Wednesday, April 12, 2017

LES MILICES MAI MAI CONTINUENT LES ATTAQUES A MULENGE





Alors que le monde commémore le 23eme anniversaire de genocide contre les Tutsi, dans le haut plateau d'Itombwe, la population Banyamulenge (Tutsi Congolais) continue à être sauvagement attaquée, et tuée par la milice Mai Mai venant de leurs voisins Bafulero et Babembe. Ils tuent les civiles, les bétails et brûlent les maisons depuis plus d'une semaine pendant que le gouvernement les observe sans rien faire et dire. Il faut aussi signaler que toutes ces attaques se passent à quelques kilomètres de la MONUSCO, qui observé curieusement les attaques et violations massives de droits de l'homme sans intervenir comme ils l'ont fait en 1994 au Rwanda. 

 Au nom de la société civile,  le Journal Minembwe tient à condamner non seulement les Mai Mai, mais aussi les autorités tant politiques que militaires Congolaises et la MONUSCO pour leur silence et complicité dans les attaques contre la population Banyamulenge du haut plateau d'Itombwe au Sud-Kivu. 

Effectivement le gouvernement Congolais est une honte nationale dans sa complicité d'insecuriser la population nationale afin de s'éterniser au pouvoir. Un gouvernement qui s'oppose contre les droits fondamentaux de ses citoyens ne mérite pas le soutien d'aucun peuple ou pays civilisé. L'insécurité est rampante non seulement au Sud Kivu, mais aussi dans d'autres provinces du Congo ou les pauvres citoyens deviennent proies de leurs ennemis. Ce gouvernement irresponsable qui refuse même de reconnaître les droits fondamentaux de plusieurs de ses concitoyens, entre autres le droit à la protection et au Sécurité est carrément dangereux et rétrograde. Cette attitude se reflète d'ailleurs dans son manque total de volonté d'intervenir afin de protéger adéquatement ses citoyens à l'intérieur du pays.


Je pourrais étoffer cette affirmation par plusieurs exemples. Mais, je tiens notamment à souligner cette guerre ethnique dont le cible est souvent la population Banyamulenge qui a été comptement abandonnée non seulement par leur soit disant gouvernement mais aussi et fort malheureusement par même leurs propres fils militaires qui se retrouvent complètement incapables d'intervenir pour peur d'être accusés par leur gouvernement d'avoir abandonné leurs camps militaires et leurs postes afin de secourir leurs parents qui risquent l'extermination. Et d'ailleurs on se demande à quoi bon de servir un gouvernement qui encourage l'extermination de son peuple! Au fait la grande question qu'on se pose tous d'où viendra le secours pour nos parents si même leurs fils militaires ne peuvent pas leur venir en aide dans ce moment déterminant? 

Ici il faut bien préciser que les villages de Mulenge continuent d'être brillés par la milice Mai Mai. Les enfants, les femmes et les vieux de Mulenge ont été tout simplement abandonnés aux mains de Mai Mai qui tuent, pillent, et probablement violent les femmes victimes de cette barbarie. Le gouvernement Congolais, la MONUSCO et toutes les autorités tant civiles que militaires qui optent au silence face à cette guerre insensée alors qu'ils ont le pourvoir de la stopper sont tout simplement coupables. Si cette population Banyamulenge avait été des Babembe, Bashi, ou autres groupes ethniques Congolais le gouvernement Congolais, la MONUSCO et les organismes de droits de l'homme seraient intervenus rapidement pour non seulement arrêter la guerre, mais aussi et surtout condamner ces tueries. Mais cette pauvre population a eu le malheur d'être des Tutsis dans une région des extrémistes anti-Tutsi et genocidaires. 

Il faut aussi cesser de considérer la légitimité d'un gouvernement qui laisser le chaos règner dans un pays pour une si grande période. Et d'ailleurs personne au Congo n'a donné le mandat au gouvernement en place au Congo après son mandat , en Décembre dernier, de continuer à gouverner. Mais contrairement aux autres groupes ethniques au Congo, seuls les Banyamulenge n'ont pas saccager l'État et ses services publics, comme s'apprêtent à le faire les autres tribues pendant les fameuses manifestations. On a toujours été des bons élèves, pacifiques et patriotiques. Néanmoins, nous sommes toujours les victimes de nôtre loyauté vers le gouvernement Congolais; qui plus est, un gouvernement qui abandonne lâchement ses responsabilités et ses citoyens à des milices. En effet, il faut aussi préciser très clairement qu'un tel gouvernement n'a plus la légitimité morale et Politique de gouverner. On doit donc par tous les moyens dénoncer ce gouvernement irresponsable et illégal du pouvoir. Si le référendum révocatoire n'existe pas encore au Kivu, il faudra que la rue l'invente.

Friday, April 7, 2017

NOMINATION DU PREMIER MINISTRE EN RDC

ORDONNANCE N°17/100 Du 07 AVRIL 2017 portant nomination du premier ministre. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE vu la constitution,telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 Janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution du 18 février 2006,spécialement en ses articles 78,79 et 90; vu l'accord politique pour l'organisation des élections apaisées,crédibles et transparentes en république démocratique du congo. ORDONNE : 1. Est nommé au poste de premier ministre tshibala Tshishimbi bruno
2. Sont abrogées,toutes les dispositions antérieures contraires à cette ordonnance. fait à kinshasa,le 07 avril 2017. JOSEPH KABILA KABANGE. pour copie certifiée conforme à l'original. le cabinet du président de la république. NEHEMIE MWILANYA WILONDJA. directeur de cabinet