Thursday, December 20, 2012

Communiqué Officiel N00033/M23/2012


      Communiqué Officiel N00033/M23/2012

    La Direction Politique du Mouvement du 23 Mars s’inquiète de la menace de plus croissante des forces négatives sur les populations civiles, de la rumeur sur l’éventualité de la reprise de la guerre qui jette sur la voie de l’exil nos compatriotes de la ville de Goma et le refus par le gouvernement congolais de convenir d’un cessez-le-feu avec notre mouvement. Depuis quelques jours, un important mouvement des unités entières des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR en sigle, est observé sur l’axe qui part de BIBWE, leur quartier général, vers la ville Goma. Au moment actuel, ces forces séjournent dans les localités de KARUBA et de MUSHAKI situées à environ 30 km de la ville de Goma qu’elles comptent investir dans les prochaines heures. Dans ces deux localités précédentes, ces forces négatives se sont trouvé des alliées, les forces Mai-Mai dites NYATURA dont les dernières exactions contre la population civile documentées remontent aux mois de Juillet et Août de l’année en cours plus précisément en territoire de MASISI.

    La facilité avec laquelle se déplacent ces forces négatives et la quiétude dans laquelle elles opèrent dans les espaces où sont déployées des unités de l’armée gouvernementale demeurent troublantes ; surtout lorsque l’on sait que non seulement ces forces écument toute la partie Est du pays avec une certaine particularité de violences et d’atrocités contre la population civile, mais qu’aussi dans ses discours, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se dit hostile à toute présence sur le sol congolais des forces négatives, parlant expressément du M23.
  • Partout dans les espaces où ces forces négatives cohabitent avec l’armée gouvernementale, une véritable chasse à l’homme est lancée contre des personnes sans défense sous le fallacieux prétexte qu’elles collaboreraient avec notre Mouvement. Les victimes sont curieusement sélectionnées parmi certaines communautés ethniques de la province, plus précisément les SHI et les TUTSI, dont sont supposés issus les membres de la direction politique et militaire du Mouvement du 23 Mars. Dans la ville de Goma, deux personnes dont un officier supérieur de la Police et une femme ont déjà payé de leur vie cette chasse impitoyable, elles ont tout simplement été lapidées avant que leurs corps ne soient calcinés. Une dizaine de personnes ont été grièvement blessées après avoir été passées à tabac et sont internées dans les formations hospitalières de Goma et des villes voisines. Il nous est également rapporté plusieurs cas des personnes portées disparues après avoir été enlevées par des hommes en tenue civile identifiés comme appartenant aux services spéciaux de l’armée et du gouvernement. Ces exactions sont à la base du déplacement massif des habitants de Goma vers les villes voisines pour se mettre à l’abri. Plus loin vers les localités de SAKE, MUSHAKI et KARUBA, la population est abandonnée à son triste sort, elle fait l’objet de viol avec violence, d’exécution sommaire et de pillage de la part aussi bien des forces négatives que des unités de l’Armée Gouvernementale, pourtant supposées assurer sa protection. D’autres mouvements militaires sont observés dans les zones de conflit dans et autour de la ville de Goma où les forces gouvernementales acheminent des renforts en hommes et en matériel de guerre en violation des résolutions contenues dans la déclaration des Chefs d’Etat des pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs du 24 Novembre 2012. C’est notamment à GOMA, NDOSHO, MUDJA, RUSAYO, KANYATI, TYAZO, MUBAMBIRO, SAKE, KARUBA, MUSHAKI, KIROCHE, RWINDI, TONGO, ISHASHA et MINOVA. Les avions de combat de l’armée gouvernementale ne cessent de survoler notre espace aérien pour des besoins d’opération militaire, ce qui constitue un acte de provocation à l’endroit de nos forces. Selon un rapport de la MONUSCO, des avions similaires approvisionnent en armes et en minutions plus de 4000 combattants FDLR installés dans la localité de MWESO. Il est clair que ce dispositif militaire mis en place par l’Armée Gouvernementale suivi de l’opposition du Gouvernement Congolais à la signature d’un accord de cessez-le-feu corroborent les informations qui circulent faisant état d’une guerre imminente que compte relancer l’armée gouvernementale contre les positions tenues par nos forces en dépit du processus de paix présentement en cours à Kampala.
  • Notre Mouvement ne tolèrera ni l’avancée massive des forces négatives vers des grandes agglomérations ni la poursuite des actes de violence contre la population civile, moins encore des nouvelles velléités guerrières à l’initiative des forces d’en face. Nos forces armées se réservent le droit d’intervenir si pareille situation se maintenait. 
      
Fait à BUNAGANA, le 18 décembre 2012 .
 Signe par le President du M23

CPI - Quand le droit est mis au service de la politique

 
 
L’Afrique se révolte contre l’instrumentalisation toujours plus scandaleuse des mécanismes de la justice internationale par les pays occidentaux. C’est en tout cas ce qui ressortait de la tonalité générale de la conférence sur la «gouvernance mondiale judiciaire», qui s’est tenue les 3 et 4 décembre derniers à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, qui abrite le siège de l’Union africaine, dé sormais dirigée par Nkozasana Dlamini-Zuma – laquelle n’a jamais caché ses préventions vis-à-vis de la justice externalisée qui semble se spécialiser exclusivement sur notre continent. Pour mieux donner à ses lecteurs de comprendre en quoi la CPI, telle qu’elle agit aujourd’hui, doit être combattue, Le Nouveau Courrier publie l’intégralité de la communication prononcée par Albert Bourgi, professeur des Universités en droit public, lors de la conférence d’Addis Abeba.
Dix années après son entrée en fonction, en 2002, toute auréolée alors des qualificatifs les plus élogieux, dont celui d’être, selon les propres termes de Kofi Annan, alors Secrétaire général de l’ONU « l’organisation la plus importante depuis la création des Nations Unies en 1945 », la Cour pénale internationale (CPI) voit aujourd’hui son avenir s’assombrir, ou à tout le moins, son mode de fonctionnement fortement remis en cause à l’occasion des récentes affaires dont elle a été saisie, qu’il s’agisse du Darfour, ou du Soudan en général, de la République démocratique du Congo (RDC), de la République Centrafricaine, de la Côte d’ivoire, et dernièrement de la Libye.
L’acte d’accusation dressé contre elle se focalise principalement sur la relation fusionnelle qu’elle entretient dans ses activités prétendument juridictionnelles avec le Conseil de sécurité de l’ONU, organe politique s’il en est, ainsi que sur les méthodes expéditives, voire rocambolesques, du Bureau du Procureur, en matière d’enquêtes et de poursuites qui sont d’autant plus répréhensibles que la Cour est censée juger des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide.

I – La Cour pénale internationale, un organe d’exécution des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU
La CPI agit, en réalité, et toutes les affaires dont elle a été saisie, déjà
traitées ou en cours, en attestent, comme une instance d’exécution des
décisions du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce constat, sans cesse
vérifié, est d’autant plus alarmant, qu’au-delà de sa mission principale dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales, définie dans les chapitres VI, VII et VIII de la Charte des Nattons Unies, le Conseil de sécurité, un euphémisme pour désigner les cinq membres permanents et plus particulièrement les États-Unis, le Royaume Uni et la France, exerce une influence politique à nulle autre pareille sur tout le système international.
La collusion politique entre la CPI et le Conseil de sécurité est d’autant plus insidieuse que ce dernier a le pouvoir de saisir la Cour (article 13 b du Statut de Rome) en rapport avec son pouvoir d’user de la force en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression. Cette manipulation est poussée à son comble lorsqu’on sait que les États-Unis, pourtant non partie à la CPI, prennent toute leur part, sinon la plus importante, dans les votes du Conseil visant à saisir directement la Cour.
Du reste, le Conseil de sécurité, sous la pression des pays occidentaux ne s’est pas privé d’utiliser cette voie, et donc de déférer au Procureur de la Cour la situation au Darfour par la résolution 1593 du 31 mars 2005, ainsi que la situation en Libye, par la résolution 1970, du 26 décembre 2011. En réalité, dans les deux exemples précités, les résolutions en question ont anticipé ou ont complété un arsenal de résolutions du Conseil ouvrant la voie au recours à l’action coercitive, sous le prétexte d’assurer la protection des populations civiles, et à cet effet, de détruire les armes lourdes détenues par les pouvoirs en place.
Ce fut notamment le cas pour la Libye, où la résolution 1970 du 26 février 2011 estimant « que les attaques généralisées et systématiques contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité, » a donc déféré au Procureur de la CPI, la situation en Libye, préparant ainsi le terrain à la résolution 1973 du 17 mars 2011 qui allait déclencher l’action militaire confiée principalement aux forces de l’OTAN.
Si en Libye et au Darfour (Soudan), le Conseil de sécurité a utilisé directement le droit de saisine du procureur qui lui est expressément reconnu par le Statut de Rome, dans le cas de la Côte d’Ivoire, il est parvenu, avant comme après l’arrestation de Laurent Gbagbo, par l’armée française, le 11 avril 2011, à créer toutes les conditions politiques et militaires pour amener le Procureur à ouvrir une enquête de sa propre initiative, après autorisation de la Chambre préliminaire, cela en vertu des articles 13C et 15 du Statut de la Cour. La saisine de la Cour, à l’initiative du Procureur, est intervenue, «simple coïncidence», à un moment où des rapports d’experts des Nations Unies sont venus à point nommé pour accabler Laurent Gbagbo.
L’initiative prise par le Procureur à propos de la Côte d’Ivoire s’inscrit, comme pour la Libye et le Darfour, dans le prolongement des multiples résolutions prises par le Conseil de sécurité, et tout particulièrement de la résolution 1975, du 30 mars 2011, qui pratiquement dans les mêmes termes que celle adoptée à propos de la Libye, autorisait l’usage de l’action coercitive pour détruire les armes lourdes détenues par le camp Gbagbo et assurer ainsi la protection des populations civiles. Dans les faits, l’armée française, présente massivement en Côte d’Ivoire, depuis septembre 2002, avait, bien avant l’adoption le 30 mars 2011 de la résolution 1975 du Conseil de sécurité, engagé de multiples opérations militaires pour soutenir militairement, y compris dans leur avancée sanglante dans le sud du pays, les forces fidèles à Alassane Ouattara.
Poussée à l’extrême, cette étroite complicité entre la Cour et le Conseil de sécurité, pour le moins étrange au regard de l’impartialité requise dans un domaine aussi sensible que celui de la justice internationale, se retrouve dans d’autres affaires déjà traitées ou en cours devant la CPI. Il s’agit pour le moins d’un mélange de genre dangereux, où se croisent des intérêts, politiques, économiques et militaires, s’agissant aussi bien des États directement concernés par l’action de la Cour que des acteurs régionaux, voire tout simplement des pays extérieurs à la région, motivés par des considérations politiques marquées du sceau de l’ingérence pure et simple où la volonté d’hégémonie n’est jamais très éloignée.
C’est bel et bien de ce registre du Droit au service de la politique que relève aussi l’examen des situations en Ouganda, en République démocratique du Congo et en République Centrafricaine, toujours en cours devant la CPI. Dans les trois cas ce sont les États parties au Statut de Rome qui ont saisi la Cour, et les procès sont toujours en cours pour RDC et la République Centrafricaine. Quant à l’Ouganda, cinq mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre des principaux dirigeants de l’Armée de résistance (dont un est depuis décédé) qui n’ont pas été exécutés à ce jour.
Les insuffisances relevées dans le fonctionnement de la Cour, et plus particulièrement dans les procédures engagées, tant en ce qui concerne les enquêtes, les témoignages et les poursuites ainsi que la politisation de l’action menée globalement par la Cour, que traduisent les actes posés de manière désinvolte par le Procureur jettent un sérieux doute sur l’indépendance de la Cour et son statut de juridiction internationale. Censée, en vertu du principe de complémentarité qui la régit, suppléer les défaillances ou l’incapacité des justices nationales à traiter les crimes les plus graves, la CPI a pris, au cours des dernières années, la forme d’une justice des vainqueurs au service d’une orientation politique conforme aux souhaits de ce qu’on appelle communément la Communauté internationale.
Autant dire qu’à travers les situations déférées devant la Cour à l’initiative du Conseil de sécurité, ou à celle du Procureur, avec l’autorisation de la Chambre préliminaire, la politique n’est jamais bien loin, voire omniprésente. C’est dire que la CPI fait beaucoup moins figure de juridiction qu’elle n’est purement et simplement un organe administratif d’assistance à l’exécution des décisions du Conseil de sécurité. A l’appui d’une telle affirmation, on peut relever que la Cour pénale internationale a été créée sous la forme d’une organisation internationale gouvernementale, comportant des structures administratives, dont un organe clé, l’Assemblée des États parties au Statut de Rome qui s’est récemment réuni à La Haye.
La conséquence de ce mode de création conventionnelle de la CPI (Traité portant statut, adopté à Rome le 17 juillet 1998), c’est que le traité n’est entré en vigueur que quatre ans plus tard (le 1er juillet 2002) après le dépôt du 60ème instrument de ratification. Les États parties au Statut de Rome sont associés au fonctionnement de la Cour à travers l’Assemblée des États parties qui est l’administrateur et le corps législatif de la CPI et dont la composition égalitaire renvoie tout simplement au modèle d’une organisation internationale gouvernementale. Les pouvoirs de l’Assemblée des États parties sont étendus : outre les prérogatives classiques (adoption du budget et des textes normatifs), elle a le pouvoir de nomination (à l’issue d’une élection) des juges, du procureur et de l’adjoint au Procureur.
Mais par delà les nombreuses controverses entre les spécialistes du droit international sur le point de savoir si la CPI est une véritable juridiction, c’est de toute évidence la fonction de la CPI de dire le droit en toute impartialité qui fait de plus en plus problème. En effet, au fil des affaires, toutes africaines à ce jour, dont elle a été saisie depuis sa création, il apparait clairement que les contingences politiques liées à des objectifs poursuivis par les grandes Puissances, détentrices du véritable pouvoir de décision au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, prennent le pas sur les exigences de justice et de droit.
Peut-il en être autrement lorsqu’on sait que le Conseil de sécurité de l’ONU, occupe une place prépondérante dans le dispositif de déclenchement et de déroulement de l’action de la Cour. Le Conseil de sécurité de l’ONU, on l’a déjà dit, peut non seulement saisir la Cour, ou plus exactement le processus, mais aussi orienter, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire et en Libye, par son pouvoir contraignant exercé au titre du maintien de la paix, l’action de la CPI.
Dans la réalité, le personnage central de la Cour, le Procureur, prend toujours soin d’agir en étroite harmonie avec le Conseil de sécurité, que la Cour ait été saisie par lui, ou par un État partie, ou qu’il ait lui même pris la décision d’ouvrir une enquête, toujours soumise à l’approbation de la Chambre préliminaire.

II – Un mode de fonctionnement de la Cour soumis à des considérations politiques
Aux interrogations, voire aux doutes sérieux sur le fondement juridictionnel de la CPI, s’ajoutent les critiques, de plus en plus nombreuses que soulèvent les initiatives plutôt désinvoltes et cavalières du Procureur et du Bureau du Procureur en général, s’agissant notamment des enquêtes menées sur place et des témoignages recueillis par les « équipes » du Procureur. Ces derniers se contentent souvent de reprendre des faits rapportés soit par des ONG, dont la connivence avec certains pays est établie, soit par les autorités du pays accusateur. Il s’agit donc le plus souvent de témoignages systématiquement à charge. C’est dans ce contexte de forte suspicion à l’encontre des prétendues enquêtes menées par le Procureur Ocampo que s’est fait le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye.
Les dérives en matière de témoignages et d’enquêtes, et la partialité qui les entourait ont été d’ailleurs dénoncées par les juges de la CPI dans l’affaire Thomas Lubanga. Tout en condamnant ce dernier, la Cour a pointé du doigt la conduite erratique des enquêtes menées sur le terrain.
C’est sans aucun doute en Côte d’Ivoire que les dérives dans les enquêtes du procureur, et de ses « équipes » ont été les plus grossières, renforçant ainsi l’accusation de partialité de la Cour. Ce parti pris ouvertement affiché par le Procureur est d’autant plus évident que le camp adverse n’a pas été poursuivi, et cela en vertu d’une approche dite séquentielle qui a consisté à mener les enquêtes sur une seule partie au conflit, en l’occurrence Laurent Gbagbo et ses partisans, en épargnant le camp de Ouattara. C’est sur cette base, plutôt contestable que l’autorisation a été donnée par la Chambre préliminaire de la Cour d’enquêter sur les crimes commis depuis le 28 novembre 2010, qu’Ocampo a émis le mandat d’arrêt contre Laurent Gbagbo. Or, malgré l’autorisation donnée ultérieurement par la même Chambre préliminaire d’enquêter sur les crimes entre le 19 septembre 2002, date du déclenchement de la sanglante rébellion conduite par Guillaume Soro et le 28 novembre 2010, début de la crise dite post électorale, aucune enquête n’a encore menée et donc aucun mandat d’arrêt n’a été émis à l’encontre des civils et des militaires qui ont porté au pouvoir Alassane Ouattara. Ces derniers ont été pourtant les auteurs de multiples crimes avérés qui ont fait des centaines de victimes. Ces faits ont été dénoncés à plusieurs reprises par les organisations de défense des droits de l’homme, voire par l’ONU.
En réalité derrière le rideau de fumée que constituent les prétendues enquêtes et témoignages du procureur Ocampo il n’y avait qu’un but recherché et proclamé haut et fort par les officiels français, tout au long des années 2010 et 2011, notamment par Nicolas Sarkozy lui-même, à savoir l’envoi coûte que coûte de Laurent Gbagbo à La Haye pour asseoir le pouvoir de « l’ami » Ouattara à Abidjan
Toutes ces dérives sapent lourdement la crédibilité de la Cour et hypothèquent sérieusement son avenir. La CPI donne de plus en plus l’impression de tourner en rond et de ne plus être en mesure de se justifier des attitudes de partialité politique, transformées artificiellement en actes d’accusation judiciaire.
Il n’est pas fait mystère du fait que la Cour fait aujourd’hui l’objet d’une véritable défiance qui se traduit déjà par une réticence de nombreux États, y compris ceux qui sont parties au Statut de Rome, à coopérer avec elle. Faut-il rappeler la décision de l’Union Africaine de ne pas reconnaitre les décisions de la CPI concernant Omar El Béchir et ses co-accusés. A tous les griefs concernant le fonctionnement de la Cour s’ajoute son coût financier jugé de plus en plus exorbitant.
 
 

Saturday, December 15, 2012

STEVE HEGE IS A FDLR SYMPATHISER: Not an expert of any kind.



STEVE HEGE IS A FDLR SYMPATHISER: Not an expert of any kind.

By proxy, Steve HEGE, so-called U.N. expert on the DRC is an ally of the criminal FDLR composed of former soldiers of the genocidal regime, much as he wants to disguise himself as an un-biased U.N. expert on the on-going conflict in the DRC. As such then, his utterances should be viewed in this light, and dismissed outright. Honestly, a man known to be a genocide negativist should not be even allowed to be a UN consultant for African conflicts leave alone in the great lake region.
Hege makes wild and baseless accusations against the government of Rwanda without ever presenting evidence — credible or otherwise.
Most of the so called evidences including confession of the victimes he obtained them through tortured prisoners, DRC military officials and some extremist Congolese community leaders known for their hatred for Rwanda, not to mention wrongly interpreted reconciliation meetings of some Congolese peace activists with armed groups that Mr. Hege shamefully labeled as rebellious acts. Some of his informants were the well known pathological liars who use their past politicals position but known for their vendetta against the Kigali regime. How can a presumably professional individual allow his emotions manipulate him to that level? 
To say, for instance, that ALEC members' meetings with Mayi Mayi group which were initiatives for peace and reconciliation were smoking gun of evidence of war by some kinds of M23 allies defies all logic and an outright vicious lie, pure utter nonsense, and only real in Hege’s tortured mind as he seeks to curve a career path as a political scientist of sorts. ALEC was simply a forum for peace and reconciliation for the people of Kivu, which involved first bringing all the armed groups together through reconciliation efforts instead of vicious inter-ethnic conflicts, which is the forum's philosophy of liberating Eastern Congo.
For Mr. Hege to include ALEC in its so called "UN Experts Report", shows exactly how ill-informed and unprofessional his group of "experts" are.
This UN consultant should know that without reconciliation between various ethnic based armed groups the Eastern Congo will never be freed from cyclic wars_a thing that Hege and his team do not wish, for no war no job for many of such " UN experts".

Further more the man states that the FDLR has a legitimate right to exist, as a defense for the refugees in the DRC. This is the very criminal element that has been labeled a terrorist organization by the U.S. State department. Not good enough for Hege.
The FDLR could not, hard as they try, find a better spokesman than Hege.
Hege also takes issue with the Gacaca conviction(s) of former FDLR combatants, arguing that this will deter many others giving up arms and returning to Rwanda. Well, I suppose in Hege’s “expert” mind the guilty should be freed for the sake of …I dont know what.
The FDLR poses no threat to Rwanda, Hege contends. This is partially true, because the FDLR is a rag tag bunch of criminal misfits whose periodic incursions into Rwanda is not a real security threat, but nor should it be easily dismissed. One death of an innocent Rwandan at the hands of the FDLR is one too many.
Clearly, Hege is among many pursuing a vendetta against Rwanda. Their conspiracy to derail Rwanda’s journey to recovery by accusing her of destabilizing the DRC is a sinister plan to keep a tight grip on this poorly governed but mineral-rich country. A policy as old as time.

Source

http://willisshalita.wordpress.com/2012/12/05/steve-hege-is-a-fdlr-sympathiser-not-an-expert-of-any-kind/

 

FORMER US DIPLOMAT SLAMS U.N.REPORT ON RWANDA.


Former U.S. Assistant Secretary of State for African Affairs, Jendayi Frazer, has voiceforously trashed the recent so-called U.N. experts’ report on the alleged Rwandan involvement in the DRC.

Appearing on AL JAZEERA’s English broadcast, Frazer pointed out how flawed the report is due to its bias towards Rwanda. Saying that she had read the report unlike many critics, she was left wanting due to lack of evidence.

Al Jazeera’s Teymoor Nabili who interviewed Frazer was left speechless and caught off guard as Frazer listed a litany of the UN report’s shortcomings. As has become the custom with Rwanda’s accusers, Nabili did not have any concrete evidence to back up his accusatory questions but simply regagitated information previously circulated in main stream media.

Frazer eloquently pointed out that accusing Rwanda or withholding aid will not solve the human suffering going on in the DRC. She instead called on the international community to work with regional leaders to find a lasting solution to the crisis in the DRC.

Rwanda’s continuing contribution of peace keeping troops in Darfur and Haiti was duly noted.

 

Former United States Under-Secretary for African Affairs, Jendayi Frazer, has questioned the credibility of a report by a group of UN experts accusing Rwanda and Uganda of backing a rebellion in DRC.

Appearing on Al Jazeera Television on Sunday, Frazer said that the report lacked substantial evidence and pointed at what she called "a cloud of anonymity about the experts on the panel."

"I don't even know who these experts are...there is this cloud of anonymity about who these experts are and what agenda they are pushing," said Frazer, who was the US top diplomat on Africa under former President George W. Bush.

The report, which was repeatedly leaked to the western media before the official publication of its final version, late last month, formed the basis for the British government's decision to freeze 21 million pounds (about Rwf21 billion) in aid to Rwanda, last week.

Frazer, now a distinguished service professor at Carnegie Mellon University, advised the donor community against withholding financial support to Rwanda based on the report, instead urging them to support the efforts by the 12-nation member International Conference for the Great Lakes Region (ICGLR), to help end endemic conflicts that have dogged DRC for decades.

"Instead of focusing on what the solution is and backing regional initiatives, we spend time accusing one country, one government or one person and this doesn't help," she said.

She added, "The US State Department needs to spend its time supporting the initiative by the regional leaders under the ICGLR."

"We (the United States) have done very little for most people in that region and the majority of it is unhealthy. You want us to stop providing (even the little) assistance to the population of Rwanda addressing AIDS, women mortality from childbirth; is that the prescription for solving the crisis in Congo?" she questioned the journalist.

Rwanda has denied it provides any help to the M23 rebels who, a week ago, overran the strategic eastern towns of Sake and Goma before pulling out of both on Saturday under the ICGLR peace process.

The rebel withdrawal was part of a compromise deal which also requires President Joseph Kabila's government to "listen, evaluate and resolve" the M23 grievances.

 

 


 

 

 

 

SUSAN RICE CIBLE PAR LES REPUBLICAINS

Susan Rice a adressé une correspondance au président américain Barack Obama et dans laquelle elle lui a demandé de ne plus considérer sa candidature pour une nomination au poste de secrétaire d'état.

Depuis plusieurs semaines, Susan Rice faisait l’objet de vives polémiques.

Elle a été accusée par la gauche américaine d'avoir soutenu des despotes africains et de protéger le Rwanda de Paul Kagamé dans ses incursions en RDC en bloquant les sanctions internationales à l’Onu.

Susan Rice était déjà sur la sellette depuis l'affaire de l'attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi. Les républicains l’accusaient d’avoir trompé le public américain sur la nature de l’attaque.

C'est désormais le sénateur démocrate John kerry qui est pressenti pour remplacer Hilary Clinton au secrétariat d’état.

Le président Barack Obama, proche de Mme Rice, a dit avoir pris acte de cette décision mais il dénoncé les attaques "injustes" contre celle qui restera,a-t-il précisé, à la tête de la représentation américaine aux Nations unies, un poste qu'elle occupe depuis 2009.

Wednesday, December 12, 2012

IMISHYIKIRANO YA LETA NA M23 YABA IGEZEHE?


Imishikirano hagati ya M23 na Leta ya DRCongo ibera Kampala muri Uganda yahagazi uyu munsi ngwariko bizakomeza ejo. Ngo bose basabwe gufata uyu munsi bategura ibyo bazaganiraho ejo.
Igisekeje nukubona ukuntu Leta ya Congo yitabiriye ibibiganiro bahurumbye cane nyuma yiminsi bamaze bamenagura amagambo biyandagaza bavuga ko Leta ya RDCongo idashobora kuzagira ibiganiro na M23. Ubundi ibiganiro byaribitegereje gutangira kucyumweru, ariko abayobozi ba Congo bageze iKampala kuva kuwa gatatu! Iki nicerekana ubugabo buke, nokutiha agaciro bikunze kuranga abategetsi babanyekongo.
Usibye ko hariho benshi bakunda byacitse, bo bababirukira kugira ngo bahabwe agatsimbura mubyizi mugihe cyibyo biganiro. Aha umuntu yatanga urugero rwabagabo bamwe bazwi kuba baritanguje birukira mu mishikirano iKampala bataranatowe naza composante zabo.
Umwe murabo numugabo tutaashatse kuvuga izina wigeze kuba umu depute, ngo wakoze ibishoboka byose kugira ngwabo bakoranaga bamutume, abonye ko hatowe abandi kuja muri delegation ahita abatanga  bajya kumva kera yagiye. Icyakora uwo mugabo azwiho kuba opportuniste nakazitereyemo. Ariko cyane abajanwe nokwishyakira umugate kimwe nabandi banyekongo bose.

Tugarutse kumishikirano hagati ya Leta na M23, icyo abantu benshi bibaza nigishobora kuzava mwo.
Ese Leta ya RDC izemera kubahiriza ibyo M23 isaba? Ese M23 yo izemera gushira intwaro hasi mugihe izasabwe kwemera ibyo Leta yemeye gukora nubwo bizaba ataribyo basaba byose?
Nyuma yahose, ikizabemeza ko Kabila azemera gushira ayo masezerano ya kabiri mubikorwa niki?
Icyo bakwizerera iyi Leta niki?
Aho ntibashobora kuzicyuza impamvu bemeye gusubira inyuma nubwo bibaye ngombwa bigaragara ko bakwisubiza aho bari barafashe?
Hanyuma se, ubu Leta ya Congo irimo kubeshya abaturage ko niba M23 yemeye, ubwose indi mitwe yose yafashe intwaro irwanya Leta nayo izahita ihagarika imirwano kubera ko M23 yasubiye muri Leta?

Hagati aho abantu bose bahanze amaso Kampala cane ataruko bishimiye ibizavamo ahubwo arukubera impungenge zibizavamo cyangwa bitazavamo.


Saturday, December 8, 2012

Pays des Grands Lacs: l’épine dans le pied, le feu qui couve


Pays des Grands Lacs: l’épine dans le pied, le feu qui couve
Ange Michel Murangwa 

 Le problème de proximité et de migrations des peuples Rwandophones au Congo ne représente pas un cas isolé. Cependant Le peuple Kongo à l’ouest, les Yakomas au nord, les Nandis dans le Nord-Kivu sont des bons exemples d’intégration. Si le congolais appelle parfois « Muzombo » tout individu qu’il est incapable de définir comme congolais ou angolais, ce n’est que sous forme de boutade, il ne viendrait à personne l’idée de le catégoriser comme étranger.
Par ailleurs les Rwandophones du Congo n’ont pas plus de raisons de se plaindre que d’autres congolais qui subissent sans distinction les mêmes effets de la faillite de l’état, de la mégestion des finances publique, de la corruption des gouvernants, d’un manque criant de vision de ses leaders. Mais il est aussi vrai que les Rwandophones ont toujours été mieux organisés quand il fallait faire entendre leur voix, par la seule voie qui ait jamais donné quelques résultats au Congo, celle de la force des armes.
C’est, hélas, cette même force qui leur confère aujourd’hui le statut spécial d’ « étrangers envahisseurs » au sein de la Nation Congolaise, car tout congolais est convaincu de par son histoire, que les congolais “authentiques” ne sauraient être capables de se défendre seuls, sans l’intervention d’une puissance étrangère.
Il est aussi vrai que les Rwandophones tirent leur force de cette tendance acquise au fur du temps par leurs frères congolais à contester aveuglement leur citoyenneté. Ceux-ci à leur tour réagissent par une attitude méprisante qui envenime davantage les rapports avec leurs concitoyens.
Les gouvernements qui se sont succédés au Congo après celui de Lumumba ont tous, pour divers intérêts, cultivé ou conforté cette ségrégation dans la population, qui à juste titre se sent trahie à chaque fois que les milices de ces « étrangers » parviennent à imposer à leurs contestateurs d’hier des négociations qui aboutissent à leur intégration dans le Gouvernement ou l’Armée Nationale. Les expériences de ces dernières décennies ont démontré à suffisance la précarité de telles solutions.
Cette faveur de pouvoir palabrer est bien entendu déniée aux autres congolais naturellement moins dotés des qualités guerrières. Il ya peu, les Enyeles et les Bakongo se faisaient massacrer par les soldats de Kabila pour avoir osé contester quelques injustices subies. Il n’est de lors pas surprenant que Kabila soit à son tour étiqueté « Rwandais ».
Le fait que les Rwandophones ne se soient jamais levés pour défendre leurs frères parfois plus malmenés par le même Kabila, n’est pas de nature à simplifier la question d’intégration que l’on ne pourrait alors imputer aux seuls congolais autoproclamés « authentiques ». Il serait grand temps que les Rwandophones cessent de se considérer comme les seuls désavantagés dans l’enfer congolais. Ils ne pourraient s’en sortir qu’en considérant globalement tous les problèmes qui se posent à tous leurs concitoyens, en cessant de soutenir tel ou tel régime politique pour des raisons qui n’avantagent pas toute la nation.
Personne ne pourrait contester que le Congo ait toujours été malade de ses gouvernants et de son armée et rares sont les tribus du Congo qui n’aient, en un moment ou un autre, eu à souffrir du rejet systématique de leurs concitoyens. Souvenez-vous des massacres de Bakwanga ; Souvenez-vous de la chasse aux Batetela et aux Bakusu dans le Kivu, après la mort de Lumumba ; Souvenez-vous du calvaire de Kikwit qui eut le tort d’enfanter Mulele ; Souvenez-vous des enveloppes distribuées aux officiers Baluba sous la deuxième République, après l’assassinat de Kalume et autres jeunes officiers qui faisaient ombrage aux vieux Généraux de l’Equateur et de Kisangani …
Toutes les tribus du Congo ont finalement en commun d’avoir été les bourreaux de leurs frères quand ils n’en étaient pas eux-mêmes les victimes. Elles n’ont pas attendu la naissance de Kagame pour s’entre déchirer comme il le dit si bien à propos.
Les milices qui se sont formés pour défendre la cause des Rwandophones ne se sont eux même jamais employés à vider le problème d’intégration pour lequel elles avaient lutté. A chaque fois que leurs leaders trouvaient une place au sein du gouvernement, de l’armée ou d’une institution publique, ils se désintéressaient de la cause et n’y revenaient que quand leurs intérêts personnels étaient remis en question.
Ainsi, après plus d’une décennie, l’on ne pourrait se poser des questions quand on constate que les réfugiés Rwandophones Congolais végètent encore dans des camps disséminés à travers le Rwanda voisin, malgré la protection de laquelle ils étaient supposés pouvoir jouir, de par la forte présence de ces milices, qui pour cette raison contestaient le mixage en dehors du Nord et du Sud-Kivu.
Le M23 se trouve certes aujourd’hui en position de force militaire par rapport à Kabila et il est peu probable que les pressions internationales suffisent à fléchir sa détermination. Cependant, quand bien même il obtiendrait de Kabila le respect des accords qu’il réclame, les Rwandophones ne seront pas pour autant sortis de l’auberge.
Leur problème ne pourrait trouver de solution en dehors d’un dialogue Congolais, avec la participation de toutes les sensibilités politiques, militaires, religieuses et surtout celle de la Société Civile. Autant les autres congolais ont des raisons de dénoncer ces arrangements sous table, autant les Rwandophones ont le droit de jouir paisiblement des tous les droits que leur confère leur citoyenneté, une citoyenneté qui ne devrait pas être remise sur le tapis au gré de l’humeur de leurs concitoyens.
En 1983, le Président Mobutu avait déjà mis en garde la Nation sur les conséquences de la révision de la loi de 1973 qui conférait la citoyenneté zaïroise aux populations rwandaises installées sur le territoire congolais depuis 1959. Il fut le premier à prédire les dangers de la ségrégation montante envers les tutsi congolais et le conséquent embrasement dans la Région des Grands Lacs.
Pendant la Conférence Nationale Souveraine, la classe politique alla au-delà en chassant de la dite Conférence tous les Rwandophones natifs des régions du Nord Kivu. Ces régions avaient certes été rwandaises avant le partage de Berlin, mais elles avaient été annexées au
Congo depuis. Ces Rwandophones ne pouvaient en conséquence être considérés comme immigrants, mais unanimement, toute la classe politique congolaise représentée passa outre.
La conséquence de cette aberration fut la révolte dite des Banyamulenge qui amena incidemment Kabila au pouvoir. Ce fut alors le commencement d’un cycle infernal des guerres annoncées par Mobutu une décennie plus tôt.
De la Communauté Internationale
Il est apparait de plus en plus clair que le Congo ne pourrait compter sur la communauté internationale pour mettre fin aux problèmes cycliques qui secouent la Région des Grands Lacs. Les dernières injonctions de Mme Clinton viennent de démontrer la légèreté ou alors l’ignorance avec laquelle elle aborde et cherche à résoudre un problème aussi complexe.
L’arrestation des officiers du M23 ne résoudrait en rien le problème à la base de leur rébellion et comme disait le President Kagame, “aussi longtemps qu’une
solution satisfaisante et durable ne sera trouvée au problème de ces Rwandophones Congolais, les Nkunda succèderont aux Nkunda”…
La radicalisation et les cacophonies irresponsables entre Kabila et son gouvernement placent dangereusement le M23 le dos au mur. Elle n’a plus ni le droit de reculer, ni celui de perdre, car son abdiquation entrainera cette fois ci l’effacement pur et simple du peuple rwandophone de la carte du Congo.
D’autres parts, le feu d’une révolte généralisée avance dangereusement sur toute l’étendue du pays et le M23 apparait de plus en plus comme l’arbre qui cache la forêt. Pour des raisons non encore avouées, la Communauté Internationale ne fixe son attention que sur le M23. Serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch et autres Organismes bidons qui se foutent éperdument du bien-être du Peuple congolais.
De quoi le Rwanda se mele-t-il …
La Communauté Congolaise accuse depuis des décennies les Rwandophones à œuvrer pour la Balkanisation du Congo au profit du Rwanda. Ces fausses allégations ont conforté le pouvoir dictatorial chancelant de Mobutu, puis celui de deux Kabila. Le « Tous ensemble pour barrer la route à la Balkanisation » est un slogan efficace pour faire oublier aux congolais les problèmes majeurs qui sont, la mauvaise gouvernance de ses dirigents. La bestialité de son armée et l’exploitation de ses richesses par les vrais vautours qui agissent en silence.
Le Kivu n’a jamais constitué le réservoir des minerais du Congo, et ne produit qu’une infime partie des minerais vendus sur le marché international. Les diamants du Kasaï, le cobalt, le cuivre et l’or du Katanga, le Pétrole de Moanda sont exploités jours et nuit et vendus par millions de tonnes à travers la Zambie, l’Angola et d’autres pays frontaliers. Des millions de dollars sont engrangés par le pouvoir glouton qui distrait le congolais en lui montrant les quelques tonnes qui transitent par le Rwanda et l’Uganda…
Le paysan de Nioki, de Bandundu a toujours survécu grâce à l’informel commerce avec le Congo- Brazzaville ; Celui de Yakoma, de l’Equateur par des traffics avec Zongo ; La ville de Moanda a été longtemps nourrie par les contrebandes avec l’Angola. Kasumbalesa au Katanga est connu pour que son commerce mafieux avec la Zambie… Tout le Congo ruiné par ses dirigents survit à travers les traffics illicites avec les pays voisins qui évidemment profite de ce commerce. Quand il s’agit du Kivu, les occidentaux endorment le congolais avec des histoires de certifications et autres traçabilité des minerais qu’ils finissent par acheter d’une manière ou d’une autre. Néanmoins le Congolais se satisfait de ce que l’on est pointé du doigt sa bête noire, le Rwanda.
Les journaux dénoncent à grand cris la balkanisation du Congo en phase terminale, Le Gouvernement adresse des longs rapports à l’Onu, organise des marches contre le Rwanda, les combattants tapent sur quelques “Rwandaleux” isolés dans le métro de Bruxelles. Pendant ce temps, les Mende et les Boshab eux, investissent dans la construction des gratte-ciels qui poussent comme des champignons dans la florissante belle ville de Kigali. Ils n’ont pas tort, eux connaissent là où se trouve la stabilité, la justice, la tolérance, le respect des personnes et de leurs biens.
Le Rwanda a intérêt à voir le Congo divisé…
Faux. Ce serait contre toute logique élémentaire. L’on sait que Kagame possède une vision beaucoup plus large que celle des quelques profits de guerres sans lendemains. Sa vision de développement du Rwanda repose en premier lieu sur la stabilité interne qui permet d’attirer et garder des investissements à long terme, et ensuite, sur la stabilité dans les pays de la région, stabilité à même de garantir au Rwanda, des marchés pour ses produits et services. Le Rwanda est plus que tout autre pays conscient de la précarité de ses moyens et sait que sa survie dépend en grande partie de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Le Rwanda ne s’est pas tourné vers la Communauté Est Africaine pour apprendre l’Anglais, mais pour des raisons de développement régional intégré qu’il ne pouvait escompter avec un Congo en agitation perpétuelle . Aujourd’hui, Le Rwanda, le Kenya, La Tanzanie, l’Uganda tirent tous profit de la valse d’investissement. La Communauté Est Africaine est pour le reste de l’Afrique un bel exemple d’intégration économique et bientôt politique.
Les Rwandophones et autres habitants du Kivu ont en commun ce malheur de voir se développer à grand pas un voisin moins nanti par la nature. Mais pendant que les Rwandophones tentent de se libérer du joug de ses prédateurs dirigents du Congo, les autres se résignent et se mettent debout, non pour briser leurs chaines, mais pour danser le Ndombolo ou mieux encore, le « Non à la Balkanisation », soporifique chanson qui endort savamment le ressentiment du congolais contre la misère, les viols de ses filles, les injustices sociales, la gloutonnerie et le manque total de vision de ses gouvernants.
Les peuples les plus industrieux du Kivu, les Rwandophones et les Nandes, Les Hemas et les Lendus de la province Orientale cherchent naturellement à développer et maintenir des liens étroits avec leurs voisins qui réussissent et qui peuvent les entrainer dans leur sillage de développement. Cette volonté aussi légitime que naturelle ne peut et ne pourra jamais être étouffée par des gouvernants rapaces qui n’éprouvent que la peur de perdre le contrôle total sur les caisses de ces provinces.
Le Kasaï, hier premier producteur de diamants du monde, a vu les infrastructures de son industrie extractive de diamant réduite à néant sans que ces pierres n’aient jamais profité aux Balubas de cette province. Les Katangais qui se retrouvent exactement dans la même situation malgré la présence de Kabila à la tête du pays, sont en droit d’exiger le contrôle sur le cuivre qui ne profite ni aux fils du Katanga, ni à leurs frères d’autre provinces, mais qui continue d’enrichir des générations des prédateurs qui se succèdent au pouvoir à Kinshasa.
L’on jette naturellement des pierres à Kiungu Wa Kumwanza qui « chercherait » lui aussi à pousser la Province du Katanga à une nouvelle sécession. La vérité est à chercher ailleurs, incapables ou peu soucieux de gérer harmonieusement le territoire, ses dirigents recourent au magique mot « balkanisation » et « sécession » pour étouffer les revendications légitimes de ceux qui cherchent à jouir légitimement des richesses de leur sol et sous-sol. Personne ne souhaite la division d’un Congo dont la grandeur et la puissance dans l’unité constituent un atout majeur pour le développement du Congo et du Continent. La Balkanisation, si balkanisation il y a jamais, sera le fait de l’irresponsabilité, de l’irrationalité et de l’avidité de la classe politique congolaise, non celui des pays voisins, des Etats-Unis et des multinationales tant décriées.
Les Tutsi veulent créer un Empire Hema-Tutsi dans la Région des Grands Lacs…
Cette ridicule assertion a la peau dure. Mais à combien sont-ils ces Hema-Tutsi pour former un Empire et pour quel intérêt? Après le génocide qui a emporté plus de 800.000 d’entre eux les Tutsi qui habitent le Rwanda sont pratiquement tous des intellectuels revenus d’exil à partir de 1994.
Depuis quelques générations, ces Tutsi ont changé de mode de vie et ne sont plus ces nomades éleveurs qui nécessitaient des vastes espaces,pour des troupeaux qui n’existent plus. Nombreux de ceux-ci habitent dans la ville de Kigali et le reste travaille en Europe ou en Amérique du Nord. Le vrai souci du Tutsi -comme celui de tout Rwandais- se trouve ailleurs et se resume en trois objectifs : maintenir sa sécurité, juir de sa patrie et offrir les meilleures conditions de vie possibles à ses enfants.
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda …
Le seul et vrai problème entre le Congo et le Rwanda se résume en quatre mots :Les Interahamwe des FDLR. Depuis bientôt deux décennies, aucun jour ne passe sans que des dizaines des cases soient brulées dans les villages du Nord et Sud Kivu. Des dizaines des femmes sont violées, des hommes sont tués, les enfants sont enlevés à leurs parents. Ces enfants servent de bêtes de somme ou comme esclaves sexuelles aux Genocidaires Rwandais.
Le Rwanda aura toujours beau rétorquer que ces Rwandais sont justement les criminels génocidaires qui doivent rentrer de gré ou de force pour être jugés. Mais Ils n’en demeurent pas moins Rwandais et les Congolais n’ont pas à subir éternellement leur présence et leurs exactions.
Cependant Il serait erroné d’imputer au gouvernement Rwandais l’erreur de Mobutu qui par un mauvais choix a mis ses unités d’élite au service du régime de Habyarimana en guerre avec le Front Patriotique Rwandais, puis a accueilli les fuyards, leur a offert des camps d’entrainement sur le sol congolais, a aidé la France qui a continué à les armer dans le but de reconquérir le Rwanda et achever leur sale besogne.
Ces Génocidaires ont été utilisés plus tard par Kabila père et sont encore utilisés par Kabila fils. Le milicien hutu fait aujourd’hui du paysage congolais et comme le Professeur Congolais Buyoya vient de le dire si bien : « En prenant partie dans les affaires rwandaises, les congolais se sont eux-mêmes disqualifiés, et n’ont plus de leçon à donner au Rwanda.
Mobilisée pour assurer la sécurité des seuls gouvernants, les troupes d’élite de l’Armée Congolaise sont les seules à être chouchoutées par l’Etat Congolais. Impayé et mal équipé pour affronter quelque milice que ce soit, le reste de l’armée se nourrit en pillant le peuple qu’elle est supposée protéger. Tantôt alliée aux Interahamwe Rwandais, tantôt les combattant, l’Armée de Kabila est à l’image de l’Etat Congolais, un état démissionnaire, un état dans lequel la population doit ou se prendre complètement en charge, ou se laisser mourir. Rien d’étonnant donc que les Rwandophones aient opté pour la première option.
Les Génocidaires Rwandais ont trouvé au Congo un terrain particulièrement fertile pour leurs exactions. L’on ne pourrait donc blâmer que celui qui a planté la mauvaise graine et celui qui l’arrose : Mobutu et Kabila.
Le risque d’escalade dans la Région des Grands Lacs :
Le Rwanda ne pourrait se permettre le luxe de voir perdurer cet état des guerres cycliques à ses frontières. L’alliance Kabila-FDLR , pour lutter contre le M23, renforce chaque jour la capacité de nuisance de ces FDLR. Avec ou sans l’aide de la communauté internationale, le Rwanda risque bientôt de se retrouver dans une position de self-defense qui risque de l’amener à intervenir, et cette fois-ci, ce serait pour de vrai.
Dans un passé trop récent, le Rwanda a connu l’amère expérience de l’indifférence de l’occident qui n’a pas levé un seul doigt pour venir en aide à plus d’un million des victimes du Génocide contre les tutsi ; Ceux qui, au prix de nombreux sacrifices, ont pu arrêter ce génocide et pacifier le Rwanda, sont encore présents. Ils n’auraient rien à perdre à reprendre les armes, pour qu’un autre génocide ne puisse avoir le jour, car celui-là serait le dernier.
Il est grand temps que les Occidentaux se départissent de cette méprisante conception d’une Afrique éternellement sujette à des lois internationales contraire à ses intérêts parfois vitaux, des lois taillées à la seule mesure des pays faibles.
Hier, aujourd’hui comme demain, l’Occident ne s’est jamais empêché d’intervenir partout où ses intérêts les plus élémentaires se trouvaient en jeu et Il ne viendrait à personne l’idée de demander des comptes aux grandes puissances, pour leurs interventions parfois injustifiées ici et là, à travers le monde.
Il est regrettable que Les Etats Unies et la Grande Bretagne se sentent obligés de s’aligner sur la décision hâtive et irréfléchie du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Après le Génocide contre les tutsi, ces pays avaient su faire oublier leur indifférence pendant ce Genocide. Leur position inconsidérée risque aujourd’hui de mettre à mal l’œuvre de reconstruction et de réconciliation à laquelle ils avaient activement participé.
Mais à tout prendre, face à la remonté en force des FDLR, le sceptre du retrait total ou partiel de l’aide au développement agité au nez du Rwanda, représente le moindre mal. Le Front Patriotique au pouvoir est issu d’un peuple qui a toujours eu la faim comme compagne et ceux qui s’attendent à mettre le Rwanda à genoux pour leur aumône, ils peuvent d’ores et déjà se détromper. Le Rwanda peut élégamment se passer des friandises offertes avec mépris.
Dans cet acharnement de l’Occident à mettre le Rwanda en cause dans les affaires congolaises, certains analystes ont cru déceler un moyen d’affaiblir son President, Monsieur Paul Kagame…
Seule une méconnaissance des réalités rwandaise ferait espérer à certain que l’affaiblissement du Président Kagame serait possible ou résoudrait leurs problèmes. Ils auraient tout simplement tort, car si définir Kagame comme “un régime” pouvait hier avoir quelque sens, à ce jour, Kagame n’est plus pour les rwandais ce Président que l’on pouvait aimer ou détester, accepter ou tolérer. Il est devenu par la force des choses le symbole de l’unité, le symbole de la dignité et de la réussite du Peuple Rwandais.
Peu d’observateurs auront peut-être noté le changement, peut être encore timide, qui s’est brusquement opéré parmi la jeunesse de la Diaspora Rwandaise depuis les allégations fantaisistes qui font peser les problèmes du Congo sur le dos de Kagame. Cette jeunesse, hier condamnée à embrasser la cause des opposants extrémistes hutus, se démarquent actuellement de ses ainées et proclament sans hésitation leur solidarité avec le Rwanda. Quand bien même ils se disent apolitiques, leur farouche refus de participer aux manifestations des combattants congolais aura démontré à suffisance le revirement qui s’opère peu à peu en faveur de l’unité rwandaise.
La solution du conflit ne sera pas divine…
Les chrétiens, prêtres en tête, battent les pavés défoncés de Kinshasa en guise de prière, les vaillants combattants congolais tapent sur les petits rwandais isolés dans les métros belges. Les professeurs ont enfin l’occasion d’étaler leur expertise sur la fausse démocratie imposée à l’Afrique. Les journalistes appellent à la guerre sainte contre le Rwanda, les ministres se contredisent les uns, les autres sans façon. Au nom de la paix, les soldats de l’ONU larguent des bombes sur les paysans et les gorilles. Les soldats vont de recul tactique en retraite stratégique jusqu’en Uganda, pays agresseur et d’accueil?
Le Président Kabila se réveille de temps en temps, signe un Contrat Chinois et dit quelques bêtises que personne n’ose contredire. A part les 200 femmes violées par les FDLR à Mweka, les 50 commerçants tués à Lubero, les 3 soldats morts dans l’attaque de l’aéroport de Lubumbashi, la refuite de Matata Cobra, les 300 soldats deserteurs en Ituri, le Parlementaire Diomi Ndongala disparu dans la nature… Le porte-parole rassure la population congolaise et l’opinion internationale :
« La situation est calme sur toute l’étendue de la République ».
Mais tous savent que le feu avance dangereusement et que le M23 n’est plus que l’arbre qui cache la forêt. On en parle et on en reparle, serait-ce peut-être parce que il se bat dans la région la mieux médiatisée pour son génocide, ses gorilles, ses viols, tous là des sujets qui génèrent plus des dons en faveur de Human Right Watch Corporation,inc.

 
Ange Michel Murangwa
 www.Rwizanet.net
on August 12, 2012

DRC: LA LIMITATION DE NOUVELLES PROVINCES, EST-IL UN SIGNE DU TEMPS?

Certes, ceux qui connaissent la prophesie concernant le future du DRC comprennent ce que signifie la "delimitation des provinces" comme un vrai signe du temps. Que ceux qui ont des oreilles entendent et discernent ce signe du temps. Qui vivra verra!



Le Sénat adopte le projet de loi organique portant fixation des limites des provinces

 Le découpage territorial est toujours à l’ordre du jour notamment au Sénat qui a tenu plusieurs séances de travail consacrées à ce dossier en faisant intervenir avec le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières pour en venir à l’adoption du projet de loi organique portant sur le fixation des limites des entités provinciales en cause

La plénière du Sénat de vendredi a adopté le projet de loi organique portant fixation des limites de 25 provinces de la RDC ainsi que de la ville de Kinshasa. Le Sénat, réuni en séance plénière vendredi 7 décembre au Palais du peuple a procédé à l’adoption par 71 voix pour, 1 voix contre et 5 abstentions, du projet de loi organique portant fixation des limites de provinces et celles de la ville de Kinshasa. Après l’adoption du rapport de la commission et de l’exposé des motifs, le texte a d’abord été examiné et adopté article par article.

Au total, la RDC est composée de 25 provinces, y compris la ville de Kinshasa. Il s’agit, rappelle-t-on, des provinces du Bas-Uélé, du Haut-Uélé, de l’Equateur, du Haut-Katanga, du Haut- Lomami, de Lomami, du Lualaba, de l’Ituri, de Tshopo, du Kasaï, du Kasaï central, du Kasaï Oriental, du Sankuru, du Kongo central, du Kwango, du Kwilu, de Ma-ndombe, du Maniema, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema, de la Tshuapa, de Tanganika, de la Mongala, du Sud-Ubangi.

Lors de la présentation de ce projet de loi devant le Sénat, le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangez, au mois d’octobre dernier, avait expliqué que la fixation des limites de provinces a été opérée sur base des principes de leur regroupement en quatre catégories : la première catégorie comprend les 19 nouvelles provinces qui correspondent aux anciens districts ; la seconde comprend les 4 nouvelles provinces comprenant les chefs-lieux de 4 des 6 provinces héritées de la colonisation ; la troisième catégorie comprend la province du Kongo central et la ville de Kinshasa ; la quatrième comprend la province du Kasaï Oriental.

Pour cette dernière, le ministre a souligné que ses limites ne correspondent à aucun district. Son étendue correspond à celle du district de Tshilenge et la ville de Mbuji-Mayi mis ensemble. Il est à noter, selon le ministre de l’Intérieur, que la fixation des limites de 19 provinces de la première catégorie est réalisée par la transformation des limites de districts fixées avant le 30 juin 1960 en limites des provinces nouvelles correspondantes.

Concernant les quatre nouvelles provinces de la deuxième catégorie, il s’agit des provinces dont les chefs-lieux de 4 des 6 anciennes provinces d’avant l’indépendance, dont les limites sont celles des districts dont faisaient partie les chefs-lieux avant la création des villes en 1958 (Equateur, Haut-Katanga, Kasaï central et Tshopo).

Pour la province du Kongo central qui se trouve dans la troisième catégorie, ses limites et celles de la ville de Kinshasa sont fixées en reprenant les limites de la province du Bas-Congo et de la ville de Kinshasa telle que fixées en 1967.

Source:
Le Potentiel

Thursday, December 6, 2012

HON. MINISTER ALOYSIA INYUMBA YITABYE IMANA

 
Iminsi yumuntu ngo ni mike cane, ndetse ngo ninkiyururabyo, uyu munsi ruriho rusa neza, ejo rukaba rutakiriho. Niko byagenze kuri mushikiwacu, intwari ikomeye Honorable Minister Aloysia Inyumba witabye Imana uyu munsi azize indwara!
Kubari bazi uyu mubyiyi, bazi rwose ko uRwanda, ndetse Africa ibuze intwari ikomeye cane. Inyumba yari umudamu udasanzwe. Yakoreye igihugu cye byimazeyo, ndetse mubwitange bwinshi. Yagaragaje ishyaka, nubwitange budasanzwe. Yabereye abadamu benshi ndetse nabanyarwanda benshi inspiration kubera uko yitwaraga nuko yakoreraga igihugu cye. Arangije urugendo rwe akiri intwari, ataraguye isari, ngwave mumurongo yari yariyemeje igihe yafataga inzira yokubohoza igihugu cye. Aho bamwe bashitse, bagatwarwa namafaranga, nibyubahiro ndetse nishyari kugezaho bagambanira igihugu barwaniye kubera inyungu zabo bwite, Aloysia yakomeje ishyaka namahame yagengaga umuryango FPR kuva yafangira urugamba rwo kwibohoza nokubohoza igihugu cye.
 
Genda wantwari we, ugiye igihugu cyarikikigukeneye!
We shall all miss you.
Imana ikwakire muburuhukiro budashira. Ugiye kuruhuka imihate yawe kandi imirimo yawe myiza iragukurikiye kugira ngo uzahabwe ibihembo bigukwiye.
 
Akim

Tuesday, December 4, 2012

WHAT IS THE LONG TERM PEACEFUL SOLUTION FOR THE DRCONGO?


Now that M23 withdrew from Goma and Sake following the peace agreement initiated by the presidents Paul Kagame, Yoweli Museveni, and J.Kabila, the question to be asked now is, what is the long term peaceful solution  for the DRC? . May be a more accurate question would be whether there is really be a long-term solution to political problems in the DRCongo given its history, and current political context in a country known to be a failed state other than breaking it up. Since the 1960 independence of the DRC, Congolese politicians like many other Africans have been cowards when it comes to challenge the inherited 1885 illogical boundaries that colonialists had left them, which became the curse for cyclic unstoppable wars and ethnic conflicts. The secession of the southern portion of Sudan is a recent and a precedent exception nonetheless. Despite the fact that everyone knows that secession of Congo is the final course of event in the final analysis. But Congolese politicians are still scared to undertake the endeavor of breaking up this ungovernable territory of their as though  that would be necessarily a cause for regret.
According to some experts, "M23 exposed what a fiction the Congolese army is, the UN Security Council immediately did its usual double standard and condemned the rebels, and issued a tough resolution asking them to leave the town. Indeed, the same UN Security Council members are supplying similar rebels in Syria with weapons. On the day they condemned M23, the British foreign secretary, William Haig, went on television to announce that Great Britain was following the US and France in recognising the Syrian rebels as the “legitimate representatives of the people of Syria”. Never mind that the Syrian government, in spite of its authoritarian ways, has not reached the level of barbaric savagery of the Congolese"1  The above were arguments stated by Peter Pham, a high authority in international policies.  
Another expert argued: "The situation in Congo, although it does not imply a particular policy response, may have more general implications about sovereignty, territory, and what makes for a viable nation-state. Maybe Congo is just too big. No one has ever really governed it all, although the autocratic kleptomaniac-strongman Joseph Mobutu came closest. The territory that is now Congo was first assembled as an ill-managed private possession of a nineteenth century Belgian monarch. The Belgian government later took over the mess and did some good things, but effective governance of a territory that is 75 times the size of Belgium itself was beyond its capacity. When Congo became independent in 1960 it was in turmoil from day one, with a president and prime minister trying to remove each other and the wealthiest province trying to secede. With more than half a century having gone by since independence, there probably is sufficient grounds for calling this experiment in nation-building a failure.2

FARDC's short term advantage over M23
Although clearly known to be irrelevant, undisciplined, unpatriotic, and cowards, FARDC is allowed to regain the control of Goma and Sake as M23 forces pull out.  Thus, FARDC of course will now maintain an overwhelming advantage over the force of M23 in terms of brute support of MONUSCO and Tanzanian forces (CGLC) and could enact a military solution to the conflict by ignoring the peace agreement and trying to push M23 out of its headquarters (20 KM out of Goma). Once more that would be a repeat of catastrophe particularly exiling the remaining inhabitants of that region which suffered a lot. However, anyone who knows the realities of the region would not doubt that the FARDC will not succeed such military adventure as the military of ARC/M23 would undoubtedly return and recapture Goma and this time pushing their boundaries way beyond North Kivu region. So, the smart move for FARDC would be to rather cooperate positively with M23 rather than showing off with an amnesia attitude.

Another potential problem would be for the Kinshasa government to continue ignoring the claims of M23, delaying the implementation of the accords, while denying the leaders of other local political movements of equal rights, prohibiting their freedom of movement and giving them no say over the government which controls their lives. In other words, deceived by the presence of foreign forces, the Kinshasa regime may 1. fail to realize the aggreed conventions with M23; 2. Kinshasa may continue using its formalised military system of oppression in which military officials are rulers in the region where civilians’ rights are afforded selectively based on political affiliations and the concept of equality under law is foregone. For example, the current regime has for long given its military officials in Kivu the power to kill and destroy any person who they deem “enemy” (not working on the interest of the Kinshasa regime). These officials have been putting innocent people in Jails, witch hunting others for no other reasons than their political opinions. The point in case is the General Patrick Masunzu who has been tasked to hunt down leaders of some political movement in Southern Kivu, and imprisoning every person suspected of belonging to such movements. It is as if there is no civilian authorities running government institutions. In Southern Kivu as it is elsewhere in the country, military officials determine who comes in, who goes to jail, who is awarded a government job, or even who lives where! Some people have been banned from entering in their own homeland by the military officials. Imagine such a country!

A tired population of Kivu
Living in a failed state, is bad enough for a population that has been accustomed to oppressive regimes, and  a total absence of basic government services. Actions of injustice by military officials in the Kivu are definitely exasperating the population and will inevitably make things worse off for the entire region. The people of Kivu have had enough of these unacceptable military behaviours by a government that has failed to provide for their basic needs. They need a government that respect the rule of law; a government that cares about real issues of people such as peace and security, poverty reduction, access to clean water, health care, education, food security, creation of basic infrastructure such as roads, electricity, promote investment and free enterprise, etc. Unfortunately, none of the above issues is a priority to the Kabila regime. For quite long time, the Congolese government had succeeded in manipulating the eastern congolese population along the lines of ethnic tensions. However, the people of Eastern Congo have started putting their differences aside and are making alliances for a commun front in order to liberate themselves from a regime running a failed state and are slowly taking their destiny in their own hands.
It is clear that the current government as the previous ones is also incapable of providing solution to such a list of problems. That is why many people of Eastern Congo believe that their only and last alternative is self-determination of Kivu. It desperately needs the support of international community which must stop its indifference towards the Congolese people.

The need to end tidal wave of Congolese opprobrium
Whatever the current government does as long as it ignores the fundamental rights of the people of Kivu,  would be enough to turn the DRC into another tidal wave of opprobrium and  violence on par with Syria. Congolese people have been humiliated enough by not only irresponsible government officials, but also military forces that cannot defend their country from any attack. Additionally, there is good reason to believe that many Congolese and their present-day supporters around the world would be disenchanted with a State that keeps failing its citizens and would be unlikely to continue to provide support with the same level of tireless international support that has heretofore allowed a failed State to thrive in violence for over a half century. 
 
 Truth be told, much of the international support for the Congolese government is based on a tireless dishonest lobbyist who feed the public with lies and unfounded and erroneous factors about the causes of Congolese wars, or conflicts aided by disguised unethical hutu extremist media who have made it their struggle to ensure only lies are believed about the factors on Congolese real political and social issues. Instead of addressing the real issues from its roots, the international community has allowed itself to be manipulated by biased reports, unfounded allegations, and scapegoating mechanisms in searching for Solutions in Congo. Unfortunately, the Congolese population is the only victims, and the only victorious are the Congolese totalitarian political and military elites as well as the so called UN experts on Congo who ensure their jobs are protected by producing unreliable reports.

In sum, taking the totalitarian way forward that those in DRC's rapidly ascendant political and military elites, is a likely route towards national self-destruction; something which is not in the long-term interest of Congolese people and ultimately not of regional inhabitants as well, the latter of whom have an economically symbiotic relationship with the DRC which would be adversely impacted by the country's implosion and who would not necessarily stand to gain where the DRC loses.
 
The Way forward
The other popularly discussed way forward is the erection of a new state solution;  of which both the Congolese and Kivutians could potentially be assured a future in the region which is both secure as well as democratic, has been subject to objections by those who continue to push forward the so called intangibility of the Congolese integrity which by all accounts is dead and buried.
The major criticisms which have been levelled have been that the balkanisation of Congo would be immediately plunged into civil war along ethnic lines, the unique Congolese identity character would be lost (to the detriment of newly created states), and that it will create another precedent for a disintegration of  modern states system in Africa following the Southern Sudan. However, that is exactly the case. The Southern Sudan is a very good precedent that has to be followed in the case of the DRCongo.
Here is what one of the prominent international figure and expert in African affairs had to say about the way forward for DRCongo: " If some enterprises, public or private, can be said to be "too big to fail," Congo is the reverse: it is too big to succeed. It is an artificial entity whose constituent parts share the misfortune of having been seized by the explorer Henry Morton Stanley in the name of a rapacious 19th-century Belgian monarch. From the moment Congo was given independence in 1960, it was being torn apart by centrifugal forces, beginning with separatism in the mineral-rich southern province of Katanga." stated Mr. J. Peter Pham , director of the Michael S. Ansari Africa Center.  He further stated: "The international community has repeatedly dodged this reality by opting for so-called peace deals with shelf lives barely longer than the news cycle. Rather than nation-building, what is needed to end Congo's violence is the opposite: breaking up a chronically failed state into smaller organic units whose members share broad agreement or at least have common interests in personal and community security". 
Some of the Congolese have unrealistic fear of breaking up the DRC into manageable entities, while some have been hyperbolic and others appear to be cynically inflated to avoid mere discussion of the topic. However, in a zero-sum game between remaining in unitary system in the Congo and multi-state solution, the death of the latter behoves a reasonable discussion of how the former may be implemented in a manner which ensures a peaceful transition to an independent stable and secure new country (the United Republic of Kivu).
Contrary to fear-mongering from certain Congolese groups, a new country is not by definition an impossibility as the prospect begins to loom larger the need to articulate a rational, comprehensive and implementable self-determination vision for the future of the DRCongo. Such a reality could be aided in coming to fruition by addressing a few of the basic points of contention in the current various rebellions in both Kivus; a solution  which would be infinitely better to plan and negotiate into than to fall chaotically and haphazardly.

By
Muhoza

References:
1. Paul Pillar (Congo the Colossal Cripple, November 26, 2012)
http://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/congo-the-colossal-cripple-7774
2. J. Peter Pham , director of the Michael S. Ansari Africa Center.