueba, situé à 78 kilomètres au sud d'Uvira, dans le territoire de Fizi. Certaines victimes ont été tuées à coups de machette. D'autres ont été brûlées vives dans une maison incendiée à l'aide d'une grenade. De nombreuses
femmes, parmi lesquelles des mineures, ont été victimes de viols collectifs. 

4. Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1996, des éléments armés bembe ont tué près d'une centaine de civils banyamulenge en face du village de Mboko.Les victimes étaient pour la plupart des
rescapées de la tuerie de Lueba que les miliciens
avaient emmenés pour les expulser au Rwanda.
 Les femmes et les enfants du groupe  ont pu atteindre le Rwanda mais les hommes ont été ligotés puis jetés dansle lac
Tanganyika. Les miliciens ont épargné provisoirement quinze hommes  qu'ils ont été gardés dans un camp au niveau de Mboko. Devant des témoins, les miliciens ont toutefois déclaré que ces quinze hommes seraient brûlés plus tard.

5. Aux alentours du 2 octobre 1996, des jeunes locaux et des éléments des FAZ ont tués  quinze Banyamulenge dans le village de Sange du territoire d'Uvira.  Les victimes vivaient pour la plupart dans les quartiers de Kinanira et Kajembo  et elles  avaient un temps trouvé refuge dans la maison du chef de cité. Les jeunes et les  militaires sont venus les chercher dans la maison du chef de cité sous prétexte de les escorter au Rwanda mais ils les ont tuées en cours de route.

6. Le 10 octobre 1996, des FAZ ont tué plusieurs centaines de Banyamulenge, dont des femmes et des enfants, dans la ville de Bukavu. Les tueries ont eu lieu
principalement dans le quartier Panzi et au niveau du site de la Société nationale
des chemins de fer zaïrois (SNCZ) qui sert actuellement de zone portuaire.
Plusieurs membres de famille de
militaires tutsi servant dans les FAZ et accusés
de trahison ont été exécutés à cette occasion. Les victimes ont été tuées soit par
balles soit à coups de machette.

7. Le 21 octobre 1996, la population locale a tué un civil  Munyamulenge tutsi près du
quartier Kabindula de la ville d'Uvira. La victime a été décapitée et sa tête
promenée sur un bâton à travers la ville. Les tueurs ont ensuite accroché les testicules de la victime sur un collier.

8. Au cours du mois d'octobre ou de novembre 1996, des éléments armés hutu burundais des Forces de défense de la démocratie (FDD) ont exécuté en public entre 12 et 20 Banyamulenge/Tutsi dans le village de Kamituga du territoire de   
Mwenga. Les victimes venaient, pour la plupart, des villages de Lugushwa
(territoire de shabunda),Kitamba, Mero et Luliba (des villages situés aux alentours de Kamituga dans le territoire de Mwenga) où elles travaillaient pour la
Société minière et industrielle du Kivu (SOMINKI) et la compagnie Minière des Grands Lacs (MGL). Elles avaient récemment quitté leurs villages afin de se réfugier à
Kamituga.  Les FDD les accusaient de collaborer avec les militaires del'AFDL/APR qui
progressaient en direction du village. La population et la Croix-Rouge ont enterré les corps des victimes dans une fosse commune située derrière
la paroisse. 

9. Au cours du mois de novembre 1996, des éléments des FDD et des FAZ ont tué une  cinquantaine  de civils tutsi au niveau de la rivière Zalya, à quelques kilomètres de Kamituga-centre, dans le territoire de Mwenga. Les tueries ont eu lieu le plus souvent de nuit. Les corps des victimes ont ensuite été jetés dans la
rivière Zalya.

10. Au cours de cette période, plusieurs massacres de Banyamulenge ont été signalés
au niveau de Minembwe, dans les Hauts Plateaux du territoire de Fizi. L'Équipe Mapping
n'a cependant pas été en mesure de documenter ces cas. 

11. Dans la nuit du 13 au 14  Aout 2004  cent soixante morts, plus de 100 blessés, brûlés vifs, achevés au couteau, à la machette, par des combattants qui chantaient des alléluias. Le camp de réfugiés de Gatumba, au Burundi, abritant des Tutsis Banyamulenge  qui avaient fui la violence à Uvira  en juin, a été attaqué dans la nuit de vendredi à samedi.  Au delà de la  revendication politique  d'un  groupe des rebelles hutus burundais (FNL)  d'Agatho  Rwasa,  le président du Burundi  a affirmé que les tueurs venaient du Congo et avaient violé la frontière Congo-Burundaise, tandis que le Rwanda  dénonce l'existence d'un « plan génocidaire.  C.   Braeckman

A partir du  mois  d'Avril 2017  à ce jour, cette fois si  ce n'est   plus  une  crise humanitaire ou  nettoyage
ethnique  ou  massacre contenant des « éléments de génocide. »  Comme beaucoup des personnes et experts ont l'habitude de le  dire. 
 Les exactions que  subies  la minorité Banyamulenge ces  trois dernières
années ressemblent de plus en plus à un génocide en bonne et due forme. 
 Tout indique qu'il s'agit d'un plan bien  planifié  pour exterminer  les  banyamulenge se trouvant dans le hauts plateaux d'itombwe soit par l'épée, la famine, ou leur exposés aux intempéries de toutes sortes.
Des crimes « atroces » et à « grande échelle » se déroulent toujours  à l'endroit des Banyamulenge, plusieurs personnes  femmes, enfants sont  Kidinappés ou brûlés vifs, des centaines des villages brulés  ( *Politique de la terre brulée*), des survivant passent des nuits à la belle étoile dans une région à climat froid;  là  où il neige pendant la saison sèche  et il gèle pendant la saison de pluie.  Plusieurs milliers des vaches razziées, des  récoltes  brulées. Les survivant se trouvent encadrés  par la MONUSCO dans les camps  des refugiés sans  aucune assistance   humanitaire. Les survivants sont privés de
l'autorisation  de sortir des  camps  pour se  chercher la nourriture.  
Les Banyamulenge  assistent  à des éventuelles attaques répétitives  par la coalition  Babemebe, bafulero, Banyindu et rebelles Burundais, FARDC dans les camps de concentration interne  sous l'œil complaisante de la force Onusienne Monusco *Mission des nations Unis pour la stabilisation du Congo*
La dernière en date du 16/06/2020 où très tôt la FARDC avait assiégée le camp de réfugiés de Mikenge et commencèrent à tirer à bout portant sur les réfugiés qu'ils avaient d'abord ligotés à corde les bras derrière le thorax devant la Monusco qui assiste impuissant à boucherie humaine.

Les Banyamulenge qui résistent  aux tueries  sont  taxés d' engager
directement  la guerre  à la  FARDC *( Force armée de la république démocratique du Congo)* Selon  le Général Muhindo Akili  dit  Mundos, le commandant de la 33eme  région militaire du Sud-Kivu et
Maniema  , les Banyamulenge ne doivent   esquisser  aucune résistance:  Ils doivent croisés le bras et mourir en silence jusqu'à la  dernière victime.

Qu'il me soit permis  de rappeler que le général Mundos  se trouve sur la liste noir de L'ONU d'avoir commandité le Génocide à Béni par   son soutien  indéfectible aux  ADF-Nalu( Allied Democratic forces) et  autres milices  tribales   pendant  qu'il était commandant militaire au nord-kivu. 

 Ainsi pour  finir,  plus  Jamais ça ou Never again  doit être plus qu'un slogan, plus qu'une théorie, plus qu'un discours.  
  
Les décideurs du monde, les organisations régionales et sous régionales, les  multinationales doivent  prendre acte d'engagement du concept universel  Never again afin
d'éradiquer l'idéologie génocidaire partout à où elle vienne.

Par
 Bigina    Mfashingabo

Friday, June 19, 2020

FLOTS DU SANG QUI RECLAME SECOURS ET JUSTICE DANS LE CAMP INTERNE DES DÉPLACÉS BANYAMULENGE DE MIKENGE

Minembwe 19 Juin 2020

FLOTS  DU SANG QUI  RECLAME SECOURS  ET JUSTICE  DANS LE CAMP INTERNE DES DÉPLACÉS BANYAMULENGE DE MIKENGE SECTEUR D'ITOMBWE, TERRITOIRE  DE MWENGA ,PROVINCE DU SUD-KIVU/RDC.

Depuis le 28/05/2020,les déplacés Banyamulenge du Camp interne des déplacés de Mikenke ont été victimes des attaques perpétrées à leurs endroit par les Mayi-Mayi,  en connivence officieuse des certains sujets des FRDC, sous le commandement du Général Muhima Dieudonné,du Colonel Ekembe et du Capitaine Kasereka Dieudonné, porte-parole du secteur opérationnel sokola 2/ Sud-Kivu en vue d'effectuer le carnage à l'égard des déplacés Banyamulenge, mais faisant volte-face et alléguant que ce sont les mayi mayi, seuls, qui ont lancé cette attaque!

Chose qui a vexé les déplacés, victimes du carnage du 28/05/2020, et que dans son communiqué Kasereka Dieudonné avait annoncé au monde que ces victimes n'ont été atteintes que par de balles perdues, comportement qui a été jugé par les victimes comme étant téméraire et vexatoire affichant bel et bien la partialité et la complicité des FARDC dans la réalisation  de leur dessein, celui d' exterminer et expulser les Banyamulenge dans les moyens et les hauts-plateaux d'Uvira, Fizi et Itombwe.

Signalons qu'une victime du forfait du 28/05/2020, dans le Camp interne des déplacés de Mikenke, vient d'être décédée à l'hôpital général de Bukavu, une vieille maman qui avait eu des coups de balles, d'ailleurs son fils, victime du même carnage, Pasteur de l'Eglise Méthodiste libre du nom de Dany se trouve aussi dans un état critique: entre la vie et la mort!

L'hôpital général de Bukavu se trouve dans l'incapacité à lui donner des soins appropriés étant donné qu'il était grièvement blessé. Nous demandons aux bienfaiteurs et toutes les personnes éprises par la compassion de l'aider; voir s'il peut trouver l'opportunité de se faire soigner en dehors de l'Afrique.

Les bourreaux nourris du même dessein de déraciner les Banyamulenge de leur bercail, ce *jeudi* , le *18* *juin* *2020* à *cinq* *heures* *trente* du matin les *FARDC* ont réattaqué en plein jour  le *Camp* *interne* des *déplacés* de *Mikenke* , deux personnes ont été grièvement blessées, cinq autres détenues, torturées , tabassées et rossées à un degré extrême, elles sont toujours entre les mains des FARDC, ces détenus,  accusés faussement d'être combattants de Twirwaneho alors qu'il s'agit des civils simples pris dans le Camp dans l'objectif pour les FARDC à justifier leur attaque dirigée contre les paisibles citoyens civils internés dans le Camp des déplacés de Mikenke.

Le flot et le cri du sang des Banyamulenge qui se déversent vont au-delà des mers et des océans réclament secours et justice à la RDC, aux Etats  de la sous-région, de l'Afrique et du monde entier.

Qui sauvera la Communauté Banyamulenge de ce carnage?

Malgré ce silence à apporter une solution durable et sécurisante, les Banyamulenge sont très sensibles et choqués, ils préférent à entamer la voie judiciaire en s'appuyant aux instruments juridiques nationaux et internationaux pour  la protection de leurs  droits à la vie ,à la dignité humaine et la réparation des préjudices qu'ils ont subis.   Ils sont déterminés à engager la voie judiciaire pour que les auteurs de ces actes ignobles et criminels dont ils sont victimes soient poursuivis et condamnés.

Cependant, ils s'inquiètent du sort des  déplacés de Camp interne de Mikenke qui sont les plus visés; alors qu'ils sont installés dans les enceintes du Camp de la Monusco de Mikenke,  ils croyaient être sous le bouclier et la protection des Nations-Unies, mais la réalité leur prouve le contraire. 
Les Banyamulenge ne devraient pas bénéficier de droit de la protection de minorité ? Même si le concept de minorité n'a pas encore jusqu'ici fait l'objet d'une définition universellement et acceptée en droit international, l'existence factuelle de « minorités » dans des Etats indépendants n'est mise en cause par personne. 

Les Banyamulenge constituent la minorité dans les Hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira.
Qui sauvera les Banyamulenge ? 
Maudits soient ceux qui mettent confiance aux hommes charnels, dit la Bible!

Pour ceux qui connaissent Mikenke, c'est comme si le Camp des déplacés est collé au Camp de la Monusco. Cet état de cause conduit aux Banyamulenge à se poser mille et une questions de se voir attaquer chaque fois, alors qu'ils croyaient être sous la protection des Nations-Unies dont les forces disposent d'armes efficaces pour résister à l'ennemi qui inflige à répétition des pertes humaines et le pillage systèmatique du cheptel pour les  déplacés!indices qui avaient pécédées l'attaque du 18 juin 2020 quelques jours avant ce fait criminel.

Il sied de rappeler que les Banyamulenge sont délaissés et oubliés à leur triste sort, ils sont trahis par leur propre pays et ils sont mis entre les mains de leurs ennemis historiques mayi-mayi, mêlés à certains militaires des FARDC et aux groupes armés étrangers burundais (Red-Tabara,Forebu et Fnl palipehutu).

Ajourd'hui, les Banyamulenge de Mikenke vivent sous la terreur et ils sont en débandade sans précédent, étant donné qu'il y a encore un nombre élevé des disparus.

Ils demandent toujours, aux FARDC d'abandonner leur sale besogne, en jouant la politique de la ruse, jusqu' à propager des fausses informations pour dissimuler leur dessein d'épuration ethnique de la communauté banyamulenge orchestré ce jeudi 18 juin 2020, en les accusant faire partie du groupe armé du Colonel MAKANIKA.

Le porte-parole de l'opération SOKOLA 2, le Capitaine KASEREKA dans son communiqué d'hier est totalement fausse, il l'a faite pour  distraire le public que les victimes de ces actes ignominieux étaient dus à la riposte faite aux groupes rebelles! Affirmant qu'ils ont causé défaite aux groupes de l'auto-défense de Twirwaneho,alors que tous les blessés et les détenues sont des paisibles citoyens connus depuis le 07/09/2019 résidants habituels du Camp des déplacés de Mikenke,leurs familles sont dans le camp,les maisons dans les quelles ils sont campées sont connues.

On cite  parmi  les victimes   de ce forfaits d'hier dans le camp des déplacés  de Mikenge: 
1. BUHUNIRA RWANDIKIYE, âge de 69 ans; un vieux Papa agriculteur et éleveur, ayant sa résidence au Camp depuis le 07/09/2019 jusqu'aujourd'hui;

2. BUKURU RUDAHIRWA, lui aussi un civil d'une même famille que le précédent dont les parents   sont aussi dans le camp. On se demande pourquoi la communauté internationale  se tait  et fait sourde Oreille à tous nos appels au secours et ne veut même pas venir voir ce qui se passé au terrain pour s'assurer du mensonge des FARDC.

La RD Congo est signataire du Statut de Rome, les enquêteurs peuvent faire la commission rogatoire pour s'assurer de la réalité de chose !    

Ce sont des FARDC qui continuent toujours à multiplier des stratégies pour insécuriser les Banyamulenge dans les moyens et les hauts-plateaux , actuellement, elles ont habillé officiellement les mayi-mayi leur uniforme, feignant être militaires aussi des FARDC  et affronter les groupes d'auto-défense locaux des Banyamulenge qui se comptent aux bouts des doigts,civils éleveurs sans expérience de guerre,assujettis à tout moment à un massacre,au cas ou le monde continuera toujours à se taire.

Qu'il nous soit permis de rappeler que le général MUHINDO Akili, connu sous  le surnom de Mundos, le Commandant de la 33ème région militaire du Sud-Kivu et Maniema, le Général Muhima Dieudonné, chargé de l'opération d'intervention rapide secteur opérationnel Sokola 2, le Colonel EKEMBE et le Capitaine KASEREKA Dieudonné porte-parole du secteur opérationnel sokola2 doivent répondre aux actes du génocide et de crime contre l'humanité dont ils sont auteurs, perpétrés contre les Banyamulenge à Kivumu, à Gakenke et à Mikenke, aujourd'hui ou demain étant donné que ces actes sont imprescriptibles et universels.

Les Banyamulenge exigent que des poursuites judiciaires soient engagées contre ces officiers militaires, des actes qu'ils ont infligés aux Banyamulenge depuis mars 2017 jusqu'aux incidents récents de Mikenke, des actes  répréhensibles commis à  Minembwe et à Lulimba. 

Le sang des innocents qui coule jusqu'au-delà des mers et des océans ne cesse pas de réclamer justice et réparation du préjudice causé.

Nous interpelons à la Communauté internationale, au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, aux Organisations Internationales, à l'instar des Avocats Sans Frontières et autres  de plaider pour la cause des Banyamulenge, trahis par leur propre pays, par interposition de ses Officiers militaires de son armée, les Généraux: Muhindo Akili, connu sous  le surnom Mundos, MUHIMA et leurs collaborateurs Colonel EKEMBE et le Capitaine KASEREKA Dieudonné. Rappelons qu'un génocide ne peut avoir lieu sans l'intervention de l'Etat.

Le sang des innocents banyamulenge des déplacés de guerre de Mikenke et d'ailleurs réclame secours et justice. 
Qui sauvera les paisibles citoyens banyamulenge?

 Fait ce vendredi, 19Juin 2020.

Me MANIRAGABA BYASHONI John.

Thursday, June 18, 2020

Des réfugiés Banyamulenge attaqués par l’armée Congolaise dans le camp des réfugiés à Mulenge sous les yeux de la MONUSCO


LERT ALERT ALERT 


Des réfugiés Banyamulenge attaqués par l'armée Congolaise dans le camp des réfugiés à Mulenge sous les yeux de la MONUSCO 


 Le camp des déplacés internes de Mikenge est encore attaqué par les éléments de FARDC en coalition avec les milices Mai Mai ce matin du 17 juin 2020 à Mikenke au Sud Kivu. 

Bien que le bila n'est pas encore suffisamment connu, les sources locales témoignent qu'aux environ de 4h du matin les réfugiés Banyamulenge se sont "retrouvés encerclé par l'armée nationale ( FARDC)  et du coup des tirs sur les réfugiés ont commencé à se faire entendre au sein de ces camps" des réfugiés/ déplacés internes. 

Certains de ces réfugiés auraient vu des éléments de Mai Mai "en tenu des uniformes de l'armée nationale circulant côte à côte avec les militaires de l'armée nationale" et ont vite procédé à la chasse aux sorciers des jeunes civiles Banyamulenge vivant avec leurs parents dans le camp des déplacés internes, les accusant faussement des Gumino. 

Les victimes venaient de se réveiller très tôt lorsqu'ils ont été attaqués et tirés dessus par les FARDC-Mai Mai. 

Il sied de préciser effectivement que la plupart des ces victimes de ces atrocités et attaques sélectives sont des enfants, femmes, vieux  Banyamulengewas étaient sensés être protégés par non seulement la FARDC, mais également par la MONUSCO. 

Réitérons que les Banyamulenge du haut plateau d'itombwe continuent d'être victimes de l'agression aux mains des milices extrémistes en collaboration avec l'armée Congolaise depuis le début du 2017 ont vu assez de choses horribles dans leur pays pendant ces dernières 3 années. 

Ce qui rend cette unième attaque contre les réfugiés Banyamulenge encore plus choquante et condamnable , ce que elle était cette fois-ci la FARDC qui l'en a exécutée conjointement avec les mai mai ( une milice extrémiste anti-Banyamulenge). 

Qu'il soit bien connu de tous que cette besogne acte du gouvernement congolais à travers son are est un crime haineux contre des réfugiés Banyamulenge nouvellement attaqués encore par ces mêmes soit disant forces loyalistes. 

Ces réfugiés Banyamulenge qui ont été incommodés par la MONUSCO , dont plusieurs adolescents et enfants, ont été blessés et abandonnés par l'organisation onusienne ( MONUSCO)qui devrait les protéger mais a préféré à assister passivement à la scène

 Nous déplorons les comportements des FARDC qui continuent à insécuriser  et tué les déplacés.

En conclusion, il reste à savoir jusqu'où cette idéologie genocidaire des officiers congolais et la décision d'irresponsabilité de la part du gouvernement Congolais va continuer à victimiser une partie de sa population! Une chose est certaine: Trop, c'est trop. On en a marre avec cette idéologie genocidaire. 

Il faut préciser que l'incident est une démonstration répugnante de la haine et le complot d'extermination toujours encours. 

Le Journal Minembwe dénonce cette crime et souhaiter que le coupable, notamment le Général Muhima et l'hiérarchie soit rapidement arrêté et traduit devant les tribunaux internationaux pour crimes contre l'humanité. 

Nos sincères condoléances les plus attristées aux familles éprouvées.


Journal Minembwe 


Akim M

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: MASSACRE DES RÉFUGIÉS

*ACTION POUR LA PAIX, LA JUSTICE ET LE TRAVAIL* (A.P.J.T)

*COMMUNIQUÉ À LA PRESSE*

L' organisation non gouvernementale, *A.P.J.T* est sidérée d'informer l'opinion rdcongolaise et mondiale que les *Banyamulenge déplacés internes dans le camp de Mikenke/ Itombwe*, groupement Basimu kinji1er, territoire de Mwenga,Sud-Kivu, viennent d'être attaqués tôt ce matin par notre armée nationale FARDC. Le bilan exact n'est pas encore élucidé,mais on parle des nombreuses personnes blessées (ou mêmes des morts).

Les Banyamulenge sont  délaissés pour extermination dans leur propre pays et par leurs propres forces de sécurité et défense  (FARDC),mêlées des groupes armés étrangers (barbares-envahisseurs burundais, Red-Tabara, Forebu et Fnl palipehutu), avec les groupes locaux   
(Maimai,Babembe, Bafulero et Banyindu).

Rappelons que ces mêmes déplacés ont été attaqués le 28 mai 20 par cette coalition du mal absolu.Depuis peu,les Banyamulenge ne savent 
plus différencier leurs bourreaux entre (les Mai-mai,barbares burundais et les FARDC),toutes ces forces sont dans l'actif d'anéantir ce groupe humain. 

Le communicateur des FARDC et ou celui(des barbares burundais) *D Kasereka* va encore livrer que ces déplacés sont touchés par des  balles perdues comme il l'a dit dernièrement?

En condamnant cette barbarie primitive,  *A.P.J.T* ,demande:

1.Que les puissances mondiales,( *USA,UK, France,Chine,Russie,(la Belgique* sur les épaules delaquelle reposent les germes des génocides qui se déplacent dans la région des grands lacs africains),de sortir de leurs sommeils si profonds pour exiger l'arrêt immédiat du carnage abattu aux Banyamulenge.

2. Qu'une enquête soit diligentée pour qualifier que les tragédies nfligées aux Banyamulenge depuis *le 07 avril 2017*),sont des actes de crimes internationaux.

3. Que la force onusienne (MONUSCO),qui a  mandat de protéger les populations menacées, protège cette tribu ababandonnée pour péril.

Fait ce jeudi,18 mai 2020, à 8h00heures de l'Est de la RDC 

*Me Bukuru Ntwari wa N*

                 Président

Saturday, June 13, 2020

CRI D’ALARME POUR UN GENOCIDE À MINEMBWE

*MINEMBWE POURRAIT  BIENTÔT DEVENIR UN CIMENTIERE*

Comment et pourquoi ? 

La coalition des Mai Mai,  groupes rebelles burundais et militaires du  Commandant  Mundos Albert, 33e Région Militaire et dont l'objectif est l'assaut final sur Madegu est imminent. Madegu c'est le gheto banyamulenge de Minembwe où sont cantonnés  tous les déplacés banyamulenge venus de tous les horizons.

Le génocide tant décrié  depuis 3 ans est à  la porte. Mais  personne ne veut en entendre parler :  notre propre gouvernement provincial ou national,  les pays limitrophes ou la communauté internationale .

Les généraux,  Mundos et Muhima, son représentant à Minembwe,  tous deux de  même acabit, ne  badinent plus. 

L'heure a sonné.  Le moment de  mettre les points sur les i pour une guerre qu'ils ont initiée depuis 3 ans est arrivé . 

  Nous ne sommes plus au stade d'alerter le monde sur ce qui se passe à Minembwe . Nous l'avons fait suffisamment et à satisfaction. 

 Seulement ici, nous souhaitons mettre les responsables de ce carnage devant témoin tout en leur rappelant qu'ils répondront de leurs actes criminels un jour . 

Nous avons aussi une  question qui taraude et hante les  esprits celle  de savoir si le Président de la République , Commandant  Suprême des Forces Armées congolaises est au courant de l'insécurité à  l'Est du pays .
 Et partant du terrible danger  d'un grand génocide que  court la population de Banyamulenge dans les Hauts-Plateaux de Fizi,  Uvira et Itombwe .

Monsieur le Président de la République,  c'est maintenant  ou jamais. Et puis plus rien .
Un adage africain dit que l'eau déversée ne se ramasse plus.

 Nous vous demanderions  de prendre votre portable et de  dire au Général de la 33e Région Militaire  au Sud-Kivu  le Commandant Mundos et son envoyé  à Minembwe d'arrêter de commettre un génocide sur une Communauté sans défense.
 Une Communauté meurtrie par les affres de la guerre depuis 3 ans . 
Epuisée par la faim et la soif suivies par une mort lente à chaque jour de la vie. Mort par inanition. 

Nous vous rappelerions Excellence Monsieur le Président de la République, qu'étant que minorité,  nous avons toujours survécu grâce à la protection du pouvoir.  

L'ancien président du Zaïre,  Mobutu Seseseko,   l'a fait en 1968. Jusqu'à la formation d'un corps de _volontaires_ constitué de nos enfants grâce auxquels nous avons eu la vie sauve contre les rebelles Simba Mulele.  

C'est seulement après cette année que des jeunes banyamulenge sont entrés dans l'armée congolaise pour la première fois dans l'histoire du pays. 

En 1986, une autre ombre  de mort collective pesa sur la Communauté de Banyamulenge qui venaient de saboter les élections législatives et présidentielles du fait de leur rejet, sur intoxication  des députés du Sud-Kivu,  sur la liste des  candidats députés nationaux. 

Les Banyamulenge ne comprenaient pas , et c'est normal,  comment un citoyen du pays avait le droit de voter sans en  avoir celui d'être voté.  

Là encore , les manipulateurs cherchèrent à envenimer la situation au point de faire massacrer les banyamulenge discrètement. 

Le président l'en empêcha et proclama tout haut que le droit de voter et celui d'être voté sont toujours liés et compatibles . Que les Banyamulenge avaient agi en tant que Congolais. 

 Cinquante personnes détenues dans les bureaux du service de  renseignement furent libérées immédiatement à Uvira. 

En 1996, les assoiffés du sang voulaient à chaque fois lier la guerre du FPR (Front patriotique rwandais) avec des incidents mineurs dans les Hauts-Plateaux de Minembwe sur provocation de certains soldats qui ne voyaient pas la différence,  d'après eux, entre les Banyamulenge et Tutsi rwandais en guerre contre le pouvoir du Général Major Juvénal Habyarimana. 

Le moment fut encore fatal. Et vit l'avènement salutaire du feu Président Mzee Laurent Désiré Kabila qui porta le flambeau de la libération du peuple congolais soumis à une dictature sans précédent pendant une trentaine d'années. 

Excellence Monsieur le Président de la République,  on se pose la question sur des intentions réelles au sujet de  la guerre qui sévit  dans les montagnes du Sud-Kivu.  

Depuis 3 ans les Banyamulenge ont souffert des attaques combinées de Mai Mai et  rebelles burundais sous l'œil amusé des soldats du gouvernement. 

Les Banyamulenge vous en ont parlé toutes les fois qu'ils ont eu la chance de vous rencontrer. 

Arrive maintenant le moment où l'armée du pays fusionne complètement avec les milices pour qu'ils commettent un génocide sur les Banyamulenge. 

Mais alors on peut sagement se poser la question de savoir s'il n' y  a pas autres ambitions derrière le pogrom destiné aux Banyamulenge.  Car à  voir le nombre des rotations des avions militaires acheminant armes et munitions et  hommes des 
troupes,  il y a lieu de nourrir des interrogations . 

Il arrive que nous nous demandions pour quelle présidence roule le  Général Mundos .

 Puisque,  jamais dans l'histoire de l'humanité nous n'avions appris un seul garant du peuple ayant détruit une partie de sa population.  

Le Général Mundos Albert Akili est un habitué à opposer les communautés les unes  contre les autres.  Il l'a fait au Nord-Kivu et ça lui a valu l'indexation de la communauté internationale (UN).

Actuellement, des sources bien informées renseignent la présence des éléments Mai Mai connus dans les Hauts-Plateaux en tenues militaires, qui sont dans les rangs des FARDC, alors que ce sont les mêmes Mai Mai qui ont endeuillé la Communauté banyamulenge depuis 2017 à ce jour, à travers les attaques systématiques ayant occasionné des centaines de vies humaines perdues, de milliers des vaches pillées et/ou tuées et des centaines des villages incendiés.

Le combat contre les Banyamulenge ne se justifie pas . Ce sont des civils sans défense.  Ils veulent et sollicitent la protection du pouvoir dont le Président Félix Tshisekedi Tchilombo est le seul garant pour toute la Nation congolaise sans exception.  Ils n 'ont rien contre lui. Lui-même n ' a rien contre eux. 

C'est un nouveau venu , chrétien en plus. La communauté de Banyamulenge est à 90% constituée des femmes et des hommes au service du Christ. Ils sont apolitiques,  civils éleveurs et agriculteurs perdus derrière leurs bétails dans les hautes montagnes, c'est tout.

Fait à Nairobi, le 12/06/2020

*Me Oscar Niyongabo Buzi*
*Chercheur-Analyste*

Friday, June 12, 2020

LE GÉNERAL MUNDOS UN SIMPLE PLANIFICATEUR DE GENOCIDE contre BANYAMULENGE

*LE GÉNERAL MUNDOS UN  SIMPLE PLANIFICATEUR DE LA GUERRE OU UN BOUTEFEU À L'ÉGARD DE LA COMMUNAUTÉ BANYAMULENGE!!!*
_________________ _____ __   

*Le sud-kivu l'une des 26 provinces composants la République démocratique du Congo qui éprouve besoin d'une bonne gouvernance comme tant d'autres* *provinces.*

*Mais malheureusement  depuis une certaine période  il ya l'un de ses territoires (Fizi)qui a été ciblé par quelques officiers des FARDC pour *en faire un champ de bataille; et pourtant dans cette contrée y habitaient différentes communautés qui cohabitaient ensemble en harmonie et* *s'entraidant en tout comme communautés voisines*

*Comme vous le*
*connaissez tous l'idée qui a été conçue  a pu dépassée ce stade de* *planification pour une mise en œuvre de ce plan.*

 *Aujourd'hui nous assistons à un génocide en place contre l'une de ces communautés ci hauts* *cités(BANYAMULENGE)* 

*Qui a été couvert par des paroles d'escamotage comme guerre tribale, soulèvement populaire contre la commune rurale de Minembwe et tant d'autre.*

*Mais la réalité est bien visible et lisible partout où ont été déposé les mémos appelant au secours de la pauvre communauté* *BANYAMULENGE.*
 
*Chose étonnante jusqu'à nos jours il ya aucun secours au contraire il ya des tonnes des munitions qui sont envoyés dans les hauts et moyens plateaux d'itombwe et mwenga.*

 
*Il ya des réunions qui se tiennent à Uvira et Bukavu la où résident les planificateurs de ce génocide;*

*Laissez moi vous dire chères communautés voisines: Babembe, bafuliru, banyindu vous acceptez aujourd'hui de pratiquer ces tueries.*

*Mais sachez bien que l'objectif  de ce génocide vous reste aussi caché*

*Sur ce, il serait mieux de  penser tout d'abord à l'avenir de notre territoire que vous laisser être utilisé comme instruments de guerre*

*Une chose dont vous devriez connaître et puis l'oublier est que <aucune communauté ne peut réussir à exterminer l'autre quelque soit le pouvoir que doit détenir le planificateur> alors pourquoi vous tourmenter vous?*
 

*Toutes ces réunions que convoque Monsieur* *MUNDOS à son domicile sont nulles et sans effets parce que son objectif ne sera jamais atteint.*

 *L'histoire vous rappelle toujours que les hauts et moyens plateaux d'itombwe,de mwenga et uvira sont occupés par les communautés BANYAMULENGE,BABEMBE,BAFULIRU et BANYINDU.*

*Elle restera la même* *jusqu'à la fin du monde*
*Une mise en garde à tous ceux là qui font circulés des fausses informations disant que les BANYAMULENGE.*

 *Ont créés une milice au nom de #twirwaneho, vous devriez d'abord vérifier ce que vous partagez sur les réseaux sociaux si vous voulez obtenir cette qualification du journaliste.*

*Twirwaneho est un groupe d'autodéfense composé en majorité par  des jeunes et vieillards BANYAMULENGE.*

*Nous ne sommes pas des moutons pour tendre les têtes pour être coupées*

*Nous continuerons à défendre notre cause tant que les MUNDOS et ses outils d'utilisation existeront et au finish nous nous en sortirons vainqueurs car notre Dieu nous guide en tout.*
 
*Soyez  les vraies Nationaliste mes frères jeunes Banyamulenge.*

*N'oublie jamais vos parents qui ont Épuisse leurs dernière Energies envue de vous protèger a toutes situation à caractère illegale ou inhumains.*

*Fait a uvira le 12/6/2020*

Thursday, June 11, 2020

NEVER AGAIN: UNE THEORIE TOMBEE EN DESUETE



Le concept  du plus *jamais ça* ou *Never Aigain* en Anglais est caractérisé par une ambigüité  dûe à un  malentendu  qu'elle engendre.

 Au niveau de la région de grands lacs le terme a été médiatisé  après  le  plus grand génocide de l'histoire   qui a été perpétré contre les Tutsi du Rwanda. 

Néanmoins  l'expression  ou le slogan en vogue  du *plus jamais ça* remonte d'après   l'holocauste  communément appelé  Shoal  de 1933-1945  dont   6  millions  des juifs  ont été persécutés   par   l' Etat  nazis.  
   
Le premier  ministre israélien, après avoir visité un monument des victimes du génocide Rwandais en 2010, Netanyahu et sa femme, Sara, ont écrit dans le livre d'or : « nous sommes profondément émus par le mémorial des victimes des crimes les plus graves de l'histoire, cela nous rappelle les similarités troublantes avec le génocide de notre propre peuple.  *Plus jamais Ça*.  
Netanyahu  a  utilisé  cette expression dans son sens universel pour prévenir  tous les génocides ou qu'ils soient sur la planète. 

Ils nous rappelle qu'il faut rester toujours vigilant  contre la possibilité d'un éventuel génocide, et de faire en sorte que Plus *Jamais Ça* ne soit pas seulement une phrase mais une cause de principe », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Et nous sommes résolus à lutter contre les préjugés, les stéréotypes et la violence — y compris le fléau de l'antisémitisme — dans le monde entier. »

L'ancien président Americain , Barack Obama, a également utilisé  l' expression *Never Aigain* dans son sens universel pour marquer la journée internationale de commémoration de l'Holocauste en 2011.

Et Elie Wiesel, le survivant de l'Holocauste et l'auteur qui a été associé à la phrase, l'a également utilisée dans son sens universel.« *Plus Jamais Ça*  est devenu  plus qu'un slogan : c'est une prière, une promesse, un vœu … plus jamais [il n'y aura] la glorification laide, sombre de la violence de base », a écrit le lauréat du prix Nobel en 2012.

 Mais  Nonobstant  le slogan  du *Never  Aigain* souvent prononcé  par les grands hommes, il ya eu  des   génocides, encore des  génocide   et encore et encore……… !! Et en aucun « *plus jamais ça* aucune promesse faite apres la decouverte  de charnier n'a pu empecher la mort de millions d'innoncents, ailleurs quelques part plus tard..

Un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place  explique Honore  Gatera,  « Un génocide peut survenir à une période différente de l'histoire, dans des circonstances différentes. Il peut être causé par des criminels, par différents auteurs.

 Bref, *Never aigain*  ne concerne pas une partie du monde ou d'un peuple plutôt le principe  s'applique à  toute l'humanité.

Il est nécessaire de rappeler que  la barbarie  humaine et la violence on fait entrer le monde la notion  de crime contre  l'humanité  qui a vit  le jour dés 1945 à ce jour. 

En effet,  le génocide commis contre  les Banyamulenge date  de très  longtemps  bien que  souvent  prétexter aux  massacres interethniques ou intercommunautaires ;  ici nous pouvons cités   à titre d'exemple  les massacres de Gatumba  dont  la cible était des sujets congolais à majorité tutsie ou exactement, des Tutsis Banyamulenge.  Et bien d'autres ; massacres de Kabela,   massacres de Lubonja secteur de Ngandja, massacres de Lweba de  Mboko ……..Et d'autres  massacres  et tueries sélectives   qui étaient souvent assimilés ou  baptisés  des  conflits  interethniques ou intercommunautaires par   les Bourreaux. 

A partir du mois d'Avril 2017 à ce jour, cette fois si  ce n'est   plus 
une  crise humanitaire ou  nettoyage ethnique  ou  massacre contenant des « éléments de génocide. »  Comme beaucoup des personnes et experts ont l'habitude de le  dire. 

 Les exactions que  subies  la minorité Banyamulenge ces  trois dernières années  ressemblent de plus en plus à un génocide en bonne et due forme. 

 Tout indique qu'il s'agit d'un plan bien  planifiés pour exterminer tout Munyamulenge se trouvant dans le hauts plateaux d'itombwe soit par l'épée, la famine, ou leur exposés aux intempéries de toutes sortes.

Des crimes « atroces » et à « grande échelle » se déroulent toujours à l'endroit des Banyamulenge, plusieurs personnes  *femmes, enfants* sont  Kidinappés ou brûlés vifs, des centaines des villages brulés  *Politique de la terre brulée*, des survivant passent des nuits à la belle étoile dans une région à climat froid;  là  où il neige pendant la saison sèche  et il gèle pendant la saison de pluie.

  Plusieurs milliers des vaches razziées, des récoltes  brulées.
Les survivant se trouvent encadrés  par la MONUSCO dans les camps  des refugiés sans  aucune assistance   humanitaire. Les survivants sont privés de l' autorisation  de sortir des  camps  pour se  chercher la nourriture.  
 
Les Banyamulenge  assistent  à des éventuelles attaques répétitives  par la coalition  *Babemebe, bafulero, Banyindu et rebelles Burundais* dans les camps de concentration interne  sous l'œil complaisante de la force Onusienne *Monusco* (Mission des nations Unis pour la stabilisation du Congo). 

Les Banyamulenge qui résistent  aux tueries  sont  taxés d' engager directement  la guerre  à la  *FARDC*( Force armée de la république démocratique du Congo)

 Selon  le Général Muhindo Akili dit Mundos, le commandant de la 33eme  région militaire du Sud-Kivu et Maniema  , les Banyamulenge ne doivent   esquisser  aucune résistance:  *Ils doivent croisés le bras et mourir en silence jusqu'à la  dernière victime*

Qu'il me soit permis  de rappeler que le général Mundos se trouve sur la liste noir de L'ONU d'avoir commandité le Génocide à Béni par   son soutient indéfectible aux  ADF-Nalu( *Allied Democratic forces*) et  autres milices  tribales   pendant qu'il était commandant militaire au nord-kivu. 

 Ainsi pour  finir,  plus  *Jamais ça* ou *never* *aigain*  doit être plus qu'un slogan, plus qu'une théorie, plus qu'un discours. 

Les décideurs du monde , les organisations regionales et sous regionales, les  multinationales doivent  prendre acte d'engagement du concept universel  *Never aigain* afin d'éradiquer l'idéologie génocidaire partout où elle vienne. 



Par  Bigina  Mfashingabo
Telephone : +250788744029


*Hebdomadaire, la Nostalgie*

Friday, June 5, 2020

MINEMBWE SECURITY MEETING







*INAMA Y'UMUTEKANO YAGUTSE YABEREYE MU MINEMBWE LE 05 /06/2020*.
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Nshuti bavandimwe, basaza,  babyeyi bacyu mutuye kumigabane yose y'isi, Turabasuhuza.
Twifuje kubagezaho imyanzuro yinama yabaye uyu munsi idasanzwe mu Minembwe.

Mu rwego rwo kubabwira uko akarere kiriwe kuko abantu bazababwirwa ibitaribyo.

Inama yitabiriwe naba pastors aba chefs coutumiers,  general waba sirikare nibyegera bye 2, PNC, ama ONGs, Abadamu, Abasage, urubyiruko , mutualité etc. Salle yari yuzuye abantu.

Inama yatangiye na 11h20 iyobowe na Bourgmestre wa commune rurale ya Minembwe. 

Yiyegereje abantu bose
Ordre du jour: 
1. Umutekano 
2. Ese abanyamulenge baracyari Twirwaneho cg ?
3. Ese abanyamulenge bashigikiye Col Michel?
4. Yabajije ati niki cyakorwa kugirango tubungabunge umutekano.

Yahaye general kumwunganira.
General yateruye ashimira ubuyobozi nabitabiriye inama.

Agirati uyu munsi simfite byishi byo kuvuga ahubwo ndabategera mwe.
Ati: 
Reka mbagezeho umutekano uko wifashe.
Umutekano uriguhindagurika umunsi kuwundi.
Ati kuva twageraha twatakaje abantu nibintu kubera ko twarwaniriraga abaturage ba minembwe tubarinda ba mayi mayi.

Atariko mumayinga 2 ashize habaye agatotsi  ubwo twarwanye na Twirwaneho .

Batariko amakuru dufite nuko abasore ba twirwaneho basinye amasezerano yo gufatikanya naba mayi.

Ndetse abasore barasa ingabo zacyu bagakaba ikambi zacu, ndetse col akaza avuye muri leta akaza ngwaje kubacyunga , abasore bakava canada na kenya nahandi bakaza bagafata intwaro ubu twe turikubibonamo ibindi.

Tukaba tubona ko uyumunsi bigiye guhindura ISURA. Bati kandi aba victimes nabaturage.
Bati nonega mufite experiences ibyibita murabizi.

Bati nonega kurinone twohereje abadosa muri patrouille Kakenge -Mulima ariko aho banyuze hose ntasasu ryavuze. 

Bati kubera col Makanika mumenye ko controle yiyi eneo itakicyoroshye kuko nundi musirikare wundi bwoko wese aragenda aje gutabara ubwoko bwabo. Bati none ntimuhe adui inzira.
Ati iyo niyo foto yintambara ariko kandi nimutareba neza iyintambara ntizatandukana nirya ya GUMINO na General MASUNZU.

Yahaye col Frank gutanga ibisobanuro kuri mouvement yise ya Col MAKANIKA.

*FRANCOIS yagizati:* 

1. Ati col Makanika ari muraka karere. 
Ati yarwanye nabasoda bacyu hapfuye abasoda 3 bacu nabandi 3 yatetse sibanga. Ati kandi yafashe imbunda yacyu nkuru.

Ubwoba dufite nabaturage bacyu nuko abaturage bashobora kuba bamuri inyuma bikazateza ibibazo ejo nejobundi. 

*IBITEKEREZO BYABANTU / INTERVENTIONS*
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Abantu basigaye hasohoka abasoda na bourgmestre. 
Maze baja imuze ikibazo.
Mwabantu mwe abantu bavuze uko umuntu wese yakwivugira.
Imyanzuro yaje gusozwa nijambo ryahawe abantu 2.

Yeme abagabo ntibaza barira, ariko bamuhase ibibazo nkabirya babajije YOBU.

General ahawe ijambo yarakaye cyane ati ntabwo igikundi cya communauté imwe kizatunanira. Nibamara bataillon 1 tuzazana brigade etc.

Ati kandi ntabwo bazafata Minembwe, kandi nibayifata ahubwo tuzakoreshya indege ntazayimaramo iminsi 2.
Ati nimbabakomeza kurasa leta chef supreme wingabo azafata imyanzuro.

Yaje gukurikiza ho ikintu gisa na  sensibilisation abantu ngo bamuveho amatwi ya mutegereye gusa umureba bwarubwoba afite, ati Michel numwira wanje ni na colegue mumubwire ko chef d'etat major general yavuze ngo agaruke muri leta baramwakira ntakibazo.

Ati yeme mwabantu mwe nimba umubano wacyu uyumunsi watokoye, ariko muzatwibukire kukantu keza 1 twoba twarakoze.

Bityo yaje guha col Clement ngo yisobanure kubyo yashinjwaga. Nawe agira.
Ati ndumuntu wa Shabunda wakuriye Kisangani. Intambara zino ntazizi kuko yize academie militaire Kisangani.

Iwe ntakindi yakoze usibye kwihaya gusa ahaye ajanjanga yararakaye peee
Ariko ntanakimwe byigeze bitwara aba participants ati ntaruhande nzabogamira murizi ntambara. 

Nawe yahaye ijambo col Frank washatse guhumuriza uwabo ariko atangaye cyaneee
Kuko babwiwe amajambo bataribiteguye.

 *Reka mbahe bimwe mubibazo bamubajije*:

1. Kuki hahamagawe abanyamulenge gusa mugihe ikibazo cyumutekanffco kireba abaturage bose?
2. Kuberiki ikibazo ca col Michel bakibaza abasivile kandi arumusirikare? Bati ibyo mwapfuye nawe bituma abavamo mubitubwire.
3. Kuki muvuga ikibazo cya Col Michel wavuye muri FARDC ntimuvuge icya mai mai col NGYALABATU, EBUELA, capt NJWAPA, YAKUTUMBA, Col LWISUNGA bose b'Itombwe bari muri mai mai, Red Tabara, FNL, FOREBU, none ikibazo kibaye col Michel?

4. Batese mbere ko col Michel aza twaritubanye gute namwe?
5. Inka zacu ziri mu babembe hano Lulenge mutarazigarura ntamahoro ntanumubano tuzagirana namwe kbs.
6. Kuki FARDC itemerera abaturage gutaha mu mihana yabo kandi abasirikare bayirimo?
7. Inama bakoreye mu Lulenge na mai mai ko yariyo gutera imihana yacyu 
8. Discours ya col wa Polici mu Mikenge ibwira abantu bari mwikambi ngo batabge imbunda naho yari gutegura itsembatsemba?
9. Bashije col clement kuba ariwe uzihamagara ibitero bya mai mai bati general clement azakubeshya kandi umwirinde numujenesi.
10. Bati gupfusha abasirikare, gutakaza intwaro nabado ingali mwanzo kuko mutangiye gusarura ibyo mwabibye. Bati iracyari intangiro muracyabona ingaruka zibakwiriye.

*Recommandarions:*

Bati numudahinduka ngo mumenye Inshingano zanyu nabasigare muri FARDC bazabavamo kandi vubaha.

*AGATENDO :*
Abanyamulenge muzabahebe kumasha babwiraga general nkabari kubwira umupfurero waje kwishuza atararangije akazi.

Icyuya cyabatembye ahwabagabo bananirwa no kwisobanura. Ngayo amakuru muyihanganire ni maremare.

Inama yarangiye 15h50 nyuma yisengesho rya Rev pastuer wa 8e CEPAC / Kabara

Murakoze.

Wednesday, June 3, 2020

COALITION FARDC-MAI MAI POUR COMMETTRE LE GENOCIDE à MINEMBWE

*Dans les hauts plateaux une coalition ouverte de  l'armée (FARDC) avec des milices entrave le rétablissement des anciens villages des Banyamulenge  Sud-Kivu en RDC*

Une situation tragique qui paraisse comme une rêverie de cauchemar, il s'agit  pourtant des faits du crime à portée internationale avec des preuves irréfutables à l'appui.
 IL s'est avéré qu'un groupe restreint de haut commanditaire militaire et politicien animé de haine anti-Banyamulenge professant  l'épuration de ceux-ci par une coalition.
Cette coalition criminelle concerne l'armée dite régulière FARDC, dont le Général Albert Muhindo Mondos 
général Muhima Dieudonné, col. Kitenga, le porte-parole de la 12ème brigade de réaction rapide capitaine Dieudonné Kasereka et les milices locales Mayi mayi de William A.  Yakutumba, Ebuela Biloze bishambuke de Mushumba et les milices issues de l'étranger Red TABARA à sa tête Alexis Sinduhije, FOREBU de Niyombare, et FNL Palipehutu de Nzampema.
Ces crimes des innocents Banyamulenge vous  demanderont justice dans la suite de temps.

Banyamulenge n'ont guère cessé à interpeller son gouvernement au secours de leurs sujets qui périssent sauvagement en passant à l'épée de l'assassin.

Ces atrocités sont infligées aux Banyamulenge dans un prétexte pur  fallacieux de contester la nationalité de ces derniers et d'émeutes contre la commune Minembwe, en tout état de cause, dans les vécus humains, il n'y a jamais eu des  tels, face à des situations juridiques pareilles.

Une autre réalité à savoir,  qu'il soit étranger ou national, la vie d'un homme est sacré, toute personne a droit à la vie. Son patrimoine aussi inviolable, toutefois, Banyamulenge font exception de n'avoir pas pu exerce ces droits. 
 Drôle des criminels, pour preuve, les attaques  sélectives visant Banyamulenge reprennent leurs parcours, ce lundi et mardi du 01 au 02/06/2020 des affrontements provoqués par la coalition susdite contre les civiles Banyamulenge dans le but de les entraver à restaurer leurs anciens villages, précise notre source le bilan déplorable d'un 1homme tué et 1 grièvement blessé par cette coalition criminelle.

Laquelle autre des nations a-t-elle  mobilisé des milices aussi locales qu'étrangères à l'extermination d'un groupe humain de sa population ?

Est-il possible que le régime en place ne soit pas au courant de la réalité des choses ?

Le monde par son silence colosal, certes mieux informé, ne peut pas être qualifié de  surdité, agit enfin au profit des victimes,  rappellons tous le cas des Juifs et celui des Tutsis récemment au Rwanda, que ceux-ci servent d'expérience le gouvernement de la RDC en dépit de sa mauvaise foi !

Nous lançons un cri d'alarme exclusif à la communauté internationale d'intervenir dans l'immédiat, afin de sauver les vies des paisibles Banyamulenge.

Fait à Bukavu ce 02/06/2020

Le Juriste Migabo R. Isaac