Saturday, May 18, 2019

DÉNONCIATION DU PLAN D'EXTERMINATION DE LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE P

DÉNONCIATION DU PLAN D'EXTERMINATION DE LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE PAR LA COALITION DES COMMUNAUTES DE BABEMBE, BAFULIRU ET BANYINDU, LES FDLR RWANDAIS ET LES ELEMENTS DU RED-TABARA DU BURUNDI DANS LES TERRITOIRES DE FIZI, MWENGA ET UVIRA, AU SUD-KIVU EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


En ce moment même où nous rédigeons cet article, presque tous les villages des Banyamulenge situés en Territoire d'Uvira ont été complétement incendiés par les membres des groupes Mayi Mayi Bafuliru en 2018. 

En mars 2019 les milliers des troupeaux des vaches de Banyamulenge qui se trouvaient aux patûrages à Lulenge, en Territoire de Fizi ont été razziés par la coalition des groupes armés Mayi Mayi Bafuliru et Banyindu et plusieurs dizaines des personnes tuées.

 Actuellement même, depuis une semaine, profitant de l'assassinat d'un chef Munyindu par un certain Semahurungure, membre du groupe armé accusé à tort par les membres des Communautés précitées d'être membre d'un groupe armé d'obédience Banyamulenge, mais qui, en réalité, agit à son propre compte et ses intérêts inavoués, la coalition des groupes armés issus de ces communautés mélangés aux FDLR et aux éléments de RD-Tabara du rebelle burundais Nzabampema se sont mis à attaquer tous les villages de Banyamulenge situés en Territoires de Fizi et de Mwenga les mettant à feu et à sang comme si cet acte ignoble d'assassinat est le fait de tous les Banyamulenge.

Nous dénonçons et fustigeons avec la dernière énergie cet acte d'assassinat comme digne de sanction appropriée pour son auteur. Mais aussi nous dénonçons ces attaques barbares orchestrés injustement contre la population innocente de Banyamulenge par la coalition Babembe, Bafuliru et Banyindu, les FDLR et les membres de RED-Tabara, lesquelles attaques rélèvent d'un complot de haut niveau munitieusement mûri pour vouer la Communauté Banyamulenge à l'extemination de leur milieu d'origine.

En effet, les faits révélateurs de l'existence de ce plan maccabre sont les différentes lettres issues de la Communautés Babembe à notre disposition que nous esseyerons de souligner brièvement leur objet; mais aussi les actes d'attaques qui ont endeuillé la Communauté Banyamulenge à Ndondo en Territoire d'Uvira et à Lulenge en Territoire de Fizi; sans parler des messages audios et videos émanant de ces Communauté appelant à la haine et à l'extermination des Banyamulenge en les accusant faussément être des étrangers Rwandais.

Sans mentionner toutes les lettres et écrits de ce genre dans cet article, en voici certains révélateurs de l'existence de ce projet maccabre actuellement en exécution:

1) La pétition du 10/02/2011 de la Communauté Babembe de Fizi au Président de la République portant *refus de l'érection du Village de Minembwe en Commune rurale dans le Territoire de Fizi*: Dans cette pétition, les redacteurs affirment que l'érection de Minembwe en Commune rurale pourra provoquer et alimenter des conflits fratricides interminables entre Chef Coutumiers dépouillés de leurs pouvoirs légaux (voir point 9 de la pétition). Malheusement, le conflit actuel n'oppose pas les Chefs Coutumiers comme les prétendent faussément les pétionnaires, mais il oppose les Bambembe aux infortunés Banyamulenge qui, selon eux, ne doivent pas avoir une entité administrative autonome sur le sol de leurs ancêtres;
2) Le communiqué non daté émanant de la diaspora M'Mbondo pour une contribution allant de 100 $ à 5 $ pour soutenir leurs fils qui vivent dans la forêt dans l'ojectif de défendre leurs terres contre la spoliation par les étrangers des pays voisins et d'ailleurs dans le monde. Dans cet écrit, il est clairement dit que le but de la contribution est d'aider leurs fils d'empêcher le plan des Rwandais de spolier les terres que leur ont légué leurs aïeux en Territoire de Fizi. Et ces soi-disant Rwandais sont les Banyamulenge, parce qu'il est extrêmément difficile à un Mubembe de reconnaître la qualité de Congolais d'un Munyamulenge;
3) La lettre no Réf. 015/C.G./LIRJM/2019 du 13/04/2019 de la Ligue de Réfléxion des Jeunes M'Mbondo sur le déchargement faussément allégué des effets militaires à Minembwe en Territoire de Fizi en provenance du Rwanda et du Kenya. Cette lettre est la preuve d'un plan mûri de faire toute Communauté Banyamulenge la bête noire à abattre du fait qu'elle prépare une guerre d'occupation du pays par les étrangers sinon de sa balkanisation;
4) La déclaration du 7/04/2019 de l'affaire Minembwe Commune rurale de la Communauté estudiantine M'Mbondo du Nord-Kivu. Dans cette déclaration, ses rédacteurs dénocent l'érection de Minembwe en Commune rurale comme une cause des conflits communautaires qui aboutira au bain de sang à l'instar de celui connu à Yumbi en 2017; enfin parlons de
5) La lettre no 002/03/2019 du 12/03/2019 de Emo M'mbondo Cape Town au Président de la République. Dans cette lettre, les Banyamulenge sont dénoncés comme étant des Rwandais étrangers qui ont été logés par les Bambembe, qu'ils les ont même instruits et appris à vivre avec les voisins. Et que par conséquent l'érection de Minembwe en Commune rurale est une atteinte au droit au sol ancestral des Babembe pour lequel ils doivent lutter.

A l'heure où nous rédigeons ces quelques lignes, plusieurs villages de Banyamulenge des Territoires de Fizi et de Mwenga ont été incendiés par la coalition des Communautés de Babembe, Bafuliru et Banyindu et les groupes étrangers précités, les personnes innocentes tuées et d'autres errant dans les brousses ne sachant où aller, car ils sont encerclés par leurs bourreaux qui ont juré de les exterminer pour des raisons simplement ethniques, parce ni l'érection de Minembwe en Commune rurale ni même la qualité de Congolais de Banyamulenge, accusés faussément être des Rwandais par leurs bourreaux ne devraient pas être un motif d'extermination de toute une Communauté.

Avant de parler de la qualité de Congolais des Banyamulenge au Congo, terre incontestée de leurs ancêtres, signalons en passant que la décision d'ériger Minembwe en Commune rurale n'a pas éte prise comme une faveur administrative accordée  aux seuls Banyamulenge, du fait que Minembwe est habité par toutes ces Communautés qui sont déterminés à génocider les Banyamulenge.

Mais aussi, plusieurs autres entités territoriales ont été érigées en Villes ou Communes à Fizi, Uvira et à Mwenga, selon la décision de l'autorité compétente. C'est le cas de d'Uvira, Kamituka et Baraka qui ont été érigés en Villes, tandis que Sange, Kamanyola, Kuvungi (en Territoire d'Uvira) et Swima, Fizi-Centre, Lulimba, Misisi et Minembwe (en Territoire de Fizi) ont été érigés en Communes. Vous remarquerez avec moi que la contestation de l'érection de Minembwe en  Commune rurale est une question purement ethnique, car les avantages de cette Commune ne seront pas l'apanage de cette seule Communauté de Banyamulenge.


 *Quid de la qualité de Congolais de Banyamulenge?*

Cette question ne devrait pas être posée parce qu'à aucune époque de l'histoire du Congo, cette qualité n'a pas été contestée aux Banyamulenge sur le plan juridique.

En effet, que ce soit la Constitution de Lualuabourg de 1964 ou celle de la Deuxième Répliblique de du 14 juin 1967, elles n'avaient jamais méconnu cette qualité au peuple Banyamulenge du simple fait qu'ils étaient matériellement établis au Congo avant même le Partage de l'Afrique en 1885 et par conséquent l'occupation du Congo par le roi Léopold II et sa colonisation effective par la Belgique en 1908.

Ceci nous amène à l'histoire de peuplement des Territoires de Fizi, Mwenga et Uvira où suite à la haine ethnique la qualité *d'autochtonie* de Banyamulenge est souvent contestée par leurs compatriotes Congolais desdits territores, les qualifiant faussément *d'allochtones* pour des raisons égoïstes et ethniques.

*II. L'histoire de peuplement du Territoire de Fizi*.
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D'après l'histoire de la RDC en général et du Territoire de Fizi en particulier, les premiers occupants de ce territoire sont les *pygmées*. Ceux-ci y seront chassés ou mélés aux *Bwari, Zoba et Masanze* qui se seraient établis dans ce territoire, et particulièrement sur le littoral du lac Tanganyika vers le 16ème siècle. L'arrivée des Babembe dans ce territoire date de la deuxième moitié du 17ème siècle, et pour laplupart à partir de la colonisation à travers la politique de glissement et d'étalement qui consistait à peupler les entités territoriales les moins peuplées par les populations des parties du pays ou des pays les plus peuplés dans le cadre de leur développement économique. C'est ainsi que la majeure partie de Babembe vivant actuellement en Territoire de Fizi, ont été transféréd par le colonisateur en provenance de la  forêt d'Itombwe qui représentait un intérêt économique de moindre importance par rapport au litoral du la lac Tanganika voire même a la grande partie du Territoire de Fizi, favorable à l'agriculture du café et d'autres plantes d'intéret économique tels le palmier à huile et le manioc pour l'alimentation humaine.

Ceci étant, et tel que nous allons les démontrer à partir des faits historiques concrets, certaines familles de Banyamulenge se sont installés à Fizi, avant même la colonisation effective du Congo par la Belgique en 1908, et par voie de conséquence avant ces Babembe transplantés d'Itombwe à Fizi pour le besoin de l'agriculure. C'est notamment le cas de la famille du chef Muhasha Ruhirimbura, appelé par les Belges Moasha (voir l'Arrêté no 15 du 06 août 1937 qui le consacre chef de LA colline de Kungwe du Groupement Balala-Nord dit MBalala à cette époque) et d'autres familles dépendantes, ainsi que la famille du chef Rutambwe dit Lutambwe dans le même Arrêté, chef de la colline coutumière de Lulimba en Groupement Basimuniaka.

*Quid de l'implatation des Banyamulenge, dits Banaruanda à l'époque dans cette partie du pays?*

Nous sommes en 1890 lors de la guerre de Batetela (cfr livre du Prof Ndayuwel Enzime sur _La politique générale du Congo_, que le patriarche Muhasha Ruhirimbura quitta Katimuka au niveau de la source de la rivière Mulongwe, dans l'actuel Groupement de Kabindula en Territoire d'Uvira, après y avoir subi des attaques guerrières répétées qui ont emporté son fils ainé Rugirira et une partie de son troupeau de vaches, pour s'intaller provisoirement à Nyamara, Territoire de Fizi, dans l'actuel Groupement de Balala-Nord. Après un court séjour à Nyamara, il va pénétrer dans la forêt de Mihanga en aval de Katongo pour parvenir à Kilumbi sous la conduite des pygmées comme éclaireurs. L'histoire orale nous apprend qu'il aurait glissé de Nyamara à Mutambala à la recherche des vivres pour sa famille, car à cette époque les hauts- plateaux n'étaient habités, donc occupés par qui que ce soit, à part les pygmées qui y vivaient de la chasse et de la cueillette. Néanmoins, ses troupeaux de vaches restèrent à Ngoma et Gatongo qu'il exploita comme domaine coutumier d'élevage. A Mutambala, il va conclure le *pacte de sang* avec les Babembe du clan Balala, sous-clan Balinda de Kilumbi. Et la colline de Kungwe lui fut reconnu comme domaine coutumer d'exercice du pouvoir traditionnel. Et conformément au Décret du 05 décembre 1933 sur le circonscriptions coutumières, la colline de Kungwe se trouve dans le Groupement Mbalala qui deviendra plus tard Balala-Nord. L'Arêté no 15 du 06 août 1937 le consacra chef coutumier de Village de Kungwe le même jour que les chefs Babembe dont les noms sont repris sur cet arrêté.

Dans la liste nous y trouvons aussi le nom de chef coutumier Lutambwe de Lutabula. Ceci pour dire que les Babembe ne sont pas plus autochtones ni à Fizi ni à Itombwe que les Banyamulenge tel que nous allons le démontrer dans la suite.

*III. A Itombwe en Territoire de Mwenga*
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Les sources orales nous renseignent que lorsque la famille de chef Muhire et d'autres familles Banyamulenge arrivèrent à Tulambo, tous les Babembe étaient dans la forêt d'Itombwe où ils vivaient de la chasse que de l'agriculture.

Les uns, à l'instar de la famille de Muniaka, étaient à Ibacilo, alors que les autres families Babembe étaient établis à Kitibingi et à Miki pour la famille de chef Malekani.   

Lors  de la création des circonscriptions administratives coutumières, le chef Muhire dit Muhiri dans les documents administratifs de la  colonie, fut institué chef de Village de Tulambo, qui regroupait  les Villages de Bijanda, Rwamakila, Kuhimbogo, Luhemba et Sekalenga. 

Tandis que Sebasaza dit Sebasasa dans le documents administratifs de la colonie, il fut institué chef de Village de Itara qui s'étendait à Mahelelo, Ruminuko, Kahango,   Kahamba, Lukwiza et Mbakula (Cfr document établit à Luemba par l'enquêteur SHWAL, le 13 janvier 1954).

Lorsque le domaine coutumier de chef Muhire fut concédé à la CFL et SAK pour l'élevage bovin, une une somme de 17.000 F lui fut accordée avec Rubonesha à titre d'indemnités d'expropriation de leurs domaines fonciers coutumiers. Les deux refusèrent de toucher ces indemnités, Sabasaza y comprit.  Tandis que tous les chefs Babembe, notamment Imata, Kilima, Kikoba et Muniaka se rangèrent de l'avis du chef Kisale Malekani et acceptèrent de percevoir les indemnités qui leur étaient proposées en échange de leurs terres. Il s'ensuivit d'une mesure de déguerpissement forcé au profit de la CFL et SAK, et tous ceux qui se trouvaient au niveau de l'étendue des terres sollicitées par ces sociétés d'élevage belge perdirent toutes les terres jusqu'à l'avénèment de la Rebellion Muleliste qui viendra décimer complétement les vaches de ces sociétés. 

Ce qui est intéressant dans le cadre de notre analyse est que ces Banyamulenge que les compatriotes Babembe, Bafuliru et Banyindu accusent être des étrangers sur le sol congolais:
1) ont eu droit au même titre que les Babembe d'Itombwe aux indemnités d'expropriation de leurs domaines fonciers coutumiers dans le cadre de cession de ces derniers à la CFL et SAK (Sociétés belges d'élevage bovin);
2) Ce sont les Banyamanyamulenge seulement qui refusèrent de toucher les indemnités proposées alors que tous les Babembe qui se réclament faussément plus attachés à leurs terres ancestraux qui les cédèrent en échange d'un petit rien. Peuvent-ils encore prétendre être plus patriotiques, donc plus attachés au sol de leurs ancêtres que les Banyamulenge qui ont accepté de courir le risque de braver l'Administration coloniale belge en refusant les indemnités d'expropriation de leurs terres au profit du colonisateur?
3) Où serait donc le fondement de l'argument des compatriotes Babembe qui allèguent faussément que les Banyamulenge seraient venus au Congo dans le cadre de la politique coloniale de glissement et d'étalement pour garder les vacher de la CFL et SAK, alors que ce sont eux qui ont été sollicité pour céder leurs terres à ces sociétés. Pure machination motivée par la haine ethnique!!!

*IV Situation de Banyamulenge en Territoire d'Uvira*
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Signalons que le Territoire d'Uvira, précisement à Kakamba, constitue le point d'arrivée de Banyamulenge qui y ont établi une dynastie royale de cinq princes qui regnèrent sous le nom de Kayira  à Kakamba-Ruvumera avant et jusqu'à l'arrivée des Belges au Congo. C'est ce Kayira, autrement appelé Kaila dans les documents administratifs de la colonisation.

Dans son livre sur les Banyamulenge, Mahano ge Mahano essaie de mettre en cause l'autochtonie de Banyamulenge au Congo en disant qu'ils y seraient entrés en 1920 sous le règne de Mahina Mukogabwe.

En effet, les écrits de Mahano ge Mahano et tant d'autres qui pillulent au niveau de la Province du Sud-Kivu sur le Banyamulenge constituent une falsification volontaire de leur histoire au Congo orchestrée simplément dans l'objectif de nier leur autochtonie sur le territoire congolais.

Contrairement aux allégations de Mahano ge Mahano qui situe l'arrivée de Banyamulenge au Congo en 1920 sous la conduite de Kaila,
à cette époque, c'est le petit fils de Kayira qui regnait à Kakamba-Ruvumera est Kayira Bigimba, le dernier de cette dynastie qui fut rélegué à Lulenge par l'Admnistration belge au même moment avec Mahina Mukogabwe  rélegué à Mwenga suite au conflit de pouvoir qui les opposait.

Les autres princes de la dynastie Kayira qui régnèrent à Kakamba- Ruvumera avant Kayira Bigimba sont respectivement les suivants:
1) Kayira Sagitwe;
2) Kayira Rugira;
3) Kayira Kidebege; et
4) Kayira Musekera.

Signalons aussi que le nom de Mahina du premier prince Fuliro fils de Rwamu  a été emprunté à un Munyamulenge appelé Majanja, fils de Muhasha Ruhirimbura, avant son départ de Katimuka (en Territoire d'Uvira) lors de la guerre de Batetela dans les années 1890 à Fizi où la colline de  Kungwe lui sera concédéé comme domaine coutumier d'exercice du pouvoir.

Ces autres noms de chefs coutumiers Banyamulenge méritent une mention spéciale à cause du rôle qu'ils ont joué dans l'exercice du pouvoir au niveaux des entités administratives qui étaient sous leurs juridictions:

1) Le chef Gahutu dont l'entité admnistrative sous sa juridiction se situait au niveau de Luvungi. Il est fort probable que c'est cette entité administrative autonome de Banyamulenge qui, selon Willame, fut supprimée en 1906 pour des raisons inconnues, et qu plus tard sera partagée aux chefferies Barundi et Bafuliru en 1922 lors de leur création;
2) Le chef Nyirimuhanga de Muhanga;
3) Le chef Nyiriminege de Gihande. Signalons que le nom de ce chef Munyamulenge est mentionné sur la carte géographique du Territoire d'Uvira à notre disposition comme *Neriminege*;
4) Le chef Kazana de Gatyazo;
5) Le chef Mutayega de Mulenge;
6) Le chef Rumamfura de Galye.

En chefferie Bavira ces noms méritent aussi d'être mentionnés:
1) Le chef Bururu de Munanira;
2) Le chef Sekunzi de la même entité de Munanira;
3) Le chef Budurege de Kishembwe;
4) Le chef Sebasamira de Kataka. C'est ce dernier qui, dans les années 1890, infligea une défaite sanglante à l'armée du négrier Rumaliza dans la jungle d'Ibirezi située entre Kataka et Kafinda où il est dit que l'un des commandants de Rumaliza a trouvé la mort.

 Signalons aussi que dans les années 1890 l'armée des insurgés Batetela fut vaincue par la coalition de Banyamulenge et de Bavira au niveau d'une pente abrupte se situant entre Kataka et Rugarama qui prit le nom de Kuwabateriteri (lieu de Batetela) en mémoire de la Bataille de ce jour.
5) Le chef Rwiyereka de Kavugwa; et 
6) Le chef Muyengeza de Chito.

Certains de ces chefs ont exercé leur pouvoir traditio nnel avant la colonisation et d'autres pendant la colonisation et étaient détenteurs des documents administratifs de la colonie et des médailles attestant leur qualité des chefs coutumiers.

De cette simple analyse, il se dégage ce qui suit:

1) Sur le plan historique les Banyamulenge sont des *autochtones* au même titre que les autres communautés congolaises;
2) Les revendications ethnistes de la coalition Babembe, Bafuliru et Banyindu sont motivees uniquement par la la haine envers les membres de la Communauté de Banyamulenge.

Devant ce danger d'extermination totale qui ménace cette communauté minoritaire au Congo, il sied de reconnaître que:
1) Cette ménace d'extermination de Banyamulenge en RDC par leurs concitoyens Congolais ne constitue pas seulement une atteinte aux droits fondamentaux des victimes, mais aussi elle constitue une ménace à la paix et la sécurité internationales nécessitant une action conjointe de l'Etat congolais et l'ONU à travers les forces de la Monusco présentes sur terrain dans le cadre de leur sécurisation adéquate et effective;
 2) Les mesures spéciales devraient être envisagées par l'Etat congolais pour résoudre une fois pour toute la question de haine ethnique à travers les campagnes de sensibilisation et de formation sur les notions de base de la nationalité congolaise qui ne doit pas être confondue avec l'origine ethnique ou tribale de l'individu ni même à sa morphologie.

*Que la paix et la concorde sociale règne en RDC*

*NIYONGABO OSCAR*.

*Ressortissant d'Itombwe, Territoire de Mwenga*

Wednesday, May 15, 2019

Emmanuel Rumonge Rukeba Inciting Genocide

A man many consider to be one of the instigators of the genocide against Banyamulenge,  Rukeba Rumonge, a US resident originally from the DRCONGO has been promoting the mass killings of Banyamulenge people in the DRC through the social media. He seems to have an extraordinary influence on the Mayi Mayi militias who have been attacking Banyamulenge villages since last week and managed to totally destroy at least 90 % of all their villages by burning them systematically. Presently, almost all villages have been destroyed leaving people homeless. 


Rumonge's rousing audio speeches he has been distributing to his loyalists including the now notorious Mai Mai and FDLR militia are one of main motivational factor to destroy Banyamulenge houses and killing them so that they might fly and leave their homeland. The Banyamulenge residents of the USA call for the USA government to arrest Mr. Rumonge and bring him to justice on crime against genocide and hate crime. 

The following is one of the translated audios of Rumonge's incendiary genocide speeches:


RUMONGE, it says:


<< If ... my brothers ..., yes ... my sisters ..., I see that the LUGI senor is called to me at this moment and to me also is now that I come, is coming right now, but to me is standing directly on the face of MINEMBWE, and in the face of LULENGE, face to face of all these cities which our children has destroyed and are still burned right now !!!.

And this sea insect ... they look curious: Justin Rusakana, he is like a great sea insect that is curious at this time, because he is hearing that MINEMBWE is about to be under our control.

Now, we are looking at the city of MINEMBWE and I tell you in truth that this territory given by the government to this people of Rwanda, will never have the peace.

So we had and have many solutions to collect our military powers from all peoples that are ours.

So, we are going to pick up our children from where they are. You know that at this time, I was in Kibombo, in Kasonge, in Lubao (in Kassaï in Sankuru). I was also in Kailo, and in Kalima to mobilize all our peoples.

And so also in North Kivu, I am arriving in Walikale to collect all communication contacts and also to all people of Bahunde and Banyanga to come in order to fight against Banyarwanda are together !!!

And when we will finish fighting these of MINEMBWE, then we will fight them of the plaine .... those of Burundi, and also these that inhabit near Lacaca Tanganyika, those of Bubembe.

And there in the plaine of Ruzizi, we are going to fight against the people of Burundi.

So, my brothers, I am here to inform all of you that our children have spent the night here in MINEMBWE.

All these sea bugs that we call "people of Rwanda", are now in confusion.

I also want to remind you that these so-called soldiers: Gumino, Twirwaneho ...., there is Gumino, Twirwaneho, FARDC, National Police of Congo Country, and also MONUSCO, and other people coming from Rwanda, Burundi ... please), from Ouganda, are all those that our children are fighting against them.

These militaries are formed, that is to say that they are welded with formation, but our children are fighting them and defeated.

Because they killed our boss.

So we are fighting them and we are going to eliminate the city from them (Minembwe).

And this gentleman SOBANUKA, who calls these people of this name .... (Banyamulenge) ... not good !!!!

Never call them again by this name.

Say it like this: Rwanda people, wherever they are from Rwanda.

We do not want what you are saying of this name, they are always people from Rwanda.

And also what Mr. (Sobanuka) says that we should only kill their cows and let them go in Rwanda .... when we saw them, it is not so. They have killed our boss in the market bought their children's meals, they are killed and Usd says we must leave the Inkotanyi, Rwandan people and kill only their cows !!!!

That is not possible !!!!

All of the things of them (men and cows) that are ahead of us, we will kill and eliminate everything !!!!

Our children are local protectors who are fighting for our own what God has given us, Babembe, Banyindu, Barega, Baholoholo who are coming from Kalemie, those from Babangubangu who come and Babuyu who have coming from Kabambare.

There are also those of Bakusu and those of Basonge who come from Kibombo and Kasonge.

What I am telling you is the truth.

There are also Bangengela of Kailo and Makindu. Also those of Bakumu of Lubutu who are coming right now.

We are in the stage of extermination !!!!


May the children of Banyindu and Bafuliru have patience for a short time. Th




<< If ... my brothers ..., yes ... my sisters ..., I see that the LUGI senor is called to me at this moment and to me also is now that I come, is coming right now, but to me is standing directly on the face of MINEMBWE, and in the face of LULENGE, face to face of all these cities which our children has destroyed and are still burned right now !!!.

And this sea insect ... they look curious: Justin Rusakana, he is like a great sea insect that is curious at this time, because he is hearing that MINEMBWE is about to be under our control.

Now, we are looking at the city of MINEMBWE and I tell you in truth that this territory given by the government to this people of Rwanda, will never have the peace.

So we had and have many solutions to collect our military powers from all peoples that are ours.

So, we are going to pick up our children from where they are. You know that at this time, I was in Kibombo, in Kasonge, in Lubao (in Kassaï in Sankuru). I was also in Kailo, and in Kalima to mobilize all our peoples.

And so also in North Kivu, I am arriving in Walikale to collect all communication contacts and also to all people of Bahunde and Banyanga to come in order to fight against Banyarwanda are together !!!

And when we will finish fighting these of MINEMBWE, then we will fight them of the plaine .... those of Burundi, and also these that inhabit near Lacaca Tanganyika, those of Bubembe.

And there in the plaine of Ruzizi, we are going to fight against the people of Burundi.

So, my brothers, I am here to inform all of you that our children have spent the night here in MINEMBWE.

All these sea bugs that we call "people of Rwanda", are now in confusion.

I also want to remind you that these so-called soldiers: Gumino, Twirwaneho ...., there is Gumino, Twirwaneho, FARDC, National Police of Congo Country, and also MONUSCO, and other people coming from Rwanda, Burundi ... please), from Ouganda, are all those that our children are fighting against them.

These militaries are formed, that is to say that they are welded with formation, but our children are fighting them and defeated.

Because they killed our boss.

So we are fighting them and we are going to eliminate the city from them (Minembwe).

And this gentleman SOBANUKA, who calls these people of this name .... (Banyamulenge) ... not good !!!!

Never call them again by this name.

Say it like this: Rwanda people, wherever they are from Rwanda.

We do not want what you are saying of this name, they are always people from Rwanda.

And also what Mr. (Sobanuka) says that we should only kill their cows and let them go in Rwanda .... when we saw them, it is not so. They have killed our boss in the market bought their children's meals, they are killed and Usd says we must leave the Inkotanyi, Rwandan people and kill only their cows !!!!

That is not possible !!!!

All of the things of them (men and cows) that are ahead of us, we will kill and eliminate everything !!!!

Our children are local protectors who are fighting for our own what God has given us, Babembe, Banyindu, Barega, Baholoholo who are coming from Kalemie, those from Babangubangu who come and Babuyu who have coming from Kabambare.

There are also those of Bakusu and those of Basonge who come from Kibombo and Kasonge.

What I am telling you is the truth.

There are also Bangengela of Kailo and Makindu. Also those of Bakumu of Lubutu who are coming right now.

We are in the stage of extermination !!!!


May the children of Banyindu and Bafuliru have patience for a short time. 

Contact:

Rumonge Rukeba Emmanuel 

Tel +1716-880-9010




Friday, May 10, 2019

DRC’s Militia Mayi Mayi Burning Many Banyamulenge Villages


Minembwe,
May 20th, 2019,

For the 3rd consecutive day, numerous Banyamulenge villages including but not limited to Mikalati, Kabara, Kamombo, Mutanoga, Mikenge, Ngoma just to name but the few, have been burned and completely decimated by the coalition of Mayi Mayi militias and some Burundian armed groups operating freely in Eastern Congo. 
Sadly, the population of those villages are now scattered in forests and on mountains abandoned to themselves with no single humanitarian support. They have no food, no shelter and under the rain, and this tragic event is not covered by the local, regional and international media. 

Although this new episode of war is believed to have been sparked by the death of a certain village chief from the Banyindu tribe known as Kawaza, allegedly killed by a rebel leader after being informed by one of the deceased chief Kawaza's that his body guard who died recently was indeed murdered by chief Kawaza. 
It's important to stress that the scope of the coordinated attacks on Banyamulenge villages by the Mayi Mayi in coalition with the Burundian armed forces was well planned and thoroughly organized and coordinated well before the unfortunate death of Kawaza. It's also known that the aim of ennemis of Mulenge is to make Mulenge completely ruined and ensure all Banyamulenge leave their motherland. 

Suffice to say that the Congolese government continues to prove not only its incapacity to secure and protect the Banyamulenge populace, it has demonstrated at many occasions it's conspiracy and complicity in this evil plan to destabilize Mulenge, and eventually drive out Banyamulenge. 

We call upon all all national and international Humanitarian organizations to come to aid these vulnerable internally displaced refugees and provide them with the basics such as food, clean water and shelter. 

We call also the government of the DRC to take its responsibility to protect the people of Mulenge and ensure their safety as well as rehabilitate their burned and destroyed villages. 

We call upon Monusco to cease to distract the local population by giving them false hope for protection while they watch timidly as the rebels attack and kill the innocent population left with no protection whatsoever. 

Finally we call all Banyamulenge leaders to take their responsibility and take the political destiny of their people and their homeland in their own hands as failing to do so will only precipitate the evil plan for the extermination of Banyamulenge and total destruction of Mulenge. Presently, over 2/3 of Mulenge has been destroyed, villages burned and the population is scattered even to refugee camps in neighboring countries. This is totally inacceptable. The DRCONGO has clearly demonstrated its unwillingness to protect the Banyamulenge people and failing to recognize that is simply irresponsible or illusion. It's passed time to say enough is enough. We have had it! We can no longer take it. 

A. M 
For Journal Minembwe 

Wednesday, May 1, 2019

ACCORD ENTRE KABILA-TSHISEKEDI

QUI DIRIGE QUI ENTRE KABILA et TSHISEKEDI?

L'article ci-dessous est reprise telle que reçu des groupes sociaux et elle est publié par Jeune Afrique à l'exception du titre. 

En ce moment où le torchon semble brûler entre le FCC  et CACH, le magazine français Jeune Afrique vient de retracer ce qu'a été les démarches de l'ancien président congolais Joseph Kabila pour aboutir au choix de Félix Tshisekedi. Ci-dessous, une partie de l'article de Jeune Afrique, dontJournal des Nations a eu l'intérêt de relayer.

Kabila ne veut rien entendre. Il exige que "son" candidat soit déclaré vainqueur. Les deux hommes ont signé un contrat devant les caciques du régime, les Néhémie, Tshibanda et Ruberwa…

C'est là qu'entre en scène Kengo Wa Dondo, président du Sénat, et donc personnage numéro deux de l'État. L'octogénaire s'est entretenu avec les principaux candidats, il a rencontré les évêques. Il a conscience que si Kabila veut imposer Shadary, le pays risque d'exploser.

C'est ainsi que le 3 janvier au soir, alors que Shadary prépare sereinement la "grande fête" de sa victoire en passant une commande de 125 000 dollars à une brasserie kinoise, Kengo est reçu nuitamment par Kabila. Il lui explique que Shadary flirte avec les 15 %. L'imposer signifierait se mettre à dos 85 % de la population. Le risque d'explosion est gigantesque.

La commande est annulée

Le 4 janvier, Kabila contacte Mme Zerrougui, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Monusco. Il l'envoie rencontrer Martin Fayulu. Pendant ce temps, quand un directeur de la brasserie se présente au Rotana, QG informel et branché du PPRD, le parti de Joseph Kabila, Shadary, renfrogné, lui explique que la fête est reportée et que la commande est annulée.

Le message de Kengo a changé la donne. Kabila doit se rendre à l'évidence et commencer une nouvelle négociation. Kengo, lui, sera "remercié" quelques semaines plus tard lors des législatives en n'obtenant aucun élu. "Il ne fait pas toujours bon dire la vérité", comme l'a dit un évêque.

Quelles garanties ?

Le QG de Mme Zerrougui est à un jet de pierre de chez Fayulu. La rencontre entre ces deux-là est vite organisée. Mme Zerrougui a trois questions. Toutes portent sur les garanties que Martin Fayulu peut donner à Joseph Kabila. Fayulu dispose lui aussi des chiffres. Il sait qu'il est largement en tête du scrutin, qu'il est incontournable. Le candidat de Lamuka ne promet rien d'autre que d'appliquer la loi et la Constitution. Le statut de l'ancien chef de l'État est prévu dans la Constitution. Une autre question porte sur une éventuelle révision du code minier. Fayulu renvoie à son programme électoral, qui évoque le sujet et qui parle d'une table ronde avec les acteurs du secteur. Enfin vient la question d'une éventuelle rencontre entre les deux hommes. "Je n'ai jamais refusé de le voir, mais je ne voulais pas que cela se fasse en catimini", explique Martin Fayulu. Après quelques coups de fil, Fayulu propose une rencontre chez Mme Zerrougui ou sur un navire façon Outeniqua, le navire sud-africain qui avait accueilli la rencontre entre Mobutu et Kabila père, sous l'aile de Nelson Mandela, le 4 mai 1997.

La réponse d'un Fayulu considéré comme "très difficile à manœuvrer" et "trop dangereux parce que soutenu par Moïse Katumbi, l'ennemi juré de Kabila, et Jean-Pierre Bemba" ne va pas plaire à Joseph Kabila.

Le samedi 5 janvier, Félix Tshisekedi est attendu à Brazzaville. Le président Sassou Nguesso a invité les trois principaux candidats. Fayulu est annoncé pour le dimanche, Shadary doit clôturer les visites le lundi7.

Tshisekedi ne traversera pas le fleuve. Kabila a commencé à négocier avec les deux camps. Il se méfie de Tshisekedi mais ne peut envisager de céder le pouvoir à Fayulu et ses amis. Dès ce moment, plus personne ne semble s'intéresser à la vérité des urnes.

Le samedi 5, toujours, Kabila rencontre quelques généraux. Le nom de Tshisekedi est évoqué. Les généraux, Numbi en tête, voient d'un très mauvais œil la cette piste. D'autres calculent rapidement que l'attelage Tshisekedi – Shadary représentera tout de même un peu plus d'un tiers des voix et que l'alliance entre les partis qui composent leurs plateformes peut éviter tout débordement de violence.

Numbi est chargé de prendre contact avec Fayulu. Mais, le dimanche 6, Fayulu est attendu à Brazzaville et entend honorer son invitation.

Le général Numbi insiste. Fayulu traverse le fleuve. La négociation débute vraiment dès lors avec Tshisekedi.

Un Premier ministre dicté par Kabila

Le lundi 7, Martin Fayulu doit revoir Mme Zerrougui, chez lui, à l'ombre de la tour du Kempinsky, l'ancien Grand Hôtel de Kinshasa. La dame de l'Onu a rendez-vous avec Joseph Kabila à 11 heures du matin. Quand elle rencontre Fayulu, celui-ci comprend que le pouvoir en place a fait un choix. La "patronne" des casques bleus, qui est largement sortie de son rôle lors de cette semaine cruciale, va expliquer au candidat de Lamuka que Kabila "a un problème avec Katumbi et Bemba". C'est le dernier contact dans ce cadre entre Leila Zerrougui et Martin Fayulu. Pour le candidat de Lamuka, la messe est dite. Tshisekedi est invité à rencontrer Kabila. Il ne se fait pas prier et se rend à la ferme de Kingakati. En route, il espère décrocher la primature. Premier ministre de Shadary. Il ressortira de cette rencontre dans la peau du potentiel Président. Il ne manque que la signature d'un accord entre les deux clans. Le texte, dont une mouture avait déjà été préparée en août pour sceller l'union Kabila-Shadary, est largement revu pour coller aux nouvelles conditions. Si Tshisekedi signe ce texte préparé par les mêmes Néhémie, Tshibanda, Ruberwa…, il sera président mais devra cohabiter avec un gouvernement complètement entre les mains du FCC, la plateforme de Kabila.

Le 10 janvier, vers 3 heures du matin, Tshisekedi est proclamé vainqueur du scrutin. Les recours introduits par Fayulu n'y changeront rien.

Aujourd'hui encore, cent jours exactement après le scrutin, la Ceni n'a pas publié le moindre procès-verbal pour confirmer ce résultat. Félix Tshisekedi prétend, lui, faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Il s'est rendu à Washington à l'invitation du département d'État. Il espérait une rencontre avec Trump pour asseoir sa légitimité. L'hôte de la Maison-Blanche a préféré une rencontre avec l'épouse de Guaido, l'opposant vénézuélien…

Tshisekedi, dont le pays est aux abois financièrement, a pu rencontrer Christine Lagarde, la patronne du FMI, qui a promis l'aide de son institution… après un audit complet des comptes de l'État congolais et, notamment, de la Gécamines. La ligne de crédit est donc loin d'être ouverte et Tshisekedi sait qu'en rentrant au pays il va devoir nommer sans trop tarder un Premier ministre inévitablement issu de la Kabilie. Après avoir dû accepter de composer avec un Sénat où il ne dispose que d'un élu, Tshisekedi va devoir accepter le nom du Premier ministre qui lui sera dicté par son prédécesseur.

Source:
Jeune Afrique