Wednesday, January 23, 2013

DECLARATION DE L'UNION DES FORCES REVOLUTIONNAIRES DU CONGO "UFRC"


Extrait du Journal Officiel de l’UFRC  ( Version audio-visuel click here  )
Nous, regroupement des forces populaires, composé des Associations de développement ;  des groupes armés     résistants ; des membres de la Société Civile ;  des mouvements  politiques et combattants nationalistes ;
Conscients de notre devoir  de défendre la patrie, de     redonner l’espérance au peuple congolais et de le conduire vers le progrès ;
Constatant l’échec du processus de démocratisation en RDC  en dépit de deux échéances électorales successives ;
Face au bilan catastrophique du pouvoir de Joseph      KABILA qui ne ménage aucun effort pour entretenir un      climat  permanent d’insécurité, sur fond de  violations de      droits de l’homme,  des
violences sexuelles, des crimes de      guerre et de pillage des ressources nationales ;
Prenant à témoin la Communauté internationale sur    l’incapacité de Joseph KABILA à rétablir une paix durable    dans le territoire et la sous-région, et ce, depuis 11 ans    d’exercice continu du pouvoir ;
Vu l’incurie et l’incapacité des FARDC à imposer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire ;
Mus par l’ambition de promouvoir une vraie démocratie et les libertés publiques comme fondements du développement économique ;
 Rejetant toute forme anticonstitutionnelle de prise de pouvoir, mais proclamant notre droit légitime à la Résistance contre la tyrannie, la corruption et le désordre institutionnalisé du  Régime de KABILA ;
Condamnant tout séparatisme et réitérant notre total attachement au principe d’unité de  la République démocratique du Congo sur le fondement du principe d’intangibilité des frontières héritées  de la Colonisation ;
Vu l’urgence nationale à préserver immédiatement l’intégrité territoriale et notre unité nationale ;
De tout ce qui précède : ufrc1960@gmail.comU.F.R.C.
« Pour un Etat et une Nation Dignes en RDC »
1. Décidons de la création d’un cadre politico-militaire, dénommé
« UNION DES FORCES  REVOLUTIONNAIRES DU CONGO, en sigle « U.F.R.C. »,  dont l’objectif principal est la refondation d’un ETAT et d’une NATION dignes en RDC ;
2. Proclamons la suspension de toutes les institutions de la République et ne reconnaissons qu’un seul pouvoir politique, celui émanant de l’UNION DES FORCES  REVOLUTIONNAIRES DU CONGO
(U.F.R.C), créée par le présent acte et dont le siège est établi provisoirement à Bukavu.
3. Reconnaissons, à l’unanimité des signataires de la présente déclaration, un seul  et unique Haut Commandement Militaire, celui de l’Etat-major général de l’Union des Forces Révolutionnaires du
Congo.
Soldats congolais,
L’heure du devoir national a sonné ! Où que vous vous trouvez, dans la diaspora ou au pays, quelque soit le groupe dans lequel  vous luttez, rejoignez l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo pour défendre nos femmes contre les viols, pour stopper la violence dans notre pays ;

Vaillants combattants de la diaspora,
Les multiples manifestations faites dans le monde, n’ont pas su mobiliser la Communauté internationale en faveur de la cause congolaise. Mais comme la victoire finale dépend de notre détermination à vaincre,  rassemblons-nous. Car seule notre union sacrée donnera un
impact victorieux à la lutte commune.

Peuple congolais, Citoyens Citoyennes, Bana Mboka,
L’heure est  enfin venue d’apporter notre soutien indéfectible aux résistants armés qui luttent depuis des années, armes à la main, contre les guerres à répétition, les crimes et l’anarchie. Levons-nous  contre l’aventurisme et l’irresponsabilité du pouvoir de Joseph KABILA qui abandonne nos frères et sœurs à l’errance, à l’insécurité et aux souffrances atroces.

Vive la République démocratique du Congo !
Vive l’Union des Forces Révolutionnaires du Congo !

Fait à Bukavu, le 20 janvier 2013
Gustave BAGAYAMUKWE TADJI,
Président a.i du Haut Conseil de l’UFRC, Porte-parole

MESSAGE DE VŒUX DU PRÉSIDENT ÉLU LE Dr. ETIENNE TSHISEKEDI A LA NATION.

Publié le 1er Jan. 2013

Congolaises, Congolais chers compatriotes, le 28 novembre 2011 vous m'avez porté à la magistrature suprême de notre pays. Le 23 décembre 2011, j'ai prêté serment entant que Président de la République Démocratique du Congo.
Vous devez alors vous demander pourquoi jusqu'à ce jour, je n'ai pas encore l'effectivité du pouvoir. Beaucoup ont cru voir dans cela ce qu'ils appellent une impasse ou une crise qu'il faut résoudre par des dialogues ou des négociations, d'autres aussi ont parlé du sabotage pur et simple de la communauté internationale.
Je vous affirme ce jour que ce n'est ni l'un ni l'autre. En effet un chef d'Etat doit être en même temps commandant suprême des forces armées, comme vous m'avez élu Président de la République Démocratique du Congo, je dois aussi être commandant des forces Armés, hors celles –ci : armée et police sont comme vous le savez prise en otage par l'imposture qui s'abrite sous leurs protections pour gouverner le pays par défit.

L'armé et la police congolaise se composent des enfants du Congo.
Lors de ma tournée électorale à travers les onze provinces, j'ai rencontré dans chacune de celles-ci, parmi les personnes qui sollicitaient mes audiences, une délégation des épouses des militaires et j'ai pu ainsi réaliser que militaires ou civiles tous veulent le CHANGEMENT, URGENT ET IMMEDIAT. C'est ainsi que je vous rappelle mon message de fin d'année que je vous ai adressé le 31 décembre 2011 ; vous demandant de saisir vos parents, amis et connaissances dans l'armée et la police pour que ces derniers prennent conscience qu'ils sont fils et filles du pays.
C'est ainsi que depuis janvier 2012, j'ai entrepris une campagne d'éducation civique des militaires et policiers en leur expliquant que le changement tant attendu par eux est bloqué par un individu, dont le mandat de président de la République a expiré depuis le 6 décembre 2011 et en vôtre qualité de force publique vous connaissez qui a été réellement élu par le peuple congolais lors de l'élection du 28 novembre 2011, ils devaient donc cesser de faire allégeance à cet individu là pour le faire au nouveau président élu.

Vous devez comprendre qu'un tel message s'adressant à des gents qui, depuis leur carrière ont la culture de la soumission aveugle, devait nécessairement prendre beaucoup de temps pour être intériorisé par les intéressés. Voilà pourquoi cette campagne m'a pris toute l'année 2012 qui s'achève.
Je vous annonce donc publiquement et sans ambages que l'année 2013 qui commence sera l'année de libération du congolais de 52 ans de servitude ; l'année où notre pays, comme toutes les autres nations dans le concert des nations, sera un Etat de droit, un Etat Démocratique où régnera une vraie Justice et une vraie sécurité physique et juridique pour tous ; ça sera le règne de la bonne gouvernance ; de lutte permanente contre la corruption et autres antivaleurs. Un régime basé sur l'Amour du Congo et Amour du congolais ; un régime ou toutes les congolaises et vous les congolais autour du Président qu'ils ont élu vont ensemble assurer à leur pays un développement en conformité avec ses immenses richesses.

C'est donc avec joie et exaltation que je vous adresse à toutes et à tous mes meilleurs voeux de bonheur, de longévité et de prospérité.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA
PRÉSIDENT DE LA RDC

Thursday, January 17, 2013

Insolite MENDE OMALANGA, l'opportuniste!



Lambert MENDE, mange à toute les tables


Mende Omalanga n’en finit pas de parler. Pour l’encourager, nous lui envoyons les paroles de la célèbre chanson de Jacques Dutronc, chanson qui le définit si bien.
L'opportuniste



Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n´ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J´fais confiance aux électeurs
Et j´en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les parties
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu´un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration

Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu´un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l´ai tellement retournée
Qu´ell´ craqu´ de tous côtés
A la prochain´ révolution
Je retourn´ mon pantalon

Source: 
L'auteur inconnu

La journée mondiale des droits humains a vécu pour tous sauf pour nous congolais de la Rdcongo


En suivant le débat dans l’émission DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS, on en arrive à comprendre que les intellos congolais s’approchent, à pas de géant, de la vérité, mais en sont-ils conscients ?

L’aigle du Kawele qui volait plus loin où la bave du crapaud ne pouvait pas l’atteindre. Mobutu Sese Seko Kuku Ngwendu Wazabanga. Joseph Désiré. Le coq dans la poulaille. L’homme à la toque du léopard. Le pacificateur. Tata bo moko. Le père de la nation. Le président fondateur de la république très, très démocratique du Gondwana. Mobali ya tembe. Reba ukuntu yarasigaye asa disi. Tout rouge !!!!!!!!!!!!!!!!!     
  Tout au long de ce débat, un mot a semblé prendre le dessus sur tous les autres : l’EXCLUSION. Pour les défenseurs des droits humains qui participaient  à ce débat, cette exclusion érigée en mode de gouvernance se manifeste essentiellement par le népotisme et le clientélisme. Les incompétents, pour peu qu’ils soient des frères, fils, filles, cousins, nièces, copains ou illustre inconnu mais meilleur offrant dans le système d’opération retour
Au diable donc l’excellence et tout ce que cela engendre. Adieu donc la production et que vive la cueillette des minerais qu’on brade à tour de bras. La charge nationale ? On s’en fout, la population congolaise est rompue, depuis fort longtemps, à la débrouille et, un dollar US par jour lui suffit pour survivre. C’est ainsi que nous l’avions trouvée, cette population, quelle est notre faute ? 
Laisser tout pourrir, l’alibi n’est-il pas solide ? Il existe un adage (négatif) en mashi qui dit : Lorsque vous trouvez l’enfant d’autrui entrain de jouer avec de la merde, il faut lui en montrer d’autres… 
Non : La non assistance à personne en danger est une vraie infraction. C’est même  une infraction aggravée par l’évidence du fait que l’auteur, au moment du forfait, était en pleine possession de moyens d’assister la victime. 
Il  nous semble que les nouveaux dirigeants congolais ont tendance à se cacher derrière le chaos mobutien. Erreur. Mobutu, lui, gaspillait l’argent de l’Etat dans des investissements de prestige et ostentatoires pour lui et pour le pays qu’il dirige. La nation devait briller de milles feux et lui, se contentait d’être l’auteur reconnu de cette brillance. Inga, Sozacom, CCIZ, BCZ, Galeries présidentielles, Pont Maréchal, Concentrateur de Kamoto, Sucrière de Lotokila, Air Zaïre avec des DC-10, des Boeings 637 et des Fokkers neufs n’ont jamais  été des sociétés privatisées au profit de Mobutu; elles étaient nationales et profitaient autant à nous tous qu’à Mobutu. Tenez : un minable étudiant en G1 en 1979, voyageait à bord du DC-10 neuf d’Air Zaïre, de Lubumbashi à Goma au tarif d’étudiant, c’est-à-dire avec une réduction de 60% du prix full ; tandis  que Mobutu, Puissant Président de le République du Zaïre (Premier producteur mondial du Diamant industriel, du Cobalt et deuxième du Cuivre) lorsqu’il devait aller en visite officielle en Chine ou aux USA, au lieu de louer ou d’acheter un jet personnel, réquisitionnait ce même DC10 piloté par un Zaïrois Kasaïen (ILUNGA). Quand Mobutu appelait ce DC-10 notre DC-10, personne ne pouvait imaginer le contraire, tellement c’était vrai. Au cours de deux premières décennies de son règne, l’exclusion était proche de zéro. C’est pratiquement au cours de la dernière décennie que, Mobutu affaibli par les tourments politiques et plusieurs maladies, cédera, malgré lui, aux propositions de ses frères ngbandi, de gérer les affaires du pays avec sa tribu qui comptait trop peu de compétences dans ses rangs. 
Mais à quoi assistons-nous aujourd’hui ? Tout le contraire, au propre comme au figuré. Et, toutes les choses étant égales par ailleurs, nous pouvons reconnaître que la plus grosse erreur, de la part du peuple congolais actuel, c’est celle d’avoir toléré, une seule seconde, le petit Joseph KABILA à la  tête de la RDC. Le même jour qu’il avait été hissé à ce poste, certains Congolais devaient s’immoler sur la grand’place de toutes les grandes villes du pays, suivi des attentats répétés, de manière ininterrompue, contre cet importun, jusqu’à l’amener à démissionner de ce poste. C’est ce que feraient les autres peuples  du monde et d’Afrique, dans la même situation. C’est ce que les étudiants de Lovanium avaient fait contre Mobutu en 1968 (Mobutu qui, pourtant, avait 10 fois, mieux fait que JKK dans sa première décennie de règne) et, c’est ce que les jeunes gens du M23 sont, actuellement, entrain de faire contre JKK (ce Président  de la République, malgré lui…). 
Les peuples n’ont-ils pas des dirigeants qu’ils méritent ? Mieux vaut tard que jamais, dit-on : Le peuple congolais ne mérite plus de Joseph KABILA KABANGE, c’est pourquoi il ne veut plus de lui, même pas comme huissier de la présidence de la RDCongo car, même, pour ce poste-là, il n’a aucune compétence. 


Source:
La rédaction

Tuesday, January 15, 2013

POUR QUOI KABILA CACHE UNE GUERRE DE SECESSION AU KATANGA, ET PARLE SEULEMENT DU KIVU?



Alors que des groupes armés locaux dont l'objectif est la secession du Katanga font rage au Shaba, les autorités Congolaises distraient l'opinion tant nationale qu'internationale que le seul probleme réel d'insécurité au Congo est le Mouvement du M23. Il importe de signaler que ce nouveau mouvement secessionist au Katanga, fait plus d'une année des conflits et plus de 150,000 refuges ont fuient le pays comme consequence, mais personne n'en parle. Est-il parce que le Shaba est moins important aux Congolais que le Kivu? Certes ce mouvement ne figure meme pas dans le fameux rapport de l'avocat des genocidaires Hutus Mr. Steve Hege. Ce soit disant "expert" de l'ONU est aussi bien connu pour ses traffic des mineurs au Congo sous un pretexte humanitaire. "Steve Hege et son associé Jason Stearns, lui-même curieusement ancien investigateur des Nations-Unies sur la violence au Congo, réclamaient le droit exclusif de s’occuper de la vente des minerais de l’Est du Congo pour le compte de leur organisation non gouvernementale dénommée CIC (« Center on International Cooperation »), d’un budget annuel évalué entre 3 et 5 millions de dollars". Voir

Pour plus d'emple, veuillez lire cette declaration ci-dessous:



Déclaration des députées du Haut-Katanga
Nous, députés nationaux élus et la notabilité des 6 territoires du district du HAUT-KATANGA, dénonçons le silence opaque qui entoure la situation sécuritaire et humanitaire particulièrement dans les territoires de MITWABA, PWETO, KASENGA, sans oublier les territoires de LUBUDI, MANONO et MALEMBA NKULU dans la province du KATANGA.

En effet, depuis l’année dernière, les populations de ces territoires souffrent des attaques, exactions, vols, meurtres ignobles de la part : des bandes armées.

Rien que pour le SUD-KATANGA, on note plus de 150.000 déplacés abandonnés à eux-mêmes sans aucune assistance. La situation est d’autant plus dramatique que nous sommes en saison de pluies et que les villages ne s’occupent plus des travaux champêtres et les écoliers et élèves ne fréquentent plus les écoles.

A l’heure où nous faisons cette déclaration, ces bandes armées dont les motivations sont aussi floues que funestes, évoquent la partition du pays, s’attaquent aux symboles du pouvoir et s’appliquent à l’intolérance politique.

Face au calvaire que vit ces populations, les élus du HAUT-KATANGA dénonçons avec la dernière énergie et interpellons tout particulièrement le Ministère de la Défense Nationale, celui de l’Intérieur et celui des Affaires Sociales et Humanitaires pour la neutralisation de ces criminels, l’éradication de leur mouvement ainsi qu’une assistance rapide en faveur des populations concernées.

Nous réclamons d’urgence l’envoi des éléments motorisés de la PIR dans ces territoires pour restaurer la sécurité et ramener la quiétude dans la population.    

En outre, les élus du HAUT-KATANGA exigent que des enquêtes soient rapidement diligentées pour que toute la lumière sont faite sur ce curieux mouvement qui met en péril la cohésion nationale et que les commanditaires de ces actions soient traduits en justice.

Les élus du HAUT-KATANGA dénoncent et s’insurgent également contre toute action de xénophobie et d’exclusion politique tendant à marginaliser une partie de notre population.

Les élus et la notabilité du district du HAUT-KATANGA saluent et soutiennent enfin les efforts que déploient le Président de la République, JOSEPH KABILA KABANGE, pour assurer la paix, l’unité et la cohésion nationale.

Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Janvier 2013.
Pour les députés élus et notabilités du District du Haut-Katanga, Honorable Callixte Kalembwe (Lipushi)
D.Nz /MMC

OPEN LETTER TO UN SECRETARY GENERAL




Open letter to 
Mr. Ban Ki Moon,
 Secretary General of the United Nations,

Ref: The Situation in Eastern Congo   ( Version Francaise)
January 14, 2013
 Your Excellency, the Secretary General of the United Nations,
 We, writers, artists, researchers and university professors, who are following the developments of the situation in Eastern Congo, have hereby decided to directly address you regarding an issue on which depend the security and well-being of millions of men and women, as well as the stability of the entire Great Lakes region and, on a larger scale, the entire African continent.
 Above all, we wish to draw your attention to what we consider to be a partial and simplistic interpretation of the current situation in this part of the African continent. Such an interpretation is reflected in some reports by international experts based on a “single-issue” approach, which sacrifices the complexity of a phenomenon in order to provide a superficial explanation. For reasons that worry us and that have pushed us into action, the principal investigator Steve Hege and his team, all of whom you have appointed, have chosen to focus their criticisms on the M23, while dangerously forgetting or remaining silent on other extremely harmful rebel movements in operation since 1994. This single-minded interpretation is destined to be counterproductive in the absence of a holistic vision of the Congolese situation in all its complexity and with all its political, economic and sociocultural ramifications. We do not understand why these investigators have chosen to ignore the existence of the armed groups––in particular, and significantly, the FDLR –– that are responsible for the bloody chaos unfolding in Eastern Congo. We also urge you to seriously consider, in contrast to your predecessors up until 1994, the disturbing signs of possible extension of violence in the region and, equally disturbing, the public incitement to hatred and the massacre of Kinyarwanda-speaking Congolese. 
 Your Excellency,
 We do appreciate the United Nations’ commitment to stability of the Congo expressed through its several missions. There is no doubt that the operations of the United Nations are a great help to the defenseless Congolese people. Nevertheless, we think that treating the effects of political events, instead of addressing their real causes, will remain ineffective. It is time that these people—victims of ruthless colonial exploitation, of Western, Chinese and South African companies, as well as of disastrous and dictatorial regimes from the independence of the Congo until today—are able to benefit from the rights of citizens that can only be guaranteed by a state worthy of its name.
 Indeed, if the Congo––a country as vast as Western Europe and with seemingly endless natural resources –– is today with neither an army nor a functional government, that is not the fault of Rwanda, a nation still deeply traumatized by one of the worst genocides of the twentieth century, and still facing the major threat posed by genocidaires determined to “finish the work” they began in April 1994. It is our conviction that if the Congo, which should have been a heavyweight in Africa, is instead the continent’s weak point, it is because the country never took stock of its distinctly devastating colonial and neocolonial experience. It is imperative for this great people to contemplate a key moment of their history, the murder of Patrice Lumumba, for which they never cease to atone because it paved the way to power for Mobutu Sese Seko. And everyone knows the greed with which Mobutu brought his country to its knees for 32 long years, and this with the complicity of foreign powers that then abandoned the battered country to its collapse.
 Your Excellency,
 We recognize the importance of a firm position on the M23 and a responsible warning to all countries bordering the Congo, including Rwanda, to abstain from assisting this new rebellion that risks inciting the region once again and plunging the population into horrific suffering.
 This notwithstanding, we have difficulty accepting the selective reasoning of those who deflect attention away from the much larger problem caused by several older and more active criminal groups in the conflict––groups which have repeatedly resorted to open mass violence. In our opinion, this silence is testimony of a deliberate choice to mislead international opinion. This is why we find it important to recall the several rebel groups operating in South Kivu, North Kivu, and Maniema. In their recent report, Oxfam and 41 local non-governmental organizations have drawn up an exhaustive list of these groups, which include
 ADF: Alliance des Forces Démocratiques;
APCLS: Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain;
FRPI: Force des Résistances Patriotiques en Ituri;
FDLR: Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda;
LRA: Lord’s Resistance Army;
M23: March 23 Movement;
Nyatura: a Hutu rebellion;
Sheka: a Nyange rebellion;
Mayi-Mayi Yakutumba: a Bembe rebellion against Banyamulenge Community;
Raïa Mutomboki: a Rega and Tembo rebellion against FDLR;
UPCP: Union des Patriotes Congolais pour la Paix;
(Source:  Oxfam International. “Commodities of war: Communities speak out on the true cost of conflict in Eastern DRC.” OXFAM briefing paper, November 2012. p. 22)
 A summary of the report states that in addition to the warring violence committed by governmental soldiers and the aforementioned armed groups against the Congolese population, “evidence gathered recently by Oxfam in a survey of more than 1,300 people in the provinces of North Kivu, South Kivu and Province Orientale shows that government soldiers and civilian authorities, including the local police, and armed rebel groups are vying for control over local communities to extort money and goods from them.” It is important to emphasize that, perhaps  besides the M23, all of the armed groups operating in the three Kivu regions are hostile to Rwanda and to Kinyarwanda-speaking Congolese. They also constitute a threat to the stability of the Congo. Furthermore, some of these rebellions are threatening other countries in the region. This is notably the case with the FNL (Front National de Libération), a Burundian rebellion active in the Rusizi plain and with other two Ugandan groups, the LRA and the ADF, who target in particular the Kampala regime.
 None of these significant facts are mentioned in these highly disputed reports that have added fuel to the fire. In so doing, the reports have distanced themselves from any concerted efforts at finding a solution. They have discouraged the dialogue initiated by African countries of the Great Lakes region and fed the mistrust between Eastern Congolese communities and between the Congo and Rwanda. This shallow interpretation, relayed by the international and local Congolese press as well as by human rights organizations, could itself generate fresh violence.
 It is difficult for a rational mind to wrap itself around the idea that the destiny of millions of human beings can at this point be dependent on an expert who, as talented as he may be, is not free from the influence of his own interests, and even from his ideological preconceptions. It is very clear that in this particular case, the UN apparatus has been used to settle scores with the Rwandan government. It is surprising and unacceptable that the UN has entrusted an investigative mission to someone who, at the end of the day, has always shown himself to be very “understanding” of the Forces démocratiques pour la liberation du Rwanda (FDLR). This rebel movement, comprised of remnants of the army and Interahamwe militia who committed the genocide against the Tutsi of Rwanda in 1994, was boosted by new recruits in the Congolese regions that it has occupied for several years. That movement continues to commit well-documented atrocities in the region with impunity, and to finance its military operations it illegally exploits the area’s minerals. It then resells them on the international market and it would be interesting to know who its clients are.
 Your Excellency,
 Did the UN know at the time of Steve Hege’s appointment that he was the author of “Understanding the FDLR in DR Congo”, a text in which he sets out to give respectability to this genocidal organization that he presents as a group of refugees with legitimate claims? Disturbed and saddened by several attempts at cooperation between the governments of both Congo and of Rwanda, he admits fearing that this process would marginalize the FDLR whom, he writes, “feels greatly betrayed by the Congolese.”
 He expressed these sentiments when President Obama, still a senator, was writing a letter of protest to the then US Secretary of State Condoleezza Rice, on the sexual violence perpetrated against Congolese women. Allow us to cite the following passage from the letter: “The perpetrators — including disgruntled government soldiers, homegrown militia groups, and former Hutu militiamen who fled into Congo’s forests after participating in the 1994 Rwandan genocide — have sustained their armed conflicts by exploiting the country’s natural resources, raiding villages and committing violent atrocities.”
 This is how President Obama expressed his indignation against the genocidaires who had escaped into the Congo.
 But that is not all.
 In 2010, in a document entitled “Independent Oversight for Mining in the Eastern Congo? A proposal for a third party Monitoring and Enforcement Mechanism,” Steve Hege, together with his associate Jason Stearns, who by an interesting coincidence is also a former United Nations investigator on the violence in the Congo, claim an exclusive right to oversee the sale of the minerals of the Eastern Congo on behalf of their non-governmental organization, the Center on International Cooperation (CIC), that would operate with an annual budget of between three million and five million dollars.
 Through the aforementioned project, these two men have indicated publicly and in writing their desire to commercialize the minerals of Eastern Congo. It is thus shocking that the UN appointed one of them as the referee in a crisis that is strongly intertwined with mining in the same region. Worst of all, we no longer know whether to be shocked by such obvious and scandalous conflicts of interest, or whether to judge those interests as perfectly coherent within a political system based on plundering the Congo that, unfortunately, dates way back in time. To gain a hold of the market, Hege and Stearns state with condescension that “[local Congolese institutions] remain significantly weak and easily susceptible to political manipulation, conflict of interests, corruption, and most importantly intimidation from armed actors and military units themselves.” The contempt for the Congolese people whom these two men claim to defend is as evident as their desire to substitute themselves as the authority in the Congolese nation. The least that we can say is that the conditions were not ideal for the creation of an objective report. It is thus absolutely impossible for us to understand the decision of the Security Council to endorse the conclusions of the Group of Experts without debate or prior verification.
 As researchers, we question the impartiality and rigor of an approach that focuses broadly and vaguely on only some of the parties in the conflict, namely the Congolese government and on the dissidents of the Rwandan Government.
 We are not surprised to note that this report, like previous ones, has been the subject of a very convenient “leak” designed to spread in the media and in the international opinion the following message: “the monstrous M23 is a creation of Rwanda.” With all due respect, we do not see what support, real or imagined, Rwanda can offer to such a movement to treat the root causes of the current state of affairs. M23 emerged in Congo after MONUSCO and armed groups were already there. This means that M23 is less the cause and more simply a consequence of a multifaceted regional crisis. Some choose to ignore this reality because they find it more convenient to judge these mutineers than to discuss the problems known to everyone, problems which are poisoning Congolese society and which include widespread corruption. Hege’s reports, as well as the media coverage they have enjoyed, encourage us to forget the foreign mining companies that have literally helped themselves to the Congo.  We dare to recommend that you expeditiously initiate an investigation of this pillage. This is what the world, Africa, and the Congolese people in particular, expect from you.
 Your Excellency,
 In our opinion, the United Nations was wrong to think that removing M23 and that suspending developmental aid to Rwanda––a country praised for the rigorous, healthy and transparent management of its national budget––will suffice in bringing about peace in Eastern Congo. Similarly, experience has shown the limits of the military solution embodied in MONUSCO’s support of Congolese governmental forces. On the ground, such an option results primarily in sustaining the war that it is pretending to end. It was in this way that over the course of the capture of Goma, M23 came in possession of four tons of weapons that at any time thereafter could be found in the hands of different rebel groups.
 We believe that the best way to contribute to peace and security in the Great Lakes region will consist of, among other factors
 -Discouraging all Rwandan aid to the M23, with the intention of allowing Congolese communities to enter into a dialogue about the problems facing their nation;
 -Discouraging all association of the Congo with the FDLR and all support of the Congolese government to armed groups that currently operate on its territory;
 -Tackling all groups and ideologies that breed a destructive environment;
 -Considering the security claims of Rwanda as legitimate;
 -Ceaselessly promoting any dialogue between the governments of the Congo and of Rwanda;
 -Promoting a frank and respectful exchange between the Rwandan and Congolese intellectual, moral, and spiritual leaders, so that they initiate and encourage fruitful ways in which the communities can “live together”;
 -Initiating solutions that integrate the different aspects of the crisis in Eastern Congo;
 -Revisiting the obscure accords between the Congolese government and mining companies operating in its territory;
 -Demanding healthy management of resources by the Congolese state;
 - Investigating the clientelism and criminal self-enrichment by the current Congolese elite, in order to jump start healthy governance in the DRC today;
 -Privileging the voice of the dialogue initiated by the Great Lakes conference over the voice of warmongers who threaten to plunge the Great Lakes region into a great African war with incalculable consequences;
 -Protecting marginalized communities whose desperation makes them ready to enlist in endless rebellions;
 -Defending the integrity of the Congolese borders, to conform to the current wishes of the Congolese people who care for their nation’s unity and the destiny of the community in its ethnic composition;
 -Tying the notion of the integrity of the borders to the rights of communities owning land to live peacefully and in full security as Congolese citizens with full rights;
 -Improving the recruitment methods of UN investigators whose reports have such a great influence on the course of events. It is highly desirable to ensure that they are committed to following transparent procedures in order to lessen the risk or suspicion of bias on their part.
 Your Excellency the Secretary General,
 What is immediately needed is an unwavering defense by the United Nations of the principle of the integrity of Congo’s borders. However, such a defense is destined to fail if it overlooks the discrimination towards Kinyarwanda-speaking Congolese citizens, landowners with the inalienable right to live in Congolese territory where they have been for generations over centuries. In order to fully understand the vulnerability of a community that has been marginalized and defined in the current Congolese imagination as the source of all the country’s problems, one must go back to the origins of the problem when at the Berlin Conference Rwandan territories became Congolese, or later in the 1930s when Kinyarwanda-speaking populations were moved to the Congo from Rwanda. Not long ago, more precisely during the 80s, these second-class citizens, deprived of their civil rights, were voters but were not eligible for office. Over the course of the same period, during “Operation Grass,” Tutsi students were beaten and expelled from universities in Zaire. To ensure that the rest of the people aware of what was happening, a document was circulated during this time that bore the revealing title: “Long live the Zairian nation and death to the usurpers of our nationhood.” This text called for “wiping out everywhere and in their entirety these snakes (Tutsi students) who want to bite us.” One decade later, at the beginning of the 1990s, the Congolese Tutsi were all banned from participating in the “National Sovereign Conference” still under the pretext that they were not “Zairian.” The fall of Mobutu gave way to a hope for better tomorrows, thanks to the united struggle against the dictator, only to later heighten hostility towards Kinyarwanda-speaking Congolese. From one crime to another, we have now arrived at what we must see as a fervent and relatively widespread desire to finish once and for all what some call “the Tutsi question.” In some circles, people ignoring the lessons of history imagine that to improve the living conditions of the rest of the population, all that is required is to wipe out the Kinyarwanda-speaking population in the Congo.
 Your Excellency,
 We believe that a less biased and less superficial analysis of the situation in Kivu is urgent and necessary for any sustainable solution. We cannot emphasize enough the fact that the exclusive focus on the M23 and Rwanda is suspect and encourages the deadly discourse of the increasingly bold extremists who no longer hesitate to call for the extermination of the Tutsi in social media. The governor of North Kivu, Julien Paluku, several members of the Congolese government, a certain local Congolese press, several clergymen like Bishop Elisée and some musicians such as Boketsu 1er explicitly or insidiously incite hatred against the Tutsi populations of the Congo. It is time that you, in contrast to your predecessor in 1994, take stock of the dangers facing defenseless civil populations whose only wrongdoing is being who they are. A large part of the population, incited by Hege’s accusations and by a section of the press, is today ready to launch into murderous action.  Military alliances between the Congolese army and genocidal militia are another sign that should not fool anyone, above all you whose particular responsibility is the preservation of world peace.
 Your Excellency the Secretary General,
 We ask the United Nations to do all in its power so that the absurd war of Eastern Congo may be at last replaced by sustainable peace. Right now, this peace is a pipe dream, and through this letter we have sought to express to you in what conditions this dream can, in our opinion, become a reality.
 To preserve the chances of this peace in the near future, we, writers, artists, university professors, and researchers from diverse backgrounds, denounce the mutiny of the M23. We equally denounce all aid, no matter where it comes from, to this armed movement. But we also feel that it is our duty to call for the international community to treat more seriously and rigorously the question of the presence of heavily armed genocidaires on Congolese soil, a grave source of worry for Rwanda. We equally and firmly condemn the attempt by the Congolese government to heavily militarize the Kivu region.
 Your Excellency the Secretary General,
 We urge you to fulfill your responsibility in light of the threats to which we have sought to draw your attention. This is a concern not only for the destiny of the populations and their need for security in the countries of the Great Lakes; it is a concern for the credibility of the United Nations and for the honor of humanity.
 In the hope that 2013 will be the year of dialogue and peace for all people on earth, we humbly request your Excellency to accept our sincerest regards.
 Signatories:
 Boubacar Boris Diop, Senegal, Novelist, political essayist and teacher, Université Gaston Berger, Saint-Louis- Senegal
 Godefroid Kä Mana, RDCongo, Philosopher, Political Analyst and Theologian, Professor, Université évangélique du Cameroun, Institut catholique de Goma-RDCongo
 Jean-Pierre Karegeye, Rwanda, Director, Interdisciplinary Genocide Studies Center, Assistant Professor, Macalester College, Minnesota-USA
 Margee Ensign, USA, President, American University of Nigeria
 Koulsy Lamko, Chad, Novelist and playwright, Director of la Casa Hankili Africa, Centro Historico in Mexico
 Wandia Njoya, Kenya, Assistant Professor, Daystar University, Nairobi-Kenya
 Aminata Dramane Traoré, Mali, Writer, Sociologist, former minister of Culture
 Susan Allen, USA, Professor, Emory University, Atlanta
 Jean-Claude Djereke,  Côte d’Ivoire, Centre de Recherches Pluridisciplinaires sur les Communautés d’Afrique Noire et des Diasporas, Ottawa, Canada
 Jean-François Dupaquier, France, Writer, Journalist
 Erik Ehn, USA, Director, Writing for Performance, Brown University
 Mireille Fanon Mendes-France, France, Chairperson, Frantz Fanon Foundation
 Gerise Herndon, USA, Professor, Director of Gender Studies, Nebraska Wesleyan University
 Timothy Horner, USA, Associate Professor, Center for Peace and Justice Education, Villanova University
 Jean-Baptiste Kakoma, RDCongo, Physician, Professor, Former Dean of the Faculty of Medecine, Former Rector of the University of Lubumbashi in RDCongo, Director of the School of Public Health, National University of Rwanda
 Aloys Mahwa, Rwanda, Researcher, Interdisciplinary Genocide Studies Center, Kigali-Rwanda
 Yolande Mukagasana, Rwanda, Writer, Genocide survivor, 2002 Peace Golden Dove Award, 2003 UNESCO Prize for Peace Education.
 Timothée Ngakoutou, Chad-France, Professor, former Rector of the University of Chad, former Head of the Regional Office of Unesco in Africa, in Dakar, Former Head of the Democracy and Governance section at UNESCO in Paris.
 Moukoko Priso, Cameroon, Professor, Université évangélique du Cameroon
 François Wokouache, Cameroon, Filmmaker, Director of KEMIT

Wednesday, January 9, 2013

Rwanda opposes use of drones by the UN in eastern Congo




Rwanda on Tuesday opposed the use of surveillance drones in eastern Congo as proposed by the United Nations until there is a full assessment of their use, saying it did not want Africa to become a laboratory for foreign intelligence devices.

 Envoys said U.N. peacekeeping chief Herve Ladsous told the Security Council during a closed-door session that the U.N mission in the Democratic Republic of Congo plans to deploy three unmanned aerial vehicles, also known as drones, in the country's conflict-torn eastern provinces.

 
IT IS CALLED “Kamikaze” killers  for a reason.

According to some reports "General Atomics’ MQ-1 Predator drone and its more advanced variant, the MQ-9 Reaper, have played a crucial role in disrupting and eliminating militant networks in the Middle East and northern Africa over the past decade.
One would wonder the reasons and motives for UN to use these spying planes to provoke sovereign states.
Some types of these drones are so small that they may be even in use secretly to gether sensitive security information in Africa without for permissions from concerned states. This kind “kamikaze” drone is small enough to be carried in a soldier’s rucksack and can be deployed within minutes. After being fired from a mortar-like tube, the autonomous or remotely piloted vehicle can fly a distance of six miles at 60 to 100 miles per hour for 10 minutes. The drone operator receives real-time colour and infrared video and GPS coordinates on a hand-held control. When an enemy is identified, the operator can crash the Switchblade quietly and at high speeds into a precise target, causing a tiny warhead inside the drone to explode.

The United Nations has wanted surveillance drones for eastern Congo since 2008. Alan Doss, the former head of the U.N. peacekeeping force there at the time asked the Security Council for helicopters, drones and other items to improve real-time intelligence gathering.

 The request was never met, but the idea generated new interest last year after M23 rebels began taking over large swathes of eastern Congo. Rwanda, which has denied allegations by U.N. experts that it has been supporting M23, made clear it considered Ladsous' call for deploying drones premature.

"It is not wise to use a device on which we don't have enough information," Olivier Nduhungirehe, Rwanda's deputy U.N. ambassador, told Reuters. "Africa shall not become a laboratory for intelligence devices from overseas."

 

The spokesman for the French U.N. mission, Brieuc Pont, said in a statement on France's Twitter feed: "MONUSCO needs additional, modern assets, including drones, to be better informed and more reactive."

Council diplomats said the United States, Britain and other council members were also supportive of the idea of using drones in eastern Congo.

 U.N. Secretary-General Ban Ki-moon is expected to submit a report to the Security Council in the coming weeks recommending ways of improving the U.N. force in Congo, known as MONUSCO.

The U.N. force in Congo suffered a severe blow to its image in November after it failed to intervene when well-equipped M23 rebels seized control of the eastern Congolese city of Goma. The rebels withdrew after 11 days.

 Congolese troops, aided by U.N. peacekeepers, have been battling M23 - who U.N. experts and Congolese officials say are backed by both Rwanda and Uganda - for nearly a year in the mineral-rich east of the country.

 

Diplomats said the Rwandan delegation informed the Security Council behind closed doors on Tuesday that MONUSCO would be a "belligerent" if it deployed drones in eastern Congo now.

Nduhungirehe explained this position, saying it was vital to know before deploying drones what the implications would be for individual countries' sovereignty. He said Rwanda had no problem with helicopters, night-vision equipment or other high-tech gadgetry for the U.N. peacekeeping force.

 

Other diplomats, including some from Europe, have also expressed reservations. They said there were unanswered questions about who would receive the information from the drones and how widely it would be disseminated. They expressed discomfort at the idea of the United Nations becoming an active gatherer of intelligence. Russia and China are among the nations on the council that have concerns about the deployment of drones in eastern Congo, diplomats told Reuters.

 

Western diplomats from countries that support the deployment of drones say Rwanda's opposition is the first manifestation of the difficulties they expect to face over Congo while Rwanda is on the Security Council for the next two years.

 

(Editing by Christopher Wilson and Stacey Joyce)