Bien Venue au Journal Minembwe. Welcome to Minembwe Free Press. Minembwe Free Press est un journal au service de la communauté Banyamulenge en particulier et toute la communauté globale des internautes. Ce Journal en ligne est un espace d'expression, d'information, d'échange d'idées autour des enjeux actuels au sujet de notre peuple et notre territoire de Minembwe. Ce journal se veut interactif. Je vous invite tous a` faire vos contributions. A M. Fondateur et editeur en Chef
Friday, December 29, 2023
Alerte sur une imminente Attaque des groupes armés Mai Mai et Bilozebishambuke à Bibokoboko
Sunday, December 17, 2023
Alerte: Bibogobogo à risque d’attaque par les MaiMai
Saturday, October 14, 2023
Alerte sur le kidnapping de deux filles Banyamulenge à Bwegera
Friday, July 21, 2023
L’ONU en quête du blanchiment du génocide perpétré contre les banyamulenge
Depuis plus de six ans, jour après jour les Tutsi Banyamulenge succombent aux coups des machettes, lances et fusillades dans leur milieu naturel sous la barbe complaisante de la MONUSCO mais à ce jour , il suffit de brandir le rapport des experts de l'ONU afin que les Banyamulenge trouvent la mort partout où ils se trouvent.
- BREF APERCU HISTORIQUE DE LA FORCE ONUSIENNE EN RDC
Le terme «communauté internationale» est une expression politique désignant de façon imprécise un ensemble des états influents en matière de politique internationale. Il désigne principalement : les États membres de l'Organisation des Nations unies (c'est-à-dire tous les pays représentés à l'Assemblée générale) ce qui représente la quasi-totalité de la planète, à quelques exceptions près ; les seuls États membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ou, plus précisément, les cinq membres permanents) les « groupes », partenariats entre pays militairement ou économiquement puissants, tels que les pays de l'OTAN ou du G7, G20…..
C'est ainsi que le 30 Novembre 1999 avec la résolution 1279, les Nations unies décident de déployer la Mission de l'Organisation des Nations Unies en RDC (MONUC) en sigle. Puis quelques années après la mission a été rebaptisée en mission des nations unies pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO) en sigle pour refléter la nouvelle phase dans laquelle le pays était entré.
La nouvelle mission était en effet autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de son mandat en vue d'assurer la protection des civils et de leurs biens, du personnel humanitaire et du personnel chargé de défendre les droits de l'homme. Depuis Mars 2013, la mission avait été dotée d'une brigade offensive censée avoir une mission de pouvoir affronter les groupes armés dans l'Est du pays.
Qu'il me soit permis de rappeler que la MONUSCO est la plus couteuse de misions des nations- unis dans l'histoire de l'ONU. Son budget annuel est d'environ 1,11 milliard de dollars (quelque 987 millions d'euros) avec un effectif de 16,215 militaires, 660 observateurs militaires, 391 policiers et 1050 policiers spécialistes.
En RD Congo la MONUSCO n'a qu'un fiasco à son actif. Le sigle « UN » fait partie du décor. Sur les aéronefs, sur les véhicules tout-terrain, sur les camions blindés qui circulent dans toutes les villes et villages, il est partout. Omniprésent, mais toujours inefficace &désorientée. Dans l'Est du pays, où des massacres constituent un lot quotidien, ils sont commis à quelques mètres de bases de la MONUSCO, les habitants ont l'habitude de comparer les casques bleus à des « touristes » à cause de leur incapacité et manque de volonté à neutraliser les milices qui sèment toujours la terreur dans la région.
Selon Jack Sinzahera, activiste du collectif Amuka Congo , pour nous ; dit-il on considère que la MONUSCO c'est le malheur du peuple congolais. C'est la MONUSCO qui envenime, qui instrumentalise les guerres sans fin en RCD. La mission a échoué et on veut demander que cette mission parte poursuit Jack Sinzahera qui est aussi membre de la synergie des mouvements citoyens pour la campagne Bye-bye MONUSCO. Les congolais sont en colère contre la MONUSCO poursuit-il parce qu'elle n'est pas capable d'aider à mettre fin aux agressions par les groupes armées.
L'analyste politique Christian Moleka est quant à lui très formel ; il estime que si le conflit continue , c'est bien parce qu'il y a des gens qui y trouvent leur intérêt , économie de guerre profitable aux différentes parties en interne , comme à l'international. C'est ainsi que la force onusienne est plusieurs fois inculpée dans le commerce illicite des minerais en RDC.
- MASSACRE CONTENANT LES ELEMENTS DU GENOCIDE DES TUTSI CONGOLAIS : cas des Banyamulenge
La violence contre les Tutsis en RDC date depuis l'époque coloniale mais pour l'instant il ne serait pas nécessaire de faire un rétrospectif historique pour bien comprendre les phénomènes de ces violences ou le principe de causalité historique. Nous allons nous limiter aux massacres contenant les éléments du génocide contre les Banyamulenge ces six dernières années sous la barbe complaisante de la MONUSCO (force onusienne pour la stabilisation de la RDC)
Qu'il me soit permis de rappeler que , quand on parle des massacres à l'Est de la RDC, il s'agit principalement des tueries sauvages contre les Tutsis du Sud-Kivu communément appelés Banyamulenge, les Tutsis du Nord-Kivu et les Hema de l'Ituri, qualifiés des Nilotiques c'est-à-dire des étrangers et par conséquent ne pouvant en aucun prétexte se prévaloir de la nationalité congolaise ni même d'être détenteur du droit à la vie. Une catégorie de la population dont l'unique péché constitue le délit de faciès qui sont sauvagement massacrés en spectacle devant les FARDC et MONUSCO pourtant des forces qui sont sensées les protéger.
En effet, la barbarie humaine et la violence ont fait entrer dans le monde la notion de crime contre l'humanité qui a vu le jour dès 1945. Un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place explique Honoré Gatera « Un génocide peut survenir à une période différente de l'histoire, dans des circonstances différentes. Il peut être causé par des criminels, par différents auteurs. «Mais un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place » il ne concerne pas une partie du monde ou d'un peuple plutôt le principe s'applique à toute l'humanité.
Il est nécessaire de rappeler que, le génocide commis contre les Banyamulenge date de très longtemps bien que souvent prétexter aux massacres interethniques ou intercommunautaires ; ici nous pouvons cités à titre d'exemple les massacres de Gatumba dont la cible était des sujets congolais exclusivement tutsis ou exactement, des Tutsis Banyamulenge. Et bien d'autres : massacres de Kabela, massacre de Lubonja secteur de Ngandja, massacres de Lweba de Mboko ……..Et d'autres massacres et tueries sélectives souvent assimilés ou baptisés par les commanditaires des guerres interethniques ou intercommunautaires.
A partir du mois de Mars 2017 ce n'était plus qu'une crise humanitaire, ou nettoyage ethnique ou massacre contenant des « éléments de génocide. » Comme beaucoup de personnes et experts ont l'habitude de le dire.
Les exactions que subies la minorité Banyamulenge ce sept dernières années ressemblent de plus en plus à un génocide en bonne et due forme. Tout indique qu'il s'agit d'un plan bien planifié pour exterminer tout Munyamulenge se trouvant sur le hauts plateaux d'Itombwe soit par l'épée, la famine, ou leur exposés aux intempéries de toutes sortes.
Des crimes « atroces » et à « grande échelle » se déroulent toujours à l'endroit des Banyamulenge, des centaines des villages ont été brulés (politique de la terre brulée) les survivant passent des nuits à la belle étoile dans une région à climat froid, là où il neige pendant la saison sèche et il gèle pendant la saison de pluie.
Presque la quasi-totalité de vaches ont été razziées, des champs et récoltes brulés. Les survivant se trouvent encadrés dans les camps des refugiés sans assistance humanitaire ni autorisation de sortir du camp pour chercher la nourriture. Les attaques répétitives sont devenues un lot quotidien en l'encontre des Tutsis Banyamulenge sous l'œil sarcastique de la force Onusienne (MONUSCO et des FARDC).
Les Banyamulenge qui résistent au génocide sont accusés d' engager directement la guerre aux FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) car selon eux, les Banyamulenge doivent tendre les gorges pour que les têtes roulent afin de faire du plaisir à la MONUSCO et aux FARDC.
Les Banyamulenge sont victimes des tueries abominables et, une vraie guerre avec des vraies peurs et de vraies morts, de vraies trahisons et de vrais courages de tuer, de vraies tortures et de vrais holocaustes. Et, par là-dessus, un silence hypocrite ! Un silence qui dure plus de six années consécutives.
Ce serait plus simple pourtant de pouvoir pleurer et de mettre les mots sur ses larmes. La souffrance est si immense , les Tutsi congolais ne peuvent trouver d'autres moyens que d'écrire, de pousser un cri d'alarme à la connaissance du monde du calvaire qui nous sont infligés par nos voisins en complicité avec les autorités tant civiles que militaires pourtant sensés nous protégés.
Notre peine est si forte de nature qu'on ne peut les exprimer par les mots, douleurs qui sont au delà de l'imaginaire. L'instrumentalisation de la question de nationalitaire à des fins politiques est entrain de faire beaucoup de mal parmi les populations autochtones Tutsi Banyamulenge des hauts plateaux d'Itombwe ( Uvira Mwenga et Fizi).
- DISSIMULATION DES TUERIES FAITES AUX BANYAMULENGE PAR LA l'ONU
«Il est essentiel que les nations reconnaissent les fautes qu'elles ont commises, non pour se repentir, on ne se repent que de ce que l'on est personnellement responsable mais que cela éclaire le passé et aide à ce que cela ne se renouvelle pas» : Arno Klarsfeld
Depuis l'hécatombe du peuple Banyamulenge communément appelé Tutsis Banyamulenge par la coalition dite mai-mai ( Banyindu, Babembe, Bafuliru, Bavira et rebelles burundaises ) qui a vu le jour en Mars 2017 dans le groupement de Bijombo jusqu' à embraser toute la région ( Uvira montagne, Secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga et territoire de Fizi).
La MONUSCO avait assisté en observateur passive et désintéressé aux tueries sans précédent où tous les villages furent calcinés l'un après l'autre jusqu'à atteindre plus de trois cents villages soit 80% , des vieilles mamans brûlées vives……., des milliers et des milliers des vaches des Banyamulenge emportées par la coalition du mal sous la bénédiction des FARDC et MONUSCO.
Cependant, personnellement j'ai été intrigué par la grossière diffamation qui actionne le rapport du groupe d'experts des Nations-Unis criminalisant les victimes Banyamulenge en faveur de leurs bourreaux .
Qu'il me soit permis de citer quelques exemples les plus impressionnants :
La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République Démocratique du Congo, notamment les Tutsis et les Banyamulenge, confirme le rapport des experts des Nations-Unies sur la RDC ''Je rappelle que les tueries sélectives contre les Banyamulenge a vu le jour en Mars 2017 d'abord dans le territoire d'Uvira groupement de Bijombo jusqu'à embraser toute la région du haut et moyen plateaux , tandis que le M23 n'a resurgie qu'en Mars 2022 après 5 ans d'exécutions sans relâche des Banyamulenge par la coalisation de 4 tribus y compris les FARDC sous la barbe complaisante de la Monusco.
Afin de justifier son expansion terroriste agressive au Nord-Kivu, le M23 a exploité le discours selon lequel il protégeait de l'extermination les populations congolaises tutsies et Banyamulenge de l'Est de la République démocratique du Congo (voir par. 49 plus haut). Dans ses communiqués publics, le M23 évoque un « génocide imminent » contre la population tutsie qu'il prétend protéger, liant ainsi inextricablement celle-ci à ses objectifs belliqueux et expansionnistes. Ce discours a également été utilisé par le Rwanda, ainsi que par les Twirwaneho, à l'égard de la population Banyamulenge renchéri le rapport d'experts de l'ONU (voir annexe 53) : J'en appelle à l'opinion nationale qu'internationale que les discours des haines stigmatisant les Tutsis datent du début de l'indépendance à ce jour. A titre d'exemple :
En 1996 le vice-gouverneur ( Lwabandji Lwashingabo) du Sud-Kivu donna un ultimatum de six jours aux Banyamulenge de quitter sans condition l'ex. Zaïre et de s'exiler Rwanda.
Après les six jours donc, les Banyamulenge ne seraient pas des zaïrois ni des rwandais non plus. Qui allaient-ils devenir ? Deux possibilités s'offraient à eux :
- Accepter le fait, et devenir apatride, vivre dans cet état et mourir
- Refuser et résister afin, de changer la cour de l'histoire.
En 1994 le commissaire de la zone d'uvira dans une assemblée chrétienne réunissant trente mille fidèles à Kasenga, traitant les Banyamulenge des serpents envahisseurs. Il demanda publiquement, aux autres tribus du Sud-Kivu de se débarrasser de ces serpents venimeux.
En 2020 date de l'audition du Ministre Azarias Ruberwa à l'Assemblée nationale, l'honorable Eva Bazayiba rétorqua en ces termes : Hier, c'était la nationalité, aujourd'hui la terre et demain ça sera l'autonomie, l'indépendance et le droit du peuple, nous ne pouvons pas supporter toujours des revendications ascendantes a-t-elle renchérie .
En effet, Si l'imaginaire collectif anti tutsi s'amplifie en RDC ces sept dernières années et bien, c'est l'œuvre et contribution active du Ministre honoraire Justin Bitakwila par ses discours incendiaires qu'il ne cesse de proférer même sur les antennes de la télévision nationale ( RTNC) .
La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République démocratique du Congo, notamment les Tutsis et les Banyamulenge renchéri-t-il le rapport d'expert des nations-Unies (, par. 72) : encore un mensonge grossier et cousu de toutes pièces par le groupe d'experts de l'ON su la RDC car les tueries des Banyamulenge commencèrent en Mars 2017 tandis que le M23 resurgie en Mars 2022 après à peu près 10 ans de son exile en Ouganda.
Plusieurs sources ont continué de faire état d'une alliance entre les Twirwaneho et la RED Tabara page 107 les deux groupes étant apparemment soutenus par le Rwanda et collaborant vraisemblablement avec le M23 confirme le rapport (voir par. 142 à 145 plus bas) : une assertion qui justifie à suffisance l'ignorance des experts sur la réalité de la guerre à caractère génocidaire qui se déroule à Minembwe . puisque le Red Tabara se bat a côté de mai mai pour decimer les Banyamulenge.
Plusieurs sources ont expliqué que les contributions de la diaspora, notamment de la Mahoro Peace Association, ont commencé quand les Twirwaneho étaient encore un groupe d'autodéfense (par. 133), mais que les cotisations ont augmenté sous le commandement de Makanika . Selon ces sources, plus les combattants faisaient de conquêtes militaires, plus ils recevaient de fonds renchéri le groupe d'experts : Un complot non le moindre de la communauté international qui consacre dans son plan génocidaire que les Tutsis Banyamulenge ne soient bénéficiaires d'aucune assistance humanitaire en médicaments, nourritures sans abris ….etc. ni par les ONG ni par leurs enfants de la diaspora. Pour l'ONU les Banyamulenge doivent mourir si pas par fusillades, c'est par la famine ou manque des médicaments. Puisque l'unique source de cette population appauvrie et abandonnée, ce sont leurs enfants de la diaspora.
Selon le rapport conjoint de l'ONG Américaine Human Rihgts Watch ( HRW) du groupe d'Etudes sur le Congo (GER) un projet de recherche à l'université de New York, il y a 120 groupes armés et rebellions étrangères opèrent dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Pourtant le rapport du groupe des experts des Nations-Unies s'était concentré sur le M23 , l'autodéfense TWIRWANEHO et rebellions étrangères pendant que tous les autres groupes armés Mai mai et autres……ont été osmoses par le gouvernement congolais à leur baptisant des WAZALENDO qui signifient patriotes œuvrant de concert avec les FARDC pour tuer les Tutsis.
Voilà les quelques observations qui justifient le rapport fallacieux du groupe d'experts des nations-unies qui inculpent les victimes Tutsis au détriment de leurs exécuteurs.
3.1. LE RAPPORT D'EXPERTS DES NATIONS-UNIES MET LA CONTREE A FEU ET A SANG
Depuis la publication de rapport du groupe d'experts des nations-Unies qui accuse explicitement les Tutsis congolais en général et Banyamulenge en particulier, l'état congolais a obtenu un feu vert (greenlight) de mettre tous les Banyamulenge au bac des accusés puisque leurs tueries sont dores et déjà légitimées par l'ONU.
Les Nations- unies porte une lourde responsabilité d' avoir prêter main forte à l'état congolais et ses milices mai mai tendances confondues pour la dévastation complète des Tutsis congolais.
En effet, la publication du rapport a eu lieu après une accalmie relative dans les hauts plateaux d'Itombwe au moment où les routes non fréquentables depuis à peu près 7ans venaient d'être recouvertes par exemple les gens venaient de Minembwe à Uvira en passant par Bijombo tandis que les autres partaient de Uvira pour Minembwe et vice-versa. Qu'il me soit permis de rappeler que l'unique moyen de transport était par voie aérienne de depuis plus de six ans.
Au lendemain de la publication du rapport des experts des Nations-Unies sur la RCD plusieurs tueries et kidnapping ont été enregistrés en l'encontre des Banyamulenge.
Chronologiquement les cas ci-après ont été signalés :
- Un garçon et sa sœur ont été kidnappés dans la plaine de la Ruzizi
- Deux hommes ont été tués et les autres grièvement blessés sur la montagne surplombant la ville d'Uvira.
- Un autre jeune homme a été égorgé à Kalemie
- Dr Lazare un activiste de paix et un homme philanthrope a été enlevé à Uvira via Kinshasa pour motif d'être cité mensongèrement par le rapport du groupe d'experts des nations-Unies.
- Une jeune fille adolescente a été poignardée à Uvira quartier Kabindura pour motif qu'elle est Tutsi Munyamulenge, pour ne citer que ceux-là.
Les informations à notre possession font étant de préparation d'une attaque imminente de l'autodéfense TWIRWANEHO par une force alliée dont : des Mai mai, FARDC et Imbonerakure ( milice burundaise), Red tabara sous la couverture du rapport d'experts des nations-unis qui criminalise les victimes Banyamulenge en faveur de leurs bourreaux.
Il est opportun de porter à la connaissance du monde, les Nations-Unies y compris que le gouvernement congolais a transformé les Tutsis au bouc émissaire et que le rapport du groupe des experts de Nations-unis emboite ouvertement le pas aux politiciens ultra tribalistes congolais de rendre les Tutsis apatride et à défaut parachever l' épuration ethnique effective cette fois-ci sous la bénédiction de rapport du groupe des experts de l'ONU.
Cependant, il me revient de souligner que les Tutsis congolais n'ont pas l'apparence d'une brebis timorée que l'on peut vouer à un sacrifice salvateur d'une nation moribonde.
Ces Tutsis dont l'on accuse de toutes sortes des maux, les tutsis dont l'ONU est entrain de calomnier et de haïr à dessein , ne se laisseront faire, mais ils ont un rôle à jouer : défendre leur droit à la vie jusqu'à la dernière goutte du sang.
C'est fini le temps où à cause de notre communauté ethnique, ils nous étaient forgés de tendre les cous aux bourreaux pour que les têtes sautent. Tout cela c'est fini, définitivement c'est fini !!
B. N Bamara Fils
Le citoyen du monde
Disclaimer: Cet article est publie dans son entierite et a partie a Mille Collines Info don't l'auteur est B.N Bamara Fils
Saturday, July 8, 2023
L'HYPOCRISIE DES NATIONS-UNIES FACE À L'INJUSTICE FAITE AUX BANYAMULENGE E T AUX TUTSIS DU NORD-KIVU
Si la Charte des Nations Unies est fondée sur les principes de la dignité et de l'égalité de tous les êtres humains, et que tous les Etats Membres se sont engagés à agir, tant conjointement que séparément, pourquoi alors les Nations-Unies n'interviennent pas quand elles voient en plein jour l'injustice faite aux Banyamulenge, aux Tutsis du Nord-Kivu et aux Hema de l'Ituri? Que veut dire agir conjointement si les Nations-Unies n'interviennent pas même dans les affaires internes du pays, lorsque la sécurité est menacée dans un pays signataire de la Charte ? Qu'est-ce que les Nations-Unies appellent : « le maintien de la paix et la sécurité
internationales qui les pousse à prendre des mesures collectives
efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces à la paix », quand la race humaine est égorgée froidement en présence de ses agents chargés du maintien de la paix et de la sécurité mondiales ?Combien de fois les Banyamulenge ont été tués à quelques mètres de positions des
forces onusiennes, MONUSCO? Pourquoi ces Forces Onusiennes n'interviennent pas quand elles voient mourir les banyamulenge, alors que leur rôle est le maintien de la paix? La neutralité des Forces onusiennes les désigne-t-elle arbitres dans ladite guerre ? Quel profit que ces forces tirent-elles de leur passivité ? Que signifierait le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, si les Nations-unies n'interviennent pas pour mettre fin aux injustices faites aux congolais marginalisés et privés de droit à la vie?
La République Démocratique du Congo a ratifié la Convention internationale sur l'élimination de toute forme de discrimination raciale affirmant que tous les hommes sont égaux devant la loi et qu'ils ont droit à une égale protection de la loi contre toute discrimination et contre toute incitation à la discrimination. Pourquoi la RDC n'extrade-t-elle pas l'ancien Ministre du développement, Monsieur Justin BITAKWIRA BIHONAHAHI recherché par les juridictions internationales pour avoir commis des crimes contre l'humanité et le génocide à l'encontre les Banyamulenge du Sud- Kivu et aux Tutsis du Nord-Kivu? Le pays
privilégie-t-il l'impunité ? Justin BITAKWIRA BIHONAHAHI ne cesse de s'approprier les mayi-mayi qui se nomment « Wazalendo » et les qualifie de garçons de chasse qu'il manipule à sa guise. Nous ne serons pas aberrant si nous affirmons qu'il y a absence totale de la justice en RDC quand bien même la justice est toujours idéale. La Bible nous affirme que la justice élève des nations et que le péché fait la honte des peuples.
La République Démocratique du Congo ne peut prétendre avoir la paix, si le pays ne pratique
jamais la justice. Au Congo Démocratique, nous n'assistons qu'à l'injustice de tous les
jours. Le pays se réclame démocratique et se nomme : République Démocratique d u Congo, mais tout ce que le pays fait est antidémocratique !Si au moins
le pays s'était appelé, République totalitaire du Congo, son nom concorderait mieux avec ses faits dictatoriaux auxquels on assiste
tous les jours ! Qui dit: «Démocratique » dit ce qui est relatif à la démocratie et à ses principes. N'attendons-nous pas souvent parler d'un État démocratique ou d'un régime démocratique ? La démocratie se
définit comme régime politique dans lequel le peuple dispose du pouvoir souverain et l'applique en respectant des principes démocratiques (cadre constitutionnel stable, respect de l'opposition et des minorités, balance des pouvoirs, etc..).
Cette notion démocratique est quasi absente au Congo Démocratique...!
Les congolais sont de bons parleurs, mais ne sont pas de bons faiseurs ! Le pays est gangrené, du pied à la tête, par une extrême corruption dont le corollaire est l'injustice dans toutes ses entités administratives, aussi bien que dans toutes ses instances judiciaires ! Qualifier ainsi mon pays
natal n'est pas une trahison, mais c'est parce que le pays fait l'opprobre à travers le monde. Un cas frappant qui déshonore le pays est celui de la r é c e n t e a r r e s t a t i o n a r b i t r a i r e d u D o c t e u r L a z a r e R U K U N D WA récemment arrêté à Uvira / Sud-Kivu lorsqu'il rejoignait sa famille
nucléaire à Bujumbura! Le Docteur Lazare RUKUNDWA, un homme de bien qui a réalisé de grandes œuvres, non seulement du développement, mais aussi des œuvres caritatives à l'égard des rescapés et déplacés de guerre qui a détruit et ravagé tous les Hauts et moyens Plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga, emportant ainsi les vies humaines, incendiant aussi toutes les maisons et emportant presque tout le bétail de la tribu minoritaire Banyamulenge. Comme Tempels Placide a dit que le monde des forces se tient comme une toile d'araignée dont on ne peut faire vibrer un seul fil sans ébranler toutes les mailles. Ainsi, tous les rescapés de cette sale guerre ont été aussi bouleversés par cette arrestation injustifiée fondée sur des fins discriminatoires. Qui ignore que
.1 Proverbes 14: 34.
l'arrestation de ce Docteur était le pari de Justin Bitakwira Bihonahahi, de Naluvumbu fils KAMBAZA qui se nomme Mwami w'Enjuki et de
Samadari qui se nomme aussi Mwami W'Embasi, ce triumvirat avait juré qu'il fera deuil et désolation aux Banyamulenge jusqu'à leur effacement total et à défaut à leur expulsion vers le Rwanda. Tous ces scélérats affirment avoir vu les banyamulenge entrer dans la RDC en provenance du Rwanda et les qualifient d'étrangers, alors que le Président de la République, Tchisekedi Félix a déclaré que les Banyamulenge sont des congolais, en le déclarant en Lingala que « les Banyamulenge bazali ba congolais » ! L'honoraire Ministre Justin Bitakwira Bihonahahi, Naluvumbu et Samadari organisent régulièrement des guet-apens ou
des kidnappings à l'encontre des Banyamulenge et demandent aux
victimes de rançons exorbitantes, sous- peine de leur ôter la vie.
L'appareil judicaire congolais devrait savoir que toutes
les accusations mensongères faites par ce triumvirat ne deviennent pas vérité parce qu'elles se propagent et se multiplient si rapidement, comme la vérité ne devient pas aussi mensonge parce qu'elle n'a pas été dite par ledit triumvirat, si l'on peut alors paraphraser ainsi ce qu'a dit Gandhi que « L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie, comme la vérité ne devientpas erreur parce que nul ne la voit pas ». Nous demandons aux Nations-Unies et à la Communauté internationale
de rappeler au Gouvernement congolais à devoir respecter ses engagements de protéger tous les citoyens de la même manière sans
discrimination et de faire justice aux opprimés qui sont les Banyamulenge, les Tutsis du Nord-Kivu et de Hema de l'Ituri.
Nous lui demandons de cesser dans l'immédiat de telles arrestations
arbitraires fondées uniquement sur le faciès et procéder aussi à la libération inconditionnelle de tous les Banyamulenge et d'autres Tutsis incarcérés dans les prisons de Ndolo et Makala/ Kinshasa aussi bien que ceux qui se trouvent dans d'autres prisons au travers le pays, notamment à Bukavu, Uvira, Goma, Bunia et ailleurs.
Nous demandons aussi aux Nations-unies de procéder à la protection de peuples minoritaires et exiger que la RDC respecte les dispositions de la Charte des Nations-Unies qu'elle a ratifiée.
Par :
Pacis AMICUS RWAMAKOMBE, le Philantrope.