Sunday, January 30, 2022

CRI D'ALARME AU GOUVERNEMENT CONGOLAIS ET MONUSCO

Bibogobogo, le 28/01/2022

CRI D'ALARME  Adressé :

au gouvernement congolais à Kinshasa,
Au  gouvernement provincial du Sud Kivu à Bukavu, 
A La MONUSCO, et la communauté internationale


Préambule.

              Du 13 au 15 octobre 2021, tous les villages de Bibogobogo ont été complètement détruits par les maimai Bilozebishambuke, Yakutumba, Ebuela Mutetezi et Red-tabara (rebelles burundais) ayant une position à Mulongwe/Sebele. Ce plan était directement géré par le colonel Katembo Honoré, commandant sous-secteur FARDC à Fizi. Cette opération a exigé une relève des unités FARDC qui protégeaient la contrée et on y a laissé seulement sept militaires. Cette décision a été prise par le Gen.Mukalay, commandant Sokola II du sud du Sud Kivu. Moins d'une semaine, l'attaque a été faite avec toute quiétude par les groupes armés cités plus  hauts. Ils ont été domptés des équipements par le colonel Katembo Honoré.

Situation Actuelle

  Des renseignements  précis font étant d'une seconde grande attaque contre les déplacés banyamulenge de Bibogobogo par le groupe armé Bilozebishambuke dirigé par Naluhogola qui vient de remplacer Assani Mbakani, en coalition avec groupe armé Yakutumba, Groupe armé Ebuela Mutetezi, et le groupe armé étranger burundais dit Red-tabara dirigé par Ndikumana Albert en territoire de Fizi.

A six kilomètres de Bibogobogo dans le village de Kalele, le groupe armé Yakutumba et autres sont dans les préparatifs de cette attaque. Le colonel Katembo Honoré commandant sous-secteur FARDC à Fizi, qui vient de Kinshasa pour une mission de service vient de le dompter des équipements militaires nécessaires pour cette opération.

La dernière opération du 26/1/2022 effectuée par Toronto et Felly (bras droit de Yakutumba) était un essai pour apprécier la situation actuelle sur terrain.

Cri D'alarme

    La Nouvelle Société Civile de Bibogobogo en sigle "NSCB", demande au nom des déplacés banyamulenge de Bibogobogo une protection optimale car sans cela vous allez constater les dégâts et crimes contre l'humanité et crime de Génocide. Les groupes armés cités et le tireur des ficelles sont déterminés à réaliser cette mission, de qui on ne sait pas. Cette population bien que détestée pour raison des faciès a droit à la Vie.  

Fait à Bibogobogo, le 28/01/2022.

Pour la Nouvelle Société Civile de Bibogobogo,

Rusamira Gisore Jean Claude.

*Le Coordonnateur*

Saturday, January 29, 2022

ÉTAT DE L’INSÉCURITÉ A MINEMBWE

Bukavu, samedi le 29 janvier 2022

CE QUE TU NE SAVAIS PAS DE MINEMBWE, SUD-KIVU

Les dernières attaques des rebelles Maimai remontent à dimanche 19 décembre 2021 à Kalingi et Monyi. Suivies de la toute dernière de Kivumu menée le 02 janvier 2022 . Depuis , Minembwe est en paix . Et pour la population harassée de la guerre le presque un mois sans les hostilités équivaut à une éternité. Quand vous les entendez parler de cette " très longue durée " avec emphase et extase , les larmes
coulent aux yeux . Instinctivement .
Je sortais mon mouchoir en cachette et m'essuyer. Très peu d'entre eux comprenaient mon geste. D'autres , les femmes la plupart des fois , n'hésitaient pas de me poser ouvertement la question : qu'est - ce qui te fait pleurer Jean scohier? Je baissais la tête et ne répondais pas .
Un agronome remarqua et comprit . Et pour me rassurer il poursuivit : Non , il faut que tu comprennes beauf, pour le moment et avec l'avènement du général Opio les choses ont radicalement changé. Il a permis la défense locale( balala rondo) de s'installer sur les collines surplombant Minembwe. Ces gens mènent jour et nuit des patrouilles et bloquent complètement les incursions des terroristes maimai qui viennent tuer, voler , violer , détruire.
Dans le centre de Minembwe tout le monde ne peut malheureusement accéder à un terrain pour cultiver son champ. Nous avons profité de la présence de ces jeunes qui nous protègent, chacun rentre chez soi , dans le village qu'il a fui pour cultiver. Ça se fait à Kabingo, Ruziba, Monyi, Kivumu, Rutigita voire Kahwera. Nous partons très tôt matin , on travaille un bon nombre d'heures , puis subitement , à un signal donné la garde vous dit de stopper et rentrer à la maison .
La diaspora nous a beaucoup aidés , dites leur tous nos remerciements. Actuellement nous vivons les produits de notre récolte. Vous mangez les maïs n'est-ce pas ? Je fis un signe de tête pour acquiescer.
L'agronome ne tarit pas d'éloge; oui c'est ça à Minembwe nous sommes bien et l'avenir est plein d'espoir. Je le regardais les yeux dans les yeux, et m'efforcer de diminuer ma surprise et mon étonnement de constater qu'un droit à la vie devienne une aubaine . Ces affirmations particulières ne faisaient que renforcer mon impuissance. Me sentant ridicule de ne pouvoir pas leur venir en aide en quelque nature que ce soit .
Initialement mon séjour était prévu de 3 jours, du mercredi 19 janvier au samedi 22. . Mais j'ai dû reporter puisque j'aimais rester à côté de ces hommes et femmes quand ils vous disent leur détermination.
La guerre va bientôt finir, disent -ils. Nous ne quitterons pas ce pays. La terre de nos ancêtres. La souffrance nous a rendus insensibles et nous nous battrons contre quiconque viendra nous faire la guerre jusqu'à la dernière goutte du sang. Franchement, à les voir et les entendre parler , vous avez en face de vous des gens déterminés et furieux. Et ce qui étonne davantage il n'y a pas de différence dans le langage entre hommes habituellement combatifs et femmes souvent peureuses. Tous vous parlent avec la même énergie, le même zèle, même sentiment de bravoure. Le mental intact. À
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tel point que l'un d'eux m'a interpellé un jour ; monsieur, si on te donne notre salutation c'est parce que nous te connaissons. Comme pour vouloir me dire si tu nous combattais tu ne sortirais pas d'ici .
ET CEUX QUI LES COMBATTENT NE MANQUENT PAS
Nous levons notre voix pour dire à tout celui qui oserait d'aller torpiller la fragile tranquillité en cours à Minembwe de revenir sur sa décision. Sous peine des malédictions divines et des sanctions collectives . Nous le combattrons tous et ne nous vaincra pas tous . Minembwe est une zone sur militarisée. Outre le quartier général du 12ème brigade dans le centre Madegu, toutes les voies de sorties sont quadrillées par des unités d'élite commandos FARDC : À Kakenke, Kabingo, Kiziba, Ilundu c'est à dire tous les 4 points cardinaux sont bouchés .
On se pose naturellement la question de savoir pourquoi le même dispositif n'existe pas chez les babembe Mai-mai de Lulenge, à Milimba chez les Mai-mai fuliru Biloze bishambuke etc . La réponse est simple. Ils ne sont menacés par personne.
Qu'on ne cherche pas à nous aveugler les yeux par des discours haineux et partisans selon lesquels les Twirwaneho combattent les FARDC . Il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais malgré leur appui avéré aux Mai-mai. Les banyamulenge restent confiants et fidèles au gouvernement de Son Excellence Félix TSHISEKEDI. Eux qui savent l'importance de l'adage selon lequel le roi tue ton père et épouse ta mère. Ils ne rêveront jamais un jour de combattre le pouvoir. Nous n'avons ni la volonté ni la force pour le faire . Nous sommes minoritaires et nous nous connaissons comme tels .
N'éventez donc pas des prétextes pour faire la guerre aux gens assoiffés de cultiver la terre pour leur survie . Le sage général Opio a su se maintenir où les autres ont échoué. Gardons le statu quo tel qu'il est présent à Minembwe.
Aujourd'hui on cultive chez soi grâce à Twirwaneho et la liberté que leur accorde le général . Demain on y retournera pour vivre . Voilà qui doit être fait , encouragé, soutenu par tous les banyamulenge et non banyamulenge.
Du moment que les opérations militaires contre le Red Tabara et ses alliés maimai vont bon train à Rurambo, gardons les efforts de paix à Minembwe c'est le cœur de notre siège sans lequel tout peut s'effondre à la minute.

Par .
Jean Jean scohier MUHAMIRIZA
Président du comité SHIKAMA/Bukavu



Friday, January 7, 2022

Cri d’alarme contre Claude MISARE, député genocidaire


Minembwe le 07, Janvier 2022

Aujourd'hui, une fois encore le Journal Minembwe  envoie un signal très fort à Kinshasa et à la communauté internationale  pour lancer encore un cri d'alarme pour faire cesser les atrocités contre les Banyamulenge en RDC" a commenté dans un communiqué l'éditeur en chef du journal Minembwe dénonçant haut et fort les actes des barbaries que subissent la population Banyamulenge à l'Est de la RDC par ordre de Déshonnorable députe Claude MISARE. 
Ce député criminel continue  les démarches criminelles à Uvira où il continue d'inciter la population à la haine et au genocide contre les Tutsis Congolais, en l'occurrence les Banyamulenge. 

Les députés Congolais dont le soit disant "honorable" Claude Misaro et Bitakwira ( ex-Ministre) continuent à intoxiquer la population du Sud Kivu en appelant les jeunes Bafulero à prendre des armes et chasser les Banyamulenge dans le Sud Kivu ce qui constitue un grand risque sérieux de génocide déjà en exécution depuis 2017 contre la minorité Banyamulenge en RDC, au moment où les violations des droits humains par les groupes armés Mai Mai sont de plus en plus dénoncées par toutes les organisations des droits humains.

Cet élu, qui figure parmi les extrémistes et tribalistes politiciens congolais est responsable de pérenniser les conflits ethniques à l'Est de la RDC. Il comptait initialement faire chasser les Tutsi Congolais  par tous les moyens nécessaires y compris le crime de génocide dont il se rend coupable à ses yeux. 

Selon certains observateurs, on se demande comment "dans un pays où il ya absence totale de l'état où ces anarchies peuvent être accepter. Comment on dépense l'argent pour combattre les groupes armés au moment le  député comme Misare à Kinshasa met le pays en feu il mobilise sa communauté les Bafulero à tuer les Banyamulenge". Nous appelons les dirigeants des grandes puissances et ONUSIENNES à appelé la RDC  à cesser les crimes contre l'humanité exécutés par son armée la FARDC et à respecter les droits humains et libertés fondamentales de la minorité Banyamulenge  dans la région du Kivu ainsi que les droits et libertés de circuler librement sur toute l'étendue de leur pays, la RDC.  

C'est connu de tous que la RDC est un pays faillite et que ses dirigeants ont échoué à leurs responsabilités de protéger la population à risque d'extermination. À moins que la communauté internationale veut à l'unanimité sacrifier cette population à risque d'extinction; sinon, l'ONU doit trouver une autre solution radicale pour la paix et sécurité durable pour la minorité Tutsis congolais. Le droit à l'autodétermination reste la seule alternative pour assurer l'avenir de ce peuple en danger. Moralité exige et le droit à la protection demande que cette alternative de derrière recours soit mis en accomplication si on ne veut pas assister à une unième genocide dans la region des grands lacs. 

Par Achim M

Pour le Journal Minembwe