Wednesday, October 9, 2013

LA BALKANISATION DE LA RDCongo, SEUL ET UNIQUE SOLUTION

La situation sécuritaire au Kivu (Nord-Sud) continue à soulever un certain nombre d’interrogations. Comme si l’on venait de sortir d’un long sommeil et l’on éprouve des craintes, des inquiétudes quant à l’avenir de l’Est du Congo avec toutes ces similitudes troublantes. Depuis 1998 après la tombée du Maréchale Mobutu, presque aucuns n’hésitent plus à parler d’un nouvel ordre politique au Congo. Certains parlent de la balkanisation et confirme même qu`elle est mise en marche, non pas parce qu’ils veulent cette balkanisation, mais plutôt comme une compagne contre l’eventualite de cette nouvel ordre politique national qui doit obligatoirement avoir lieu si et seulement si les Congolais veulent vraiment la paix et sécurité.

Balkanisation : voilà un concept qui suscite un débat houleux et intéressants parmi les intellectuels surtout corrompus et extrémistes Congolais. Ces faux prophètes prétendent faire une analyses politiques ou produisent des fausses informations et des théories parfois même inutiles d’une certaines conspirations occidentale pour balkaniser la RDCongo. Ainsi, lorsqu’on évoque les dangers qui guettent la République démocratique du Congo, ils évoquent tres vite la balkanisation comme quoi ceci serait l’un des objectifs poursuivis par les commanditaires de ce complot machiavélique.

Mais la vérité est simple : tout intellectuel Congolais ou Africain qui connait tres bien l’histoire du Congo et de l’Afrique sait que la Balkanisation du Congo est la seule Solution durable pour la paix, sécurité et même le développement du Congo en général et de l’Est du Congo en particulier. Sinon, on ne peut s’expliquer pourquoi le Kivu, par où tout danger arrive, l’insécurité soit devenue récurrente et que depuis plus d’une dizaine d’années, le pouvoir de Kinshasa ait du mal à rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat. Ce n’est pas pour rien que l’Est de la RDC est devenu le ventre mou, une poudrière de la République et restera comme une épine sous le pied tant qu’elle ne sera pas indépendant. Nul ne doute que si les Congolais etaient des blancs, qui continuent de faire tous les appels à l’alerte qu’un Congo faible, divisé, est un danger dans le quel on ne peut pas continuer de vivre, l’indifférence n’allait pas être aussi totale au sein de la communauté internationale. L’Ex-Yougoslavie et d’autres états de l’Union Soviétique nous servent comme exemple. Mais la vérité historique est têtue. Comme une gangrène, la «nouvelle balkanisation du Congo sera un jour une réalité qu’on le veut ou pas, et bientôt elle sera bel et bien en marche. Malheureusement ceux qui savent qu’ils seront les beneficieurs de cet nouvel ordre politique manquent le courage de le dire ouvertement et publiquement comme si c’est un crime. Ils ont peur des extremistes Congolais qui n’ont aucun sens de la moralité et de droit de l’homme. Ils font comme si ils ignorent que la loi international permet le droit a` l’auto-détermination.

On n’a pas besoin de faire la guerre pour réclamer notre auto-détermination a` l’Est du Congo en moins que ce droit nous soit refuser. Nous devons demander le referendum au Kivu, car c’est la seule et unique solution pour la survie et le développement du peuple de l’Est du Congo. Jusque a quand devons-nous accepter d’être marginalisés, excluent de la société Congolaise ?. Aujourd’hui, les génocidaires Hutus d’FDLR, soutenus par des forces gouvernementales et actuellement Onusiennes continuent de jouir l’avantage de prendre leurs armes contre les Tutsis et les habitants de l’Est. Tout le Nord et Sud Kivu est occupé par ces genocidaires et le pays est devenue leur fief car elle est parmi la partie la plus riche du pays avec l’abondance des minerais, et un couloir propice au trafic d’armes et de drogue. Voila pour quoi ils sont soutenus par les pays occidentaux dont la politique d’hypocrisie leur fait posés pour les sauveurs. Ils condamnent faussement le Rwanda et l’Ouganda pour avoir soutenu les gens qui se battent pour leurs droits, notamment le retour des refugies, et l’expulsion des forces negatives etrangers, mais ils soutiennent ouvertement le gouvernement Congolais qui arme et soutient ouvertement les genocidaires et terroristes (FDLR) ! Ces hypocrites occidentaux n’ont meme pas la moindre moralite jusqu’au point de prendre des sanctions economiques contre ces pauvres pays accusés d’aider ceux qui revendiquent leurs droits et en font ca un crime, pendant qu’ils se glorifient entant que defenseurs de droits humains. Merdes, ou va ce monde ?

Vive la venue de la Balkanisation du Congo

QUI SOUTIENNENT REELLEMENT LA GUERRE EN RDCONGO?

Pour comprendre la génèse du conflit en RDC, un bref résumé indispensable :

Il s’agit tout simplement de la France avec son idéologie génocidaire contre les tutsis de partout en Afrique. L’armée française, après les avoir soutenus, exfiltre les génocidaires rwandais en juillet 1994 en RDC sous le gouvernement du dictateur Mobutu acquis à l’époque à l’autorité française et lâché par les USA. Les forces génocidaires rwandaises continuent à massacrer les populations au Rwanda à partir de la RDC.



En plus de la France, si réellement la communauté internationale veut savoir ceux qui soutiennent la guerre en RDCongo, il ne faut pas confondre les gens. Il suffit de reconnaitre que la guerre est belle et bien soutenue par les pays occidentaux a travers leurs compagnies multinationaux ci-dessous. Il faut nous épargner cette fausse manipulation et propagande comme quoi c’est le Rwanda ou l’Ouganda qui soutiennent la guerre.

Voici la liste des 85 multinationales (ci-dessous) mises en cause par l’ONU dans le pillage de la RDC et financement indirect de la guerre civile à l’Est dans un rapport de 2003. Suite à ce rapport l’ONU n’a pris aucune sanction ce qui n’a fait que renforcer les soupçons de complicité autour de la MONUSCO, force armée onusienne en RDC Parmi ces entreprises, certaines sont accusées de porter une aide logistique voir d’apporter directement de l’armement aux rebelles ou aux forces loyalistes.

Elles sont soient protégées par l’ONU soit par l’Etat qui les héberge ce fut le cas d’Anvil Mining au Canada ou bien d’Afrimex en Grande-Bretagne, ou bien de nombreuses autres multinationales belges en Belgique. A noter qu’un grand nombre sont d’origine d’Afrique du sud en lien étroit avec la Grande-Bretagne et les USA.

1. AFRICAN TRADING CORPORATION Sarl, SOUTH AFRICA

2. AFRIMEX, United Kingdom

3. AHMAD DIAMOND CORPORATION, BELGIUM

4. A.H. PONG & Sons, SOUTH AFRICA

5. A. KNIGHT INTERNATIONAL Ltd, United Kingdom

6. A & M MINERALS and METALS Ltd, United Kingdom

7. ALEX STEWART Ltd (Assayers), United Kingdom

8. AMALGAMATED METAL CORPORATION Plc, United Kingdom

9. AMERICA MINERAL FIELDS (AMFI), USA

10. ANGLO AMERICAN Plc, United Kingdom

11. ANGLOVAAL MINING Ltd, SOUTH AFRICA

12. ARCTIC INVESTMENT, United Kingdom

13. ASA DIAM, BELGIUM

14. ASA INTERNATIONAL, BELGIUM

15. ASHANTI GOLDFIELDS, GHANA

16. AVIENT AIR, ZIMBABWE

17. BANRO CORPORATION, SOUTH AFRICA

18. BARCLAYS BANK, United Kingdom

19. BAYER A.G., GERMANY

20. B.B.L. Banking, BELGIUM

21. BELGOLAISE, BELGIUM

22. CABOT CORPORATION, USA

23. CARSON PRODUCTS, SOUTH AFRICA

24. CHEMIE PHARMACIE NETHERLANDS, HOLLAND

25. COGECOM, BELGIUM

26. C. STEINWEG NV, BELGIUM

27. DARA FOREST, THAILAND

28. DAS AIR, United Kingdom

29. DE BEERS, United Kingdom

30. DIAGEM BVBA, BELGIUM

31. EAGLE WINGS RESOURCES INTERNATIONAL, USA

32. ECHOGEM, BELGIUM

33. EGIMEX, BELGIUM

34. ENTREPRISE GENERALE MALTA FORREST, DRC

35. EUROMET, UK

36. FINCONCORD SA, SWITZERLAND

37. FINMINING, SAINT KITTS

38. FIRST QUANTUM MINERALS, CANADA

39. FLASHES OF COLOR, USA

40. FORTIS, BELGIUM

41. GEORGE FORREST INTERNATIONAL AFRIQUE, DRC

42. HARAMBEE MINING CORPORATION, CANADA

43. H.C. STARCK GmbH & Co KG, GERMANY

44. IBRYV AND ASSOCIATES LLC, SWITZERLAND

45. INTERNATIONAL PANORAMA RESOURCES Corp, Canada

46. ISCOR, South Africa

47. JEWEL IMPEX Bvba, Belgium

48. KABABANKOLA MINING COMPANY, Zimbabwe

49. KEMET ELECTRONICS CORPORATION, USA

50. KHA International AG, Germany

51. KINROSS GOLD CORPORATION, USA

52. K & N, Belgium

53. KOMAL GEMS NV, Belgium

54. LUNDIN GROUP, Bermuda

55. MALAYSIAN SMELTING CORPORATION, Malaysia

56. MASINGIRO GmbH, Germany

57. MELKIOR RESOURCES Inc, Canada

58. MERCANTILLE CC, South Africa

59. MINERAL AFRIKA Limited, United Kingdom

60. NAC KAZATOMPROM, Kazakhstan

61. NAMI GEMS, Belgium

62. NINGXIA NON-FERROUS METALS SMELTER, China

63. OM GROUP Inc, USA

64. OPERATION SOVEREIGN LEGITIMACY (OSLEG) Pvt Ltd, Zimbabwe

65. ORION MINING Inc., South Africa

66. PACIFIC ORES METALS AND CHEMICALS Ltd, Hong Kong

67. RAREMET Ltd, Saint Kitts

68. SARACEN, South Africa

69, SDV TRANSINTRA, France

70. SIERRA GEM DIAMONDS, Belgium

71. SLC GERMANY GmbH, Germany

72. SOGEM, Belgium

73. SPECIALITY METALS COMPANY SA, Belgium

74. STANDARD CHARTERED BANK, U.A.E.

75. SWANEPOEL, South Africa

76. TENKE MINING CORPORATION, Canada

77. THORNTREE INDUSTRIES (Pvt) Ltd, Zimbabwe

78. TRACK STAR TRADING 151 (Pty) Ltd, South Africa

79. TRADEMET SA, Belgium

80. TREMALT Ltd, Belgium

81. TRINITECH INTERNATIONAL Inc, USA

82. TRIPLE A DIAMONDS, Belgium

83. UMICORE, Belgium

84. VISHAY SPRAGUE, USA and Israel

85. ZINCOR, South Africa

LE KIVU DOIT ETRE DECLARE UNE ZONE SINISTREE

Chef de la délégation du M23 aux négociations de Kampala, René Abandi fait le point sur les contacts avec Kinshasa. AFRIKARABIA : - René Abandi, alors que les négociations reprennent ce week-end à Kampala, votre passage à Paris est pour nous une surprise. Vous aviez rendez-vous avec des représentants du gouvernement français ? René ABANDI : - Je suis à Paris parce que nous avons de bons contacts avec le peuple français, pas nécessairement avec le pouvoir. Une rencontre avec un représentant du gouvernement français serait bienvenue, mais ce n’est pas encore programmé. AFRIKARABIA : - Vous le regrettez ? René ABANDI : - La France est un pays important. Nous, Congolais, parlons français, le Congo est le premier pays francophone du monde après la France. La France peut contribuer à des solutions pacifiques au Kivu et à faire l’économie de vies humaines et de bien des souffrances. AFRIKARABIA : - Vous êtes conscient de la mauvaise réputation du M23 ?

René ABANDI : - Pas auprès du peuple de France, mais auprès de personnes qui influencent l’opinion dans le sens des hostilités, oui.

AFRIKARABIA : - Le gouvernement des Etats-Unis vient d’annoncer qu’il supprime son assistance militaire au Rwanda parce qu’il soutient le M23, lequel enrôle des enfants-soldats… ?

René ABANDI : - Il s’agit d’une extraordinaire désinformation. A ma connaissance, le gouvernement rwandais a interdit le recrutement d’enfants soldats depuis de très nombreuse années, et le M23 ne pratique pas davantage ce genre d’enrôlement. Nos avons demandé une enquête internationale pour vérifier que nos n’avons pas d’enfants soldats. Nos sommes prêts à accueillir tous les journalistes qui voudront enquêter également. Mais pas de réponse en ce sens. Nos sommes confrontés à une machination, à des informations fabriquées.

AFRIKARABIA : - On reproche au Rwanda de vous soutenir ?

René ABANDI : - Demandez aux autorités rwandaises de répondre sur ce point. Mais je peux vous dire pour le M23 que le Rwanda ne nous soutient pas. Il est neutre.

AFRIKARABIA : - Pourquoi alors ces accusations, répétées de mois en mois ?

René ABANDI : - C’est ridicule. On a proclamé que 600 militaires rwandais combattaient dans nos rangs. Lorsque ces hommes de Bosco Ntaganda se sont réfugiés au Rwanda, tout la monde a vu que c’étaient des Congolais comme nous. Personne n’a pu établir la présence d’un seul Rwandais parmi ces réfugiés. C’étaient encore des accusations forgées à partir de rien.

AFRIKARABIA : - Pourtant ces accusations ne cessent pas… ?

René ABANDI : - Récemment, les FARDC (l’armée gouvernementale congolaise) a tiré des obus sur le Rwanda pour inciter l’armée rwandaise à entrer dans le conflit. Les gens qui ont ordonné ces tirs veulent provoquer le Rwanda, l’inciter à entrer en RDC.

AFRIKARABIA : - Votre mouvement, le M23, est la cible de toutes les critiques depuis que vous avez occupé la ville de Goma. Vous regrettez aujourd’hui cet épisode ?

René ABANDI : - Occuper Goma, c’était nous assurer un gage territorial pour nous permettre d’ouvrir un dialogue avec Kinshasa, afin de traiter les causes du conflit et les solutions à apporter.

AFRIKARABIA : - Ca n’a abouti qu’à vous marginaliser !

René ABANDI : - La négociation que nous voulions engager a été sabotée à New York. Avez-vous entendu cette déclaration selon laquelle "le M23 lèche ses plaies ?" Comme si nous étions assimilés à des chiens. Cette façon émotionnelle de nous diaboliser, de nous animaliser, est complètement contre-productive. Nous attendons mieux d’un pays comme la France : l’encouragement au dialogue. Si nous nous sommes révoltés, il y avait des raisons. Je ne connais pas une mission de l’ONU qui coûte aussi cher que la MONUSCO, en soutien au régime le plus corrompu du globe. Nous avons droit à un gouvernement plus responsable, l’ONU devait le comprendre.

AFRIKARABIA : - Est-ce vraiment votre base de négociations ? Vous voulez que Kabila se jette par la fenêtre du 10e étage ?

René ABANDI : - Nous ne demandons pas l’impossible. Notre tort, c’est d’avoir une faible voix. Les Etats membres de l’ONU ont les moyens d’imposer la voie de la paix à un régime corrompu et corrupteur. Face à cet appareil étatique gravement défaillant, personne n’accepte que nous élevions la voix. Nous sommes jugés sans débat.

AFRIKARABIA : - Concernant la justice, revendiquez-vous l’impunité pour tous ceux qui pourraient constituer des cibles de la justice internationale ?

René ABANDI : - Croyez-vous que les plus coupables soient chez nous ? Nous voulons une justice juste, pas une justice idéologique. Les criminels sont dans le camp du gouvernement.

AFRIKARABIA : - Et Bosco Ntaganda ?

René ABANDI : - Nous l’avons isolé. C’était déjà beaucoup. Mais après cette mesure, ils se sont dit « le M 23 et maintenant fragile, profitons-en pour les attaquer ».

AFRIKARABIA : - Vous réfutez avoir commis des atteintes graves aux droits de l’Homme ?

René ABANDI : - Le concept de droits de l’Homme est devenu un instrument de manipulation. On voit que ce droit est appliqué au cas par cas, en fonction d’intérêts diplomatiques ou autres de grandes puissances. Les milices gouvernementales et les armées étrangères comme les FDLR sont un problème sérieux de justice.

AFRIKARABIA : - Vous n’incluez pas dans la négociation un droit d’amnistie ou d’oubli en faveur du M23?

René ABANDI : - Non.

AFRIKARABIA : - Et vous ne revendiquez plus l’intégration du M23 dans les FARDC ?

René ABANDI : - Nous ne négocions que pour résoudre les causes profondes du conflit : la discrimination érigée en politique, la non-administration de notre peuple, pris en otage par un pouvoir corrompu qui refuse d’appliquer la décentralisation. Nos voulons aussi qu’on parle de la citoyenneté, du retour des réfugiés, de la reconstitution des villages au profit de tous ceux qui ont été obligés de les fuir. C’est ce que nous appelons promouvoir des « pôles d’attraction citoyenne ». Pour cela, il faut désarmer les milices et les armées étrangères.

AFRIKARABIA : - Ne craignez-vous pas de placer la barre trop haut, à la veille de la reprise des négociations ?

René ABANDI : - Il y a déjà des avancées de contexte. La délégation de Kinshasa s’est engagée à revenir à la table des négociations, de façon permanente et non plus à l’occasion… Conserver Kampala comme lieu de négociation semble acquis. S’il faut nous réunir à Goma, pourquoi pas ? Nous voulons sincèrement avancer. Les questions les plus sensibles ne seront pas abordées en public, elles vont se discuter en aparté. Il y a des questions pratiques à aborder comme la transformation du M23 en parti politique, la libération des prisonniers des uns et des autres.

AFRIKARABIA : - L’agenda des négociations comporte d’autres chapitres ?

René ABANDI : - Effectivement. Par exemple, nous souhaitons que le Kivu soit déclaré zone sinistrée, pour attirer l’attention de la communauté internationale et mobiliser les moyens d’un redressement économique et social, d’une reconstruction.

AFRIKARABIA : - On peut s’attendre à de bonnes nouvelles ?

René ABANDI : - Il y a eu un petit progrès depuis le communiqué du 23 septembre. Dans l’esprit de ce communiqué, la négociation peut s’accélérer. Il faut aussi éviter les manœuvres de certains. Le ministre des Affaires étrangères d’Ouganda a dénoncé le fait que, chaque fois que la négociation avance, la France et la Belgique nous tirent vers la boue. Mais nous avons confiance.

Propos recueillis par Jean-François DUPAQUIER - Afrikarabia

Wednesday, September 18, 2013

The Kampala negotiation is DRC's last chance

It has been over a week now that the DRC government and M33 have come back to Kampala after being forced to by the CIRGL upon the realization that the solution for a real peace in the region would only happen through a political not military solution as previously wrongly envisioned by the united nations. It is also crucial to note that the DRC has also come to a grip that even with the military support by the UN forces it was still incapable to neutralize M23 forces as it previously hoped. To save its face from embarrassment the UN has urged the DRC gov to accept another attempt of Kampala talk with the M23 instead of risking once again to loose Goma and eventually the entire Eastern Congo. Now amazingly M23 has clearly lowered its bar in order to give peace another chance: it has reduced its claims to only 2 conditions just to prove to the world how Kabila and its gov are willing to bring peace in eastern Congo. M23's only 2 conditions consist of: A. The return of Congolese refugees. B. The desarmement of the Fdlr/genocidaires forces responsible for insecurities and mass violation of human rights in that part of the world.  It's not surprising that the DRC although weak would fail to take this chance and accept to reach a peaceful agreement with M23. The risk is high and the looser will no doubt be the DRC gov. One can only sing: Que Sera. Sera. Whatever will be will.....  Let's wait and see. Ak.

Saturday, August 3, 2013

L'ONU COLLABORE IMPLICITEMENT AVEC LES TERRORISTS FDLR

Le ridicule ne tue pas! Finalement ou va ce monde? Il ya 18 ans l'ONU avait publiquement demontre sa mauvaise foi lors qu'il s'agissait de proteger les Tutsis qui subissaient un genocide du siecle. La tuerie a continue au vu et au su de tout le monde pendant au moins 100 jours, particulierement des Nations Unies qui, au lieu de proteger la population Tutsis, ils deciderent de retirer leurs troopes afin d'abandonner visiblement les victimes de genocide contre les Tutsis et donner l'opportunite et une voie libre aux genocidaires de FDLR. Aujourd'hui l'histoire se repete encore aux yeux de tous.
La Monusco sous l'influence en deguise de la France, l'ennemi juré des Tutsis, decide de se solidariser avec la coalition Tanzano-FDLR-FRDC afin de mettre fin aux derniers resistant des protecteurs des Tutsis dans la region du Nord-Kivu. Le M23 dont l'objectif principale est d'enfinir avec l'oppression contre la population de l'Est du RDCongo, particulierement le retour des refugies longtemps condamnés a` vivre eternellement dans des camps des refugies, et de combattre les terroristes genocidaires du FDLR qui continuent leur agenda d'extermination des Tutsis Congolais, devient malheureusement le cible de la coalition Monusco-FRDC/FDLR. Ou va ce monde malheureusement dirigé par l'ONU quasiment corrumpu jusqu'a` ce degre?
Pour plus d'information, je vous invite a` lire l'article ci-dessous:

L’ONU A Démarré, À 11h00, Son Offensive Anti-M23 Par Le Rapt Des Civils Rwandaphones À Goma
 Ce Jeudi 1e Août 2013, est la date d’expiration de l’ultimatum fixé à 16h00 par la Monusco afin que le M23 se désarme volontairement, sous peine de se voir désarmé de force par la Brigade onusienne tanzano-sudafricano-malawito-FDLRienne. Mais il est surprenant de constater que 4 heures avant l’heure d’expiration de l’ultimatum, la Monusco déclenche les hostilités en décrétant l’arrestation de tous les Rwandophones vivant à Goma, et ce en violation flagrante des Droits humains qu’ils sont sensés protéger.
On nous rétorquera que non, ce sont les agents de l’ANR qui sont entrain de le faire et nous de répondre, oui bien sûr, mais sous la barbe de l’ONU qui est là depuis 17ans pour protéger les civils. Et puis quelle différence ? L’ONU a pris fait et cause en faveur des FDLR avec lesquels les éléments de la MONUSCO font des bonnes affaires en RDC sur le dos et au détriment des Congolais. Sa résolution 2098 est tout simplement l’alibi pour légaliser la guerre contre l’ennemi congolais juré des FDLR. Désormais, il n’est plus facile de distinguer la nationalité exacte des têtes nègres que cache le casque bleu onusien.
Les Tanzaniens, les FDLR, les Sud-Africains, les Malawites, les FARDC vêtus en uniforme de l’ONU, c’est du bonnet blanc et blanc bonnet. Au reste, l’AFDL, le RCD, le CNDP et maintenant le M23 ne sont jamais entrés en guerre contre les Gouvernements qui se sont succédés à Kinshasa. C’est, chaque fois, contre les FDLR, pour motif d’emmener ces derniers à cesser de semer de l’insécurité et des atrocités contre toutes les populations de l’Est de la RDC, en général, et les Tutsis Congolais en particulier. Mais pourquoi, se demande-t-on, seuls les kivutiens se soulèvent-ils, au point de paraître comme les uniques sensibles à ces exactions des FDLR ? C’est simples, eux, au-delà de simples atrocités imposées aux autres Congolais, à une partie de sa communauté, est réservé l’éradication pure et simple ; chose qui les pousse forcément hors de la RDC et qui fait d’eux la communauté congolaise largement majoritaire dans les camps de réfugiés congolais en Ouganda, au Burundi et au Rwanda.
La présence pérennisée des FDLR à l’Est de la RDC, fait d’eux surtout les seuls Congolais privés du droit de retour dans leur patrie, la RDC, et presque les seuls condamnés à l’apatridie qu’ils rejettent avec laplus grande violence symbolisée par leur auto immolation à travers toutes les rebellions congolaises répétitives dans lesquelles ils n’ont pas le choix de ne pas s’engager. Comptez le nombre de camps des déplacés internes dans la seule province du Nord-Kivu et vous rendrez en évidence de ce qui se passe dans cette partie de la RDCongo. Mais puisqu’à chaque fois que l’on s’attaque à ces FDLR, le Gouvernement congolais pose en bouclier protecteur de ces forces négatives étrangères, il est inévitable que les coups portés contre ces dernières atterrissent en plein visage de ce Gouvernement et, du coup, la guerre est qualifiée de guerre entre la rébellion contre le Gouvernement congolais. Maintenant, c’est l’ONU de la France qui (las de commissionner la RDC incapable d’être à la hauteur de la tâche) qui renforce ce poulain mal motivé pour un enjeu mal compris.

Les Tanzaniens, les Sud-africains et les Malawites viennent, sur l’invitation de la France socialiste (la même que celle des années du Génocide de Tutsis au Rwanda voisin) à la rescousse des FARDC. Mais la couverture onusienne semble mal assortie au projet machiavélique de la France, car ce sera malaisé pour cette Brigade d’intervention de jouer, à la fois, le rôle de la MINUAR et de la TURQUOISE (cette dernière avec, comme par hasard, le même chiffre d’effectif : 3.000 hommes !).
Par Greber le soleil.

Tuesday, June 11, 2013

A KAMPALA, LE M23 DEVIENT LA VOIX DE TOUTE LA POPULATION DE L'EST DU RDCONGO


Les délégations du gouvernement Congolais, et du mouvement du M23 ont repris les pourparlers à Kampala. Toute la population de l’Est de la RDC, plus particulièrement ceux qui ne comprenaient pas encore la cause du M23, et qui étaient toujours manipulées par les medias nationaux et les propos mensongères des autorités Congolaises a l’égard des doléances du M23, seront cette fois-ci très content et satisfait de savoir les dispositions du projet d’accord du M23 élaboré par le M23 et présentées comme document finale dans cette négociation presque infinie a Kampala.
Ici il faut d’abord préciser certaines vérités incontestables même par les gens corrompues et manipules par le pouvoir de Kinshasa malgré leurs mauvaise foi notamment le fait que le l’Est du Congo : (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) a connu plusieurs guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement. Ainsi donc, il est évident (sauf pour les indifférents) que cette partie du pays doit absolument être déclaré « zone sinistrée » afin de permettre aux habitants longtemps victimes par des guerres de bénéficier un appui particulier, et une administration sensible à leurs problèmes et l’appui financier de la population à travers les bailleurs des fonds.
Cela dit, il n’est pas étonnant que le gouvernement Congolais s’oppose à cette initiative qui pouvait sans doute ramener la paix et aider la population de l’Est à se stabiliser. Ce qui nous incite a se poser la question de savoir c’est qui réellement entre le M23 et le gouvernement qui œuvre pour l’intérêt de la population de l’Est du Congo. Le teste devient cette fois ci claire et simple à vérifier : c’est les dispositions du projet de l’accord de Kampala. Qui propose des initiatives répondant à nos besoins nous, entant que population de l’Est du Congo ? Qui sait vraiment ceux dont on a besoin et qui milite pour qu’on en accède ? Voilà ce qui intéresse chaque personne de l’Est (sauf les acolytes du régime bien sûr). On doit en finir avec les manipulations des émotions, et sentiments, afin d’évoluer et savoir ce qui est très important pour nous et nos enfants, et la génération future.
En lisant le texte ci-dessous, finalement, on comprend effectivement qui lutte réellement pour l’intérêt commun de tout le peuple de l’Est du Congo. Voici un des articles  dans les dispositions du projet d’accord du M23 :
L’article 5 de ce projet d’accord dispose que « Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement suite au déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l’Est de la République, le gouvernement s’engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) comme étant une « zone sinistrée ». A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir de :
1. Un statut administratif particulier;
 2. D’un plan de développement spécial ;
3. D’une large autonomie fiscale et financière ;
4. D’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ;
5. D’un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment :
- Le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;
- L’Accord-cadre pour la Paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013 ». Ainsi pour démontrer sa détermination a sa cause, notamment la sécurité et le développement de l’Est de la RDC, ainsi que le retour des refugies le M23 souligne dans son article 23 que: « Dès lors que la partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux d’origine, le M23 s’engage à :
- Déposer définitivement les armes;- Démobiliser les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC;
- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre les revendications de la population congolaise ».

Toute personne qui a du bon sens comprend très bien la nécessité de sécuriser et développer cette partie du pays qui est longtemps marginalisé, oublié et même surexploitée par tous les régimes successifs de la RDC dont les conséquences sont très lourdes et exponentielles. Il serait alors une erreur très grave si on optait de laisser la responsabilité aux autorités du gouvernement Congolais soit de refuser l’adoption de ce projet, ou de mettre en vigueur l’accord de Kampala. Le gouvernement ne peut plus mentir a`  personne qu’il est capable de sécuriser l’Est du pays, ou de garantir le développement de l’Est non plus. Voilà pourquoi il faut une administration particulière à l’Est du pays et une large autonomie fiscale et financière capable de mettre en place un plan de développement et de sécurisation, et qui sera tenait redevable a` la population de l’Est et a la communauté internationale car il est connu de tout le monde que les autorités Congolaises sont corrompues et manque le sens de responsabilité et même moralité, par conséquent ne peuvent jamais exécuter ce projet.
Il est aussi très évident que le gouvernement à travers ses medias et ses acolytes personnalités vont vite manipuler la mass populaire comme d’habitude en diabolisant ce projet comme quoi c’est un agenda cache de certaines mains invisibles pour la « balcanisation du pays ».   Mais hélas, y a-t-il quelque qui peut honnêtement dire que le gouvernement Congolais a soit la volonté ou la capacité de mettre en place le plan de sécurisation, du retour de nos refugies et du développement de l’Est du pays au moment où ils n’ont jamais réussi a` sécuriser la population vivant dans des territoires sous sa contrôle pendant plus d’une decenie ? Ceci est même confirmé par le députe Mutuhule More More  dans son intervention avec le Ministre quand il attestant que : «Nous nous ne sommes pas satisfaits parce qu’il y a une insécurité généralisée dans la province du Nord-Kivu. On dénonce des cas d’insécurité même dans la partie contrôlée par le gouvernement. Il n’y a pas lieu de dire qu’il y a accalmie relative», a-t-il déclaré a` la radio okapi.

Le fait que le gouvernement Congolais arme les forces négatives étrangères telles que le FDLR et le FNL qui continuent de semer la terreur, et commettre de graves crimes contre la population de l’Est, témoigne sans équivoque sa mauvaise foi ou son incapacité de gérer l’ensemble du pays. Ceci fait qu’il y ait des formations des groupes armes locaux qui n’ont d’autre choix que de se prendre en charge. A titre d’exemple, le ministre provincial de l’Administration du territoire et des Affaires coutumières du Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi a lui-même confirmé que « La province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC compte plus de 27 groupes armés ».  Curieusement on s’attaque seulement au M23, et presque aucune mention de ces 27 autres groupes en plus d’autres dizaines au Sud-Kivu, et au Shaba comme Kata-Katanga.
Le ministre Valérien est allé plus loin jusqu’à préciser qu’en plus des groupes armés, « les militaires incontrôlés et la police parallèle de créer l’insécurité au Nord-Kivu » parlant sur les ondes du radio Okapi.
Bref, l’Est du Congo crie fort et clair pour un statut Administratif particulier et un plan Marechal du développement qui inclus un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;


A.M

Tuesday, May 28, 2013

THE ONLY WAY TO HELP CONGO IS TO STOP PRETENDING IT EXISTS

THERE IS NO CONGO
BY JEFFREY HERBST, GREG MILLS /foreignpolicy.com
The international community needs to recognize a simple, albeit brutal fact: The Democratic Republic of the Congo does not exist. All of the peacekeeping missions, special envoys, interagency processes, and diplomatic initiatives that are predicated on the Congo myth — the notion that one sovereign power is present in this vast country — are doomed to fail. It is time to stop pretending otherwise.
Much of Congo’s intractability stems from a vast territory that is sparsely populated but packed with natural resources. A mostly landlocked expanse at the heart of Africa, Congo comprises 67 million people from more than 200 ethnic groups. The country is bordered by nine others — among them some of the continent’s weakest states.
A local Kiswahili saying holds, Congo is a big country — you will eat it until you tire away! And indeed, for centuries, this is precisely what Congo’s colonial occupiers, its neighbors, and even some of its people have done: eaten away at Congo’s vast mineral wealth with little concern for the coherency of the country left behind. Congo has none of the things that make a nation-state: interconnectedness, a government that is able to exert authority consistently in territory beyond the capital, a shared culture that promotes national unity, or a common language. Instead, Congo has become a collection of peoples, groups, interests, and pillagers who coexist at best.
Congo today is a product of its troubled history: a century of brutal colonialism, 30 years of Cold War meddling and misrule under U.S. ally Mobutu SeseSeko, and more than a decade of war following his ouster in 1997. That conflict, which embroiled much of southern Africa, brought rebel leader Laurent Kabila, a one-time revolutionary colleague of Che Guevara, to power. Kabila was assassinated just a few short years later, leaving his son, Joseph Kabila, in office in Kinshasa, Congo’s ostensible capital.
The younger Kabila inherited a broken infrastructure and a tenuous national identity shaped on repression and patronage rather than governance and the supply of basic services. Despite winning internationally sponsored elections in 2006, he still struggles to rule over a territory one quarter of the size of the United States, where a nebulous sense of Congolese identity — based on French, music, and a shared oppressive history — has not translated into allegiance to the Congolese state. Innumerable secessionist attempts, including those instigated by his father, have turned Congo into ungovernable fiefdoms tenuously linked to the center. Kabila has few tools at his disposal. There is little in the way of a disciplined army and police force; they are more used to living off than serving the population. Like Mobutu before him, Kabila is dependent on patronage to remain in power and on revenue from aid flows and mining taxes.
Economically, the various outlying parts of Congo are better integrated with their neighbours than with the rest of the country. For instance, it is hard for anyone sitting in Lubumbashi, the capital of mineral-rich Katanga province in the far southeast, to see Kinshasa as ruling. It is a two-day journey from Lubumbashi to South Africa’s Johannesburg; the trip from Katanga to Kinshasa — of similar distance — is seldom attempted, even contemplated. With more in common with its southern Anglophone neighbors than with Kinshasa, no wonder one Zambian minister privately refers to Katanga as Zambia’s 10th province. Congo’s neighbors have learned to ignore its sovereignty.
The Congolese government’s inability to control its territory has resulted in one of the world’s longest and most violent wars. About 4 million people died between 2000 and 2004 — and that was merely one episode of the ongoing conflict. War has led to the predation of the various armies on the civilian populations, the destruction of what were the country’s transport and agrarian systems, and the collapse of any semblance of public health. Internationally, Congo has gained notoriety for the tremendous violence suffered by its civilians and the widespread use of rape as a method of coercion.
The many combatants in today’s Congo have little incentive to form a united country; they benefit from the violent chaos that ensures that so many can pick at the country’s resources. The international community does not have the will or the resources to construct a functional Congo. Nor do neighbors want one Congo, as many find it easier to deal with a plethora of ungoverned parts over which they can exert influence. Rwanda, Angola, and Uganda, for example, have all intervened to protect their security interests over the past decades.
To clean up the mess, the Central African country has been home to one of the world’s largest peacekeeping operations. More than 18,400 United Nations peacekeeping troops and observers are stationed in Congo at an annual cost of $1.24 billion. Yet recent events demonstrate just how impossible their task has become. Early this year, Rwandan troops entered eastern Congo’s two Kivu provinces with Kinshasa’s permission to flush out rebel Hutu militias left over from the Rwandan genocide a decade ago. Despite achieving some military success, reprisals by the Hutu militias left more than 100 civilians dead.
The Kivu provinces are not the only restive areas. Trouble has flared sporadically in the Bas-Congo, Ituri, Katanga, and Kasai provinces of sub-Saharan Africa’s largest state. At January 2008′s peace talks, the government categorized one of the largest rebel groups, the CNDP, as just one of two dozen armed militias not under government control. Nationwide elections in 2006, on which the international community spent more than a billion dollars, did little to mend Congo’s many divisions.
Given the immense human tragedy, it is time to ask if provinces such as the Kivus and Katanga (which are themselves the size of other African countries) can ever be improved as long as they fall under a fictional Congolese state. Although African states recognize the borders on paper, Congo’s neighbors have often acted as if no such lines exist. The international community is the only remaining player devoting large amounts of resources to the idea of one Congo — with dismal returns.
A solution to Congo’s troubles is possible with a reimagined approach. The West could start by making development and order its first priority in the Congolese territory, rather than focusing on the promotion of the Congolese state. This simple distinction immediately casts the Congolese problem in a whole new light. It would mean, for instance, that foreign governments and aid agencies would deal with whomever exerted control on the ground rather than continuing to pretend that Kinshasa is ruling and running the country. Such an approach might bring into the picture a confusing array of governors, traditional leaders, warlords, and others rather than the usual panoply of ministers. But that would finally be a reflection of who is actually running Congo.
Instead of continuing to spend billions of dollars on putting Congo together, the international community could regionally address actual security and political problems. For instance, troubles in eastern Congo have as much to do with continuing Rwandan insecurity than with what the government in Kinshasa is (or is not capable of) doing. A more realistic foreign policy toward eastern Congo would assign a high priority to Rwandan security interests, given that many derive from the wake of the 1994 genocide. Get this right and there might actually be a chance to reduce the violence that has haunted the Kivus. It would also incentivize the Rwandans to see Congo as a natural partner in trade and development rather than a security problem to be managed unilaterally. Joint Congolese-Rwandan operations early this year are a step in this direction.
Congo is rightly notorious for being one of the most pathological instances of the European division of Africa. Perhaps as a result, Western powers have shied away from anything other than reflexively trying to get Congo to work within the boundaries that the king of Belgium helped establish in 1885. Setting aside the scope of human tragedy, there are real reasons that getting things right in Congo matters now more than ever. The country is the region’s vortex; when it has failed in the past, its neighbors have often gone down with it.
The very concept of a Congolese state has outlived its usefulness. For an international community that has far too long made wishful thinking the enemy of pragmatism, acting on reality rather than diplomatic theory would be a good start.

BY JEFFREY HERBST, GREG MILLS /foreignpolicy.com

Dated 22nd may 2013

Friday, May 24, 2013

ABANYAMULENGE BONGEYE GUHOHOTERWA iBukavu


Amakuru ageze kuri Journal Minembwe nuko:
Muri iki gitondo cyo kuwa 24/05/2013, abasore b’Abanyamulenge batuye mu mujyi wa Bukavu ahitwa Inguba muri Congo batewe nabasore b'Abashi biganjijemo aba "motards" naba twara za taxis mumujyi wa Bukavu. Barwanishije ibiti, amabuye n’ibyuma. Abo basore babashi bahise bajya gutwika itorero rya Methodiste risengerwamo nabanyamulenge b'Ibukavu.
Uku gushyamirana kwaturutse ku byabaye ku gicamunsi cyo kuwa 23/05/2013, ubwo Abashi bo mu mujyi wa Bukavu bakubitaga abasose batanu b’Abanyamulenge babaziza kuba bashigikira M23, nubwo bizwi ko abanyamulenge b'iBukavu badashigikira M23 bitewe n'imyumvire yabayobozi bagisirikare ndetse nabiyita abanyepolitique. Icyakora nkuko bisanzwe s'ubwambere abo banyekongo baziza bagenzi babo ibibazo bitirira abandi batutsi boba abo muri Nord, mu Rwanda, ndetse nomu Burundi.
Ubundi ibi byarikubera abantu isomo ko umwanzi w'umututsi adatandukanya aboyita abanzi be. Ariko kandi iryo nisomo abenshi badashaka kwiga, nokwemera.
Ngo inzego z’umutekano zajye gutabara abakubiswe bajyanwa mu bitaro ariko muri bo umwe w’umukobwa tutaramenya amazina ararembye bikomeye.
"Iyo ntambara yari yiganjemo igico cy’abamotari hamwe n’abashoferi maze birara mu bavuga Ikinyarwanda barabakubita ariko nabo birwanaho kugeza ubwo ingabo za FRDC zitabaye zishaka guhosha iyo mirwano yabaye hagati y’abasiviri gusa ngo byari byananiranye kubakiza kuko ngo Abashi bari baruta abanyamulenge ubwinshi nkuko bisanzwe.
Iki nikindi kimenyetso ko abitwa ko bashinzwe umutekano badashobora kurinda abo bifatiye ngo leta irimuruhande rwabo.
Umuntu yakwibaza niba abo bagizi banabi batangiye gutwika amatorero, ejo bazakoriki? Ikindi, ko iBukavu hitwako harinzwe na Masunzu n'ingabo ze, ubwo niba zidashoboye kandi kurinda abaturage insorensore z'abashi, bizacuriki umunsi intambara nyayo izatangira iBukavu?

M.A.H

Wednesday, January 23, 2013

DECLARATION DE L'UNION DES FORCES REVOLUTIONNAIRES DU CONGO "UFRC"


Extrait du Journal Officiel de l’UFRC  ( Version audio-visuel click here  )
Nous, regroupement des forces populaires, composé des Associations de développement ;  des groupes armés     résistants ; des membres de la Société Civile ;  des mouvements  politiques et combattants nationalistes ;
Conscients de notre devoir  de défendre la patrie, de     redonner l’espérance au peuple congolais et de le conduire vers le progrès ;
Constatant l’échec du processus de démocratisation en RDC  en dépit de deux échéances électorales successives ;
Face au bilan catastrophique du pouvoir de Joseph      KABILA qui ne ménage aucun effort pour entretenir un      climat  permanent d’insécurité, sur fond de  violations de      droits de l’homme,  des
violences sexuelles, des crimes de      guerre et de pillage des ressources nationales ;
Prenant à témoin la Communauté internationale sur    l’incapacité de Joseph KABILA à rétablir une paix durable    dans le territoire et la sous-région, et ce, depuis 11 ans    d’exercice continu du pouvoir ;
Vu l’incurie et l’incapacité des FARDC à imposer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire ;
Mus par l’ambition de promouvoir une vraie démocratie et les libertés publiques comme fondements du développement économique ;
 Rejetant toute forme anticonstitutionnelle de prise de pouvoir, mais proclamant notre droit légitime à la Résistance contre la tyrannie, la corruption et le désordre institutionnalisé du  Régime de KABILA ;
Condamnant tout séparatisme et réitérant notre total attachement au principe d’unité de  la République démocratique du Congo sur le fondement du principe d’intangibilité des frontières héritées  de la Colonisation ;
Vu l’urgence nationale à préserver immédiatement l’intégrité territoriale et notre unité nationale ;
De tout ce qui précède : ufrc1960@gmail.comU.F.R.C.
« Pour un Etat et une Nation Dignes en RDC »
1. Décidons de la création d’un cadre politico-militaire, dénommé
« UNION DES FORCES  REVOLUTIONNAIRES DU CONGO, en sigle « U.F.R.C. »,  dont l’objectif principal est la refondation d’un ETAT et d’une NATION dignes en RDC ;
2. Proclamons la suspension de toutes les institutions de la République et ne reconnaissons qu’un seul pouvoir politique, celui émanant de l’UNION DES FORCES  REVOLUTIONNAIRES DU CONGO
(U.F.R.C), créée par le présent acte et dont le siège est établi provisoirement à Bukavu.
3. Reconnaissons, à l’unanimité des signataires de la présente déclaration, un seul  et unique Haut Commandement Militaire, celui de l’Etat-major général de l’Union des Forces Révolutionnaires du
Congo.
Soldats congolais,
L’heure du devoir national a sonné ! Où que vous vous trouvez, dans la diaspora ou au pays, quelque soit le groupe dans lequel  vous luttez, rejoignez l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo pour défendre nos femmes contre les viols, pour stopper la violence dans notre pays ;

Vaillants combattants de la diaspora,
Les multiples manifestations faites dans le monde, n’ont pas su mobiliser la Communauté internationale en faveur de la cause congolaise. Mais comme la victoire finale dépend de notre détermination à vaincre,  rassemblons-nous. Car seule notre union sacrée donnera un
impact victorieux à la lutte commune.

Peuple congolais, Citoyens Citoyennes, Bana Mboka,
L’heure est  enfin venue d’apporter notre soutien indéfectible aux résistants armés qui luttent depuis des années, armes à la main, contre les guerres à répétition, les crimes et l’anarchie. Levons-nous  contre l’aventurisme et l’irresponsabilité du pouvoir de Joseph KABILA qui abandonne nos frères et sœurs à l’errance, à l’insécurité et aux souffrances atroces.

Vive la République démocratique du Congo !
Vive l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo !

Fait à Bukavu, le 20 janvier 2013
Gustave BAGAYAMUKWE TADJI,
Président a.i du Haut Conseil de l’UFRC, Porte-parole

MESSAGE DE VŒUX DU PRÉSIDENT ÉLU LE Dr. ETIENNE TSHISEKEDI A LA NATION.

Publié le 1er Jan. 2013

Congolaises, Congolais chers compatriotes, le 28 novembre 2011 vous m'avez porté à la magistrature suprême de notre pays. Le 23 décembre 2011, j'ai prêté serment entant que Président de la République Démocratique du Congo.
Vous devez alors vous demander pourquoi jusqu'à ce jour, je n'ai pas encore l'effectivité du pouvoir. Beaucoup ont cru voir dans cela ce qu'ils appellent une impasse ou une crise qu'il faut résoudre par des dialogues ou des négociations, d'autres aussi ont parlé du sabotage pur et simple de la communauté internationale.
Je vous affirme ce jour que ce n'est ni l'un ni l'autre. En effet un chef d'Etat doit être en même temps commandant suprême des forces armées, comme vous m'avez élu Président de la République Démocratique du Congo, je dois aussi être commandant des forces Armés, hors celles –ci : armée et police sont comme vous le savez prise en otage par l'imposture qui s'abrite sous leurs protections pour gouverner le pays par défit.

L'armé et la police congolaise se composent des enfants du Congo.
Lors de ma tournée électorale à travers les onze provinces, j'ai rencontré dans chacune de celles-ci, parmi les personnes qui sollicitaient mes audiences, une délégation des épouses des militaires et j'ai pu ainsi réaliser que militaires ou civiles tous veulent le CHANGEMENT, URGENT ET IMMEDIAT. C'est ainsi que je vous rappelle mon message de fin d'année que je vous ai adressé le 31 décembre 2011 ; vous demandant de saisir vos parents, amis et connaissances dans l'armée et la police pour que ces derniers prennent conscience qu'ils sont fils et filles du pays.
C'est ainsi que depuis janvier 2012, j'ai entrepris une campagne d'éducation civique des militaires et policiers en leur expliquant que le changement tant attendu par eux est bloqué par un individu, dont le mandat de président de la République a expiré depuis le 6 décembre 2011 et en vôtre qualité de force publique vous connaissez qui a été réellement élu par le peuple congolais lors de l'élection du 28 novembre 2011, ils devaient donc cesser de faire allégeance à cet individu là pour le faire au nouveau président élu.

Vous devez comprendre qu'un tel message s'adressant à des gents qui, depuis leur carrière ont la culture de la soumission aveugle, devait nécessairement prendre beaucoup de temps pour être intériorisé par les intéressés. Voilà pourquoi cette campagne m'a pris toute l'année 2012 qui s'achève.
Je vous annonce donc publiquement et sans ambages que l'année 2013 qui commence sera l'année de libération du congolais de 52 ans de servitude ; l'année où notre pays, comme toutes les autres nations dans le concert des nations, sera un Etat de droit, un Etat Démocratique où régnera une vraie Justice et une vraie sécurité physique et juridique pour tous ; ça sera le règne de la bonne gouvernance ; de lutte permanente contre la corruption et autres antivaleurs. Un régime basé sur l'Amour du Congo et Amour du congolais ; un régime ou toutes les congolaises et vous les congolais autour du Président qu'ils ont élu vont ensemble assurer à leur pays un développement en conformité avec ses immenses richesses.

C'est donc avec joie et exaltation que je vous adresse à toutes et à tous mes meilleurs voeux de bonheur, de longévité et de prospérité.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA
PRÉSIDENT DE LA RDC

Thursday, January 17, 2013

Insolite MENDE OMALANGA, l'opportuniste!



Lambert MENDE, mange à toute les tables


Mende Omalanga n’en finit pas de parler. Pour l’encourager, nous lui envoyons les paroles de la célèbre chanson de Jacques Dutronc, chanson qui le définit si bien.
L'opportuniste



Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n´ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J´fais confiance aux électeurs
Et j´en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les parties
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration

Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu´un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l´ai tellement retournée
Qu´ell´ craqu´ de tous côtés
A la prochain´ révolution
Je retourn´ mon pantalon

Source: 
L'auteur inconnu

La journée mondiale des droits humains a vécu pour tous sauf pour nous congolais de la Rdcongo


En suivant le débat dans l’émission DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS, on en arrive à comprendre que les intellos congolais s’approchent, à pas de géant, de la vérité, mais en sont-ils conscients ?

L’aigle du Kawele qui volait plus loin où la bave du crapaud ne pouvait pas l’atteindre. Mobutu Sese Seko Kuku Ngwendu Wazabanga. Joseph Désiré. Le coq dans la poulaille. L’homme à la toque du léopard. Le pacificateur. Tata bo moko. Le père de la nation. Le président fondateur de la république très, très démocratique du Gondwana. Mobali ya tembe. Reba ukuntu yarasigaye asa disi. Tout rouge !!!!!!!!!!!!!!!!!     
  Tout au long de ce débat, un mot a semblé prendre le dessus sur tous les autres : l’EXCLUSION. Pour les défenseurs des droits humains qui participaient  à ce débat, cette exclusion érigée en mode de gouvernance se manifeste essentiellement par le népotisme et le clientélisme. Les incompétents, pour peu qu’ils soient des frères, fils, filles, cousins, nièces, copains ou illustre inconnu mais meilleur offrant dans le système d’opération retour
Au diable donc l’excellence et tout ce que cela engendre. Adieu donc la production et que vive la cueillette des minerais qu’on brade à tour de bras. La charge nationale ? On s’en fout, la population congolaise est rompue, depuis fort longtemps, à la débrouille et, un dollar US par jour lui suffit pour survivre. C’est ainsi que nous l’avions trouvée, cette population, quelle est notre faute ? 
Laisser tout pourrir, l’alibi n’est-il pas solide ? Il existe un adage (négatif) en mashi qui dit : Lorsque vous trouvez l’enfant d’autrui entrain de jouer avec de la merde, il faut lui en montrer d’autres… 
Non : La non assistance à personne en danger est une vraie infraction. C’est même  une infraction aggravée par l’évidence du fait que l’auteur, au moment du forfait, était en pleine possession de moyens d’assister la victime. 
Il  nous semble que les nouveaux dirigeants congolais ont tendance à se cacher derrière le chaos mobutien. Erreur. Mobutu, lui, gaspillait l’argent de l’Etat dans des investissements de prestige et ostentatoires pour lui et pour le pays qu’il dirige. La nation devait briller de milles feux et lui, se contentait d’être l’auteur reconnu de cette brillance. Inga, Sozacom, CCIZ, BCZ, Galeries présidentielles, Pont Maréchal, Concentrateur de Kamoto, Sucrière de Lotokila, Air Zaïre avec des DC-10, des Boeings 637 et des Fokkers neufs n’ont jamais  été des sociétés privatisées au profit de Mobutu; elles étaient nationales et profitaient autant à nous tous qu’à Mobutu. Tenez : un minable étudiant en G1 en 1979, voyageait à bord du DC-10 neuf d’Air Zaïre, de Lubumbashi à Goma au tarif d’étudiant, c’est-à-dire avec une réduction de 60% du prix full ; tandis  que Mobutu, Puissant Président de le République du Zaïre (Premier producteur mondial du Diamant industriel, du Cobalt et deuxième du Cuivre) lorsqu’il devait aller en visite officielle en Chine ou aux USA, au lieu de louer ou d’acheter un jet personnel, réquisitionnait ce même DC10 piloté par un Zaïrois Kasaïen (ILUNGA). Quand Mobutu appelait ce DC-10 notre DC-10, personne ne pouvait imaginer le contraire, tellement c’était vrai. Au cours de deux premières décennies de son règne, l’exclusion était proche de zéro. C’est pratiquement au cours de la dernière décennie que, Mobutu affaibli par les tourments politiques et plusieurs maladies, cédera, malgré lui, aux propositions de ses frères ngbandi, de gérer les affaires du pays avec sa tribu qui comptait trop peu de compétences dans ses rangs. 
Mais à quoi assistons-nous aujourd’hui ? Tout le contraire, au propre comme au figuré. Et, toutes les choses étant égales par ailleurs, nous pouvons reconnaître que la plus grosse erreur, de la part du peuple congolais actuel, c’est celle d’avoir toléré, une seule seconde, le petit Joseph KABILA à la  tête de la RDC. Le même jour qu’il avait été hissé à ce poste, certains Congolais devaient s’immoler sur la grand’place de toutes les grandes villes du pays, suivi des attentats répétés, de manière ininterrompue, contre cet importun, jusqu’à l’amener à démissionner de ce poste. C’est ce que feraient les autres peuples  du monde et d’Afrique, dans la même situation. C’est ce que les étudiants de Lovanium avaient fait contre Mobutu en 1968 (Mobutu qui, pourtant, avait 10 fois, mieux fait que JKK dans sa première décennie de règne) et, c’est ce que les jeunes gens du M23 sont, actuellement, entrain de faire contre JKK (ce Président  de la République, malgré lui…). 
Les peuples n’ont-ils pas des dirigeants qu’ils méritent ? Mieux vaut tard que jamais, dit-on : Le peuple congolais ne mérite plus de Joseph KABILA KABANGE, c’est pourquoi il ne veut plus de lui, même pas comme huissier de la présidence de la RDCongo car, même, pour ce poste-là, il n’a aucune compétence. 


Source:
La rédaction

Tuesday, January 15, 2013

POUR QUOI KABILA CACHE UNE GUERRE DE SECESSION AU KATANGA, ET PARLE SEULEMENT DU KIVU?



Alors que des groupes armés locaux dont l'objectif est la secession du Katanga font rage au Shaba, les autorités Congolaises distraient l'opinion tant nationale qu'internationale que le seul probleme réel d'insécurité au Congo est le Mouvement du M23. Il importe de signaler que ce nouveau mouvement secessionist au Katanga, fait plus d'une année des conflits et plus de 150,000 refuges ont fuient le pays comme consequence, mais personne n'en parle. Est-il parce que le Shaba est moins important aux Congolais que le Kivu? Certes ce mouvement ne figure meme pas dans le fameux rapport de l'avocat des genocidaires Hutus Mr. Steve Hege. Ce soit disant "expert" de l'ONU est aussi bien connu pour ses traffic des mineurs au Congo sous un pretexte humanitaire. "Steve Hege et son associé Jason Stearns, lui-même curieusement ancien investigateur des Nations-Unies sur la violence au Congo, réclamaient le droit exclusif de s’occuper de la vente des minerais de l’Est du Congo pour le compte de leur organisation non gouvernementale dénommée CIC (« Center on International Cooperation »), d’un budget annuel évalué entre 3 et 5 millions de dollars". Voir

Pour plus d'emple, veuillez lire cette declaration ci-dessous:



Déclaration des députées du Haut-Katanga
Nous, députés nationaux élus et la notabilité des 6 territoires du district du HAUT-KATANGA, dénonçons le silence opaque qui entoure la situation sécuritaire et humanitaire particulièrement dans les territoires de MITWABA, PWETO, KASENGA, sans oublier les territoires de LUBUDI, MANONO et MALEMBA NKULU dans la province du KATANGA.

En effet, depuis l’année dernière, les populations de ces territoires souffrent des attaques, exactions, vols, meurtres ignobles de la part : des bandes armées.

Rien que pour le SUD-KATANGA, on note plus de 150.000 déplacés abandonnés à eux-mêmes sans aucune assistance. La situation est d’autant plus dramatique que nous sommes en saison de pluies et que les villages ne s’occupent plus des travaux champêtres et les écoliers et élèves ne fréquentent plus les écoles.

A l’heure où nous faisons cette déclaration, ces bandes armées dont les motivations sont aussi floues que funestes, évoquent la partition du pays, s’attaquent aux symboles du pouvoir et s’appliquent à l’intolérance politique.

Face au calvaire que vit ces populations, les élus du HAUT-KATANGA dénonçons avec la dernière énergie et interpellons tout particulièrement le Ministère de la Défense Nationale, celui de l’Intérieur et celui des Affaires Sociales et Humanitaires pour la neutralisation de ces criminels, l’éradication de leur mouvement ainsi qu’une assistance rapide en faveur des populations concernées.

Nous réclamons d’urgence l’envoi des éléments motorisés de la PIR dans ces territoires pour restaurer la sécurité et ramener la quiétude dans la population.    

En outre, les élus du HAUT-KATANGA exigent que des enquêtes soient rapidement diligentées pour que toute la lumière sont faite sur ce curieux mouvement qui met en péril la cohésion nationale et que les commanditaires de ces actions soient traduits en justice.

Les élus du HAUT-KATANGA dénoncent et s’insurgent également contre toute action de xénophobie et d’exclusion politique tendant à marginaliser une partie de notre population.

Les élus et la notabilité du district du HAUT-KATANGA saluent et soutiennent enfin les efforts que déploient le Président de la République, JOSEPH KABILA KABANGE, pour assurer la paix, l’unité et la cohésion nationale.

Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Janvier 2013.
Pour les députés élus et notabilités du District du Haut-Katanga, Honorable Callixte Kalembwe (Lipushi)
D.Nz /MMC

OPEN LETTER TO UN SECRETARY GENERAL




Open letter to 
Mr. Ban Ki Moon,
 Secretary General of the United Nations,

Ref: The Situation in Eastern Congo   ( Version Francaise)
January 14, 2013
 Your Excellency, the Secretary General of the United Nations,
 We, writers, artists, researchers and university professors, who are following the developments of the situation in Eastern Congo, have hereby decided to directly address you regarding an issue on which depend the security and well-being of millions of men and women, as well as the stability of the entire Great Lakes region and, on a larger scale, the entire African continent.
 Above all, we wish to draw your attention to what we consider to be a partial and simplistic interpretation of the current situation in this part of the African continent. Such an interpretation is reflected in some reports by international experts based on a “single-issue” approach, which sacrifices the complexity of a phenomenon in order to provide a superficial explanation. For reasons that worry us and that have pushed us into action, the principal investigator Steve Hege and his team, all of whom you have appointed, have chosen to focus their criticisms on the M23, while dangerously forgetting or remaining silent on other extremely harmful rebel movements in operation since 1994. This single-minded interpretation is destined to be counterproductive in the absence of a holistic vision of the Congolese situation in all its complexity and with all its political, economic and sociocultural ramifications. We do not understand why these investigators have chosen to ignore the existence of the armed groups––in particular, and significantly, the FDLR –– that are responsible for the bloody chaos unfolding in Eastern Congo. We also urge you to seriously consider, in contrast to your predecessors up until 1994, the disturbing signs of possible extension of violence in the region and, equally disturbing, the public incitement to hatred and the massacre of Kinyarwanda-speaking Congolese. 
 Your Excellency,
 We do appreciate the United Nations’ commitment to stability of the Congo expressed through its several missions. There is no doubt that the operations of the United Nations are a great help to the defenseless Congolese people. Nevertheless, we think that treating the effects of political events, instead of addressing their real causes, will remain ineffective. It is time that these people—victims of ruthless colonial exploitation, of Western, Chinese and South African companies, as well as of disastrous and dictatorial regimes from the independence of the Congo until today—are able to benefit from the rights of citizens that can only be guaranteed by a state worthy of its name.
 Indeed, if the Congo––a country as vast as Western Europe and with seemingly endless natural resources –– is today with neither an army nor a functional government, that is not the fault of Rwanda, a nation still deeply traumatized by one of the worst genocides of the twentieth century, and still facing the major threat posed by genocidaires determined to “finish the work” they began in April 1994. It is our conviction that if the Congo, which should have been a heavyweight in Africa, is instead the continent’s weak point, it is because the country never took stock of its distinctly devastating colonial and neocolonial experience. It is imperative for this great people to contemplate a key moment of their history, the murder of Patrice Lumumba, for which they never cease to atone because it paved the way to power for Mobutu Sese Seko. And everyone knows the greed with which Mobutu brought his country to its knees for 32 long years, and this with the complicity of foreign powers that then abandoned the battered country to its collapse.
 Your Excellency,
 We recognize the importance of a firm position on the M23 and a responsible warning to all countries bordering the Congo, including Rwanda, to abstain from assisting this new rebellion that risks inciting the region once again and plunging the population into horrific suffering.
 This notwithstanding, we have difficulty accepting the selective reasoning of those who deflect attention away from the much larger problem caused by several older and more active criminal groups in the conflict––groups which have repeatedly resorted to open mass violence. In our opinion, this silence is testimony of a deliberate choice to mislead international opinion. This is why we find it important to recall the several rebel groups operating in South Kivu, North Kivu, and Maniema. In their recent report, Oxfam and 41 local non-governmental organizations have drawn up an exhaustive list of these groups, which include
 ADF: Alliance des Forces Démocratiques;
APCLS: Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain;
FRPI: Force des Résistances Patriotiques en Ituri;
FDLR: Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda;
LRA: Lord’s Resistance Army;
M23: March 23 Movement;
Nyatura: a Hutu rebellion;
Sheka: a Nyange rebellion;
Mayi-Mayi Yakutumba: a Bembe rebellion against Banyamulenge Community;
Raïa Mutomboki: a Rega and Tembo rebellion against FDLR;
UPCP: Union des Patriotes Congolais pour la Paix;
(Source:  Oxfam International. “Commodities of war: Communities speak out on the true cost of conflict in Eastern DRC.” OXFAM briefing paper, November 2012. p. 22)
 A summary of the report states that in addition to the warring violence committed by governmental soldiers and the aforementioned armed groups against the Congolese population, “evidence gathered recently by Oxfam in a survey of more than 1,300 people in the provinces of North Kivu, South Kivu and Province Orientale shows that government soldiers and civilian authorities, including the local police, and armed rebel groups are vying for control over local communities to extort money and goods from them.” It is important to emphasize that, perhaps  besides the M23, all of the armed groups operating in the three Kivu regions are hostile to Rwanda and to Kinyarwanda-speaking Congolese. They also constitute a threat to the stability of the Congo. Furthermore, some of these rebellions are threatening other countries in the region. This is notably the case with the FNL (Front National de Libération), a Burundian rebellion active in the Rusizi plain and with other two Ugandan groups, the LRA and the ADF, who target in particular the Kampala regime.
 None of these significant facts are mentioned in these highly disputed reports that have added fuel to the fire. In so doing, the reports have distanced themselves from any concerted efforts at finding a solution. They have discouraged the dialogue initiated by African countries of the Great Lakes region and fed the mistrust between Eastern Congolese communities and between the Congo and Rwanda. This shallow interpretation, relayed by the international and local Congolese press as well as by human rights organizations, could itself generate fresh violence.
 It is difficult for a rational mind to wrap itself around the idea that the destiny of millions of human beings can at this point be dependent on an expert who, as talented as he may be, is not free from the influence of his own interests, and even from his ideological preconceptions. It is very clear that in this particular case, the UN apparatus has been used to settle scores with the Rwandan government. It is surprising and unacceptable that the UN has entrusted an investigative mission to someone who, at the end of the day, has always shown himself to be very “understanding” of the Forces démocratiques pour la liberation du Rwanda (FDLR). This rebel movement, comprised of remnants of the army and Interahamwe militia who committed the genocide against the Tutsi of Rwanda in 1994, was boosted by new recruits in the Congolese regions that it has occupied for several years. That movement continues to commit well-documented atrocities in the region with impunity, and to finance its military operations it illegally exploits the area’s minerals. It then resells them on the international market and it would be interesting to know who its clients are.
 Your Excellency,
 Did the UN know at the time of Steve Hege’s appointment that he was the author of “Understanding the FDLR in DR Congo”, a text in which he sets out to give respectability to this genocidal organization that he presents as a group of refugees with legitimate claims? Disturbed and saddened by several attempts at cooperation between the governments of both Congo and of Rwanda, he admits fearing that this process would marginalize the FDLR whom, he writes, “feels greatly betrayed by the Congolese.”
 He expressed these sentiments when President Obama, still a senator, was writing a letter of protest to the then US Secretary of State Condoleezza Rice, on the sexual violence perpetrated against Congolese women. Allow us to cite the following passage from the letter: “The perpetrators — including disgruntled government soldiers, homegrown militia groups, and former Hutu militiamen who fled into Congo’s forests after participating in the 1994 Rwandan genocide — have sustained their armed conflicts by exploiting the country’s natural resources, raiding villages and committing violent atrocities.”
 This is how President Obama expressed his indignation against the genocidaires who had escaped into the Congo.
 But that is not all.
 In 2010, in a document entitled “Independent Oversight for Mining in the Eastern Congo? A proposal for a third party Monitoring and Enforcement Mechanism,” Steve Hege, together with his associate Jason Stearns, who by an interesting coincidence is also a former United Nations investigator on the violence in the Congo, claim an exclusive right to oversee the sale of the minerals of the Eastern Congo on behalf of their non-governmental organization, the Center on International Cooperation (CIC), that would operate with an annual budget of between three million and five million dollars.
 Through the aforementioned project, these two men have indicated publicly and in writing their desire to commercialize the minerals of Eastern Congo. It is thus shocking that the UN appointed one of them as the referee in a crisis that is strongly intertwined with mining in the same region. Worst of all, we no longer know whether to be shocked by such obvious and scandalous conflicts of interest, or whether to judge those interests as perfectly coherent within a political system based on plundering the Congo that, unfortunately, dates way back in time. To gain a hold of the market, Hege and Stearns state with condescension that “[local Congolese institutions] remain significantly weak and easily susceptible to political manipulation, conflict of interests, corruption, and most importantly intimidation from armed actors and military units themselves.” The contempt for the Congolese people whom these two men claim to defend is as evident as their desire to substitute themselves as the authority in the Congolese nation. The least that we can say is that the conditions were not ideal for the creation of an objective report. It is thus absolutely impossible for us to understand the decision of the Security Council to endorse the conclusions of the Group of Experts without debate or prior verification.
 As researchers, we question the impartiality and rigor of an approach that focuses broadly and vaguely on only some of the parties in the conflict, namely the Congolese government and on the dissidents of the Rwandan Government.
 We are not surprised to note that this report, like previous ones, has been the subject of a very convenient “leak” designed to spread in the media and in the international opinion the following message: “the monstrous M23 is a creation of Rwanda.” With all due respect, we do not see what support, real or imagined, Rwanda can offer to such a movement to treat the root causes of the current state of affairs. M23 emerged in Congo after MONUSCO and armed groups were already there. This means that M23 is less the cause and more simply a consequence of a multifaceted regional crisis. Some choose to ignore this reality because they find it more convenient to judge these mutineers than to discuss the problems known to everyone, problems which are poisoning Congolese society and which include widespread corruption. Hege’s reports, as well as the media coverage they have enjoyed, encourage us to forget the foreign mining companies that have literally helped themselves to the Congo.  We dare to recommend that you expeditiously initiate an investigation of this pillage. This is what the world, Africa, and the Congolese people in particular, expect from you.
 Your Excellency,
 In our opinion, the United Nations was wrong to think that removing M23 and that suspending developmental aid to Rwanda––a country praised for the rigorous, healthy and transparent management of its national budget––will suffice in bringing about peace in Eastern Congo. Similarly, experience has shown the limits of the military solution embodied in MONUSCO’s support of Congolese governmental forces. On the ground, such an option results primarily in sustaining the war that it is pretending to end. It was in this way that over the course of the capture of Goma, M23 came in possession of four tons of weapons that at any time thereafter could be found in the hands of different rebel groups.
 We believe that the best way to contribute to peace and security in the Great Lakes region will consist of, among other factors
 -Discouraging all Rwandan aid to the M23, with the intention of allowing Congolese communities to enter into a dialogue about the problems facing their nation;
 -Discouraging all association of the Congo with the FDLR and all support of the Congolese government to armed groups that currently operate on its territory;
 -Tackling all groups and ideologies that breed a destructive environment;
 -Considering the security claims of Rwanda as legitimate;
 -Ceaselessly promoting any dialogue between the governments of the Congo and of Rwanda;
 -Promoting a frank and respectful exchange between the Rwandan and Congolese intellectual, moral, and spiritual leaders, so that they initiate and encourage fruitful ways in which the communities can “live together”;
 -Initiating solutions that integrate the different aspects of the crisis in Eastern Congo;
 -Revisiting the obscure accords between the Congolese government and mining companies operating in its territory;
 -Demanding healthy management of resources by the Congolese state;
 - Investigating the clientelism and criminal self-enrichment by the current Congolese elite, in order to jump start healthy governance in the DRC today;
 -Privileging the voice of the dialogue initiated by the Great Lakes conference over the voice of warmongers who threaten to plunge the Great Lakes region into a great African war with incalculable consequences;
 -Protecting marginalized communities whose desperation makes them ready to enlist in endless rebellions;
 -Defending the integrity of the Congolese borders, to conform to the current wishes of the Congolese people who care for their nation’s unity and the destiny of the community in its ethnic composition;
 -Tying the notion of the integrity of the borders to the rights of communities owning land to live peacefully and in full security as Congolese citizens with full rights;
 -Improving the recruitment methods of UN investigators whose reports have such a great influence on the course of events. It is highly desirable to ensure that they are committed to following transparent procedures in order to lessen the risk or suspicion of bias on their part.
 Your Excellency the Secretary General,
 What is immediately needed is an unwavering defense by the United Nations of the principle of the integrity of Congo’s borders. However, such a defense is destined to fail if it overlooks the discrimination towards Kinyarwanda-speaking Congolese citizens, landowners with the inalienable right to live in Congolese territory where they have been for generations over centuries. In order to fully understand the vulnerability of a community that has been marginalized and defined in the current Congolese imagination as the source of all the country’s problems, one must go back to the origins of the problem when at the Berlin Conference Rwandan territories became Congolese, or later in the 1930s when Kinyarwanda-speaking populations were moved to the Congo from Rwanda. Not long ago, more precisely during the 80s, these second-class citizens, deprived of their civil rights, were voters but were not eligible for office. Over the course of the same period, during “Operation Grass,” Tutsi students were beaten and expelled from universities in Zaire. To ensure that the rest of the people aware of what was happening, a document was circulated during this time that bore the revealing title: “Long live the Zairian nation and death to the usurpers of our nationhood.” This text called for “wiping out everywhere and in their entirety these snakes (Tutsi students) who want to bite us.” One decade later, at the beginning of the 1990s, the Congolese Tutsi were all banned from participating in the “National Sovereign Conference” still under the pretext that they were not “Zairian.” The fall of Mobutu gave way to a hope for better tomorrows, thanks to the united struggle against the dictator, only to later heighten hostility towards Kinyarwanda-speaking Congolese. From one crime to another, we have now arrived at what we must see as a fervent and relatively widespread desire to finish once and for all what some call “the Tutsi question.” In some circles, people ignoring the lessons of history imagine that to improve the living conditions of the rest of the population, all that is required is to wipe out the Kinyarwanda-speaking population in the Congo.
 Your Excellency,
 We believe that a less biased and less superficial analysis of the situation in Kivu is urgent and necessary for any sustainable solution. We cannot emphasize enough the fact that the exclusive focus on the M23 and Rwanda is suspect and encourages the deadly discourse of the increasingly bold extremists who no longer hesitate to call for the extermination of the Tutsi in social media. The governor of North Kivu, Julien Paluku, several members of the Congolese government, a certain local Congolese press, several clergymen like Bishop Elisée and some musicians such as Boketsu 1er explicitly or insidiously incite hatred against the Tutsi populations of the Congo. It is time that you, in contrast to your predecessor in 1994, take stock of the dangers facing defenseless civil populations whose only wrongdoing is being who they are. A large part of the population, incited by Hege’s accusations and by a section of the press, is today ready to launch into murderous action.  Military alliances between the Congolese army and genocidal militia are another sign that should not fool anyone, above all you whose particular responsibility is the preservation of world peace.
 Your Excellency the Secretary General,
 We ask the United Nations to do all in its power so that the absurd war of Eastern Congo may be at last replaced by sustainable peace. Right now, this peace is a pipe dream, and through this letter we have sought to express to you in what conditions this dream can, in our opinion, become a reality.
 To preserve the chances of this peace in the near future, we, writers, artists, university professors, and researchers from diverse backgrounds, denounce the mutiny of the M23. We equally denounce all aid, no matter where it comes from, to this armed movement. But we also feel that it is our duty to call for the international community to treat more seriously and rigorously the question of the presence of heavily armed genocidaires on Congolese soil, a grave source of worry for Rwanda. We equally and firmly condemn the attempt by the Congolese government to heavily militarize the Kivu region.
 Your Excellency the Secretary General,
 We urge you to fulfill your responsibility in light of the threats to which we have sought to draw your attention. This is a concern not only for the destiny of the populations and their need for security in the countries of the Great Lakes; it is a concern for the credibility of the United Nations and for the honor of humanity.
 In the hope that 2013 will be the year of dialogue and peace for all people on earth, we humbly request your Excellency to accept our sincerest regards.
 Signatories:
 Boubacar Boris Diop, Senegal, Novelist, political essayist and teacher, Université Gaston Berger, Saint-Louis- Senegal
 Godefroid Kä Mana, RDCongo, Philosopher, Political Analyst and Theologian, Professor, Université évangélique du Cameroun, Institut catholique de Goma-RDCongo
 Jean-Pierre Karegeye, Rwanda, Director, Interdisciplinary Genocide Studies Center, Assistant Professor, Macalester College, Minnesota-USA
 Margee Ensign, USA, President, American University of Nigeria
 Koulsy Lamko, Chad, Novelist and playwright, Director of la Casa Hankili Africa, Centro Historico in Mexico
 Wandia Njoya, Kenya, Assistant Professor, Daystar University, Nairobi-Kenya
 Aminata Dramane Traoré, Mali, Writer, Sociologist, former minister of Culture
 Susan Allen, USA, Professor, Emory University, Atlanta
 Jean-Claude Djereke,  Côte d’Ivoire, Centre de Recherches Pluridisciplinaires sur les Communautés d’Afrique Noire et des Diasporas, Ottawa, Canada
 Jean-François Dupaquier, France, Writer, Journalist
 Erik Ehn, USA, Director, Writing for Performance, Brown University
 Mireille Fanon Mendes-France, France, Chairperson, Frantz Fanon Foundation
 Gerise Herndon, USA, Professor, Director of Gender Studies, Nebraska Wesleyan University
 Timothy Horner, USA, Associate Professor, Center for Peace and Justice Education, Villanova University
 Jean-Baptiste Kakoma, RDCongo, Physician, Professor, Former Dean of the Faculty of Medecine, Former Rector of the University of Lubumbashi in RDCongo, Director of the School of Public Health, National University of Rwanda
 Aloys Mahwa, Rwanda, Researcher, Interdisciplinary Genocide Studies Center, Kigali-Rwanda
 Yolande Mukagasana, Rwanda, Writer, Genocide survivor, 2002 Peace Golden Dove Award, 2003 UNESCO Prize for Peace Education.
 Timothée Ngakoutou, Chad-France, Professor, former Rector of the University of Chad, former Head of the Regional Office of Unesco in Africa, in Dakar, Former Head of the Democracy and Governance section at UNESCO in Paris.
 Moukoko Priso, Cameroon, Professor, Université évangélique du Cameroon
 François Wokouache, Cameroon, Filmmaker, Director of KEMIT