Monday, December 31, 2007

LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE SE PREPARE POUR LA CONFERENCE SUR LA PAIX, LA SECURITE ET LE DEVELOPPEMENT DES PRINVINCES DU SUD KIVU ET DU NORD KIVU

MEMORANDUM DE LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE

Introduction

Ce mémorandum est produit par la société civile de la communauté Banyamulenge à l’occasion de la conférence sur la paix, la sécurité et le développement des provinces du Sud Kivu et du Nord Kivu, organisée par l’Etat congolais (RDC).

Son objectif est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les multiples violations des droits humains dont sont victimes les communautés Tutsi de la RDC et particulièrement les Banyamulenge.
Ce document partage l’expérience de la persécution dont les Banyamulenge ont été victimes depuis des décennies sur le territoire de leur propre pays. Il constitue en outre un véritable cri d’alarme lancé pour une population en danger, menacée d’extermination par les forces négatives et terroristes coalisées, en l’occurrence les Mai Mai congolaises, les EX-FAR/ Interahamwe rwandaises ainsi que les FN-Palipehutu burundaises avec la bénédiction et la complicité du gouvernement de Kinshasa.
Ce document est structuré en quatre points essentiels : une brève présentation des Banyamulenge, l’origine et le développement de la haine anti-tutsi/Banyamulenge en ex-Zaïre, les conséquences de cette situation ainsi que les propositions de solution à cette crise.

1. Brève présentation des Banyamulenge

Les Banyamulenge sont des Tutsi d’origine rwandaise basés sur les hauts plateaux du Sud Kivu à l’Est de la RDC. Selon des sources concordantes, l’établissement des Banyamulenge sur le territoire de l’actuel RDC s’est fait longtemps avant la colonisation de l’Afrique. Ils provenaient de la région de la rive Est de la rivière Ruzizi et du Lac Tanganyika.
D’après Depelchin, les Banyamulenge se trouvaient déjà établis dans la plaine de la Ruzizi entre 1797 et 1890 . Pour Kagame Alexis, les Banyamulenge auraient commencé à occuper l’actuel zone d’Uvira entre 1576 et 1609. Quant à Maquet JJ, l’établissement des Banyamulenge dans la zone d’Uvira se situe au début du 19e siècle.
Ces différents auteurs ont désigné ce peuple tantôt sous le terme ‘Tutsi d’Itombwe’, tantôt ‘Pasteurs d’Itombwe’ ou encore ‘Banyarwanda’.

Les sources orales consignées par l’administration coloniale rapportent qu’après leur traversée de la Ruzizi, les Banyamulenge s’installèrent à Kakamba dans la plaine de la Ruzizi. Ils n’y resteront pas très longtemps car le climat semi-aride de la plaine, la malaria ainsi que la trypanosomiase bovine les avaient obligés de quitter ce milieu hostile à la vie. Ils arrivèrent ainsi à Mulenge (1800 m d’altitude) où ils s’établiront et deviendront, plus tard, leur grand centre, d’où le toponyme Banyamulenge.

Comme on peut le voir à travers ce rappel, ce peuple s’est installé sur le territoire de l’actuelle RDC il y a de cela plus ou moins 2 siècles. C’est-à-dire bien avant la création de l’Etat Indépendant du Congo (1885-1908), le Congo belge (1908-1960) et le Congo indépendant avec ses différentes appellations : République Démocratique du Congo à l’indépendance, République du Zaïre sous le régime de Mobutu avant d’être rebaptisé Republique Démocratique du Congo sous Laurent Désiré Kabila.

En dépit de ces preuves irréfutables, l’acceptation des Banyamulenge comme des Congolais à part entière a fait couler beaucoup de salive, d’encre et même de sang comme en témoignent les exemples suivants :

• En 1969, par sa lettre n° 212-2220-054-A.I.C-69 du 16 juin 1969 adressée au Commissaire de district du Sud Kivu, le citoyen Gouverneur de province du Kivu, M. TAKIZALA, précise que « les Banyarwanda d’Itombwe (Banyamulenge) sont parmi les ethnies fondatrices de l’Etat Indépendant du Congo et qu’ils sont congolais d’origine ».

• Dix ans après, le Mwami Lenghe, Chef de collectivité Bavila, écrivait dans sa lettre n° 5072/132/1979/FO3MCD/79 du 06 juin 1979, adressée au commissaire de région du Kivu : « l’établissement des Banyamulenge dans ma collectivité date de la fin du XVIIe et le début du 19e siècles. Ces dates sont le résultat d’une enquête minutieuse menée par moi auprès des vieux sages Bavira ».
Malgré tous ces aveux des responsables politiques, pour ne citer que ceux-là ; il est triste, regrettable et fort déplorable de voir que chaque fois que le besoin se présente des ‘politiciens’ avides du pouvoir n’hésitent pas à falsifier l’histoire pour des intérêts purement et simplement égoïstes et despotiques car ils ne trouvent pas mieux à proposer aux populations congolaises que la division, la discrimination, l’exclusion, la haine, la négation des droits de l’autre jusqu’aux plus élémentaires, y compris le droit à la vie.

2. Naissance et développement de la haine anti-Tutsi/Banyamulenge
Origines de la haine anti-Tutsi en RDC


Pour bien comprendre les événements de notre temps, il est important si pas nécessaire de nous référer au passé. En effet, suite aux événements malheureux survenus au Rwanda en 1959 quand les premiers massacres collectifs et sélectifs contre les Tutsi furent organisés par les extrémistes hutu sous la houlette du pouvoir colonial ; un sentiment anti-tutsi s’est développé dans la région des Grands Lacs.

Le Tutsi fut alors défini et identifié comme ennemi des Hutu, avec comme argument que les Tutsi, ces ‘envahisseurs’ minoritaires ne devaient pas diriger les Hutu majoritaires.
L’avènement des régimes de la première et la deuxième république au Rwanda n’a pas du tout contribué à améliorer la situation au Rwanda. Bien au contraire, les divisions ont été cultivées et renforcés mais aussi extrapolées et exportées au delà des frontières nationales. Il s’agissait en réalité de créer une sorte de conscience collective ‘bantoue’ contre les Tutsi par tous les moyens y compris le génocide.
L’Est de l’ex-Zaïre, zone où se trouvent beaucoup de Rwandophones rendus Congolais par Berlin pour avoir délimité les frontières entre les Etats de manière arbitraire, fut la première destination de cette idéologie. Fondée sur la haine ethnique, celle-ci a fort malheureusement réussi a gagné du terrain et à conquérir des esprits naïfs envahissant ainsi les pays voisins du Rwanda si bien que la question ethnique (hutu-tutsi) a été internationalisée et est actuellement devenue le virus qui ronge la région des Grands Lacs. Ses victimes se comptent aujourd’hui en terme des millions : morts, réfugiés, déplacés, orphelins, veuves et un cortège de malheurs devenus presque le quotidien des habitants de cette région : famine, guerre, massacres, génocide, viols, etc.
Sans prétendre être exhaustif, voici la chronologie du développement de la haine anti-tutsi à travers ses faits marquants.


Sous le régime de Mobutu

A l’occasion de l’accession du pays à l’indépendance, des conflits entre les Banyamulenge et les autres communautés étaient déjà perceptibles. En 1964 éclate la rébellion muléliste. Partie de l’Ouest du pays, celle-ci atteindra la partie Est de la RDC la même année. En 1965, Mobutu prend le pouvoir. Jusqu’alors il n’y avait vraiement pas des conflits majeurs déclarés entre les Banyamulenge et leurs voisins Bafulero, Bavira, Babembe, etc.
Les Banyamulenge ralliés au pouvoir central s’attireront la haine des autres communautés qui étaient plutôt rangées du côté de la rébellion. Voilà ce qui explique que l’insurrection qui, au départ était dirigée contre le pouvoir de Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) s’est subitement transformée en véritable chasse aux Banyamulenge.
Comme ils combattaient aux côtés des forces loyalistes, les Banyamulenge se sont vus attaquer par leurs voisins. Beaucoup de gens furent tués et leurs biens spoliés. Il y eut les massacres sélectifs de Kirumba (19/02/19966), de Gahwera (juin 1966), de Gatongo (16/08/1966), etc. qui ont fait des centaines des victimes parmi les Banyamulenge.
Entre 1964 et 1984, l’Est de l’ex-Zaïre a été déchirée par cette rébellion qui a fait beaucoup de victimes et de dégâts matériels. Certaines de ses figures de proue ont fait leur réapparition tout récemment, lors de la guerre dite « première guerre de libération », en 1996. Il s’agit entre autres de Laurent Désiré Kabila, ancien chef rebelle dans le maquis de Hewa bora dans la zone de Fizi, de Dunia Aochi, de Ndalo Shabani et de Zabuloni et autres seigneurs de guerre qui aujourd’hui sont devenus des commandants supérieurs de l’armée de Joseph Kabila au sein de laquelle ils occupent des postes stratégiques.
L’année 1984 correspond à la fin de la rébellion muléliste. Mais en réaliste cette année ne marque pas la fin des conflits à caractère ethniques entre les Banyamulenge et leurs voisins.

Certains hommes politiques originaires du Sud Kivu dont Anzuluni Bembe (ancien président de l’Assemblée Nationale Zairoise) et Mwenemalungu (ancien député au parlement) soutenus par le régime de Kinshasa d’alors firent également de la haine contre les Banyamulenge leur cheval de bataille dans les campagnes électorales et chaque fois qu’ils voulaient déstabiliser le Sud Kivu pour se maintenir au pouvoir. Ils alors appelés à plusieurs reprises les populations locales à éliminer physiquement les Banyamulenge et à expulser les rescapés au Rwanda.
Si ce désir ardent n’avait pas été accompli alors, les Banyamulenge avaient été fréquemment victimes de divers supplices, des tortures psychologique, politique et physique (emprisonnements arbitraires et répétitifs, refus de droit d’élire et d’être élu, scènes d’humiliations publiques par l’armée et autres instances de sécurité, etc.).
Dans les années 1990, un slogan se développe dans le Sud Kivu, de Bukavu à Fizi en passant par Uvira, Baraka et d’autres centres côtiers du lac Tanganyika : RRRR (Recensement de Rendre les Rwandais au Rwanda). Ces Rwandais dont il est question ici ne sont autres que les Banyamulenge. Au même moment, un recensement des Banyamulenge est organisé par le pouvoir central sur instigation des hommes politiques originaires du Sud Kivu, afin de connaître le nombre des ces ‘étrangers’ avant de les expulser vers le Rwanda. Entre temps, les attaques mortelles sont régulièrement organisées contres les pâturages des Banyamulenge, les persécutions, les tortures par l’armée et les services secrets ainsi que les pillages systématiques.
L’idéologie génocidaire contre les Banyamulenge a atteint son paroxysme entre 1993 et 1995. L’arrivée des réfugiés Hutu Burundais et Rwandais du Président Melchior Ndadaye pour les premiers, la guerre et le génocide pour les seconds ont contribué à l’exacerbation de la haine contre les Tutsi congolais que les réfugiés assimilaient aux Tutsi de leurs pays respectifs et qui, en réalité, étaient des témoins gênants pour la création d’une base arrière en RDC en vue d’une éventuelle reconquête du pouvoir au Rwanda et au Burundi.
En 1996, la guerre qui a éclaté contre le régime de Mobutu à partir de l’Est de la RDC a servi de prétexte pour les autorités en vue d’exécuter leur plan génocidaire contre les Tutsi. Elles s’associent aux milices Interahamwe bien ‘expérimentés’ en matière de génocide après le forfait qu’il avait commis sur les Tutsi du Rwanda en 1994. Au nom de la famille bantoue, les populations locales (Bashi, Babembe, Bavira, Bafulero, etc.) sont vite mobilisées pour exterminer les Tutsi congolais dans le plus bref délai sous le même mobile ethnique.
Ainsi seront organisés les massacres de Bibogobogo, d’Uvira, de Bukavu, de Kamanyola au Sud Kivu et en beaucoup d’autres localités au Nord Kivu, etc. Les populations qui qui n’ont pas fui vers le Rwanda sont réduites au silence et sporadiquement attaquées par les Mai Mai (milice tribale progouvernementale et anti-tutsi). Il s’agit dans toutes ces situations des violations des droits de la personne institutionnalisées par l’Etat.

Sous Kabila I

L’arrivée de Laurent Désiré Kabila au pouvoir n’a fait qu’empirer la situation des Banyamulenge qui l’avaient pourtant accompagné dans sa longue et pénible marche vers le pouvoir jusqu’à Kinshasa. Après le divorce avec ses alliés Rwandais et Ugandais consommé en juillet 1998, une nouvelle guerre éclata encore à partir de l’Est du pays. Kabila organise la chasse à l’homme Tutsi dans toutes les villes de la RDC. Il commence par les militaires, ceux-là même qui ont combattu pour lui. Il développe une exceptionnelle méchanceté de la population à procéder à l’épuration ethnique des Tutsi et de tous ceux qui leur ressemblent.
Pour y parvenir, il s’entoure d’hommes extrêmement dangereux et extrémistes à l’instar d’un Yerodia Abdoulaye Ndombasi ancien ministre des affaires étrangères et plus tard Vice-président de la république sous Kabila II, récompensé justement pour sa haine prononcée contre les Tutsi. En plus d’un discours à l’accent fasciste, Yerodia est connu pour avoir orchestré les actes de barbarie commis à l’endroit des Tutsi tant civils que militaires dans la ville de Kinshasa. Ce sont ces crimes dont il a à rendre compte devant la Cour Pénale Internationale.
Comme dans tous les génocides, Yerodia, psychanalyste de formation, recourt à la chosification, à la diabolisation de la personne des Tutsi pour effacer les hésitations de la population à tuer, ce qu’il a réussi ! Dans cette logique, il qualifie les Tutsi, et dans les médias, ‘des vermines à écraser’.
Comme si cela ne suffisait pas, son Président et ami Laurent Désir é Kabila, faisait des appels pressants en vue d’exterminer les Tutsi. Nous en voulons pour preuve l’extrait de l’un de ses discours génocidaires : « Prenez les lances, flèches, armes…sinon on deviendra esclaves des Tutsi ».
L’une de nombreuses conséquences de cet appel médiatisé fut les massacres sélectifs de 300 sous officiers Tutsi congolais du camp de Kamina en 1998. Pour y parvenir, Kabila a dépêché l’ancien Chef d’Etat major à la présidence, le Colonnel Eddy Kapend avec le Médecin directeur de l’hôpital de la base de Kamina, le Major Vangu en vue d’exterminer les candidats officiers Tutsi. Ces Tutsi furent systématiquement tués par leurs compagnons d’armes à l’instigation de ces hauts responsables sous l’admiration et l’applaudissement de leurs instructeurs Tanzaniens, gagnés eux aussi par l’idéologie bantoue.
La haine ethnique contre les Tutsi, ainsi entretenue et attisé par les sommités de l’Etat ne pouvait que gagner une grande partie de la population. Au Sud Kivu, les relations entre les Banyamulenge et leurs voisins ont été plus envenimées par ces intoxications entraînant ainsi une série de tueries sélectives cycliques qui ont plongé la communauté Banyamulenge dans un deuil interminable qui dure maintenant plus d’une décennie.


Sous Kabila II

‘Tel père, tel fils’ dit la sagesse populaire. Joseph Kabila qui passait ironiquement pour sérieux et compréhensif aux yeux de beaucoup de gens n’a pas tardé à prouver qu’il est réellement fils de Kabila et ainsi dévoiler sa vraie face : celle qui le fait ressembler le plus à son père. Sa ruse est ornée d’une méchanceté énorme.
Peu après l’assassinat de son père en 2000, il affiche sa ferme volonté à poursuivre l’idéologie ethnique de feu son père. Pour preuve il nomme Yerodia, criminel de renom, Vice-Président de la république bien que ce dernier soit poursuivi pour crime de génocide perpétré à l’endroit des Tutsi. Ainsi Kabila va s’investir, corps et âme, dans la négation du génocide en protégeant les génocidaires venus d’autres cieux. Plus stratège que son père, il crée et/ou encourage les médias de la haine pour nourrir de son idéologie la plus grande partie de sa population. Le site internet « www. digitalcongo.net » tenu sa sœur, les journaux comme l’Avenir et demain le Congo ainsi que la Radio-Télévision Nationale du Congo (RTNC) constituent les principaux canaux d’endoctrinement à l’idéologie de la haine anti-tutsi.

A titre d’exemple, Demain le Congo affirmait gratuitement fin 2003, que les guerres qui ont secoué la RDC depuis 1996 ont fait 3. 500 000 victimes parmi lesquelles aucun Munyamulenge ! Ce n’est pas parce que ce journal n’était pas au courant que des milliers des Banyamulenge avaient été tué mais parce que sa volonté, son souhait est de las voir exterminer.
Ah, quelle méchanceté, quelle banalisation des événements malheureux qui ont endeuillé continuellement tout un peuple ! Par ailleurs, une des associations des droits humains basée à Kinshasa a eu le courage de dénoncer, mi 2003, le ton génocidaire qu’ont adopté beaucoup d’organes de presse en RDC.
Comme pour ‘décentraliser’ la campagne de haine ethnique contre le Banyamulenge, les médias ainsi que la société civile de Bukavu au sein de laquelle l’Eglise catholique de Bukavu joue un rôle de premier plan, ont multiplié l’effort d’intoxication ethnique. Il s’agit notamment de la Radio Maria, de la Radio Maendeleo et de la RTNC agence du Sud Kivu.

A plusieurs reprises, ces médias ont préconisé l’extermination des Banyamulenge ou tout au moins leur expulsion comme ‘solution finale’. Mais solution à quel problème ? En quoi la physionomie d’un peuple peut-elle être un problème ? Quelle est la forme morphologique qui convient pour se faire accepter au Sud Kivu ?
Suite à cette propagande haineuse par les médias, des populations innocentes Tutsi à Bukavu furent inhumainement tuées entre fin mai et mi juin 2004 par des éléments de la 10e région militaire sous le commandement du Général Mbudja Mabe. La volonté de Joseph Kabila de commettre le génocide contre les Banyamulenge se révèle également à travers la nomination des officiers à la tête de la 10e région militaire (Sud Kivu).
Après le Général Nyabyolwa qui avait reçu officiellement la mission de détruire l’ancienne armée du RCD, en utilisant tous les moyens y compris les tueries des civils innocents et les arrestations arbitraires des officiers à l’insu de son adjoint d’alors, le Colonnel Jules Mutebutsi ; c’était le tour de Général Mbudja Mabe, aussi méchant que son prédécesseur.
C’est lui qui a dirigé la réunion qui a préparé et exécuté le génocide des Banyamulenge réfugiés dans le camp de Gatumba, au Burundi. Si non comment expliquer que les auteurs du forfait de Gatumba soient venus du territoire congolais (Kiliba) où ils se sont repliés après le carnage sans être inquiétés, jusqu’à maintenant ?
Des sources dignes de foi précisent que Mbudja Mabe était entouré des Colonels Mai Mai Dunia, Kayamba et Nakabaka très connus dans la région pour leur extrémisme contre les Tutsi. Ce dernier, commandant de la brigade qui contrôlait alors Uvira n’hésitait pas personnellement à réfuter la nationalité des Banyamulenge arguant que si ceux-ci ne veulent pas ‘chez eux’ (sous entendu au Rwanda), il résoudra la question à sa manière. Chose promise chose due : il viole les frontières pour aller exterminer les Banyamulenge au Burundi où ils s’étaient réfugiés.

Chose criante, Kabila II a délibérément renforcé les liens avec toutes les forces négatives qui opèrent à l’Est de la RDC dont les Mai Mai, les FNL-PALIPEHUTU du Burundi, les ex-FAR/Interahamwe. Cette coalition génocidaires est responsable du génocide de Gatumba qui a coûté la vie à 166 personnes et rendus des dizaines d’autres vulnérables, incapables de se prendre en charge. Cette barbarie humaine survenue dans la nuit du 13/08/2004 a eu lieu au vu et au su de la communauté internationale, représentée au Burundi par l’ONUB dont le silence jusqu'à cette date laisse songeur.

Depuis ce forfait, le régime de Kinshasa n’a jamais posé un geste de nature à rendre justice : punir les coupables et réhabiliter les victimes. Par contre, il multiplie des actes de provocation et d’exclusion comme le refus de reconnaissance du territoire de Minembwe. Quant à la communauté internationale, elle choisi les manœuvres dilatoires au sujet des investigations au fin de soustraire les responsables de ce crime de la justice.

3. Conséquences

Il serait tout à fait hasardeux de tenter de parler des conséquences d’un génocide aussi long que planifié. Les risques de manque d’exhaustivité sont évidents. Eu égard à ce qui précède, nous nous contentons de mentionner quelques unes de ces conséquences dans les lignes qui suivent :

• La mort des milliers de paisibles Banyamulenge dont des femmes, des enfants et vieillards ;
• La multiplication des orphelins, veuves et autres groupes d’indigents ;
• La naissance et le développement d’une culture de violence au Sud Kivu qui risque de prolonger la région dans une instabilité continue ;
• L’insécurité quasi chronique ;
• L’exile dans les pays limitrophes où les conditions de vie dans les camps des réfugiés les exposent à tous les dangers essentiellement le VIH/SIDA, la famine, l’analphabétisme, etc.
• La perte de confiance des Banyamulenge dans les institutions étatiques de la RDC;
• La pauvreté liée essentiellement aux mouvements de fuites et des déplacements internes au moment des violences ;
• La naissance et le développement du sentiment de criminalité ;
• Le développement de la méfiance mutuelle entre les Banyamulenge et les communautés voisines du Sud Kivu rendant la coexistence pacifique difficile ;
• Les viols sexuels avec toutes les conséquences qu’ils comportent du point de vue sanitaire ;
• La consolidation de la culture d’impunité ;
• La destruction des infrastructures socioéconomiques et le durcissement de la pauvreté au sein de la population du Sud Kivu ;
• La destruction des valeurs humaines, garantes de harmonie sociale ;
• Etc.

4. Pistes de solution et recommandations

Au vu de ce qui précède, la société civile des Banyamulenge demande ce qui suit :

• Rapatrier tous les réfugiés Banyamulenge se trouvant en dehors des frontières nationales et les intégrer sans condition dans la gestion du pays ;

• Mettre en place la politique de bonne gouvernance (transparence dans la gestion de la chose publique, équité et égalité de tous devant la loi, participation de la population à la prise des décisions qui l’intéressent, devoir de rendre compte qui incombe aux dirigeants, sens de responsabilité, réforme institutionnelle, accessibilité et indépendance de la justice, etc.) ;

• Punir sévèrement tous les auteurs des crimes commis à l’endroit des Banyamulenge (à leur degré de responsabilité différent). Cette justice nous semble une voie obligée en vue de la réconciliation des communautés du Sud Kivu ;

• Réparer, dans la mesure du possible, le préjudice tant moral que matériel dont la communauté Banyamulenge a subi en vue de lui redonner sa dignité humaine ainsi que le goût de revivre ensemble avec les autres composantes de la population du Sud Kivu ;

• Mettre fin à la discrimination ethnique dont sont victimes les Banyamulenge à travers les médias de la haine et punir sévèrement les responsables politiques qui se sont rendus tristement célèbres dans la diabolisations des Tutsi congolais aussi bien au niveau national qu’au niveau provincial;

• Organiser une campagne publique de réhumanisation des Tutsi longtemps présentés comme la source des malheurs en RDC ;

• Reconnaître sans délai le territoire de Minembwe, base de développement pour cette communauté ;

• Mettre en place des programmes cohérents et efficaces de lutte contre la pauvreté ;

• Désenclaver les hauts plateaux de Minembwe par l’instauration des infrastructures de développement (routes, hôpitaux, écoles, …) ;

• Mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives opérant au Sud Kivu en vue de redonner à la population une certaine confiance et bâtir une paix durable ;

• Mettre en place une structure décentralisée de dialogue, de vérité et de réconciliation ;

• Libérer sans condition tous les officiers Banyamulenge qui sont injustement aux arrêts ;

• Procéder au mixage de l’armée sans prendre les militaires Banyamulenge en dehors de leur région sachant qu’ils sont menacés d’extermination comme le reste de leur communauté, du moins pour l’instant.


Fait à Bukavu, le 20 décembre 2007

La société civile des Banyamulenge

Sunday, December 30, 2007

NYIRARUKUNDO ROSE, a Munyamulenge woman Wins America's Hometown Hero Award and New Car



Murwego rwo kwishimira amakuru meza yavuzwe kubantu bacyu muruyumwaka, tunejejwe nokubagezaho inkuru nziza za mushikiwacyu Rose Nyirarukundo, uwobakunze kwita Mapendo, uherutse guhabwa igikombe cy'ubwitange citwa "Hero Awards". Rose akaba atuye muri Amerika, aho yajye ari inchika cyumu yitsembatsemba ryabanyamulenge ryakorewe iKasai,iLubumbashi nutundi turere twa Congo mumwaka wa 1998.
Rero twagiraga ngo tubasogongeze izonkuru zanditse mubinyamakuru byomuri America.
Rose warakoze kuba haricyiza cyatuvuzweho kuruyumwaka nkabantu ugereranije ibibi byatuvuzweho muruyu mwaka aho bamwe muritwe badukojeje isoni kubera ibikorwa bibi byubugome, ubusambo n'ubuhemu byabo byadutukiwe twese. Bigasa nakurya bavuga ngo "umutwa yaneye muruzi byitirirwa bose". Nibiza rero kumenya ko hagat'aho hari bamwe muri twe bavugwaga neza n'amahanga ndetse bakanabigororerwa.

Abazi icyongereza babisoma neza hepfo, ndetse mukaba mwanabikurikirana kuri video yatangajwe muri Youtube kuri: http://www.youtube.com/watch?v=bE95rDXxtD8

"Tortured Congolese Mom Wins America's Hometown Hero Award and New Car" by Geri.

In 1998, Rose Mapendo was sitting on the concrete floor of a Congolese prison cell summoning up every ounce of courage, strength and intellect to protect her children. Almost ten years later, she has used that same determination and drive to help protect and rescue countless thousands of fellow refugees of genocide, and this April was honored for her humanitarian outreach at the 5th Annual Volvo for life Awards ceremony in New York City. Volvo named Mapendo "America's Greatest Hometown Hero" and awarded her a $50,000 charitable contribution and a new Volvo every three years for the rest of her life...

Mapendo, a Tutsi, was imprisoned and tortured by Congolese soldiers in the wake of the Rwandan genocide. Following 16 months of daily confrontations with death, witnessing the torture and execution of her husband and giving birth to premature twins on the floor of her cell, Mapendo and her nine children ended up in a refugee camp in Cameroon, from where she resettled to Phoenix, Ariz. Once safely established in the U.S., Mapendo helped found Mapendo International with the man responsible for her rescue. Mapendo International works with the U.S. Department of State and the United Nations to identify and assist Africa's forgotten, those who are at risk of falling through the cracks of humanitarian aid efforts. The organization helps these people through its medical clinic in Kenya and through a rescue operations initiative, identifying at-risk individuals, families and groups of refugees and working to get them out of danger.

Held at the world famous 42nd St. Cipriani on April 5, the Volvo for life Awards ceremony was the climax of the largest-ever national search for and celebration of everyday heroes, with Volvo Cars of North America providing $1 million annually in awards and contributions. This year, in honor of the Awards' 5th Anniversary, Volvo selected the top five heroes from every state in America and asked the public to visit www.volvoforlifeawards.com and vote for their favorite unsung hometown hero. Volvo received hundreds of thousands of votes from across the country.

A panel of distinguished judges — including Hank Aaron, Sen. Bill Bradley, Caroline Kennedy, Maya Lin, Val Kilmer, Paul Newman, Dr. Sally Ride, Eunice Kennedy Shriver and previous Volvo for life Awards grand winners — selected the program's top three winners in the categories of Safety, Quality of Life and Environment. Mapendo was the Quality of Life category winner.

"The heroes selected as this year's honorees have incredibly moving and powerful stories that symbolize Volvo's core values of conscience, care and character and we are exceedingly proud to have the chance to honor them," said Anne Belec, president and chief executive officer for Volvo Cars of North America. "It's hard for anyone to imagine living through what Rose and her family had to endure, but to then go on to help other victims like herself is truly inspirational. She gives Africa's forgotten refugees a voice and we hope this recent recognition will help America listen."
Geri
Source: http://www.goodnewsnetwork.org/inspired/individuals/volvo-hero-2007.html

Friday, December 28, 2007

Amakuru Mpuzamahanga: Urupfu rwa Benazir Bhutto wa Pakistan



Amakuru akomejwe kuvugwa hiryo nohino naya nyakwigendera Benezir Bhutto, uwigeze kuba Minisitire w'Intebe muri Pakistan, ubu akaba yaragize amezi abiri agarutse mugihugu. Ayamakuru akurikira tuyagejejweho mumvugo yacyu na Justin Nsenga.
Nsenga ati: Benazir Bhutto yiciwe muri Pakistan. Uyu mutegarugori yari intwari yifuzaga ko Democratie yagaruka mu gihugu yigeze kubera minisitiri w'Intebe, mbere yuko ahunga. Rero, hari hashize amezi make atahutse, ndetse akaba yarimo yiyamamariza kuzayobora Pakistan. Uyu munsi yishwe ubwo yari muri campagne mu nkengero za Karachi umurwa mukuru. Tubibutseko ise wa Benazir Bhutto nawe wabaye ministre w'Intebe wa Pakistan yishwe azira ibitekerezo bye bya kidemokarasi.

Intwari ku isi yose ziracyahari, ikibazo nuko zitaramba. Si Kongo yonyine ibuze Democratie, aho intwari nka Bhutto zipfa zizira ibitekerezo n'akarengane. Gukunda igihugu kw'uyu mutegarugori kubere Abanyamulenge icyitegererezo.
Hari umunsi umwe Democratie n'amahoro bizaganza ku isi. Inzozi nziza.

Kubatakurikiye neza izo nkuru mumvugo yacyu, mumagambo make inkuru uga uko yapfuye nkuko yatanzwe nikinyamateka Reuters, iti:
« Benazir Bhutto, qui était âgée de 54 ans, est morte après son transfert dans un hôpital de Rawalpindi. Son tueur ne lui a laissé aucune chance: il a ouvert le feu sur elle, l'atteignant à la tête, avant d'actionner la charge explosive qu'il portait sur lui. Au moins quinze autres personnes ont péri dans l'attentat. »
La meme source indique que, « Quelques heures plus tôt, un rassemblement électoral d'un autre opposant, Nawaz Sharif, avait donné lieu à une fusillade dans laquelle trois personnes ont trouvé la mort » Reuters.

Justin Nsenga,

AMAKURU YO MUKARERE.

CONFERENCE SUR LA PAIX AU NORD ET SUD KIVU.

Ejo Jeudi Inama sur la PAIX au Nord comme au Sud Kivu yaratangiye ku mugaragaro i GOMA
Yatangijwe na VITAL KAMERE hari na ba Ministres, aba Depites; Senateurs imvugo zabo zose ziragaragaza ko hari ubushake bwo kurangiza intambara n'imyiryane byamunze za KIVU. Ese koko imvugo izajyana n'ingiro?
Barasaba abazakomeza inama nyirizina le 06.01.2008 kuzavugisha ukuri ku byarangiza ibyo bibazo
Nyamara inzizitizi ni nyinshi
-Abaturage baravuga ko ari Abayobozi bakomeje kwiganirira no gushikirana
-Banyamuke bakomeje kutaba reprezanter kubera ko bari moins répresentés mu inzego z'igihugu
-Igice cya General Laurent Nkunda ntikiritabira ibyo biganiro
-Ku bireba Communauté yacu bwite nasanze ari bake cyane bamaze kwemererwa kuzayibamo hari n'ibindi bice sensibles bya Communauté kuba bitajya bitekerezwa.

Kwongera kubyo Bukuru yavuze, reka tubibutse ko iyo nama ishobora cyangwe yakagombye kujyamo nibindi bihugu byose bifite inyungu/intérêts zitandukanye muri Congo byaba ibitwegereye nibya kure. Umuntu yavuga nka:
Burundi, RDC, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Kenya; les pays voisins: RCA, Congo, Gabon (exception), Soudan, Zambie; les pays impliqués: Angola, Namibie, Zimbabwe; les pays ayant des intérêts: Afrique du Sud, Mozambique, Nigéria, Allemagne, Belgique, France, Suisse, Union Européenne, Royaume-Uni, Pays Nordiques, Canada, USA, Japon, Commission Economique pour l'Afrique, Banque Africaine pour le Développement, Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.


BUKURU NTWARI depuis GOMA RDC

Wednesday, December 19, 2007

MESSAGE DE NOEL ET NOUVEL AN: UBABERE Umwaka w'Amata n'Ubuki!



À l'occasion des fêtes de Noël et de la nouvelle année, l'équipe du Journal Minembwe adresse a` tous ses lectures nos vœux de paix et de bonheur pendant ces vacances.
Nous adressons spécialement à ceux et celles qui sont éprouvés d'une perte d'un ou des membres de famille pendant la guerre injuste, ou des conditions de guerre et de maladie.
Nous ne pouvons pas aussi oublier ceux et celles des nôtres qui vivent encore dans la précarité des camps des refugies partout.

Nous saluons le dévouement de tous ceux qui ont pris leurs temps pour lire nos articles et surtout ceux qui prennent le temps de rediger des articles et prendre des responsabilités de continuer a` nous apporter les nouvelles de notre territoire de Minembwe, et le publier atravers ce media internationale. Sans doute le Journal Minembwe a ouvert les horizons pour le development et la communication a` Minembwe en plus de couper le rideau d'isolation qui bloquait Minembwe la vue sur la scene mondiale. Grace au journal Minembwe, le monde sait maintenant qu'est ce que Minembwe, sa location géographique, ses faunes et flores, ses montagnes, sa population et sa situation politique et socio-culturelle.
Le Journal Minembwe invite les membres de notre communauté qui agissent encore aux côtés de nos ennemis en agissant comme des instruments d'auto-destruction, a` revenir a` la raison, a` demander pardon et a` rentrer dans leur communaute et ils seront pardonés et acceptés comme des brebis perdus mais retrouvés. Il n'est jamais tard de faire le bien.

A ceux qui ont demontrés leurs zéle, détermination pour la promotion et la protection des droits de notre peuple, ainsi que demontrer leur fidelité aux valeurs et a` la dignité de notre peuple, quoiqu'on puissent appartenir à une minorité, ne vous fatiguer pas, combattez toujours aux côtés de ceux qui nous ont donné la vie, nos parents, Assurement, nous avons une philosophie et une conception de la vie differente de ceux qui nuissent a` la vie de nos freres et soeurs. Nous devons alors continuer notre lutte comme des courageux défenseurs de la dignité de notre peuple. Ayons une attitude d' être d'infatigables artisans de paix et de developpement de Mulenge. Cette fois-ci, agissons en synergie, en unité plus que jamais.

Nous sommes la génération qui rendra Mulenge pacifique, prospere, developpé et respecté dans tous les aspects. Soyons alors courageux et prets, car le temps est arrivé, et la cause et juste.

L'année 2008 sera une année importante pour notre peuple. C'est une année ou nous verrons le debut d'une paix durable, d'une reconciliation et d'unité restorés, du debut d'accomplissement de nos rêves de voir un Mulenge developpé, uni, et prospère. Cependant, nous devons faire le choix d'agir, de y travailler et des fois sacrifier nos interets et ambitions personels. Alors le choix d'un chacun doit être toujours dicté par le zèle, la dignité (ubufura), l'amour et du respect mutuel et le respect des valeurs sacrées de notre culture.

Au nom de l'équipe, je souhaite a`tous, Joyeux Noël et bonne et heureuse année 2008!

Uyumwaka ubabere uw'Amata, n'ubuki. Mureke ababyeyi basubizwe Inkongoro, bave kukoni!

Vive Mulenge

MHZ Achim

Thursday, December 13, 2007

Democratic Republic of Congo, a country undersieged by Ignorance and Hatred in 21 centuries



National Name: Republique Democratique du Congo

President: Joseph Kabila
Prime Minister: Antoine Gizenga

Current government officials

Land area: 875,520 sq mi (2,267,599 sq km); total area: 905,568 sq mi (2,345,410 sq km)

Population (2007 est.): 64,606,759 (growth rate: 3.1%); birth rate: 43.3/1000; infant mortality rate: 86.6/1000; life expectancy: 51.8; density per sq mi: 74

Capital and largest city (2003 est.): Kinshasa, 6,541,300
Other large cities: Lubumbashi, 1,105,900; Mbuji-Mayi, 938,000; Kolwezi, 832,400; Kisangani, 523,000
Monetary unit: Congolese franc

Languages: French (official), Lingala, Kingwana, Kikongo, Tshiluba

Ethnicity/race: With over 200 African ethnic groups, the majority are Bantu; the four largest tribes—Mongo, Luba, Kongo (all Bantu), and the Mangbetu-Azande (Hamitic)—make up about 45% of the population, there are three nilotique minority groups known as the Banyamulenge, part of rwandophone from Northern Kivu, known as Banyamasisi, and the Hima of Bunia. Although they are Congolese, these Tutsis group have been targeted by the Congolese political extremists for their resemblance with the Tutsi of Burundi and Rwanda.

Religions: Roman Catholic 50%, Protestant 20%, Kimbanguist 10%, Islam 10%; other syncretic and indigenous 10%
Literacy rate: 66% (2003 est.)

Economic summary: GDP/PPP (2006 est.): $44.44 billion; per capita $700. Real growth rate: 6.4%. Inflation: 18.2% (2006 est.). Unemployment: n.a.

Arable land: 3%. Agriculture: coffee, sugar, palm oil, rubber, tea, quinine, cassava (tapioca), palm oil, bananas, root crops, corn, fruits; wood products. Labor force: n.a. Industries: mining (diamonds, copper, zinc), mineral processing, consumer products (including textiles, footwear, cigarettes, processed foods and beverages), cement, commercial ship repair. Natural resources: cobalt, copper, cadmium, petroleum, industrial and gem diamonds, gold, silver, zinc, manganese, tin, germanium, uranium, radium, bauxite, iron ore, coal, hydropower, timber. Exports: $1.108 billion f.o.b. (2004 est.): diamonds, copper, crude oil, coffee, cobalt. Imports: $1.319 billion f.o.b. (2004 est.): foodstuffs, mining and other machinery, transport equipment, fuels. Major trading partners: Belgium, Finland, U.S., China, South Africa, France, Zambia, Kenya, Germany (2004).

Communications: Telephones: main lines in use: 10,600 (2005); mobile cellular: 2.75 million (2005). Radio broadcast stations: AM 3, FM 11, shortwave 2 (2001). Television broadcast stations: 4 (2001). Internet hosts: 1,778 (2006). Internet users: 140,600 (2005).

Transportation: Railways: total: 5,138 km (2005). Highways: total: 153,497 km; paved: 2,794 km; unpaved: 150,703 km (2004). Waterways: 15,000 km (navigation on the Congo curtailed by fighting) (2004). Ports and harbors: Banana, Boma, Bukavu, Bumba, Goma, Kalemie, Kindu, Kinshasa, Kisangani, Matadi, Mbandaka. Airports: 234 (2006 est.).

Ignorance Based conflicts: Ignorance about globalization, and multiculturalism has driven the country in the chaos for over 10 years as the country is ruled by political extremists,particularly in the Kivus who implement hatred and ethnic driven policies. Many eastern politicians are responsible for the destabilisation of eastern congo as a result of their animosity towards the congolese tutsis. Most congolese have no sense of decency when it comes to cohabitation with various cultural or ethnic group. The sad reality is that even the intellectuals and political elites have no shame to dwell on their hatred of Tutsis as their primary issue of concern instead of developping their country. It is universally known that the division of Africa in 1885 during the Berlin conference displaced many ethnic groups into different newly created countries in Africa, which was the case of all Congolese Tutsis who found themselves belonging to Congo, not anylonger to Rwanda. However, nowhere else in Africa such historical issue is still a contentious issue except in Congo. It is one thing to dislike a historical reality, but it is quite another to not accept a historical fact. It is therefore, no wonder Congo remains a dangerous place. When ignorance and hatred dominate the psychic and the political minds of the ruling class, one might only expect the worst political achievement.

As rightly stated by Richard, "Congo is the deadliest crisis anywhere in the world over the past 60 years," said Richard Brennan, health director of the New York-based International Rescue Committee.
Due to a spreading genocidal ideology among the congolese population, most congolese extremists have made the political and social position of the Tutsi Congolese a point of contention in the eastern provinces of Kivus as they fail to do away with their tribalism and extremism based mentality since the independance, leading to 1996-7 and Second Congo War of 1998-2007.
Despite a so called "democratic election", Congo is still a country undersieged by ignorance and hatred driven politics. As long as this continues to be the reality, Congo cannot therefore be expected to rise from its primitive political situation.
The sooner the International community under MONUC, realizes this undeniable truth, the better it will be in a better position to behave responsibly instead of siding with a primitive political regime in the fight against general Laurent Nkunda who is fighting for the rights and the survival of his people.
MONUC should bring the Congolese political elites to reason. It should make them understand that a government cannot refuse its people the rights to live peacefully in their own country based on their ethnic origin, and expect them not to fight for justice. Unfortunately, money has corrupt the minds of MONUC staff, that instead of loosing their jobs once Congo is stabalize, they would rather support the oppressive regime and make it look good by diabolizing the cause of Tutsis in order to justify its presence in Congo.

Justice will end up winning, because it always does.

Editor

Tuesday, December 11, 2007

WHEN FDLR issue Documents, WHO IS IN REAL CONTROL OF DRC, PPRD OR FDLR?



MAY BE THE POWER IS SHARED BETWEEN THE PPRD AND FDLR, BUT WHO ELECTED THEM?

It is unthinkable, but true; FDLR, a rebel movement responsible for genocide,and mass murder of million civilians, supposedly refugees in a country known as the Democratic Republic of Congo, indeed so democratic that even strangers and murderers such as Interahamwe have an unquestionable power to the point of imposing their rules and demanding and issueing document in a country that is not theirs! There is no doubt that these genociders forces known as FDLR have an influence over the Kinshasa government, but to the point of controling some territories unchallenged? this is a mysterious alliance with the DRC's ruling elites.
The following information has been reported by FREE UGANDA, and should chock every one, particularly the congolese and all neighboring countries.
According to that report, "a Congolese political leader has said that militias of the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDRL) are levying taxes on Congolese citizens in eastern DRC". As a way of expressing his deep disappointment in the currently regime, but somehow scared to tell all, he said:
"We are deeply concerned with the current situation .these militias are now imposing taxes on us and they are the ones responsible to give us travel documents whenever we want to travel out of our own region," Paulin Shetebo Kabulila, who hails from Walikale region of the eastern Democratic Republic of Congo (DRC), said.

Kabulila said that FDLR controls 75 percent of Walikale's 23, 000 square kilometer area. Kabulila, who is the Provisional Coordinator of Christian Democrats Convention (CDC) party in North Kivu, was speaking during an exclusive interview on Saturday.

"We cannot sit back while these militias control our country; they are pillaging our property and raping our wives and daughters. The government that we voted into power also seems to have failed us because I think there is lack of political will to rescue us from this plight," Kabulila said.

I wonder whether one can control Walikali a mineral deposit untouched, and not really be in power in Kinshasa. Does FDLR knows something about Kabila that the majority of Congolese do not KNOW? CERTAINLY. IT IS THE NATURE OF THEIR ALLIANCE! The question is what is their limit? and who really controls Congo?

Source of information and picture: Freeuganda.com

Nkunda Avance Malgre MONUC, Nahandi hazafatwa!

Les informations suivantes ont été publié par Okapi radio financé par MONUC.

Selon radio Okapi, "Les FARDC ont perdu lundi après-midi le controle de la localité de Mushaki. Information confirmée par le commandant adjoint de la 8ème région militaire en charge des opérations, rapporte radiookapi.net

Le colonel Delphin Kayimbi indique que les éléments du CNDP occupent également les environs de la localité de Karuba, à 15 Kms de Saké, territoire de Masisi. Ce matin, de nouveaux combats ont éclaté à Kazuba, près de Rumangabo, à environ 50 Kms de Goma, dans le territoire de Rutshuru.
De leur côté, les responsables du CNDP déclarent avoir le contrôle total de ces localités".
Il n'y a aucun doute que c'est question seulement du temps avant toute la province du Nord Kivu soit dans les mains du général. C'est drole que Kabila ne veut pas negocier quand il est encore temps.

Wait and See

Monday, November 26, 2007

Restructuration du gouvernement Gizenga

Dernière minute : Restructuration du gouvernement Gizenga

Dernière minute : Restructuration du gouvernement Gizenga
Kinshasa, 26/11/2007 / Politique
Le Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila Kabange, a restructuré dimanche le premier gouvernement post-transition de la République démocratique du Congo (Rdc) dont la composition a été rendue publique tard dans la nuit à la télévision nationale. Composée de 33 ministres dont 3 ministres d’Etat et 12 vice-ministres, cette nouvelle équipe gouvernementale est réduite par rapport à la précédente qui comprenait 60 membres dont 6 ministres d’Etat, 34 ministres et 20 vice-ministres. Voici la composition de la nouvelle équipe gouvernementale du Premier ministre Antoine Gizenga : I. Les ministres d’Etat : Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture M. François Joseph Mobutu Nzanga Ngbangwe ; Ministre d’Etat chargé de I’Intérieur, Décentralisation et Sécurité : M. Denis Kalume Numbi ; Ministre d’Etat près le Président de la République : M. Nkulu Mitumba Kilombo.

II. Les ministres

Ministre près le premier ministre : M. Godefroid Mayobo Mpwene Ngantien
Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale : M.Antipas Mbusa Nyamwisi
Ministre de la Défense Nationale et anciens combattants : M. Chikez Diemu
Ministre de la Justice et droits humains : M. Mutombo Bakafua Nsenda
Ministre des Relations avec le Parlement : M. Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Sefu
Ministre du Plan : M. Olivier Kamitatu Etsu

Ministre des Finances : M. Athanase Matenda Kyelu
Ministre du Budget : M. Adolphe Muzito
Ministre du Portefeuille : Mme Jeannine Mabunda Lioko
Ministre de l’Economie nationale et du commerce : M. André Philippe Futa
Ministre de la Communication et des media : M. Emile Bongeli
Ministre des Infrastructures, Travaux publics et reconstruction : M. Pierre Lumbi Okongo

Ministre de l’Industrie et Petites et Moyennes entreprises : M. Simon Mboso Kiamputu
Ministre des Transports et voies de communication : M. Charles Mwando Nsimba
Ministre de Genre, de la Famille et de l’Enfant : Mme Philomène Omatuku Atshakawo
Ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique : M .Léonard Masuga Rugamira
Ministre de l’Enseignement Primaire, secondaire et professionnel : M. Maker Mwangu Famba
Ministre des Mines : M. Martin Kabwelulu Labilo

Ministre de l’Energie : M. Salomon Banamuhere Baliene
Ministre des Hydrocarbures : M. Lambert Mende Omalanga
Ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications : Mme Louise Munga
Ministre de l’Environnement, conservation de la Nature et Tourisme : M. José Endundu
Ministre de la Santé Publique : Victor Makwenge Kaput
Ministre de l’Urbanisme et Habitat : M. Sylvain Ngabu Chumbu

Ministre des Affaires foncières : M. Edouard Kabukapua
Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale : Mme Marie Ange Lukiana Mufwankol
Ministre de la Fonction Publique : M. Laurent-Simon Ikenge Lisambola
Ministre des Affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale: M. Jean-Claude Muyambo Kyassa
Ministre de la Culture et des Arts : M. Esdras Kambale
Ministre de la Jeunesse et des Sports : M. Willy Bokonga

III. Les vice- ministres

Vice-ministre de l’Intérieur : M. Joseph-Davel Mpango Okundo
Vice-ministre des Affaires étrangères : M. Ignace Gata
Vice-ministre des Congolais de l’étranger : Mme Colette Tshomba Ntundu
Vice-ministre de la Défense Nationale et anciens combattants : M. Luc Amuri
Vice-ministre des Droits humains : M. Claude Bizibuye
Vice-ministre des Finances : M. César Lubamba

Vice-ministre du Budget: M. Célestin Mbuyu
Vice-ministre des Travaux publics : Gervais Nturumenyerwa Kimonyo
Vice-ministre des Mines : M. Victor Kasongo Shomary
Vice-ministre du Développement rural : M. Xavier Bonane
Vice-ministre de la Recherche scientifique : M. Rugabishe
Vice-ministre de l’Enseignement Professionnel : M. Arthur Sedea Ngama wa Busu

(Th)

Acp

Thursday, November 8, 2007

Général Mustafa M. Kayoyo a` Minembwe, a-t-il reussi sa Mission?

Minembwe, le 06, Nov. 2007

La Visite Spéciale du Général Mustafa M. Kayoyo a` Minembwe, sa Mission a-t-elle reussie?

Que savons nous de l'objectif et surtout des resultats de la visite du General Mustafa Mukiza, connu chez lui au nom de Kayoyo? Le général Mustafa a fait plus de 10 ans sans avoir pietiné le sol du Sud Kivu, et surtout a` Minembwe ou` il est un des ressortissants. Il était le commandat celebre chez Bemba, et finalement il est venu a` Minembwe non pas pour visiter sa famille, mais dans les négociations entre la partie gouvernementale dont il dirige, et les groupes du général Bisogo, baptisés des "insurgés". Ces négociations se sont poursuivies plus précisement à Mikenke.
Alors que peut-on dire de ces négociations? Avant rappelons un peu sur le chef de la délégation du gouvernement, le général Mustafa Kayoyo.
Une chose est certaine: contrairement au général Patrick Masunzu, Mr. Mustafa est un homme integre, qui aime son pays est son peuple, et qui n'as pas l'insécurité psychologique et la phobie pouvant l'influencer a` dire a` son maitre ce qu'il veut entendre plutot que c'est qui est réel. Mustafa a aussi une crédibilité particuliere que Masunzu n'aura jamais dans la population Banyamulenge. Il est aussi percu comme impartial. Par coincidence, il vient precisement de la meme village que Masunzu, mais n'ont rien de commun en matiere de caractere humain, car Kayoyo est tout ce que Masunzu n'est pas. Humouriste, amicale, sociable, gentil, integre,intellectuel et il aime les gens.
Une autre chose aussi certaine est que cette visite a rendu le dialogue et négociations entre le gouvernement de Kinshasa et les soient disant "insurgents" plus visibles et concrets, c'est qui est encouragéant!
Toutefois, il faut aussi souligner que la négociation ou dialogue entre le général Mustafa, l'envoyé special du Président Kabila, et le groupe du général Bisogo ne peut pas être considéré uniquement comme une action extérieure, étant donné que le général Mustafa est lui-meme resortissant de Minembwe et Munyamulenge. Le général Mustafa était presque le seul officiel militaire Munyamulenge habilité a` parler objectivement pour le gouvernement et comprendre les doléances de ces camarades d'une facon plus objective. Non seulement parce qu'il est connu pour son impartialité, et integrité, mais aussi parce qu'il n'a pas aucune histoire des divisions ou conflits internes comme Masunzu et les autres. Alors c'est bon que le dialogue a commencé avec lui, et dans les quartiers de nos villages où trop souvent l’emportent l’intolérance et le refus réciproques entre les militaires de Bisogo et de Masunzu.

Un autre espoir est que ceci semble etre un geste de bonne foi de la part du Président Kabila qui n'a pas hésité d'envoyer un homme qui lui donnera des rapports vrais et justes. Non pas celui de son marionnette qui lui donne des faux rapports afin de se faire aimé.

Selon nos sources, l'objectif de la visite du général était d'entendre les vraies doléances, problemes de ces militaires Banyamulenge est leur convaincre de la bien fondée du brassage.

On se peut pas dire que ces objectifs sont atteints car de leur part, les groupes de 47 avaient une courte liste des choses dont ils voudraient que le gouvernement accepte afin qu'ils rejoignent le brassage. On peut citer notamment:
1. La provision/assurance de leur sécurité ausein de l'armée nationale dans ce context de brassage. Les examples sont nombreux des cas des tueries des soldats Banyamulenge par leurs camarades dans des lieux ou` il n' ya pas des affrontements. Ici, le groupe de Bisogo ont reaffirmé leur volonté d'etre brassé pour vu qu'ils soient autorisés de rester a` Minembwe, car apres tout c'est aussi dans le territoire du Congo.
2. La question de présence massive des soldats de FARDC dans des villages qui constitue un danger et une humiliation quotidienne au peuple Banyamulenge.
3. La Zone/territoire de Minembwe: la question de l'injustice fait face au refus du territoire de Minembwe pour tant d'autres territoires crées pendant la periode des rebellions ont tous été aggrées. Pour quoi le principe de deux poids deux mesures quand ils s'agit toujours aux interets de Banyamulenge.
4. La Mutation de Masunzu, porte malheur de Banyamulenge. Il était bien souligné que l'une des conditions sinéquanone est de faire évacuer le général Masunzu et le muter n'importe ou au Congo sauf au Kivu, particulierement a` Minembwe, car ce type est bien connu comme le porte malheur des tous les maux a` Mulenge.

Bien sur, il faut préciser que le général Mustafa n'avait pas l'autorité de decision, sauf prendre le rapport tel que donné chez son chef. Bien que Mustafa a essayé de persuader ces camarades d'accepter le brassage et les confirmant que les autres y compris lui-meme sont tous en sécurité, il faut préciser qu'il ne pouvez pas non plus mettre en cause les doléances avancées par ces militaires victimes d'injustice est souvent mal compris. Car, la vérité est que la vrai question c'est la sécurité des militaires Tutsis, que ca soit au Sud ou au Nord Kivu.

La population de Minembwe a quand meme était content du geste de dialogue et souhaite que ceci serve à ouvrir la voie vers la paix durables. On a recommendé que le gouvernement puisse multiplier les points de rencontre aussi pour nos sociétés civiles Kivutiennes.
Le général a aussi profité de cette occasion pour visiter son village et faire un petit retrouvaille avec les villageois et les amis bien qu'il était un peu intimidant au premier regard comme général.

Le journal Minembwe entant que média de la société civile de Minembwe, encourage tous les initiatives des reconciliations déjà en chantier, et propose au gouvernement Congolais de créer un cadre pour le dialogue entre les groupes cultures et ethniques Kivutiens, qui devra collaborer avec des institutions publiques et privées de même caractère et assurer davantage de cohérence et de continuité aux initiatives de reconciliations si ce gouvernement veut vraiment la paix.

Ce meme journal s’emploie également à proposer aux société civile Kivutien non-extremiste a` examiner la possibilité de créer, sur la base du dialogue inter-Kivutien, un groupe de sages qui ferait progresser l’analyse et qui méditeront sur le thème qui nous occupe, celui de la paix et la reconciliation.

Nous devons redécouvrir et mettre en valeur l’héritage culturel commun dans une perspective de respect et de compréhension mutuels

Pour le Journal
Akim

Suivons l'example d'un homme courageux et libre comme Thomas Sankara pour dire Non a` l'Injustice

Journal Minembwe vous invite a suivre le discours d'un homme courageux, un vrai Africain digne de son nom, l'ancien president et revolutionaire Thomas Sankara.

Ce discours de Thomas Sankara au sommet de l'OUA, l'actuel UA d'ADDIS ADEBA Le 29 Juillet 1987. Et oui c'est bien le discours sur la dette des pays africains. C'est justement l'un des plus interressant discours qu'un chef d'Etat Africain a pu prononcer devant d'autres chefs d'Etats surtout corrumpus et marionnetes des occidentaux comme Mobutu et les autres. Cliquer sur l'image:

Monday, October 22, 2007

L'ANCIEN V.P AZARIAS RUBERWA REAGIT PUBLIQUEMENT SUR L'INJUSTICE CONTRE LES TUTSIS EN RDCONGO



Azarias Ruberwa : Bonjour, Monsieur. Y a-t-il une solution pour
éviter la guerre totale au Nord Kivu ?

Absolument, il y a une solution politique et globale. A ce sujet,
lorsque j'ai confiné les arguments du Gouvernement et les arguments
de MR Nkunda, je trouve qu'il existe un lieu d'intersection qu'il
faut exploiter. En effet, il est légitime pour tout Gouvernement de
mettre de l'ordre, mais il n'est pas dit que chaque fois qu'il faut
mettre de l'ordre, il faut recourir à la guerre. D'autre part, Mr
Nkunda, si constitutionnelleme nt il n'est pas légitimé pour faire la
guerre, mais le problème qu'il soulève – à savoir le retour des
réfugiés ou le désarmement des forces négatives – sont des problèmes
légitimes. Donc, je pense que le lieu d'intersection, c'est que
lesdeux comprennent, qu'on peut décider, avec un agenda clair, le
retour des réfugiés, mais aussi désarmer les forces négatives. Je
pense donc, que Mr Nkunda devraut comprendre qu'il doit cesser de
faire la guerre, le Gouvernement doit comprendre qu'il doit cesser
de faire la guerre, et en nous donnant un agenda clair du retour des
réfugiés et des opérations de désarmement des forces négatives, avec
les questions connexes comme le sort de Nkunda, et évidement, soit
il y a pour conséquence le brassage des troupes qu'il a. ces
questions sont réglées en une forme de « packed », et je crois qu'on
peut éviter habituellement la guerre.

Alors, vous parlez du retour des réfugiés Congolais qui sont
actuellement en exil au Ruanda et au Burundi, de quels réfugiés
s'agit-il et combien sont-ils ?

C'est quelques dizaines de milliers des gens. Ça ne dérangera
personne. Oui, le Gouvernement a évité et n'a pas exprimé de volonté
politique suffisante pour le retour des réfugiés Tutshi Congolais
qui se trouvent au Ruanda, au Burundi et en Ouganda. Bien au
contraire, les autres réfugiés – ils étaient estimés en ce moment-
là, à 430.000 – de la Tanzanie, de la Zambie, du Congo Brazza, de la
République centrafricaine sont rentrés au pays soit totalement, soit
partiellement. On ne peut pas indéfiniment refuser à des réfugiés de
rentrer dans leur pays sans en faire des apatrides. Donc, je
considère que ce traitement discriminatoire par rapport aux réfugiés
est inacceptable pour le fait que les réfugiés rescapés de Gatumba,
lors qu'ils ont traversé la frontière entre le Burundi et le Congo,
ils ont fait environ dix jours sans accéder à la ville d'Uvira,
simplement parce qu'ils étaient Tutsi, et pour finir, les Etats-Unis
les a récupéré. Ils sont pratiquement dans tous les Etats Américains
aujourd'hui.

Donc, je crois que la question des réfugiés, des Tutsi Congolais qui
sont dans les trois pays de l'Est mérite une réponse claire. C'est
un droit. Les réfugiés Tutsi du Nord Kivu sont pratiquement dans des
camps au Ruanda depuis douze ans.

Alors, est-ce seulement la question des réfugiés Tutsi Congolais qui
sont à l'extérieur, ou est-ce aussi la question des Tutsi Congolais
qui sont toujours à l'intérieur au Nord Kivu ?

Justement. Pas seulement au Nord Kivu, mais aussi au sud kivu. Il y
a ce que j'appellerai la condition discriminatoire des tutsi
Congolais. Nous avons fait beaucoup de progrès par rapport à la
question identitaire, donc la loi sur la nationalité et la
constitution consacrent que les tutsi Congolais sont Congolais au
même titre que les autres. Mais, ce titre dans la loi, sur le plan
de la pratique et sur le plan politique, les tutsi Congolais sont
discriminés au même titre que les noirs dans le temps en Afrique du
sud, ou un noir dans le temps aux Etats-Unis. En effet, ils sont
victimes de l'exclusion que le Gouvernement ne veut pas reconnaître.
Mais, laissez-moi vous donner quelques faits : les villes de Goma,
de Bukavu et d'Uvira, sont quasiment vidées des tutsi. Et le peu qui
y vivent à compter au bout des doigts, vivent dans la peur, dans
l'insécurité, dans k'intolérance. Ils sont arrêtés, et dans tous les
cas, ils vivent sous la peur de leur charge à tout moment. Les
Banyamulenge aujourd'hui, qui sont dans le sud kivu, sont obligés de
vivre la déportation, parce que 4.000 hommes militaires ont été
envoyés dans les montagnes de minembwe.Et le Gouvernement le sait.
Et donc, nous avons là, un peuple qui, dans son propre pays, vit
l'humiliation jusqu'aux petits enfants. Dans les écoles, au marché,
dans des taxis…

Donc, ce régime de ségrégation après les élections est inacceptable.
J'en appelle à la conscience du Gouvernement, pour résoudre de
manière politique, la condition des tutsi Congolais, qui est
finalement un sous-homme dans sa propre contrée.

Concernant l'ultimatum de lundi dernier, est-ce que le Général
Nkunda ne s'est pas montré intransigeant ?

Je pense qu'il doit absolument être plus souple. D'abord, il se bat
contre le Gouvernement, la logistique dont dispose le Gouvernement,
Nkunda ne l'a pas. Et donc, je lui donne absolument des conseils
d'être souple et de considérer aussi au maximum que j'appuie être
cette possibilité…

Si non, ses troupes risquent d'être écrasées par les forces armées
Congolaises ?

Je ne le dirai pas. En principe, oui parce que…….mais l'expérience,
le peu d'expérience que j'ai de la guerre même si je n'ai pas été
militaire, c'est que l'on sait quand on commence une guerre, l'on ne
sait pas quand on la termine, et généralement, l'on ne sait pas qui
la gagne.

Azarias Ruberwa, merci.

Tuesday, October 16, 2007

AU NORD KIVU L'ULTIMATUM EXPIRE MAIS PAS LA CAUSE DE NKUNDA






Le president Joseph Kabila, poursuit son séjour à Goma, un voyage qu'il a commencé depuis le 14 Octobre accompagné des ministres du Gouvernement en charge de l’Intérieur, des Affaires humanitaires et de la Défense.
Alors que le combat continue a` faire rage au Nord et Sud Kivu, les discussions politiques sur la question des guerres dans le deux Kivus sont seulement limitées aux problemes qui prevont au Nord Kivu. Joseph a fait presque 3 jours a` Goma consacrant ses concertations,avec l’Etat- major de la 8ème région militaire, le gouverneur du Nord-Kivu et certains membres du Gouvernement provincia, ainsi que les membres du corps diplomatiques internationales.
Ces derniers sont venus montrés leurs soutient inconditionel au président Joseph Kabila malgré le fait qu'il continue a` victimiser une population minoritaire des Tutsis Congalais dans les deux Kivus.
On pourra se demande pour quoi est les diplomates occidentaux ont optés a` fermer leurs yeux aux nombres attaques et violations massives des droits de l'homme commis par les forces gouvernementales sous l'ordre du président Kabila.

Néamoins, il suffit de se rappeller la triste réalité des diplomates occidentaux face aux sort de Tutsi dans la region des grands lacs. Ce n'est pas la premieure ni la deuxieme fois que les pays occidentales ont choisis de soutenir des regimes genocidaires en Afrique et surtout dans la region des grands lacs surtout quand c'est la survie des Tutsis qui est en danger.

Rappelons en passant que Joseph Kabila s’est rendu en effet à Goma le dimanche 14 octobre 2007 pour montrer aux Congolais qu'il est pret a` combattre le general Laurent Nkunda au cas de non respect de l'ultimatum lancé contre ce dernier et qui devait expiré lundi le 15 octobre 2007. Il faut préciser que les forces du général Laurant Nkunda n'ont pas biensur respectés cet ultimatum qui en réalité ne signifie absolument rien aussi longtemps que leurs doléances ne sont pas prises en considération ni par le regime de Kabila ni par la communauté internationale devenue le marionnette de Kabila.
Il est connu de tous que la MONUC n'est la` que de faire de l'argent. Ce n'est pas de leur intéret que la guerre se termine au Congo. Raison pour la quelle, cette organisation onusienne s'est fait allié de Kabila, et non pas du peuple Congolais.
Il faut etre extremement naif de croire que parce que les diplomates occidentaux sont allés rejoindre Joseph Kabila au nord-Kivu, c'est un signe de la paix. Ils n'y sont allés que pour compliquer la situation d'avantage.
Il faut aussi se poser la question de savoir pour quoi, la situation securitaire au sud Kivu, notamment dans le territoire de Minembwe n'était pas une préocupation pour ces acteurs politiques, alors que l'impact de cette guerre n'a aucune difference avec le nord Kivu.

Et même si ces autorités hypocrites qui donnent l'impression de pouvoir et sympathie dans les affaires politiques congolaises se sont montrés alliés du gouvernement congolais,la prudence exige que l'extrême de leur hypocrise porte plus des dangers au Congo et aux Congolais, et que c'est seulement une question de temps avant que ces memes diplomats le lache.

Le Redacteur

Wednesday, October 10, 2007

Minembwe : les notables sont-ils capables de pacificier les Hauts-Plateaux? Kiruhura semble promettre l'impossible.



Selon la radio Okapi, "les notables des hauts plateaux de Minembwe au Sud-Kivu s’engagent dans la sensibilisation des insurgés du groupe dit des 47 pour le brassage. C’est pourquoi ils ont sollicité lundi l’appui du gouverneur de province, rapporte radiookapi.net" Cependant, le probleme est que le gouvernement Congolais veut faire croire la masse paysanne que ce sont les "insurges" qui sont à la base de l’insécurité a` Minembwe aulieu des carnivales militaires de la FARDC en coalition avec leurs alliés connus sont les noms des forces negatives et genocidaires.

Radio Okapi rapporte que l'un de ces notables, Mr. Tharcisse Kiluhura, "chef coutumier de Minembwe affirme qu’actuellement, des insurgés réfractaires au brassage intoxiquent la population de Minembwe sous prétexte qu’il y a une guerre qui se prépare. C’est pourquoi, poursuit-il, face aux troubles qui sévissent dans cette région, une délégation de notables de Minembwe est venue solliciter des moyens auprès du gouverneur de province pour mener une campagne contre cette intoxication, une campagne contraire à celle que les insurgés sont en train de mener." Curieusement, le gouverneur de la region semble avoir oublié que la guerre est deja encours. Une guerre que le gouvernement Congolais a lancée une fois encore contre sa population minoritaire Tutsi Congolais. Quand un gouvernement deploie plus de 5000 milles militaires en plus de milliers de ces milices pour encercler et tuer les villageois sous pretexte qu'ils sont a` la chasse de 47 personnes qui ne veulent pas s'integrer dans cette armée pour leur sécurité, on sait pas comment qualifier cette attaque en dehors de l'appeller ce qu'elle est: une guerre contre un peuple.

Il n' ya aucun doute que les notables veulent la paix et sécurité dans leur territoire a` tout prix, mais malheureusement ils ne comprennent que ce le meme gouvernement qui s'attaque a` eux, non pas les insurgés.
Au lieu de le promettre une vraie sécurité,"l'autorité provinciale a tout de suite donné une phonie pour faciliter les communications lors de la campagne de sensibilisation." On peut se demander: qui va sensibiliser qui? est ce que les notables vont sensibilisés les soldats du Colonel Bisogo d'accepter de s'integrer dans une armée meurtriere en hypothequant leurs vies? ou vont-ils sensibiliser les FARDC de cesser leur idéologies meurtrieres contre les soldats Tutsis, inclus les militaires de Bisogo? Il reste a` verifier comment ces pauvres notables vont aboutir a` leur mission.
On peut seulement prier et esperer que le gouvernement congolais change ses plans macabres envers la population minoritaire Tutsi, et retablisse la paix.
La tache de mener la campagne de pacification doit etre mener par le gouvernement non pas par les victimes de l'injustice et d'attaque du gouvernement.

Le Redacteur

RDC : la jungle où les victimes sont consacrées bourreaux ?

Minembwe 10/10/2007

L’insécurité en cours dans l’Est de la RDC n’augure pas des bons lendemains. Elle présage un risque majeur de se retrouver encore une fois, à la case du départ des péripéties qui ont entraîné les deux guerres ayant impliqué directement plusieurs pays de la région des Grands Lacs Africains, ainsi que des puissances étrangères; continentales et occidentales.
Les médias n’ont cessé de dénoncer cette situation de ni paix ni guerre, après les accords dits de paix signés à Sun City, suivis d’une périlleuse transition ayant débouché à des élections qui ont reconduit à la magistrature suprême le fils du « Mzee », Joseph Kabila Kanambe. Néanmoins, le moins que l’on puisse dire est qu’actuellement la situation a explosé à l’Est de la RDC, la région où ce dernier a été voté à près de 98%. Cette dérive conflictuelle survenue après ces élections fallacieusement qualifiées de démocratiques, avait été alertée par plusieurs observateurs indépendants et par des organisations directement concernées. Comment cela ne pouvait-il pas surgir alors qu’à l’Est de la RDC grouille jusqu’à ce jour, toutes les forces dites « négatives » que la région regorge ?

Notons qu’avant, pendant et après ces élections, les Kivutiens espéraient retrouver une plénitude de paix, ayant investi leur confiance et en votant massivement le fils de L. D. Kabila. Malheureusement, ces aspirations se sont effritées petit à petit comme une peau de chagrin. Car, les institutions constitutionnelles de la RDC issues de ces élections au lieu de s’attaquer aux problèmes fondamentaux des conflits intercommunautaires qui couvent depuis plusieurs décennies à l’Est, débouchant continuellement à la discrimination des Tutsis, elles n’ont fait que les amplifier. Bien que, l’on doive de reconnaître que cette opération discriminatoire ne date pas d’aujourd’hui, faut-il souligner qu’elle a atteint son niveau paroxystique lorsque Kabila le père avait décidé en 1999 de naturaliser les Hutus rwandais en cavale, afin de les remplacer par les Tutsis Congolais.
Cette machination perpétuelle trouve malheureusement écho auprès des extrémistes qui apparemment ont un « patriotisme » outrancier, aveuglant. Les prises de position de la société civile kivutienne que les médias locaux n’hésitent pas de qualifier de « si vile ! » doublées des ultimatums lancés par les autorités politiques nationales, provinciales et même ecclésiastiques prouvent qu’une connivence ourdie en alliance-coalition depuis belle lurette avec les forces génocidaires muées on ne sait pas par quel mécanique en Forces démocratiques (entende les FDLR), entre dans sa phase finale.

On nous avait en effet assuré que la fin des élections pluralistes - malheureusement ethnicisant à dessein - mettrait ainsi fin aux confrontations communautaires, et que de cette manière les Peuples allaient vivre désormais en harmonie. Certains rêvèrent du grand soir, d'autres du paradis terrestre en RDC...
Cependant, les sans voix ne crurent point que les antagonismes idéologiques avec les sans foi ni loi étaient véritablement terminées. Une dictature à fragrance génocidaire reconduite et dorlotée par les tireurs des ficelles françafricains fait râler les esprits épris des droits, des libertés et de survie. Rien, et absolument rien ne peut inspirer confiance étant donné que les thuriféraires frotte-manches de cette françafrique câlinent pompeusement cette idéologie. D’ailleurs, l’on ne tardant pas à découvrir ce qu’on redoutait, car les miss dominici du fils de Mzee s’en targuent poing à la poitrine. Par un reflexe quasi pavlovien, à leurs saveurs les Interahamwes de Kinani sont des augustes face aux Tutsis rwandophones congolais. Certes, les génocides des Tutsis ne semblent pas les émouvoir. En Afrique centrale, occire un Tutsi est une pratique érigée en valeur. Il semble que certains prélats plus satanés que déistes disaient à ceux qui pouvaient les entendre que cela ne constitue pas une transgression de la loi divine. Laconiquement, tuer un Tutsi n’est pas un péché.
Avec entêtement, ces élèves brillants de la Génocidocratie (admette-moi cette expression) ne semblent y voir aucun désagrément. La Communauté Internationale représentée par l’illustre MONUC vante les mérites et appui les initiatives de ces rôtisseurs. Histoire d'encourager à s'interdire de regarder ensemble dans la même direction, en d'autres termes à ne pas s'aimer, c'est-à-dire à se détester, à s’abominer.

Pendant ce temps à Kinshasa, on mijote toutes sortes des recettes en offrant du miel et de l'encens à des anciens seigneurs de guerre, tribalistes hors catégories, devenus on ne sait pas par quelle baguette magique des « démocrates fréquentables ». Au point de convaincre le monde que des énergumènes tels que le tristement célèbre « verminologue » est aussi adorable. Ni plus, ni moins, qu’il n’y a que les Tutsis qui doivent être détestables en RDC, c'est-à-dire qui doivent être interminablement génocider.
Cette machination ne laisse subsiste aucun doute, d’autant plus que le Ministre de la défense de la RDC Chikez, trouve qu’il n’y a que les hommes fidèles au Général Laurent Nkunda au Nord-Kivu et ceux du Colonel Félix Bisogo au Sud-Kivu comme des moutons de panurge qui doivent aller au brassage. Les Maï-Maï et les autres milices dont on ne sait plus identifier qui fulminent à l’Est de la RDC comme des champignons dans un buisson, et surtout les célèbres FDRL adeptes émérites de cette génocidocratie, eux, n’ont aucune leçon à recevoir.
D’ailleurs, leurs maîtres en sont fiers et ne cachent pas du tout leur satisfaction, d’autant plus qu’ils s’engraissent et se la coulent douce en occident au prix de leur sang. Sur un ton arrogant, leur chef de bande Ignace Murwanashaka n’avait-il pas déclaré à la BBC Afrique lors de l’émission « Imvo n’Imvano » du 22/09/2007 qu’ils sont très « combatifs » ? Une façon de dire qu’ils savaient tuer, et, rien que tuer ! Autrement, ils n’auraient pas vidé le camp de Mugunga, se détalant pour essaimer l’Afrique centrale jusqu’au Yémen.

Malheureusement, ces « machines à tuer revêtues de la chair humaine » pour reprendre l’expression de Roméo Dallaire ne constituent pas aucun danger aux yeux du gouvernement congolais et de la MONUC. Pourtant, font partie intégrante de leur lot quotidien ; les massacres, les assassinats, les mutilations, les viols, les pillages et que sait-on encore. Un cocktail de mortification qu’ils se régalent la journée, et, depuis 1994. L’appétit vient en mangeant, dit-on.
Pendant qu’à l’Est les insurgés combattent avec les moyens dont ils disposent le génocide et les génocidaires, à Kinshasa on les adore, à genoux, debout, assis, couché et dans toutes les positions imaginables susceptibles de captiver les dieux du génocide. La politique tire sa source dans la perversion, disait un philosophe. Astigmatisme ou foi exécrable ? Ceci dit, que ce sont les hommes de Nkunda au Nord-Kivu et le « groupe dit des 47 » au Sud-Kivu qui sont à la base de l’insécurité, il faut qu’ils aillent au brassage. C’est l’unique langage que savent parler Kabila et ses ouailles. Le péché originel de ces insurgés ? Désirer protéger leurs congénères d’un génocide en veilleuse, concocté par ce même pouvoir. Voilà ce qui interpelle.

Si au Nord-Kivu, le rude combat que mènent les hommes de Laurent Nkunda est médiatisé pour alerter le monde entier sur l’alliance FDLR-FARDC-PARECO et autres milices, au Sud-Kivu les choses se passent autrement. Silence on tue, à l’instar de la nuit fatidique du 13-14/08/2004 à Gatumba au su et au vu de la MONUC ! Qui ne dit pas mot, consent, dit-on. D’ailleurs, malgré cette médiatisation les griefs figurant dans le cahier de charge du CNDP que les esprits nobles qualifient de légitimes et les appels à la négociation sont balayés d’un revers de la main par les esprits lilliputiens.

Bien que les causes soient les mêmes au Sud comme au Nord Kivu, un détail et non de moindre différencie les deux contextes. Ouhmm ! À chaque peuple son Karamira. Le Caporal Masunzu magiquement catapulté Général de Brigade, rend merveilleusement service à son maître Kabila en massacrant dans sa propre communauté, les Banyamulenges. Drôlement, au moment où dans les Hauts Plateaux de Minembwe les Interahamwes et les FARDC qu’on qualifie communément à l’Est de la RDC des Katanyama (i.e. : anthropophages, cannibales, ogres) utilisent les femmes et les enfants comme des boucliers humains et qu’ils sont entrain de creuser des fosses aux alentours des villages pour un éventuel dernier assaut, les soi-disant « leaders » de ladite communauté se bousculent à courtiser le pouvoir pour se positionner. Le ridicule ne tue pas !

Il y a lieu de se poser milles et une question au regard de ce qui se passe actuellement dans le deux Kivu. Le pouvoir de Kabila est, en premier chef à interpeller s’il peut l’entendre de cette oreille. Comment un gouvernement digne de ce nom puisse ménager l’éradication d’une partie de son peuple, minoritaire soient-elle ? La communauté internationale à travers la MONUC est condamnable sans équivoques. Comment expliquer que, cette mission onusienne sensée protéger les civils prend partie en appuyant logistiquement la coalition FARDC-FDRL-PARECO et autres milices qui ne jurent que sur le sang des Tutsis ? Judicieusement, il urge également que les gouvernements de la région des Grands Lacs africains s’investissent énergiquement afin que le « Never again » soit exprimé en actes et non en paroles. En effet, avec sa perspicacité et son légendaire respect de la parole donnée, le gouvernement rwandais devait honorer son engagement du « plus jamais, ca », qu’il n’admettra qu’un quelconque autre génocide se perpètre sous quelque ciel que ce soit. Présentement, il se commet une épuration ethnique à quelques mètres du Rwanda et toujours sur des Tutsis. Ce qui est un prolongement de celui de 1994. Tout être humain dont les génocides des Tutsis avaient, directement ou indirectement chagriné devait être interpelé, car drôlement, dans une jungle c’est le plus fort qui dicte la loi.
Par Rumenge Alain.
Professeur Chargé de cours au Kigali Health Institute.

P.S:Cet article était publié dans LA NOUVELLE RELEVE

Friday, October 5, 2007

Affaires des Massacre contre nos Civiles Toujours sans rapport???

Minembwe, 05, Oct. 2007,

Presque une semaine apres, il n'y a aucun rapport sur un nombre non encore connu des hommes et femmes Banyamulenge tuée en date du 2 octobre 2007 a` Muramvya et Cyanzovu et un nombre aussi inconnu des personnes blessée quand les troupes du gouvernement Congolais tirèrent aveuglement sur les civils Banyamulenge.
Ces attaques aux civiles Banyamulenge par les forces du gouvernement Congolais qui prend plaisir de massacrer ses citoyens illustrent sans doute les graves problèmes de la vie quotidienne, des humiliations et des malheurs que les troupes de Kabila font subir aux citoyens Banyamulenges. Mais l'incomble est que tout passe inapercu! C'est comme si tuer Banyamulenge ne signifier absolument rien ni a` la Monuc,ni aux autres organizations de la region. Massacre Banyamulenge et rester impuni, c'est devenu coutume. Voila` que meme faire un rapport des billans des morts ne plus important surtout quand il s'agit des Banyamulenge! On doit se demander pourquoi?
Les frères et soeurs des victimes ne peut porter plainte contre ces troupes Congolaises, devant la justice Congolaise ou toute autre justice, parce que ces troupes ont une protection et une immunité totales et la seule autorité qui peut leur demander des comptes est le meme gouvernement Congolais dirigé par la meme personne qui croit faire vengeance au peuple Banyamulenge. Oui vengéance, car le président Joseph Kabila garde encore une dent contre Banyamulenge pour avoir vaincu son pere dans les années 60-65 pendant la revolution muleliste. Souvenez-vous que c'étaient les Banyamulenges qui auraient déloger Kabila et son groupe de Mulele a` Hewabora quand ces derniers avaient tournés pour le pillage des vaches des Banyamulenges. Quelle rancune!
C'est qui est étrange est la manque de reconnaissance du président Joseph Kabila a` la contribution de Banyamulenge a` l'accession au pouvoir de son pere Mzee Laurant Kabila, dont il a lui-meme hérité. Pour quoi est ce que Joseph Kabila ne reussi pas a` comprendre que Banyamulenge n'avaient aucun probleme personnel contre son pere sauf leur besoin et réflex naturel de sauver leurs vaches, et preuve c'était que c'est grace au Banyamulenge que Kabila est aujourd'hui ce qu'il est!
Mais, il faut aussi reconnaitre la pression des extremistes Kivutiens et celle des Interahamwe qui semblent indirectement diriger le regime de Kinshasa. Joseph Kabila a choisi d'armer et soutenir ces forces négatives quelque soit la gravité de leurs crimes ou l’irréfutabilité des preuves de leur inculpation. Cette situation trouve sa meilleure illustration dans les massacres continue des Tutsis congolais, le viol et d’autres crimes contre ce peuple.
Il est cependant tres important que les ayants droits et les proches des victimes se décident à engager une procédure juridique contre le gouvernement Congolais, bien que la voie semble longue et semée d’embûches. Il faut commencer par la demande aux réparations matérielles, car on est tous convaincus que la perte d’un être cher n’a pas de prix. Il ne faut pas etre découragés simplement, parce que cette procedure semble une idée des difficultés insurmontables et des obstacles majeurs.

Utiliser vos atouts tels que: la présence des vos enfants dans les institutions internationales telles que la Court Penal International de la Hague, ainsi que d'autres qui sont dans le diaspora proches des institutions internationales.
Les autres doivent avoir le courager de publier des informations de ce genre des crimes du gouvernement Congolais envers ses citoyens, et mettre ces documents disponibles sur les sites des organisations internationales et humanitaires. Il faut leur comprendre que les morts et dégâts a` Minembwe doivent engager certaine responsabilité juridique au pret des autorités Congolaises.

Nous sommes actuellement à un moment où un Munyamulenge contrairement a` d'autres citoyens Congolais n’a plus le droit de vivre paisiblement au Congo, de protéger sa vie et celle des siens, de faire respecter ses droits et de garder sa dignité et son honneur et qu’il n’ambitionne plus le minimum de justice sociale.

Nous sommes à un moment où nos enfants sont privés d’école, de santé et d’une vie normale alors qu’ils sont les enfants légitimes de ce pays qui n'a aucun probleme de massacrer ses citoyens.

Un mot sur les traitres:
Et alors que nous sommes ainsi, voilà que certains de nous,les "traitres et corrumpus", tres peu soient-ils, particulierement ceux du PPRD accompagné d’un général emporté par l'égoisme et l'arrogance ainsi que la soif du pouvoir (fictif d'ailleurs), trahi son peuple, et afin se déplace du Sud Kivu a` Kinshasa pour demander, en notre nom, des postes politiques, (niant l'existence de notre territoire de Minembwe);sachant tres bien que des générations de fils et filles Banyamulenges devront sacrifier leur vies et avenir a` cause d'une par de leurs intérêts égoistes et personels, et d'autres par de l'agenda genocidaire du regime actuel dont ils servent. Mais, il faut leur rappeller ce que leur chef a lui-meme dit a` propos d'eux: "TUTAPIGANISHA ADUI NA MWENGINE ADUI". Apres nous ca sera sans doute votre tour chers freres du PPRD.

Leurs consciences (Banyamulenge du PPRD) sont mortes de facon qu'ils ne peuvent pas utiliser leurs influences pour sauvegarder l'ntérêt de leur peuple en péril!

Que Faire alors?

Nous devons agir pour inciter les gouvernements du monde entier à arrêter d’accorder toute aide à un gouvernement dont la plus grande réalisation tient à l’élimination de ses citoyens minoritaires et le tout au titre de « la pacification national ».
Quant a` nos freres corrompus, il faut continuer a` les ignorer comme on l'a bien fait. Ils finiront a` disparaitre d'une facon inapercu, et finiront avec une honte et une culpabilité perpetuelle.

Vivre sans gloire c'est mourir pour toujours dit-on.

Pour le Journal Minembwe
Brome

Tuesday, October 2, 2007

Alertes: Kabila orders mass Killings of Banyamulenge again!



According to recent troubling information, we regret to inform our audience and the world that the Kinshasa government has once again ordered the massacre of innocent Banyamulenge civilian population, this time in their own villages. In the villages of Muramvya and Cyanzovu, there has been an intense fighting between the group of so called "insurgents", a handful group of Banyamulenge soldiers who have refused to be integrated in the army under the "brassage" program for fear of their lives, and the government forces known as FARDC. Instead of pursuing their opponents, the government soldiers FARDC have instead turned against the Banyamulenge population and started shooting indiscriminately killing many people including children and women.
The number of deaths and casualties is not yet known, but estimates suggest couple of dizaines of people who are killed in those villages.
The latest spate of violence, which started at the end of May up to now is resulting in massive killing of Banyamulenge population and a large number of displaced population in the territory of Minembwe.
To add to this tragidy, there is seriously no access to humanitarian assistance in that region.
In addition to these atrocities, the eye witness reports confirm numerous cases of sexual assaults used by the government soldiers against Banyamulenge women as another form of violence to which civilians are exposed.
The situation in the South and North Kivu remains highly volatile and worrying. We request humanitarian organizations to try to provide assistance to affected populations, especially in Minembwe.

The South and North Kivu provinces in the Democratic Republic of Congo (DRC) is an area of chronic violence, which can rise sharply in intensity to the rest of the country.
Due to the genocidal ideology among some Congolese politicians and civil society groups motivated by hatred against Tutsis Congolese, the fighting as well as looting and attacks on the Tutsis civilian population is being seriously used as a means to slowly exterminate the Tutsi population in Congo.

We request international emergency mission to evaluate the situation on the ground and especially to obtain the suspension of any hostilities by encouraging dialogue between the two fighting forces in both Kivu.

Editor
Muhoza A.

Friday, September 28, 2007

COMMUNIQUE

Minembwe 29,09,2007

Nous, Société Civile et membre du Journal Minembwe, dénoncons le Silence de la MONUC face a` l’Agression du gouvernement extremiste Congolais au peuple Banyamulenge a` Minembwe

Le Journal Minembwe comme voix de la société civile du territoire de Minembwe continue d’essayer, avec ses moyens limités, de répondre aux demandes de ses membres durant l'agression du gouvernement extremiste Congolais a` Minembwe.

Le public de Minembwe membre de la société civile nous a demandé de travailler sur trois axes dans notre publication :

- la diffusion d'informations sur la guerre d’aggression a` Minembwe
- la participation aux protestations contre la guerre d’aggression aux Banyamulenges,
- de solliciter l'aide humanitaire tant matérielle que financière aux réfugiés internes Banyamulenge dans les hauts-Plateaux d’Itombwe.

Nous tenons ici à denoncer la violation sexuelle, l'enlèvement et la détention injustes des civiles Banyamulenge a` Minembwe et au Sud-Kivu en général par les militaires de l’armée reguliere (FARDC) au vu et au su de la MONUC.
A la Monuc nous demandons: la raison invoquée pour la guerre, «désarmer les insurgents», donne-t-elle le droit de détruire tout un peuple jusqu’au niveau de placer les soldats dans des familles des civiles afin de bien violer les femmes sous pretexte de surveiller le mouvement des insurgents? On ne demande pas au gouvernement car on sait bien son agenda genocidaire contre le peuple Banyamulenge.
Mettons de côté le jugement qu'on peut porter sur « les insurgents », la réalité est que si réellement les forces de l’armée Congolaise (FARC) étaient venues désarmé les 100 insurgents a` Minembwe, ils auraient deja été désarmés. Si les "insurgents" ne veulent pas le brassage parce qu'ils ont peur d'etre tuer comme c'est souvent le cas, ce n'est a`la population de Minembwe de payer le Prix. Il faut le gouvernement Congolais prenne ses responsabilités et non pas victimiser les citoyens.

Enplus, les insurgents sont des soldats armés qui ont quitté leurs bases militaires et se sont enfuies, comment justifier la présence des soldats du FARDC dans des villages et memes a` l’interieur des domiciles des populations a` Minembwe?
Ici il faut souligner que la MONUC continue à intervenir au Nord Kivu pendant que les militaires de FARDC continuent d’aggresser regulierement la population civile a` Minembwe en leur présence comme si les gens du Nord Kivu ont plus de droits que les gens de Minembwe au Sud Kivu.

Malgré ces violations massives de droits de l’homme a` Minembwe par la FARDC soutenue par la MONUC, cette agence onusienne decide de ne jamais invoquer ni denoncer ces problèmes de violations massives des droits de l’homme a` Minembwe.
La population a des questions que MONUC doit repondre tot ou tard au peuple Banyamulenge et la communauté internationale, c’est savoir si MONUC s’est aussi inscrit dans la liste des ennemis des Tutsis comme elle affiche encore son comportement d’observateurs au Massacre des Tutsis comme c'était le cas pendant la genocide de 1994 au Rwanda? Pour quoi cette indifference? Pour quoi cette complicité?
Pour quoi est ce que la MONUC prend-t-elle plaisir d’observer les atrocités du peuple Tutsis dans la region des grands lacs chaque fois que l’occasion se presente? Pendant la période du calme, les officiers de la MONUC prennent plaisir de s'engager sexuellement avec les femmes et filles Tutsis, et pendant la période de détresse ces memes officiers prennent plaisir de voir ces femmes violées, et massacrées. Qu'elle immoralité? quelle indifference? Qu'ont ils faitles Tutsis pour qu'ils soient traités ainsi par cette agence onusienne supposée proteger les droits de l'homme?
La MONUC partagera-t-elle la responsibilité de violation sexuelle et d’autres violations faites par ses partenaires FARDC, non pas peut etre comme des acteurs directes, mais comme des complicitaires dans ces actes ignobles ?
C’est claires que les intérêts de la MONUC a` Minembwe et ceux des FARDC se sont croisés, mais on ne demande qu’a` toutes ces forces que ca soit les FARDC, les "insurgents», les Mai-Mai, les FDLR, et la MONUC, de quitter le territoire de Minembwe, et nous laisser libres. Nous en avons marres de toutes ces forces.
Que la MONUC facilite cette demilitarization et s'en allent le dernier.

Nous demandons la démilitarization immédiate de notre territoire un point, un trait.
Nous appelons tous ceux et toutes celles qui éprouvent un intérêt pour notre cause à nous aider. Le peuple Banyamulenge et la population du territoire de Minembwe en général n’ont pas besoin d’une autre guerre. Nous ne demandons que la démilitarization de nos villages et de notre territoire de Minembwe.

Nous félicitons le peuple Banyamulenge pour leur résistance face à l'agression extremiste du gouvernement Congolais et a` l’indefference de la MONUC en leur cause.

Le combat pour le droit a` la sécurité, a` l'éducation des nos enfants et a` la vie pour la population du territoire de Minembwe continue.

Nous demandons a` nos adhérent(e)s de divulguer ce communiqué a` tous les médias et a` toutes les organizations des droits de l’homme et nous vous félicitons pour votre mobilisation à tous les niveaux.

Solidarité

La Société Civile et Journal Minembwe