Friday, October 25, 2019

Une Autre Victime de la FARDC à Minembwe

Mme. Kabibi Kagiriro shot by a gouvernement Soldier in Minembwe. 

Minembwe le 25 Octobre 2019,

Incroyable, mais vrai, une unième victime de FARDC ( force armée congolaise) à Minembwe. 
Alors que la population Banyamulenge continue d'être victimes d'agression et des attaques meurtrières par la coalition des milices mai mai, les éléments de l'armée Congolaise se joignent aisément aux Mai Mai pour tuer les citoyens Banyamulenge déjà traumatisée par des multiples attaques. 

Aujourd'hui c'est Mrs Kabibi fille de Kagiriro de Mishashu à Minembwe  qui est assassinée par un militaire de FARDC alors qu'elle venait du marché de Vendredi. 
Il ya seulement quelques jours que les leaders communautaires de Banyamulenge inclus les membres du gouvernement ont fait une déclaration accusant le gouvernement de la RDC d'être complice dans l'exécution du genocide commise contre le Banyamulenge. 
Les exécuteurs de genocide de Banyamulenge sont essentiellement des Mai Mai et les groupes armés Burundais Red Tabara et FNL. 
Malheureusement , certains éléments de la FARDC ont ouvertement commencé à aider les milices Mai Mai afin de déstabiliser la population Banyamulenge et les expulser de leurs terres natale. 

Qui vivra verra. 

Mhz. 


Monday, October 21, 2019

PAS DE NÉGOCIATION AVEC LES MAIMAI

*PAS DE NÉGOCIATION AVEC LES MAIMAI*


Les banyamulenge ne sont pas près à négocier avec la Maimai. Pas parce que nous ne voulons pas la paix mais parce que les exigences des Maimai ne sont pas négociables.

Le Maimai:

1. Ne veulent pas notre nom, notre identité. Nous ne pouvons pas négocier notre identité (banyamulenge)

2. Veulent nous ravir la nationalité congolaise. Nous ne pouvons pas négocier notre nationalité

3. Veulent nous exterminer. Nous ne pouvons pas négocier notre vie

4. Veulent nous chasser du territoire congolais. Nous ne pouvons pas négocier de vivre sur le sol congolais. 

5. Veulent s'approprier de notre richesses (les vache). Nous ne pouvons pas négocier notre richesse.

6. Veulent l'annulation de la commune Minembwe. Cela ne nous concerne pas.

Qu'est ce que nous pouvons négocier avec les Maimai?

En principe, quand on accepte de négocier on s'apprête à céder face à certaines exigences du côté adverse. Or, pour notre cas avec les Maimai:

- Nous ne sommes pas près à abandonner notre identité

- Nous ne sommes pas près à céder la nationalité

- Nous ne sommes pas près à céder notre vie

- Nous ne sommes pas près à être déportés vers le Rwanda

- Nous ne sommes pas près à céder notre richesse

- En fin, nous ne sommes pas près à négocier le statut de Minembwe comme commune. Ils doivent négocier avec le Gouvernement

Alors, qu'est ce qu'on peut négocier avec les Maimai❓Au moment où nous ne sommes pas près à céder quoique ce soit face aux exigences de Maimai, inutile de négocier.

*Luc*

Démenti à la déclaration de l'éminent Docteur Dénis Mukwege et celle du journaliste Roberto du 06. Octobre 2019

*Démenti à la déclaration de l'éminent Docteur Dénis Mukwege et celle du journaliste Roberto du 06. Octobre  2019*

*LE MASSACRE DE LEMERA N'EST PAS NI LE 1er, 2ème OU 3ème CRIME CONTRE L'HUMANITÉ EN 1996*

Nous avons lu l'article paru dans le journal *hht://l'interview.cd/rdc* du 06-octobre-2019, article intitulé *《 RDC: 06 octobre 1996,06 octobre: Dénis Mukwege se souvient du massacre de Lemera 》*,signé par le journaliste  *Roberto Tshahe*.

Dimanche 06.10.2019 l'éminent Docteur Dénis Mukwege et Prix Nobel de la paix 2018, a visité la localité de Lemera, territoire d'Uvira, province du Sud-Kivu- RDC, pour rendre hommage aux  victimes du massacre commis contre les malades,le 06-octobre 1996.

Selon Roberto, le Dr Dénis,lui même rescapé de cet ignoble massacre, se souvient de ce qui s'est passé ce jour là, quand, ses 32 patients furent froidement  fusillés sur leurs lits d'hôpital.Et ,après 23 ans,la justice n'est pas encore dite pour ces personnes atrocement assassinées.

Mes condoléances aux familles des victimes,et ma compassion à notre unique Prix Nobel de la Paix au Kivu, RDC et en Afrique centrale, Dr D. Mukwege, je voudrais émettre mon point de vue sur cette déclaration.

1. *Docteur, le crime de Lemera n'est pas le 1er, le 2ème, ou 3ème de crime contre l'humanité  en (1996).*

L'AFDL a déclenché la guerre en Septembre,et, juste après une semaine de combats entre AFDL  et les FAZ,le 19.09.1996, les crimes graves ont été commis à Fizi, contre la tribu BANYAMULENGE.

Les Banyamulenge de Bibogobogo, en tant qu'un groupe humain ,ont été concomitamment victimes des crimes de génocide et crimes contre l'humanité.

Ces crimes relevant *du droit des gens*, dont les Banyamulenge sont victimes, ont été commis par les forces armées zaïroises, les Mayi mayi et par un groupe humain tribal, les *Babembe*  

Avant octobre 1996 dont évoque Dr Dénis M, des  Banyamulenge de Bibogobogo ont été  nettoyés à *Baraka, Lueba, Ngandja*,et jetés dans le Lac Tanganyika.
Entre 141,153 mineurs Banyamulenge furent victimes du *transfert forcé d'enfants du groupe pour un autre groupe*.

Donc,l'article 2 de la *Convention de prévention et répression du crime de génocide du 09.décembre 1948* dont notre pays a ratifié en 1962, doit être appliqué pour les auteurs de ces crimes.Donc le premier record macabre des crimes *sui generis* ,se situe à Fizi,non à Lemera

*2. Monsieur le journaliste Roberto, la guerre de l'AFDL 1996, n'est pas la première ou la 2ème, 3ème-5ème guerre, ni au Kivu ni au Congo-Zaïre*

Roberto,tu écris,  *《 Rappelons que le massacre de Lemera est le 1er crime de la première guerre, l'un de (617) crimes documentés par l'équipe du mapping report et jamais jugés* 
Roberto, d'où est ce que, tu as puisé que la guerre de 1996, est la première guerre ? Mensonge avec impudence!!!

Après la naissance de notre pays en1885, on a connu les guerres en (1893,1895- 1903, 1914, 1940,1960, 1964,1967) pourquoi celle de 1996, prime-t-elle à ces autres  innombrables GUERRES? 

Ces sentiments de mettre en avant la guerre de l'AFDL (1996-1997), sont ceux des Mayi mayi, qui veulent s'esquiver des responsabilités de la première grande guerre qui a pu déchirer le Kivu et la RDL- RDC et Zaïre 1964 jusqu'à 1986.

Votre article du 06.10 2019, a l'intention de falsifier l'histoire des guerres sempiternelles de notre pays depuis L' E.I.C, à nos jours. 
Sinon c'est être animé de quelle intention, en déclarant ostensiblement que,《Si la communauté internationale est préoccupée par la justice, elle peut commencer par le massacre de Lemera?》

Non, la justice, aurait été faite pour tous les crimes commis dans notre pays,suivant la loi. 

En fin, si, parmi les 617 crimes répertoriés en tant que les premiers crimes graves de 1996,si, ceux perpétrés contre les Banyamulenge ne sont pas cités, ce *Mapping report* est imparfait et incorrecte.
Je respecte éperdument l'éminent Dr D. Mukwege, au point qu'en Avril dernier, mon (a.s.b.l), *Action pour la Paix la Justice et le Travail,(APJT),* a initié la célébration de son prix Nobel à Minembwe avec les femmes soignées par la Fondation Panzi du Dr.
Le nom du Dr  Mukwege ne doit pas  être collé d'un article qui falsifie sciemment l'histoire.

Fait à Bukavu 09.10.2019

*Me Bukuru Ntwari wa N*

Chercheur,Analyste et Humanitaire.


Monday, October 7, 2019

Will Tchisekedi restore Peace in Minembwe?

Minembwe September 08th, 2019. 


While the rest of Southern Kivu is excited to receive the newly elected president Tchisekedi Tchilombo in Bukavu this Monday and other regional presidents, the Minembwe populace continues to suffer various attacks from the DRC government supported Mai Mai militias. Cows are being taken by Mai Mai by thousands everyday. 

In his speech in Bukavu, Mr. Tchisekedi promised to fight for peace and even die for it if need be. But does his fight for peace include Minembwe/ mulenge or it will make it even worse considering that his regime has victimized Banyamulenge people more than any other presidents in Congo. 

For decades, the Banyamulenge people in the Mulenge region have been subjected to extreme form of discrimination, abuse and xenophobia from their own government usually through their neighboring ethnic groups. They had been restricted access to many basic government services, not to mention infrastructure. 


The government since independence has supported, promoted and some time initiated actes of violence either through state military forces or ethnic armed groups whose intentions were to destabilize Banyamulenge until they abandon their land and country, which in their views does not belong to Banyamulenge.

 As a result, these constant threats, abuse, killings and looting of their flocks, and burning of their centuries built villages a great number of people have fled and abandoned their home land of Mulenge. It is actually becoming impossible to keep a lid on the catalogue of tragic events of Violence, torture and extrajudicial killings that are again all part of the recent narrative in Mulenge. 


May God save Mulenge 


Ak. 

Journal Minembwe.