Friday, December 31, 2021

COMMUNIQUE DU GROUPE D’AUTODEFENSE CIVILE TWIRWANEHO


1. VERITE SUR LES ATTAQUES DE KAMOMBO

Depuis ce lundi, 27 décembre, les réseaux sociaux et le porte-parole de l'opération Sukola II Sud Sud-Kivu, parlent d'une prétendue attaque de Twirwaneho contre les positions des FARDC basées à Kambombo. En réalité, et comme d'habitude, Twirwaneho n'a pas attaqué et n'attaque jamais les positions des FARDC. C'est plutôt les attaques des Maïmaï appuyés par les FARDC contre les civiles Banyamulenge qui ont dégénéré.

En effet, selon les sources militaires et civiles, le Commandant du 121ème bataillon basé à Mikenge, le Col André Ekembe, a préparé avec les Maïmaï, des attaques simultanées sur différents axes contre les villages Banyamulenge. Ces attaques ont été menées par les Maïmaï Bishambuke et Yakutumba, à l'avant- plan, appuyés en armes et munitions par le bataillon du Col Ekembe. Des preuves matérielles, y compris des messages audios sur les préparatifs, tant tactiques que logistiques des attaques circulent sur les réseaux sociaux, témoignant de cette complicité.
En date du 26 Décembre, ces attaques ont effectivement eu lieu, l'une à Kivumu, dans les périphéries de Minembwe et l'autre à Nyamara dans Kamombo. Toutes ces attaques furent repoussées par l'autodéfense Twirwaneho. Celle de Nyamara dégénéra car les Maïmaï, après avoir tué un berger munyamulenge répondant au nom de MUTABERA GAHIRIMA et ravi une dizaine des vaches, se sont repliés dans les camps des FARDC. A la poursuite de leurs vaches et des Maïmaï, les membres de la force d'autodéfense Twirwaneho sont entrés en collision avec les FARDC mixés aux Maïmaï.

Tout en regrettant les pertes en vies humaines de tous les côtés, nous condamnons et dénonçons fermement la collaboration des FARDC avec les Maïmaï visant à détruire les villages, à piller les vaches et à chasser les banyamulenge de leur milieu.
Par ailleurs, nous tenons à dénoncer les calomnies en forme de manipulations médiatiques, mensongères et récupérations politiques concernant d'éventuelles mutilations par les forces d'autodéfense Twirwaneho de certaines personnes tombées sur le champ de bataille. Des acteurs impartiaux travaillant dans le secteur, tels que la Monusco qui a assuré le transport des corps, peuvent témoigner de la fausseté de ces allégations ! Cette manipulation qui n'est pas la première, vise à servir de prétexte pour poursuivre les meurtrières attaques contre les Banyamulenge. On se souviendra de l'attaque et destruction des villages des Banyamulenge en août 2021 sous prétexte que les Twirwaneho travaillent avec un groupe terroriste. Il n'est pourtant secret pour personne que c'est sont plutôt les FARDC de l'opération Sokola II qui hébergent les rebelles Burundais de Red-Tabara car, utilisés en renforts des Maïmaï pour déraciner les Banyamulenge.

Cette manœuvre de désinformation et manipulation de l'opinion est désormais une nouvelle arme de guerre dans l'arsenal des FARDC pour parfaire le projet d'extermination des Banyamulenge. On se souviendra qu'en août 2021, les FARDC avaient attaqué Kamombo sous prétexte que les Twirwaneho étaient en coalition avec un mouvement terroriste étranger. Pur mensonge cousu du fil blanc. Une autre raison à ce montage est le fait que les FARDC cherchent
 
à masquer leur faiblesse à protéger le major Joseph Kaminzobe dont le tragique assassinat a jeté un discrédit sur ces derniers. Rappelons que le regretté a été lynché, brûlé vif et sa chair mangée par les notables et la population de Lueba alors qu'il voyageait dans une ambulance en compagnie de ses camarades d'armes dont son chef hiérarchique. Aucun coup de feu n'a été tiré. Un opprobre que les FARDC cherchent à faire oublier.

2. UN ASSAUT SUR MINEMBWE SE PRÉPARE

Après ces attaques Maimai et FARDC contre les civils de Kamombo, les informations crédibles et recoupées des sources indépendantes en notre possession renseignent que le Col Ekembe vient d'appeler et de rassembler les Maïmaï de tous bords, pour un assaut final contre Minembwe et le camp de déplacés Banyamulenge de Mikenge.
Les sources renseignent que ces attaques seront dirigées par le général Maïmaï Yakutumba et vont impliquer les groupes Maimai Kakobanya, Zela Mbuma, Jimmy.
Le colonel Ekembe a livré 8 fusils mitrailleuses (PKM) et 94 boîtes des minutions pour cette opération.
Nous informons l'opinion nationale et internationale que le génocide de Banyamulenge longtemps décrié est à sa phase terminale. Les commanditaires et exécutants de ce plan macabre étant les généraux Muhima Dieudonné et Yav Philémon, ainsi que le Colonel Ekembe André, respectivement ancien commandant Brigade basée à Minembwe, commandant de la Zone de Défense Est et le commandant du 121ème bataillon des FARDC en coalition avec les Maïmaï.

Une fois encore, nous implorons notre gouvernement à mettre fin à cette meurtrière alliance FARDC- Maïmaï et qu'il protège toutes les populations des Hauts Plateaux.
Nous demandons à la communauté internationale d'intervenir avant que le pire n'arrive.

Fait à Kamombo, le 31/12/2021

Pour le groupe d'auto-défense civile Twirwaneho
KAMASA NDAKIZE WELCOME Coordinateur
 

Saturday, December 11, 2021

Les Extrémistes Congolais deviennent des Cannibales! Où va la RDC?

Incroyable, mais vrai: les tribalistes Kivutiens commence les pratiques de cannibalisme contre les Banyamulenge après avoir échoué leur plan genocidaire! 

La mort meurtrière du major Joseph Kaminzobe par les Bembe de Lueba en complicité avec ses collègues de la FARDC dont son chef direct s'ajoute à une sélection des catégories de population Banyamulenge à exterminer. Les bourreaux arrivent jusqu'au traitement des cadavres de leurs victimes dont non seulement ils brûlent, mais aussi mangent aisément comme l'on mange la viande normale. 

Le Major Joseph était un officier militaire dans l'armée congolaise dont sa grande responsabilité n'était que la protection des civiles et leurs bien. Mais, pour les tribalistes congolais dont la mission idéologique est devenue l'extermination et l'épuration ethnique des Banyamulenge, même les militaires Banyamulenge ne sont plus épargnés. 

Que peut-il y avoir d'ordinaire dans la politique génocidaire des autorités congolaises dont l'activité principale et quotidienne est tout entière tournée vers le meurtre à grande échelle de ses congénères ?

Au Congo, on a besoin des psychiatres et anthropologues qualifiés afin de nous donner une réponse explicative sans détour concernant un agenda militaire et politique de ceux qui dirigent la RDC et consentent à une violence extrême jusqu'au point où les gens tuent et mangent les victimes à cause de leur morphologie et appartenance ethnique et s'en font les exécuteurs directs. 

Rappelons clairement que la politique genocidaire des officiers pervers congolais et leurs monstres milices Mayi Mayi est simplement animés d'une haine à l'outrance contre les Banyamulenge jusqu'au sommet de l'état d'exécuter l'épuration ethnique contre les Banyamulenge dans leur pays. 

Pour les naïfs d'entre nous qui croient toujours en leur soit disant gouvernement, il faut comprendre que le soit disant gouvernement congolais n'est pas même intéressé de conduire une enquête minutieuse, rigoureuse, et impartiale sur l'assassinat ciblée de leurs officiers afin de mettre les criminels hors état de nuire, car c'est justement leur agenda politique contre les Banyamulenge. Quand c'est les Banyamulenge qui sont victimes, ça devient automatiquement silence radio. Mais il faut avouer que cette politique genocidaire contre les Banyamulenge arrive à l'apogée. 

Il faut aussi admettre que le pire danger épouvantable que le président Tshisekedi a instauré en RDC c'est de donner le pouvoir absolu aux extrémistes tribalistes Mayi Mayi en uniformes de l'armée nationale afin d'obtenir une popularité à l'Est du pays. 

Toute personne rationnelle et avertie sait que le gouvernement congolais a opté a priori la politique à caractère « inhumain » des meurtres de masse. 

Ici il faut souligner que malheureusement le président Tshisekedi a accepté d'apporter son concours aux régimes les plus dévastateurs de l'histoire récente de la république. Le pays continue d'être de plus en plus ingouvernable et sanglant. Mais les voisins et grandes puissances jouent le jeu des sourds-muets à cause des intérêts que leurs offrent le président touristique Mr. Tchilombo. 

En plus du danger politique, nous avons à faire à non seulement un genocide contre Banyamulenge en cours depuis début Avril 2017, mais aussi une crise morale et sociologique qui nécessite déployer une anthropologie générale capable de cerner au plus près les conditions sociales et politiques qui justifie comment un officier militaire peut organiser la meurtre même de son subalterne soldat de l'armée gouvernementale à cause simplement de leurs facieces et les brûler vifs au su et au vu de tout le monde! Tel était le cas avant hier à Lueba où un officier militaire ( Major) fût trahi par son supérieur et collègues et livré aux milices Mayi Mayi alors qu'il était tranquille dans un véhicule avec les autres. 

Le major Joseph Kaminzobe est un autre victime directe de la politique genocidaire hypocrite de Tshisekedi qui arme les extrémistes politiciens et , les milices extrémistes tribalistes alors qu'il chante la chanson de la paix. 

La discrimination et tracasseries des Banyamulenge reste continuellement monnaie courante et avec plus de force encore et il s'agit des violences les plus extrêmes comme le sont les exterminations de masse Banyamulenge de hauts plateaux est très documenté. 

Il sied de souligner aussi que les comportements, les symptômes et les silences des bourreaux tant politiciens que militaire congolais sur la politique genocidaire envers Banyamulenge est également très bien documenté. 

Thursday, November 18, 2021

ATTENTION À l 'intoxicateur Bitakwira

*Les Banyamulenge ne sont pas des criminels ni des Banyarwanda comme le prétend faussément l'intoxicateur Bitakwira.*
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Dans un long audio sur l''attaque de Mikenge, l'intoxicateur Bitakwira accuse les Banyamulenge être à l'origine de cette attaque sans même attendre qu'une enquête indépendante et impartiale ait déterminé les auteurs de cette attaque. 

Nous dénonçons fermement cette attaque ignoble tout en  compatissant avec les familles victimes.

Mais aussi, nous voudrions souligner que les discours de Bitakwira à l'égard des Banyamulenge sont bien connus, car il ne cesse de les accuser d'être les auteurs de tous les massacres qui se sont commis en RDC; des étrangers Banyarwanda qu'il a vu venir dans les années 1960 et qui auraient l'ambition de balkaniser la partie Est de la RDC.

Sans nous attarder sur toutes ces allégations futiles, nous voudrions signaler à nos lecteurs que les Banyamulenge en tant qu'une communauté minoritaire et pacifique, elle n'a jamais entrepris, depuis que la RDC existe,  une démarche visant à déstabiliser ni une seule communauté voisine ni même le pays. Et tout ce qui ce qui se dit à leur sujet ne sont que des machinations politiciennes destinées soit à utiliser leur identité à des fins égoïstes soit à les effacer sur le territoire de la RDC, comme c'est le cas actuellement.

Par rapport à leur situation des étrangers en RDC, Réné Loons, l'ancien Administrateur belge, Réné Loons, p.9 reconnaît que l'entrée des Banyamulenge sur le territoire actuel de la RDC s'est réalisée vers  *1746-1802* sous le règne du roi Kahindiro du Rwanda.

À cette époque, au niveau de la chefferie de Bafuliru, Kalemera, un hutu originaire du Rwanda était chef à Lemera, l'actuel chef-lieu de la chefferie de Bafuliru. Et c'est probablement de lui que ce lieu tire ce nom, et même le clan de Balemera, un des clans Bafuliru, serait issu de ce chef originaire du Rwanda (document P. Muzaliwa, Conseiller de la chefferie des Bafuliru en 1986).

Et selon Jacques-Marie François, pp. 65-66 l'établissement des ancêtres Banyamulenge à Mulenge jusque dans la partie supérieure de la rivière Sange s'est réalisée sous le règne de mwami de Bafuliru Lwame, probablement avant 1880.

Nous tirons cette hypothèse du fait que le premier Munyamulenge qui s'est installé à Galye en chefferie actuelle de Bavira en 1881 (Weis, p.118) est Ntegetsi, fils de Kaila Sagitwe (le 1er chef Munyamulenge), et demi-frère de Bigimba. Il venait problement de la chefferie de son père à Mulenge et non à Kakamba, qui est le premier site d'établissement des Banyamulenge sur le territoire actuel de la RDC vers 1746-1802.

Réné Loons, p. 9 confirme cette hypothèse de l'établissement des Banyamulenge à Mulenge à l'époque du chef Fuliru Lwamwe alias Mbakwe, et désigne même les entités qui étaient coutumièrement administrées par les chefs Banyamulenge sous l'autoritité des chefs Kaila Sagitwe et Kaila Bigimba. Il s'agit en effet des entités ci-après:

1) Sange-Kigoma: chef Rukalisa (fils de Kaila);
2) Muhanga: Nirimuhanga;
3) Katiaso: Kitimbwa;
4) Mulenge: Mutayega;
5) Kigushu (Lemera): Ngenganie;
6) Mutunda: Shebabukwa;
7) -Kwikabiro: Kasambi;
8) Kihande: Bushembe.

Cette chefferie coutumière des Kaila sera supprimée par le décret du 5 décembre 1933 conformément à la lettre circulaire du 8 novembre 1920 du Ministre L. Frank. Et c'est à cette époque qu'elle a été intégrée dans la chefferie de Bafuliru.

En d'autres termes, dès l'établissement des ancêtres Banyamulenge à Mulenge et dans toutes les contrées supra-citées autour des années 1800, Mulenge a été leur *quasi-capitale*(voir Koen Vlassenroot, p.20).

Par conséquent, le choix du nom de  Banyamulenge  par les membres de cette communauté n'est pas *arbitraire et ne constitue même pas une tricherie historique,* comme le laisserait penser l'intoxicateur Bitakwira. Au contraire, elle tire son origine de la présence historique prolongée de leurs ancêtres à Mulenge et même de l'autorité coutumière autonome qu'ils y ont exercée jusqu'à à la suppression de leur chefferie en 1933.

*Les Banyamulenge dans la partie de la chefferie actuelle de Bavira*
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Au niveau de la chefferie actuelle des Bavira, les ancêtres Banyamulenge y ont érigé autours des années 1881 à 1884 (Weis, p.118) les circonscriptions indigènes de: Galye, Munanira, Kishembwe et Kalonge-Kataka, qui constituaient le Groupement de Budulege qui fut supprimé en 1953. Au niveau de ce groupement, les Banyamulenge représentaient 86% de la population totale.  (Weis, p.117).

Un extrait du registre de Baptêmes de la Paroisse catholique d'Uvira confirme la présence des Banyamulenge au niveau de ces entités à cette époque. Car ce document révèle que le chef Koroli (Corolus) Mushishi est né à Ishenge (village du groupement de Budulege) en *1895.*

Dans le même ordre d'idées, Réné Loons, p. 9 renchérit en montrant les principales entités coutumières qui étaient admnistrées par les chefs Banyamulenge au niveau de l'actuelle chefferie de Bavira, notamment:
1) Mukavugwa: chef Ruhereka (Rwiyereka);
2) Kishembwe : chef Budulege;
3) Shanga (Kataka): chef Sebasamira;
4) Kutshito: Muyengeza;
5) Mwigalie: Nyakabobo;
6) Mukatimuka: Musoso;
7) Munanira: Bururu.

*Dans la partie du territoire de Fizi*
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Signalons d'abord que selon Moeller pp.46-47, le premier clan Babembe à atteindre le territoire de Fizi est celui de Basikalangwa. Et l'époque de son arrivée dans ce milieu est située en 1780. Donc presque à la même période que Banyamulenge dont l'arrivée sur le territoire actuel de la RDC est située à 1746-1802.

L'annexe de l'Arrêté no 15 du du 6 août 1937 portant création du secteur Tanganika nous montre trois circonscriptions indigènes qui étaient coutumièrement administrées par les chefs Banyamulenge, notamment:
1) Lulimba: chef Lutambwe;
2) Kungwe : chef Moasha;
3) Kabungu: chef Sebasasa.

En effet, la tradition orale crédible atteste que le nom de Fizi provient de la réponse que le chef Sebasasa a donnée à l'administreur belge qui voulait connaître le nom des animaux qu'ils avaient trouvés au niveau du site actuel du territoire de Fizi, en lui disant en Swahili que ces animaux étaient des *Fisi*, ou *hyène.* en Français.Et suite à cette réponse du chef Sebasasa, le nom de Fizi a été donné à cette l'entité administrative.

*Au niveau du territoire de Mwenga*
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Le procès-verbal d'expropriation des terres indigènes du secteur d'Itombwe de 1953, nous montre les noms des trois chefs Banyamulenge qui ont été sollicités pour la cession de leurs terres coutumières au profit des sociétés belges d'élevage bovin CFL et SAAK. 
En effet, ces chefs et leurs entités coutumières sont:
 
1) *Chef Muhiri*: entité de Tulambo qui regroupait les villages de Bijanda, Rwamakila, Kuhimbogo, Luhemba et Sekalenga;
2) *Chef Sebasasa*: entité d'Itara qui regroupait les villages de Mahelelo, Ruminiko, Kahango, Kahamba, Lukwiza et Mbakula;
3) *Chef Sebihunga*: entité d'Ilundu qui regroupant les villages de Bidegu et de Kalingi.

Ces trois chefs banyamulenge, avec le chef Mubembe Kilima de Tubangwa ont refusé les indemnités proposées par ces sociétés belges. Cela a valu à Semalinga, l'oncle paternel de chef Muhiri et à chef Kilima un emprisonnement de 6 mois au niveau du territoire de Mwenga. Malheureusement le chef Kilima y succombera de suite de maladie. Paix à son âme.

*Quant à l'occupation du territoire des hauts-plateaux par les Banyamulenge*
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Elle date des années 1880-1900. Et George Weis, p. 148, nous décrit cette situation en ces termes: "Peu avant 1900, quelques familles Tutsi, fuyant le Rwanda, traversèrent la Ruzizi, pénétrèrent au Congo et se fixèrent à Lemera, dans la chefferie des Bafulero; les descendants de ces émigrés gagnèrent la chefferie des Vira et y fondèrent les villages de Galye, Munanira, Kishembwe et Kalonge-Kataka, au-dessus des derniers villages Vira... _Dès leur arrivée, les Ruanda (Banyamulenge actuels) ont, en effet, orienté leur activité pastorale vers le plateau en dehors de champ d'intérêt de l'agricilture vira; ils y ont dispersé les gardiens et leur imense troupeau, 11.000 actuellement ( le livre est de 1959), et poussé quelques familles jusque dans la région de Luemba (Itombwe), soixante kilomètres au sud-ouest d'Uvira, largement au-delà de la limite de la chefferie,_ *mais toujours dans des zones auparavant inoccupées.*

Soulignons pour plus de précision que lorsque Weis parle des chefferies Vira ou Fulero, il se réfère à la situation de ces entités à l'époque de la rédaction de son ouvrage en 1959, lorsque ces entités étaient déjà créées par le colonisateur en 1928.

Mais, la période de l'occupation du plateau (hauts-plateaux) dont il est question, c'est celle de la fondation des villages de Galye, Munanira, Kishembwe, Kalonge-Kataka, Mukavugwa, Kutshito, etc. c-à-d vers la fin du 19ème. Et à cette époque, les subdivisions administratives actuelles en tant que telles n'existaient pas pour que les Bafuliru, Babembe, Banyindu et Bavira prétendent que les Banyamulenge se sont installés sur leurs terres ancestrales. Car, l'auteur a pris le soin de souligner trois vérités importantes à savoir:

1) l'activité pastorale en question a été orientée en dehors du champ d'intérêt d'agricuture Vira;
2) cette activité a été orientée largement au-delà de la limite de la chefferie vira;
3) elle était exercée toujours *dans des zones auparavant inoccupées.*

En d'autres termes, lorsque les  Banyamulenge ont commencé à occuper le territoire des hauts-plateaux:
1) il était vide ou inoccupé sur le plan humain;
2) il n'était pas administré par aucune tribu parmi celles qui se prétendent faussement autochtones de ce milieu;
3) Donc, ce territoire était sans maître (une terra nullius), *dont le premier occupant devient le maître incontesté.*

En effet, les pâturages permanents des  Banyamulenge au niveau du plateau ont été les sites d'établissement effectif de leurs familles dès qu'ils ont quitté les moyens plateaux à partir des années 1924 (Vlassnroot, p.20, 1938 (année d'arrivée de chef Muhire à Itombwe savane) et 1946-1947 (Weis, 120-121).

*Quant à la situation des Babembe à Itombwe*
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Moeller pp.46-47 parle de leur installation à Itombwe en 1770. Et Itombwe dont il est question c'est *Itombwe forêt* et non *savane.* Ceci s'explique par le fait que les Babembe étant principalement des chasseurs, leur mode de vie s'accomode plus à un milieu propice au gibier de chasse, dont la forêt constitue le milieu par excellence. Contrairement aux Banyamulenge qui préfèrent vivre dans des milieux savaneux à cause de leur activité pastorale.

Quant aux années d'arrivée des trois clans Babembe dominants à Itombwe savane, elles sont bien connues. 

En effet,

1) le premier clan Babembe à s' installer à Itombwe savane est celui de *Basikombo* sous la conduite de Sibwila, le père de feus Simon, Bichingini et Shandrack. Les membres de ce clan se sont installés à Kakuku en 1948 en provenance de *Bukungu,* et certains d'entre eux à *Kitopo* dans la forêt d'Itombwe;
2) le second est le clan de *Basimwenda* qui s'est installé à Tubangwa en 1949 en provenance de Luchweko et Kitibingi dans la forêt d'Itombwe. Il est dit que lors de leur arrivée à Itombwe, le véterinaire belge *Résimont* a falli les refouler vers la forêt, parce que craignait-il que leur installation dans ce milieu où étaient présents les éleveurs Banyamulenge allait provoquer des conflits suite à leurs activités conflictuelles d'élevage et d'agricuture; et 
3) le clan de Basimuniaka qui s'est installé à Kipombo en 1960 en provenance de d'Ibachilo et Ngomiyana dans la forêt d'Itombwe.

Quant aux chefs Banyamulenge Muhiri et Sebasasa et leurs sujets, ils s'y étaient déjà respectivement établis à partir de 1938 et 1939. Outre cet établissement effectif dans ce milieu au cours de ces années, les Banyamulenge l'exploitaient déjà dans le cadre de l'activité pastorale à partir les années 1920, lorsque leurs compatriotes Babembe vivaient paisiblement au niveau de la forêt d'Itombwe entrain de savourer les produits de chasse.

Ceci étant, la théorie de l'intoxicateur Bitakwira de la défense des terres ancestrales contre l'occupant étranger rwandais dit Munyamulenge ou celle de la balkanisation de ce milieu par ce dernier *est une théorie de diabolisation des Banyamulenge, afin de leur extermination.*

Car, en réalité ce sont les Banyamulenge qui sont les premiers occupants de ce milieu, avant les Babembe, les Bafuliru, les Banyindu et les Bavira qui revendiquent actuellement le territoire des hauts plateaux au prix du sang de leurs victimes.

C'est dans ce cadre que Jacques-Marie François Depelchin a écrit dans sa thèse de doctorat de 1974, p.32 que _"Les hauts-plateaux sont exclusivement habités par les Ruanda (Banyamulenge), des Tutsi pour la plupart._ Ci est là on peut trouver des petites communautés de Nyundu tels qu'à Mirambi et Bijombo.

Et c'est à juste titre que même le recensement de 1954 avait réalisé que les Banyamulenge étaient majoritaires plus que les Bafuliru, Babembe, Banyindu et Batwa au niveau des villages de Bijombo, Kianjovu, et Masango dans une proportion de 45% de la population totale de ce milieu (Weis, p.120).

En conclusion, les Banyamulenge ne sont pas des criminels ni des étrangers en RDC et même des  usurpateurs des prétendues terres ancestrales de soi-disant  autochtones au niveau des hauts-plateaux tel que le prétend faussément l'intoxicateur Bitakwira. Au contraire, _ils sont les véritables autochtones de tous les hauts-plateaux,_ du fait qu'ils s'y sont installés les premiers.

En outre, ils n'ont jamais songé à la balkanisation de leur milieu d'origine.   

Pour obtenir quoi davantage?

Enfin, tous les mensonges de Bitakwira à l'égard des Banyamulenge ne visent qu'une seule chose, *leur anéantissement total sur le territoire congolais.*

C'est pourquoi le Gouvernement congolais à *une obligation impérative de le poursuivre en justice,* s'il n'est pas complice de ses agissements contraires à la loi.

Fait à Nairobi, ce 19/11/2021.
Me Oscar Niyongabo Buzi
Défenseur des droits de l'homme et chercheur indépendant.

𝐋𝐀 𝐆𝐔𝐄𝐑𝐑𝐄 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐇𝐀𝐔𝐓𝐒 𝐏𝐋𝐀𝐓𝐄𝐀𝐔𝐗 , 𝐔𝐍𝐄 𝐆𝐔𝐄𝐑𝐑𝐄 𝐂𝐋𝐈𝐌𝐀𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄 ?


𝐀𝐮-𝐝𝐞𝐥à 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐞𝐭𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬, 𝐝'𝐮𝐧 « 𝐠é𝐧𝐨𝐜𝐢𝐝𝐞 » 𝐞𝐭 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝é𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐃𝐂 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐬𝐢𝐧𝐬, 𝐐𝐮'𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 à 𝐥'𝐄𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐃𝐂 ?

Ces derniers jours, je me suis posé plusieurs questions, en voulant savoir qui profite de la guerre dans les hauts plateaux d'Uvira et de Fizi. Je ne suis pas un stratège militaire, je n'ai une quelconque expérience dans l'armée, mais d'après ce que nous lisons et apprenons des autres, dans une guerre, il y a des têtes pensantes et des exécutants. Les deux peuvent avoir un même objectif ou avoir des objectifs différents, mais sont complémentaires.
Nous avons tous entendu dire que ces guerres à l'Est ont été planifiées par L'ex-Président Joseph Kabila Kabange, afin de se maintenir au pouvoir. Nous avons tous pensés qu'avec l'accession au pouvoir d'un nouveau Président issu de l'opposition radicale, cela arrêterait ces guerres. Deux ans après, l'on se rend compte que la situation s'est aggravé, malgré la bonne volonté de l'actuel Président de la République 𝐅é𝐥𝐢𝐱 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐓𝐬𝐡𝐢𝐬𝐞𝐤𝐞𝐝𝐢 𝐓𝐬𝐡𝐢𝐥𝐨𝐦𝐛𝐨

𝐉𝐞 𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐝𝐢𝐭, 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬, 𝐜𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 "𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥à 𝐝𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐏𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭". 𝐒𝐢 𝐭𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐬, à 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 ? 𝐐𝐮𝐢 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 ?

Plusieurs hypothèses souvent écrites dans des journaux, plusieurs analystes disent que les multinationales sont derrière ces guerres.. Au Nord Kivu et Ituri cette hypothèse serait justifiable. 

𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮'𝐞𝐧 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐭𝐞𝐚𝐮𝐱 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 œ𝐮𝐯𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫é𝐠𝐢𝐨𝐧 ? 𝐇𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡è𝐬𝐞 𝐧𝐨𝐧 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐟𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞.

Après maintes réflexions et recherches, je suis tombé sur 𝐮𝐧 𝐚𝐫𝐫ê𝐭é 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭é𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐧°𝟎𝟑𝟖/𝐂𝐀𝐁/𝐌𝐈𝐍/𝐄𝐂𝐍-𝐄𝐅/𝟐𝟎𝟎𝟔 𝐝𝐮 𝟏𝟏 𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟔, 𝐜𝐫é𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐫é𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝'𝐈𝐭𝐨𝐦𝐛𝐰𝐞.En faisant mes propres recherches, j'ai trouvé ça : "les chefs coutumiers d'Itombwe opposent une farouche résistance à toute tentative d'ériger la forêt d'Itombwe en réserve naturelle de type intégral, tant il est vrai que leur vie en dépend intégralement. [La déclaration des chefs traditionnels d'Itombwe est disponible (en français) sur : http://www.wrm.org.uy/countries/Africaspeaks/RDC_massif_forestier_dItombwe.pdf]." D'où la notion de guerre climatique m'est venue.

𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐇𝐲𝐩𝐨𝐭𝐡è𝐬𝐞

𝟭. 𝗟𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿é𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝗴𝗼𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽è𝗰𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝘂𝗻𝗲 𝗲𝘁 𝗳𝗹𝗼𝗿𝗲.

La réserve est composée de la forêt d'Itombwe, qui est parmi les poumons du monde dans la production d'oxygène.
La détruire serait exposer le monde entier au danger climatiques. La protéger par tous les moyens (encadrer une guerre, destruction des villages pour éloigner les habitants voisinent) est une condition sine qua non.
Le 20 Juin 2016, signature de𝐥'𝐚𝐫𝐫ê𝐭é 𝐏𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐧𝐨. 𝟏𝟔 /𝟎𝟐𝟔/𝐆𝐏/𝐒𝐊 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐬𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝'𝐚𝐜𝐭𝐮𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐢𝐬𝐬𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝é𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝'𝐈𝐭𝐨𝐦𝐛𝐰𝐞. 
Un an après en 2017, la guerre dans les HP, MP de Fizi,Uvira et Mwenga  commença jusqu' à nos jour. Une coïncidence ?

Le modus operandi laisse croire qu'une stratégie de chasser les populations était bien étudiée. Dans un laps de temps plusieurs villages ont été détruits. 90 % des villages autrement habités par toutes les communautés dans les HP, MP de Fizi,UVira et Mwenge sont inhabités . 
Pour une communauté brûler, d'autres déserter par peur de représailles.

𝟐. 𝐄𝐱𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐜𝐡𝐞𝐬.

Les communautés avoisinantes de la réserve sont des éleveurs de bovins, spécialement des vaches.
Un nombre très importants des vaches était identifié dans cette région (plus de neuf cent mille têtes  - 900.000).

𝙎𝙖𝙫𝙞𝙚𝙯-𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙖𝙘𝙝𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣 𝙥𝙤𝙡𝙡𝙪𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡'𝙖𝙩𝙢𝙤𝙨𝙥𝙝è𝙧𝙚 ?

La vache émet de   la gaz méthane en ruminant. Ce gaz est parmi les distributeurs du couche ozone.
Le GIEC, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, estime qu'au niveau mondial 14% des gaz à effet de serre sont issus de l'agriculture. Et sur ce chiffre, la moitié viendrait directement du rot des vaches ! C'est-à-dire que 7% des gaz à effet de serre produits sur la Terre proviennent de nos troupeaux qui ruminent tranquillement au fond des champs.
"Le méthane est un composé à courte durée de vie, si on abaisse drastiquement ses émissions, on peut espérer une baisse rapide des concentrations atmosphériques, et donc des résultats plus immédiats qu'avec le CO2", détaille en conférence de presse Sophie Szopa, une des auteurs du rapport du GIEC. 
La lutte contre le méthane fait déjà partie des objectifs de l'accord de Paris.

𝘼𝙫𝙞𝙚𝙯-𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙖𝙩é 𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 «  𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙙é𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥é », 𝙡'𝙤𝙣 𝙖𝙨𝙨𝙞𝙨𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨 à 𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙙é𝙛𝙖𝙫𝙤𝙧𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙡'é𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙖𝙪 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙞𝙩 𝙙𝙚 𝙡'é𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙧𝙣𝙚 ?

Tous cela pour réduire la production du gaz méthane qui contribue à l'effet de serre.
Toutes les vaches volées ne sont pas gardées dans la zone mais vendues pour finir dans une assiette quelque part à Kamituga,Bukavu,Maniema,Baraka,Uvira  et j'en passe.
Contrairement à d'autres guerres qu'a connue cette région, ou ceux qui volent les vaches, les gardent sous prétexte de récupérer leurs vaches volées par l'autre camps.

𝐐𝐮'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭é 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 ?

Les deux hypothèses expliqueraient le silence de la Communauté Internationale.
Dans les hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira est déployé un contingent important de la Monusco (Mission des Nations Unies) quatre camps (Bases de Minembwe, Bijombo, Mikenge et maintenant Kaholoholo). Ils reçoivent des rapports journaliers de leurs bases sur la situation réelle dans les hauts plateaux depuis le début de cette guerre. Desmond Tutu disait : "Si vous êtes neutres dans les situations d'injustice, vous avez choisi le côté de l'oppresseur."
Ne soyez pas étonnés de voir un grand déploiement de l'armée, des Brigades dans les hauts plateaux. Ça ne sera pas pour réinstaller les populations qui ont fui la guerre, mais plutôt protéger la réserve naturelle d'Itombwe.

𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐩𝐨𝐫𝐞 𝐌𝐮𝐬𝐚𝐟𝐢𝐫𝐢
𝐂𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧, 𝐏𝐞𝐧𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞

Saturday, November 6, 2021

COMMUNIQUÉ IMPORTANT


Le 6, Novembre 2021

Après la réunion de Sebele tenue du 20 au 21/octobre/2021 dans la quelle la décision a été prise de commettre des assassinats ciblés des leaders banyamulenge à baraka, a Uvira, à Bukavu, une autre vient de décider de passer à l'action.

Dans la réunion qui vient de s'achever depuis hier le 5/11/2021 à Kichula, par les chefs des groupes armés Yakutumba, Bilozebishambuke de Saidi, Makanaki, et Kibukila, les villes de baraka et Uvira seront visées la semaine prochaine et les assassinats des banyamulenge seront commis car certains officiers Généraux sont directement impliqués dont Gen. Mukalay à Uvira.

Franchement, l'État congolais doit mettre en place un mécanisme pour protéger les banyamulenge car la haine plantée et ravivée dans différentes réunions qui se sont passées dans les trois territoires de Fizi, Uvira et Mwenga(Itombwe) par les leaders politiques du sud Sud-Kivu et les délégués rwandais et de Red-tabara. Les chefs des groupes armés bafulero disent disposer des promesses qui vont se concrétiser si et seulement si il y a pas un seul Munyamulenge dans les territoire de Fizi, Uvira et Mwenga(Itombwe).

N.B. Ce soir du 6/11/2021, a baraka nous assistons à l'assassinat d'un munyamulenge qui était dans la même maison où  il y eut la tentative de tuer Monsieur Éric, un infirmier la semaine passée.

*Toutes nos condoléances émues à la famille éprouvée*.

Fait à baraka, le 6/novembre/2021.

Me Jean Claude Manenga.

Thursday, October 21, 2021

Manifestations anti-MONUSCO : La MONUSCO crache des vérités, et parle de « génocide »

Incroyable, mais Vraie! 
 
En réaction aux manifestations pour le départ de la MONUSCO, déclenchées après plusieurs massacres à Beni, les responsables de la mission onusienne se sont entretenus avec plusieurs personnalités, des leaders communautaires et associatifs et des autorités. A Kinshasa, à Beni, à Butembo, à Goma, à Bunia. La force onusienne a tenu à donner sa part de vérité sur ce qui se passe sur terrain. Voici ce qui nous a été rapporté des sources directes :
« Ce qui se passe à Beni, ce n'est pas nous, la MONUSCO, c'est notre partenaire : votre gouvernement et votre armée. Ce qui se passe à Beni c'est un génocide.
« Nous sommes venus au Congo sur invitation de votre gouvernement, mais nous devons vous avouer que nous avons été piégés. Nous savons qui tuent à Beni, chaque fois qu'ils tuent, où est-ce qu'ils tuent et avec qui ils communiquent. Nous disposons des informations de loin plus que ce que vous connaissez et pourrons les déposer en justice si un jour l'occasion se présente. Nous avons des drones et des images satellites. Nous savons ceux qui tuent, comment ils se déplacent, où est-ce qu'ils se positionnent et chaque fois qu'ils tuent.
« Pour vous donner une idée de ce qui se passe : demandez-vous pourquoi les officiers FARDC, avec qui nous avons vaincu le M23, ont été tués dès que nous sommes arrivés avec eux à Beni. Demandez-vous pourquoi le gouvernement congolais ne veut pas se débarrasser des officiers accusés de crimes et visées par des sanctions internationales. Demandez-vous pourquoi votre gouvernement n'organise pas de deuil national.
« Dans tous les pays où nous allons en mission, et où la population est tuée, les gouvernements organisent des journées de deuil national et des actions de solidarité avec les victimes. Savez-vous pourquoi votre gouvernement ne le fait pas ? « Ce qui se passe à Beni est du pur génocide. C'est le fait de l'ancien pouvoir et son héritage, et ça se poursuit jusqu'à ces jours. Les choses risquent même d'empirer.
« Votre armée est contrôlée par des forces de l'extérieur. Nous voyons arriver à Beni des officiers et des militaires qui cachent leurs identités. Ils opèrent, puis ils disparaissent. Qui organise ces missions secrètes au sein de votre armée ?
«  Nous fournissons des rations alimentaires et des carburants. Mais nous sommes surpris en découvrant ces mêmes rations entre les mains des ennemis que nous somment être en combat avec nos partenaires des FARDC. Qui fournit nos ravitaillements aux FARDC jusqu'aux forces ennemies ? Pourquoi nos partenaires des FARDC font ça ?
« Il n'y a pas que la population civile qui est tuée à Beni. Nos casques bleus tanzaniens ont, eux aussi, été tués par une force que nous considérions comme étant une 'force amie'. Nous avons perdu des casques bleus malawites et nos ingénieurs.
« Nous avons aussi vu mourir des soldats FARDC, sacrifiés par leur propre hiérarchie. Nous avons été confrontés à des tensions au sein des FARDC qui cherchaient un affrontement militaire avec nous. Nous avons été amenés à tirer sur les auteurs des massacres, pour stopper les massacres, mais tous ces massacreurs portaient des uniformes des FARDC.
« Après vérification des cadavres, nous constatons que ce sont des soldats FARDC. Nous sommes en partenariat avec le gouvernement congolais et les FARDC sur terrain, mais nous n'arrivons pas à faire la différence entre les FARDC, force amie, et les assaillants qui massacrent la population en portant les mêmes uniformes que ceux des FARDC dans les mêmes zones opérationnelles. « Qui fournit les mêmes uniformes aux FARDC et aux auteurs des massacres ?
Ces uniformes ne viennent pas des stocks de la MONUSCO qui sont contrôlés. Demandez à votre armée : qui fournissent ces uniformes FARDC aux forces ennemies et qui, de fait, compliquent notre travail sur terrain.  « Nous avons pris la mesure de la colère populaire et nous allons mettre en place de nouvelles méthodes de travail pour mener nos missions, mais vous devez aussi vous adresser à votre gouvernement. Notre mandat est de travailler en partenariat avec votre gouvernement et votre armée, mais nous sommes mis en difficulté lorsque nous sommes piégés par notre partenaire ».
Conclusion
Voilà à peu près ce qui nous a été rapporté des sources directes au contact avec les responsables de la MONUSCO à Beni, Butembo, Goma, Kinshasa. Les responsables de la MONUSCO ont avoué avoir compris l'exaspération de la population et les appels pour le départ de la mission formulés par les organisations de bases, y compris celles avec lesquels elle s'est entretenue pour leur livrer ces vérités de terrain. La question a été posée de savoir pourquoi la MONUSCO a pris contact avec Joseph Kabila.
La réponse, selon nos sources directes, est que, selon les responsables de la MONUSCO, « Kabila fait partie des responsables de ce qui se passe à Beni ». La MONUSCO a annoncé qu'elle ira aussi rencontrer Félix Tshisekedi. Au sujet du mot « génocide », les agents de la MONUSCO n'ont pas désigné un groupe ethnique, qui serait coupable. Ils ont parlé de « l'ancien pouvoir et son héritage ».
 
 
Aimé Kasereka
©️Beni-Lubero Online.

Tuesday, October 12, 2021

Commémoration de l’ Ultimatum meurtrier de Six jours de Lwabandji Lwasi Ngabo donné aux Banyamulenge de quitter les Hauts Plateaux et d'aller au Rwanda!

C'était le 08 octobre 1996:

Une date et un ultimatum inoubliables qui sonnèrent le chemin de la croix ou le calvaire  pour les Banyamulenge jusqu'à ce jour. 

A la suite de cet ultimatum - qui rendait les Banyamulenge apatrides- des centaines de personnes de cette communauté furent massacrées par les Forces Armées Zaïroises ( FAZ) et les voisins des Banyamulenge notamment et principalement les Babembe et les Bafuliiru. D'autres personnes furent chargées dans les pirogues et jetées vivantes dans le lac Tanganyika. Plus de *300 enfants Banyamulenge* ont été amenés et vendus comme esclaves en Tanzanie.  

Le calvaire Banyamulenge est bien documenté et fait l'objet du premier chapitre du Rapport Mapping de 2010.  

Cependant, ce qui étonne plusieurs observateurs de la scène congolaise  est que personne n'en fut mention lors de la première commémoration des victimes des massacres et "génocide" des Congolais. Ni *le Prix Nobel de la paix* ni les *prélat catholique* qui a officié la messe et moins encore les *députés provinciaux* organisateurs de l'événement. Pour eux le coupable est déjà identifié et la condamnation déjà prononcée. 

Malheureusement la commémoration du 25ème anniversaire de l'ultimatum de Mr Lwabandji coïncide avec la montée du discours de haine ethnique contre les Banyamulenge qui se tient en plein jour et certainement avec  beaucoup d'acharnement et d'appels à l'extermination de cette communauté. Et comme dans le cas de Lwabandji Lwasi - récompensé ministre provincial de l'intérieur, les discoureurs de la haine ethnique dînent sur la table du roi et attendent probablement  leur récompense- comme Lwabandji Lwasi Ngabo

Fait à Uvira ce 07 octobre 2021

Pour les Chroniques des Hauts Plateaux 
*Mwalimu Gérard*

Tuesday, September 28, 2021

Plainte de 71 Banyamulenge pour nettoyage ethnique

Kinshasa le 26/09/2021


Selon les informations recueillies par La Libre Belgique, une plainte a été déposée lundi à Kinshasa auprès le Procureur de la République et auprès l'auditeur général de l'armée congolaise (les FARDC) par 71 Banyamulenge vivant sur les hauts plateaux du Sud-Kivu, dans la région de Minembwe. En cause : les assassinats, viols, tortures, rapts, incendies de maisons et bâtiments agricoles, pillage de bétail, dont ils sont les victimes depuis 2018.

Des Tutsis congolais

Les Banyamulenge sont des Congolais d'ethnie tutsie. Leurs ancêtres sont arrivés sur les hauts plateaux du Sud-Kivu à la fin du XVIè siècle, à la suite d'une dispute avec le roi du Rwanda, dont ils étaient les sujets à l'époque. Personne ne vivait alors sur ces hauts plateaux peu accueillants et ils s'y installèrent. Il y a également des Tutsis congolais au Nord-Kivu.

Depuis les années 1970, cependant, des variations dans la loi sur la nationalité zaïroise puis congolaise ont entraîné une contestation de la nationalité de tous les Tutsis au Congo, qu'ils soient immigrés du Rwanda ou du Burundi, fils d'immigrés, installés au Congo depuis plusieurs générations ou depuis plusieurs siècles.

Il y a à cela deux raisons. La première est que contester la nationalité congolaise des Tutsis permet d'espérer pouvoir s'approprier leurs terres. À partir des années 90, s'y ajoute le fait que certains Tutsis congolais se sont enrôlés dans le Front patriotique rwandais (FPR, dominé par les Tutsis et aujourd'hui au pouvoir à Kigali) lorsqu'il combattait le régime Habyarimana. L'appui donné ensuite par Kigali à la rébellion du RCD contre Laurent Kabila (1998), puis les opérations de l'armée rwandaise au Kivu, au cours du nouveau siècle, ont achevé de cristalliser la rancœur contre les Tutsis congolais.

Celle-ci est, en outre, régulièrement attisée par des politiciens à la recherche d'une popularité facile, qui se présentent comme les défenseurs des "autochtones" contre tous les rwandophones ; plusieurs ethnies locales parlant des langues proches du kinyarwanda, leurs ressortissants sont souvent présentés, en toute ignorance, comme "rwandais".

Depuis 2018, les exactions contre les Banyamulenge ont augmenté et pris un tour de plus en plus violent. Depuis 2019, des groupes armés "maï maï" (combattants irréguliers) des ethnies Fulero, Bembe et Nyindu s'affrontent à deux groupes "d'autodéfense" des Tutsis.

L'armée indifférente, voire complice

La plainte déposée lundi à Kinshasa vise des attaques entre 2018 et 2020. Elle l'a été par deux avocats du Sud-Kivu, appuyés par deux confrères de New-York, Me Jean-Paul Shaka, et de Bruxelles, Me Bernard Maingain, pour obtenir de l'État congolais qu'il défende les droits de ses ressortissants contre les exactions de leurs voisins.

En effet, l'armée congolaise, visée par ces plaintes, ne bouge pas le petit doigt lorsque des paysans tutsis  viennent l'appeler au secours en cas d'attaque. Pire : elle fournit, selon les plaignants, conseils et munitions aux assaillants, quand des soldats congolais ne participent pas aux assauts.

La plainte est accompagnée d'une recension des discours de haine contre les Banyamulenge, parfois repris par des hommes politiques connus, ainsi que des vidéos et enregistrements.

Saturday, September 4, 2021

D'Uvira à Kamombo: l'itinéraire honteux des FARDC et alliés



Nous sommes début août 2021. *Le Général François Mukalay*, avec presque un millier de soldats FARDC, part d'Uvira pour Kamombo pour attaquer l'autodéfense Banyamulenge connue sous le nom de Twirwaneho. Si le motif de son voyage soulève nombreuses interrogations, son itinéraire d'Uvira à Kamombo jette l'opprobre et le discrédit sur une armée qui se veut républicaine et nationale. Tenez. 

*Jour 1*. Route Kabindula. Traversée de la rivière Mugaja. Cap vers Bijombo. Arrivée à  Kirungwa, siège du groupe mayimayi *John Kasimbira alias Makanaki*.  Bouteilles de bière  Primus. Un taureau est égorgé. Fête toute la nuit. 

*Jour 2*. Direction Bijombo. Nuit à Murambya. Position des FARDC. Arrivée de *Gisiga* du Red Tabara et mayimayi *Ilunga* de Masango. Taureau égorgé. Bière sirotée toute la nuit. Discussion sur l'attaque conjointe de Kamombo. 

*Jour 3*.  Arrivée à Bijombo avec les FARDC et les Maïmaï et les Red Tabara. Accueillis au camp FARDC. Visite de la Monusco Bijombo. Retour à la position FARDC. Discussion avec les Maïmaï de Kateja sur l'attaque conjointe de Banyamulenge de Kamombo. Les Maïmaï acceptent de  fournir les hommes du front. 

*Jour 4*. Repos. Toujours à Bijombo. Taureau égorgé. Finalisation des derniers préparatifs. 

*Jour 5*. Cap sur Kamombo. Cependant le *Général Mukalay* supervise les opérations depuis Bijombo. Il ne quitte donc pas Bijombo. Ses militaires avec leurs alliés prennent deux directions.
Groupe 1, constitué des combattants de Makanaki avec quelques soldats des FARDC, passe sur Kirumba et ouvre le premier front. 
Groupe 2. Direction Kabara via Kangwe. Dominé par les hommes du général mayimayi Ilunga et ceux de Red Tabara avec une centaine d'hommes des FARDC. 

Ces deux groupes feront jonction avec les hommes du colonel *André Ekembé* mélangés des mayimayi *Yakutumba* attaqueront Kamombo depuis Kabara II et Mikalati.
Enfin, quelques soldats venus de Minembwe sous le commandement du *Général Opya* attaqueront Kamombo dans sa partie Est (Ngoma et Bishigo), avant à  leur tête, les hommes de *Kibukila Mtetezi*. 

Cette coalition hétéroclite mais unie autour d'un même intérêt: exterminer les Banyamulenge et/ou les déraciner de leur milieu ancestral a utilisé la *bombe Katuscia* pour attaquer un groupe d'autodéfense civil. 

Les images "victorieuses" du *Colonel André Ekembé* sur les ruines d'une école primaire et d'un dispensaire ont circulé sur la toile. Quelle honte!

Tel est le récit honteux du voyage d'une armée qui se dit nationale et républicaine entrée en coalition avec ses alliés (mayimayi et Red Tabara) qui brûle et détruit  tout ce qui appartient aux Banyamulenge. Combat-elle vraiment les groupes armés ou elle appuie tout simplement ces groupes armés dans leur entreprise d'extermination des Banyamulenge?  


Minembwe 02/09/2021
*Mwananchi Mupendwa*
Pour les *Chroniques des Hauts Plateaux*

Wednesday, August 25, 2021

Opération Sokola 2 Sud-Kivu ou opération Sokola Minembwe des Banyamulenge




Les partisans de l'opération "Sokola (nettoyer) Minembwe des Banyamulenge" se réjouissent naturellement des images accablantes des déplacés Banyamulenge de Kamombo ainsi que des vagues de flammes folles et de fumées épaisses sur leurs maisons abandonnées dont chacune constituait un foyer d'incendies criminelles. Il importe de rappeler ici que la destruction volontaire de ces villages (y compris les écoles, les églises et les centres de santé) par le feu incendiaire est intervenue six jours après ce que le capitaine Kasereka appela, à grand coup médiatique la « libération » du dernier bastion de Twirwaneho au 15 août par les FARDC sous le commandement, entre-autres du général Mukalay et du colonel Ekyembe. Il a cependant oublié de faire mention du caractère pyromane et de la passion dévorante de desdits libérateurs ! 



L'avion du général Yav tourne à plein régime entre Bukavu et Minembwe, en passant par Kamituga. Objectif : Mobiliser ses troupes, y compris les combattants MAI-MAI et Red-tabara à en finir avec la résistance au génocide contre les Banyamulenge. "Wanyarwanda warudi kwao" - les rwandais (Banyamulenge) n'ont qu'à rentrer chez-eux (au Rwanda)- est le slogan scandé par les troupes FARDC à Uvira, en partance pour les Hauts-Plateaux de Minembwe. Ces dernières se déclarent déterminées à nettoyer, à balayer (sokola) Minembwe et ses environs de toute présence Banyamulenge. En même temps, le sort de milliers des familles sinistrées qui n'ont aucun accès, aucun droit à l'aide humanitaire est plus qu'incertain. Elles sont décidément déboutées du droit à la vie.

En effet, alors que des groupes armés nationaux (MAI-MAI) et étrangers (Red-Tabara, FNL et FOREBU) écument dans une bonne partie de la province du Sud-Kivu, le concept de la « restauration de la paix et de l'autorité de l'Etat » utilisé par le Président de la République et Chef de l'Etat est interprété et synergiquement mis en œuvre par les principaux acteurs comme suit:

▪️Pour l'Etat-major général des FARDC, la restauration de la paix dans les Hauts-Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira est synonyme d'affûter toutes ses armes contre le mouvement Twirwaneho, avec des œillères qui font de lui complètement aveugle vis-à-vis des groupes armés MAI-MAI et RED TABARA;

▪️Pour le général Philémon Yav (commandant de la 3ème zone de défense couvrant le Sud-Kivu), cela signifie qu'il faut s'appuyer sur les groupes armés (MAI-MAI et Red-Tabara) pour détruire tous les villages Banyamulenge à travers le prétexte de la traque de Twirwaneho ;

▪️Quant au désormais ex-ministre Lwabandji (intérieur, sécurité et affaires coutumières), le processus lié à la restauration de la paix voulue par le Chef de l'Etat est une aubaine qui n'arrive pas deux fois et qu'il faut profiter pour tuer au moins 90 à 95% de la population Banyamulenge de Minembwe. Cela équivaut, comme il le prétend, à la proportion des porteurs illégaux d'armes.

En effet, depuis sa désertion des rangs des FARDC en janvier 2020, le colonel Makanika fait l'objet de farouches campagnes. C'est sans compter sur le fait que sa décision ait été motivée et justifiée par l'abandon de sa communauté à la merci de la funeste coalition MAI-MAI et Red-Tabara (depuis 2017) - sans que l'armée sur place n'ose stopper ces barbaries, si ce n'est que les exacerber et les superviser. Ces malveillantes campagnes contre Makanika et Twirwaneho sont menées au sein des FARDC par un cercle des généraux qui se constituent une économie de guerre grâce aux centaines de milliers de vaches razziées, et à travers les débats et polémiques menés, par médias interposés par des politiciens aux motivations xénophobes et génocidaires. C'est à l'image notamment du rôle joué par Bitakwira qui passe tout son temps sur les radios et télévisions locales à vociférer des outrages, des allusions et des insinuations odieuses et mensongères sur Minembwe, Banyamulenge et Twirwaneho.  Bien entendu, il suffit pour les médias d'aborder en mal le feuilleton Banyamulenge pour affoler les compteurs des views », des « followers » ou des ventes des journaux.

Il y a lieu de se rendre facilement à l'évidence que si le colonel Makanika est dans les collimateurs des FARDC, ce n'est certainement pas parce qu'on lui reproche la désertion. L'autoproclamé général MAI-MAI Yakutumba dont les hommes servent de supplétifs aux FARDC pour mener des attaques contre Twirwaneho s'est rendu coupable du même délit. Son offensive lancée sur la ville d'Uvira et contre les FARDC au matin du 29 septembre 2017 n'en est pas un geste héroïque pour le dédouaner ou blanchir son casier judiciaire. Mais il n'est pas inquiété. Au contraire, il est appuyé pour traquer son jeune cadet, Makanika dont les circonstances aggravantes portent effectivement sur le fait qu'il est de la communauté Banyamulenge (vouée au nettoyage) et qu'il ait rejoint Twirwaneho (et non les MAI-MAI), justement pour se battre contre ce nettoyage ethnique perpétré par les Yakutumba et alliés.  

Au Sud-Kivu pourtant, des leaders d'opinion, des défenseurs des droits humains, des autorités politico-administratives, des élus du peuple, des représentations diplomatiques, la MONUSCO et j'en passe, sont au courant de cette situation. Ils connaissent toute la vérité. Mais par crainte d'effaroucher certaines sensibilités et de protéger leurs postes, ils se taisent devant les crimes. Le principe est tel qu'il n'est pas question de heurter le fragile lien qu'ils entretiennent avec leur base, leurs hiérarchies ou leurs partenaires. Ce qui importe, c'est de ne rien risquer qui puisse offusquer les préjugés ou de mettre la dévotion des communautés majoritaires (Bembe, Nyindu et Fuliru) en méfiance. Ceux qui ont osé ont cruellement essuyé  des volées de bois vert. L'honorable MUHIVWA n'est pas de ceux qui vont me contredire à ce sujet. 

Kinshasa, le 23 août 2021

Mukulu Le Patriote

Eve Bazaiba et la haine ethnique : Méconnaissance ou ignorance de l'histoire ou signe de la montée de l'extrême droite au Congo ?

UNE FEMME REMPLIE DE HAINE 

Les divisions à caractère tribal font la une de l'actualité en RDC. La population n'en reste pas moins scandalisée par les débats houleux, les échanges acerbes et les invectives xénophobes auxquels se livre, par médias interposés, l'élite congolaise. L'agitation observée au sein de la classe politique congolaise n'est que fruit des semailles de la saison d'octobre 2020 pour laquelle, dix mois après, on est en pleine phase de récolte de haine et exclusion tribalo-ethniques. 

Même les églises ne sont pas épargnées. La saga de la désignation du nouveau président la CENI montre à quel point les désaccords fondés sur le tribalisme s'impriment de plus en plus la vie plitique du pays.

*D'aucuns* retiennent que la terre propice aux semis de stigmatisation tribale a été préparée au sein de l'hémicycle du Palais de la Nation, lorsque les élus du peuple, dont les circonscriptions électorales manquent de l'essentiel pour leur développement se trompaient de combat pour se consacrer pleinement à distiller la haine ethnique tandis qu'ils ne sont, en aucun cas rappelés à l'ordre et à la réserve. Leur prestigieux statut de *« représentant de la population »* en est à lui seul une excuse. On aura tout vu au Congo de Lumumba !

Les journalistes et analystes politiques congolais ont (à tors ou à raison) l'habitude de dire que les congolais ont la mémoire courte. A l'appui de cette affirmation, le discours ségrégationniste et tribalo-stigmatisant  tenu en octobre 2020 à l'hémicycle de l'Assemblée Nationale par la VPM Eva Bazaiba Masudi, alors député nationale, qui se plaisait à provoquer des salves de réactions indignées contre l'ancien ministre d'Etat Azarias Ruberwa (car président du RCD et donc cadre d'une ancienne rébellion), sa communauté (Banyamulenge) et sa commune d'origine (commune rurale de Minembwe) ont fait oublié aux congolais le parcours de celle qui doit toute son ascension politique et sa gloire (en apogée aujourd'hui) aux sacrifices suprêmes de la branche armée de la *rébellion MLC* dont la colonne vertébrale était constituée *des Banyamulenge* sous le commandement du feu Général Moustapha Mukiza (paix à son âme), un vaillant digne fils du pays et *originaire de Minembwe*. Nul donc besoin de rappeler ici, au passage et pour mémoire qu'au nom de l'exclusion ethnique, Mme Bazaiba ne s'agace de mordre la main qui l'a loyalement et fidèlement servi.
En effet, à l'instar de la VPM Bazaiba, élue de Basoko, province de la Tshopo, un des plus pauvres territoires du pays où les routes, l'eau et électricité restent encore des denrées rares et où les moyens de locomotion les plus modernes demeurent la bicyclette et la pirogue, la communication politique de bien de femmes  et d'hommes congolais semble se flatter de mobiliser sur la haine plutôt que sur les résultats des programmes et promesses électoraux. Probablement parce qu'ils sont, on le sait, cruellement défaillants ! Les acclamations des élus du peuple portées vers l'Honorable Bazaiba quand, narquoise elle voulait savoir ce que serait la prochaine revendication des Banyamulenge après leur acquisition de la nationalité et des terres qu'ils revendiquent à travers l'érection de Minembwe en commune rurale en sont une éloquente illustration.

Il est pourtant constitutionnellement établi que les Banyamulenge sont congolais d'origine au même titre que le reste de 450 autres ethnies et tribus dont la limitation des frontières de la RDC a trouvé sur l'espace territorial qui deviendra le Congo. De même, la commune rurale de Minembwe se compte parmi 1000 autres communes promulguée au même moment et par la même autorité de tutelle à travers le pays. Mais comme le discours de haine ethnique est devenu l'assurance pour se hisser au plus haut de son piédestal politique et que Minembwe et les Banyamulenge restent la cible facile, les extrémistes de tous bords ne peuvent s'empêcher de recourir à la dérive identitaire et utiliser l'arme fatale de *« faciès »* pour exclure cette communauté de la citoyenneté congolaise et la priver ainsi de son droit de développement à travers une entité décentralisée plus proches des habitants. 

Suite à cela, le monde n'a qu'une question au bord des lèvres : La VPM et élue de Basoko agirait-elle par ignorance ou serait-elle adepte de l'extrême droite congolaise portée par Martin Fayulu et ses lieutenants, dont Adolphe Muzito, Noël Tshiani, Muhindo Nzangi, Justin Bitakwira, Lwabandji Lwasi Ngabo, Homer Bulakalui, etc.

A l'allure où vont les choses, inutile d'être prophète pour parier que ce qui arrive aux Banyamulenge soit, à très brève échéance, vécu par d'autres communautés ou groupes ethniques en RDC. Les banyamulenge ne seront donc pas les seules victimes de l'exclusion et de la stigmatisation tribale. Ils en souffriront certainement plus, mais ne seront pas les seuls comme disait Jean de La Fontaine dans sa célèbre fable, les animaux malade de la peste : *_«Ils ne mourront pas tous, mais tous seront frappés »_*. 
C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui au Congo. Le concept de la *« congolité »* qui se veut une forme de nouveau esprit du contrat social et inventée pour empêcher une partie de congolais de jouir de leurs droits constitutionnels divise déjà les congolais. Un pays artificiellement construit et unis par le sort devrait pourtant combattre la politique d'exclusion. Mais fort est de constater que les vendeurs de haine tribale sont le mieux récompensés tellement ils sont plus visibles et mieux acceptés  que ceux qui font la promotion des valeurs d'unité et de cohésion nationale. Les exemples de Eve Bazaiba, de Muhindo Nzangi et de bien d'autres (car ils sont de plus en plus nombreux) hissés au sommet de l'Etat à la faveur de leurs prises de position extrémistes et xénophobes va sûrement émuler la jeune classe congolaise qui ne manquera pas d'épouser et de pérenniser leurs idées.
Qui sème le tribalisme, ethnisme et le régionalisme récoltera nécessairement la division. Les pas de Mme Bazaiba guidés par Muhindo sur le terrain de Minembwe semblent bien naturellement porter le pays entier ainsi que toute sa classe politique vers cette division. *Qui vivra verra*.

*Uvira ce 8 août 2021*
*Mwalimu Gérard*

Tuesday, August 24, 2021

Après avoir affaibli la résistance des Twirwaneho, les FARDC coordonnent des attaques Maïmaï sur Minembwe

Les attaques de cet après-midi du 24 août 2021 sur Minembwe par les Maïmaï n'ont surpris personne. Si on ne savait pas le jour qu'elles   surviendraient, on savait néanmoins qu'elles étaient en préparation. Car après avoir affaibli  les Twirwaneho par les différentes opérations en cours à Kamombo et à Minembwe par la coalition FARDC-Maïmaï et Red Tabara, le boulevard est donc ouvert aux groupes Maïmaï de venir tuer et razzier le bétail. C'est de cette logique qu'il faut situer les attaques simultanées et bien coordonnées de Kalongi et Gakenke de cet après-midi.

On sait qu'il est difficile aux FARDC de tenir dans les Hauts Plateaux sans emporter les  vaches des Banyamulenge. Pour s'approvisionner en ressources financières, les FARDC inventent toujours des attaques par les Maïmaï interposés. 

A Beni, les militaires FARDC et policiers qui font des patrouilles nocturnes sont devenus des cambrioleurs des habitations et des commerces. La  population de Beni crie au secours. 

Pour le cas de Minembwe, les militaires ont toujours utilisé les Maïmaï pour ravir le bétail des Banyamulenge. Un véritable marché noir bien coordonné,  avec la bénédiction et l'aide des agents de l'état,  s'est mis en place. Nul ne peut le démanteler. 

Les attaques de cet après-midi à Kalongi et Gakenge ont, comme dans les cas précédents, bénéficié de la complicité et de la facilitation des FARDC. 

Nous condamnons la complicité des FARDC et exigeons l'interpellation du *Général Opya* commandant de la 12ème Brigade d'intervention rapide. Il faut une tolérance zéro vvis-à-visde l'impunité. On s'attendait pourtant qu'il se comporte  différemment du *Général Muhima Dieudonné* en corrigeant les erreurs de son prédécesseur. Mais comme toujours l'homme congolais apprend peu ou pas de leçons du passé. 

Fait à Minembwe ce 24 août 2021
*Mwalimu Gérard*

Saturday, August 21, 2021

Les crimes de guerre commis par les FARDC à Kamombo

Le 21 Août 2021,

Le porte-parole de l'opération Sokola II Sud Sud, le capitaine *Dieudonné Kasereka* a annoncé pompeusement  la prise de Kamombo, le quartier général de Twirwaneho, en date du 16 août 2021 après des violents affrontements disait-il. Cependant, son communiqué et ses interviews sont remplis des mensonges. Il le fait bien sûr pour couvrir les crimes de guerre commis par les FARDC. Voici quelques  examples:

1. Kasereka parle de l'attaque des Twirwaneho contre leurs positions de Kangwe, Kanihura et Kabara. On sait que les positions les plus avancées des FARDC avant l'attaque de Kamombo se trouvaient à Bijombo (nord de Kamombo) et Mikenke (à l'ouest de Kamombo). Aucune attaque n'a été signalée dans toutes ses positions. *1er mensonge des FARDC*. 
2. Kasereka ne mentionne pas le massacre des femmes Banyamulenge ordonné par le Général *Philemon Yav Ngoy* le 30 juin 2021. Quatre  femmes Banyamulenge et un enseignant furent abattus par les FARDC à Minembwe alors que ces femmes revenaient d'un sit-in à Kiziba. Sauter cette étape dans la crise actuelle est une façon de cacher la vérité. *Deuxième crime de guerre et gros mensonge des FARDC*
3. Kasereka parle de la puissance du feu des FARDC. Pourtant tout le monde sait que les FARDC ont attaqué Kamombo avec l'appui des Maïmaï *William Yakutumba*, *Mtetezi Kibukila, *Bilozebishambuke* et le *Red Tabara* Burundais. Des sources indépendantes le confirment (Baromètre Sécuritaire du Sud-Kivu).  Attaquer une population en utilisant des milices opposées à celle-ci est *le troisième crime de guerre et  mensonge* des  FARDC. 

4. Le porte-parole des FARDC ne parle pas de l'incendie des villages de civils. Un modus operandi connu de tous. Les Maïmaï et ses alliés (FARDC) ont brûlé les villages de Cyakira, Murwondo et Nyamara. Un crime de guerre. Kasereka veut attribuer ces actes aux Twirwaneho. *Quatrième crime de guerre*  et gros  mensonge de Kasereka et des FARDC. 

Nous condamnons avec la toute notre dernière énergie,  ces crimes de guerre commis par une armée qui se dit et nationale et républicaine.

Nous exigeons l'ouverture d'une enquête internationale,  transparente, indépendante et impartiale pour punir les coupables. 

Minembwe ce 21 août 2021
*Mwananchi Mupendwa*

Thursday, August 12, 2021

UNE GUERRE PAR TRICHERIE

Minembwe le 12, 2021,

Bijabo se réveille sous les coups des canons.  À l' artillerie extrêmement lourde  du Commandant secteur sokula sud sud 2 le général Mukalay sur ordre du lieutenant général commandant zone 3 Philémon Yav.

Le général Bob Commandant région du sud kivu n' en sait rien.  L' Etat major kinshasa encore moins.  Aucun télégramme militaire n' est venu de quelque hiérarchie que ce soit pour faire la guerre aux civils banyamulenge. 

Après l' ordonnance présidentielle de la démobilisation et réintégration des groupes armés par voix pacifique au moyen du dialogue personne ne pouvait  s' attendre au déclenchement unilatéral d'une guerre contre les seuls civils banyamulenge.  

Autrement dit s' il faut désarmer ,  les rebelles  par la force les FARDC doivent s' attaquer aux Maimai et Redtabara en premier lieu plutôt que de composer avec les ennemis du pays ayant formé leurs propres armées défiant ainsi l' institution du maintien de l' ordre dans le pays. 

La communauté des banyamulenge s' s'insurge avec la dernière énergie contre une injustice de certains généraux qui agissent selon leur propre ressentiment  à  la place et lieu des règles  gouvernementales  qui protègent tout le monde sans distinction.  

Cette façon d' exterminer une partie de la population par tricherie doit arrêter immédiatement.  Nous n ' avons pas de la poudre aux yeux pour le dire et  dénoncer tout haut.  

Quand l' injustice devient le droit et  quand le protecteur devient l' assassin on n' a plus rien à craindre.  

Bukavu,  le 12 août 2021
Jean scohier Muhamiriza 
Président de la mutualité banyamulenge SHIKAMA/Bukavu

Tuesday, August 10, 2021

What’s USA Ambassador M. Hammer doing in Congo villagers?


Uvira le 09 Août 2021,


The question that many people in the DRC were asking themselves is what is this USA ambassador doing in DRCONGO villagers? Last year he was seen sitting in the grass with villagers in the highlands of Mulenge, in Minembwe despite the factor the area was in its fourth year of genocide against the people of Minembwe_the Banyamulenge people. 

Back then, everyone was quite optimistic that the USA was going to use its influence on the Tchisekedi government and the MONUSCO to stop the ongoing genocide against Banyamulenge. Especially given that the USA ambassador has himself taken the courage to see first hand the painful experience of war and genocide that the people of Mulenge were going through. 

But to everyone's disappointment, ambassador's visit was not any different from other normal or CIA tourists in the region. The only difference, is that tourists don't promise fictional aid to poor miserable refugees/ internally displaced people. 

Surprisingly, Mr. Ambassador showed up again this time in Uvira, to deliver empty promises to vulnerable communities. 

The following is talk of Mr. Mike Hammer, USA Ambassor in the DRC during his two days visit in the town of Uvira, southern Kivu  As you know, in October last year I visited the Highlands, where I visited Minembwe, Bijombo and Mik (DRC).

The US proceeded by stating that he came "to see for myself the security situation and relief efforts in Uvira", due to 'how the United States is concerned about what is happening here.

Justifying his motive to come to Uvira, he said he also went to Uvira, for the the same reason he went visit other


places in the region; as today, where he talked to various authorities, especially the traditional chiefs of different ethnic groups, so that he could better understand the nature of the problem and the current situation in this mountainous region known as haut plateaux d'Itombwe


(highlands or high and low hills of Itombwe).

So what I have heard, is that all ethnic groups want to live in peace, so he claims. That's what everyone wants, and to do that which is possible to end this chaos. The ambassador reaffirmed the public that the United States also to support the efforts to end the conflict through the partnership with the Congolese government, but also through the work of MONUSCO — which has a responsibility to protect the people.

I would also like to urge relief agencies to step up their efforts to help reach the highlands, because it is a matter of concern, added the ambassador;

He reiterated that all tribes/ethnic groups he listened to, felt that they had the right to live in peace, that they were all Congolese; and "I believe that it is possible to promote peace in the high and lowlands". Said Ambassador Hammer.

The ambassador also stressed the importance of understanding that the Banyamulenge people are as Congolese citizens as other Congolese. That's at least one immediate positif things. 

However, one wonders what is the real motive of the USA ambassador's visits in villagers? One thing is clear: it's not for the best interest of the people of those villagers! Wait and see. 


Journal Minembwe 


Brome M. 


Tuesday, July 27, 2021

ALERTE AU PLANMACABRE DU MINISTRE LWABANDJI LWASI

Les menaces à peine voilées de Lwabandji Lwasi Ngabo, ministre provincial de l'intérieur aux Banyamulenge de Minembwe. 

Il part. Il revient. Il part. Il revient. Il part, il revient. Il est à Minembwe, puis à Kahololo et enfin encore à Minembwe. Trois visites successives dans les Hauts  Plateaux à moins d'un mois! Il ne visite que les Banyamulenge. Par amour? Pour ramener la sécurité? Les dupes le croiraient s'il n'avait pas dévoilé son plan sur les ondes de la Radio Okapi. Lwabandji est clair. Les Banyamulenge de Minembwe possèdent les *armes de destruction massive*. 90-95% de la population de Minembwe est armée. Nous sommes en Irak de Saddam Hussein en 2003. Pour l'envahir, les USA ont utilisé l'argument-pretexte des armes de destruction massive. La malédiction était jetée sur Saddam Hussein. 

Ayant échoué son plan d'expulsion et d'épuration des Banyamulenge de leur milieu, Lwabandji Lwasi Ngabo, expert en sécurité, n'a pas désarmé. Il revient à charge: 90-95% de la population ici à Minembwe est armée!

Il passe sous silence (et à deux reprises) le massacre des femmes Banyamulenge par les FARDC le 30 juin 2021. 
Il n'évoque pas l'attaque de Muliza par les Maïmaï Biloze Bishambuka le samedi 24 juillet pendant que Mr Lwabandji et la Monusco étaient à Minembwe. 

Le schéma de ramener la paix dans les Hauts Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira proposé par Lwabandji rejoint exactement celui proposé par Justin Bitakwira au cours d'un débat sur la Radio Okapi. Il a affirmé que la solution/la paix passerait par le désarmement de Twirwaneho et Gumino. Pour Bitakwira et pour Lwabandji (les deux se concertent) le contrôle des Hauts Plateaux doit être laissé aux miliciens Maïmaï. Une option qui concourt à réaliser le rêve de Lwabandji depuis 1996: chasser les Banyamulenge des Hauts Plateaux. 

Ayant déjà conquis à sa causep l'appui des FARDC, Lwabandji cherche l'appui de la communauté  internationale via la Monusco qu'il induit en erreur: il joue à la corde sensible de la mort des militaires FARDC.  Sans jamais évoquer les femmes et autres civils tués par les FARDC et les Maïmaï le 30 juin.

La Monusco doit éviter de tomber dans ce piège que lui tendent Lwabandji, Bitakwira et les autres extrémistes du Sud-Kivu qui croient trouver solution à leurs multiples malheurs par une expulsion des Banyamulenge de leur milieu. 

*Les Banyamulenge sont congolais d'origine, de père et mère. Nul ne les chassera de leur pays y compris Mr Lwabandji*. 

Minembwe le 27 juillet 2021

*Mwalimu  Gérard*

Sunday, July 18, 2021

Denonciation; les FARDC Sont devenus des rebelles, un groupe armé bien organisé passant pour bourreaux formels des Banyamulenge à Minembwe

Lettre ouverte à son excellence Monsieur le Président de la République. 

 Objet : Denonciation; les FARDC Sont devenus des rebelles, un groupe armé bien organisé passant pour bourreaux formels  des Banyamulenge à Minembwe


Excellence Monsieur le Président de la république, 

C'est avec grand regret et larmes aux yeux que  nous vous exprimons nos stupéfactions les plus sidérées! 
Excellence Monsieur, La situation sécuritaire qui se vit actuellement dans les hauts plateaux nous laisse dans des confusions car ce que l'on croyait de contre nature est redevenu normal pour certains
En effet, depuis 2019, le début de votre accession à la magistrature suprême, est apparut une guerre inexpliquée ou expliquée par nombreux de manière complexe, votre venue soufflait un espoir dans les cœurs des tous les Banyamulenge, croyant au Messie qui doit les délivrer du long cycle du calvaire  des pillages de leurs bétails et de destructions de leurs villages qui, avait commencé dans le groupement de Bijombo en 2017,exécutés par les groupe armés locaux Mai Mai en alliance avec rebelles Burundais RED Tabara. 

La situation s'est dégradée dès lors, occasionnant successivement : Des attaques par des Mai Mai avec réussite de destruction  de tous les villages de Banyamulenge situés à Mibundadans le secteur d'Itombwe et  Kamombo secteur de Tanganyika en début de septembre 2019 ; puis concomitamment tous les Villages de la périphérie de Minembwe centre  jusqu'à 1 km; 
Toutes ces attaques ont conduit à la tuerie systématique de plusieurs centaines des personnes membre de la communauté Banyamulenge (parmi eux des Vieux, vieilles et enfant mutilés ou calcinés dans leurs maisons), des centaines des milliers des Vaches pillées, et la quasi-totalité de villages rendus en cendre. 
A la grande surprise l'on voyait au grand jour la complaisance manifeste des éléments des FARDC à l'égard des bourreaux (Mai mai et Alliés),  qui, ne cachaient même pas leur désir de voir les Banyamulenge effacé de la planète : Nous avons noté  des injures verbales ouvertes nous taxant de ne pas être des Congolais et nous demandant de déguerpir du pays d'autrui si non d'accepter qu'ils nous exterminent ; nous avons vu des nos yeux des attaques des FARDC  camouflées et/ou mixées au Mai Mai à l'instar de plusieurs attaques mené  par le bataillons des FARDC basé à Mikenke et dirigé par le Lt Colonel Ekyembe aux villages de Banyamulenge à KALINGI et Kahwela du Janvier au Décembre 2020, des attaques des Bataillon basé à Monyi et Kivumu aux villages de Kabingo, Masha et Runundu ; des attaques des villages de Kamombo par les FARDC et mai mai mixés ;  les exemples sont légion. 

Exellence Monsieur le Président, 
L'existence de Twirwaneho (défendons-nous en Kinyamulenge) n'a jamais été maléfique que vous le croirait : Twigwaneho a été initié  par des jeunes Banyamulenge qui l'ont débuté quand ils ont constaté l'inefficacité ou l'absence de volonté de l'armée nationale à pouvoir protéger les Banyamulenge et leur biens des attaques  des rebelles locaux et étrangers ! Il n'a jamais existé un groupe terroriste dénommé Twirwaneho, plutôt des civils, 
des bergers qui n'avaient plus d'autre espoir ni de choix que de se prendre en charge et combattre pour leur vie car n'ayant pas d'autre choix que de mourir ou de se protéger. Les colonels Michel Rukunda Makanika et Charles Sematama ont rejoint les civils parce qu'ils ne pouvaient pas, comme vous, voir leurs parents et leur village natal s'exterminer, en servant au drapeau national, ce qui leur faisait honte. Ils n'ont réclamé depuis leur arrivé dans les hauts plateaux, rien que la paix, ce qui explique même aujourd'hui l'existence dans les localités qu'ils contrôlent une cohabitation relative des communautés, plusieurs familles de Bafuliru qui vivent à Kamombo ensemble avec les Banyamulenge.  Ils sont en paix, ils cultivent et récoltent leurs champs, ils ont repris les même églises et écoles pour leurs enfant comme auparavant. 

Excellence Monsieur le Président Chef de l'Etat,  
les événements qui se sont déroulé dans cette contrée, le hauts plateaux de Minembwe ont poussé plus d'un citoyen, témoin oculaire qu'il soit,  à se demander si la conduite de l'armée nationale y affectée n'échappe pas à votre contrôle en s'inscrivant  dans le même contexte du mafia que vous avez constaté durant votre visité au Nord Kivu  à Beni étant donné que vous avez annonce en décembre 2020 les mêmes opérations de grande envergure à Minembwe et à Beni concomitamment ! 
Les FARDC sont devenus un véritable groupe armée à Minembwe mais cela aux seul peuple Banyamulenge : En dépit de leur position d'intermédiaires qu'ils revendiquaient depuis tout le temps que les villages Banyamulenge se faisaient détruire par des Mai Mai et RED-Tabara, sans leur intervention ; nous avons d'abord noté des hauts gradés de l'armée qui ont fournis officiellement des armes aux Mai Mai et Alliés comme vous pouvez le constater dans le rapport final des experts de l'ONU sur la RDC en Juin 2021 ; le commandant brigade d'Intervention rapide, le général de Brigade Muhima Dieudonné, et ses prédécesseurs, constitue le cas les plus évidents. Ils ont fourni des armes et munitions comme des dons aux Mai Mai si pas de les appeler pour attaquer Minembwe, tuer les Banyamulenge, Voler leurs vaches a fins de partager les butins et de s'y enrichir, jusqu'aujourd'hui personne d'eux n'a été déféré devant la justice, pour répondre de leur actes, plutôt, ils ont soit été promu ou simplement mutés dans d'autres unités où ils fêtent calmement leur deal réussi.  Puis les arrestations arbitraires de tout bord des jeunes Banyamulenge, certain arrêtés et incarcérés dans des cachots du service de renseignement militaire de Minembwe, Uvira, Bukavu, jusqu'aux prisons de Kinshasa, plusieurs d'entre eux arrêtés simplement au départ de  leur morphologie rwandaise comme le disent-ils, au point où aucun Munyamulenge n'a plus de passage pour aller à Minembwe à Partir de Bukavu, sans être taxé de rebelles et d'être arrêté.Il sied de rappeler ici que, les Mai Mai qui ont tués et détruits touts les villages de Banyamulenge vivent ensembles avec les FARDC avec leurs armes sans s'inquiéter, ils existent meme des endroits ouu ils partagent les mêmes camps notamment à TuweTuwe, Mukoko, Point Zéro, Kivumu, Monyi ; Kipupu et Mulima, … partageant ainsi les informations, armes, minutions …

Depuis le début de ce mois de juillet 2021 ; nous avons constaté un passage à la vitesse supérieur dans les cours du calvaire de Banyamulenge : Plusieurs femmes Banyamulenge qui revenaient du Sit-in qu'ils organisaient pour dénoncer des arrestations arbitraires à l'égard de leurs fils ont été sauvagement tuées pendant la journée par des éléments de FARDC leur disant qu'ils devraient les exterminercar n'étant pas des congolaises ! Cinq mamans et un garçons ont trouvé la mort par des tirs à bout portant, dans les yeux si pas du commandement du General Philémon Yav, le commandant de la troisième zone de défense qui venaient à Minembwe, selon lui,  pour lancer des opérations contre les TWIRWANEHO,  aussitôt arrivé,  il a commencé et réussi à mettre le bâton dans la roue du General Bob KilubiNgoy, le commandant de la 33è region militaire, alors présent à Minembwe, pour résoudre les problèmes du mauvais comportement des militaires, qui avaient, la veille, commis des actes de violences aux femmes Banyamulenge. 
Quand, ailleurs ce sont des rebelles qui tuent et qu'à Minembwe les femmes sont abattues par les militaire sous le drapeau national ; nous ne pourrions, constater qu'une déception de la part des habitants et en particulier des Banyamulenge, qui, se sentaient visés et poursuivi pour un déracinement, porté jadis par des rebelles et désormais reconçus par l'armées loyaliste, parce que constate-on il s'agit des indésirables, les Banyamulenge. 
Excellence Monsieur le président, la confiance de la population, si elle est nécessaire à nos militaires, a connu un véritable challenge : Celui de continuer à confier sa vie pour protection à un militaire qui, peut à tout moment mettre fin à la vie de son prétendu protégé ! C'est ainsi que vous constaterez que  les Banyamulenge n'ont plus confiance en l'armée nationale qu'aux groupes armés soient-ils. 
Ils tirent, aujourd'hui sans pitié à tout ce qui respire, sans respect aucun des droits humains et des droits internationales humanitaires, ce qui conduit les Banyamulenge à penser si votre autorité suprême sur les FARDC soutient ces crimes !

Un communiqué des FARDC vient de sortir ne jurant que d'éradiquer les Twigwaneho, le taxant même d'un mouvement terroriste hélas ! Qu'il pourrait avoir un mouvement politico-militaire dénommé MFRD, un mot que nous avons appris à partir du communiqué des FARDC pourtant n' étant qu'un prétexte : Celui qui veut tuer son chien l'accuse de la rage dit-on; nous craignons forts que ce soient que des civils Banyamulenge qui sont visés, comment se peut-il que nous n'avons jamais assisté à une opération où les FARDC poursuivent les Mai Mai, depuis tout ce temps que les Mai Mai ont tué, violé les Banyamulenge et volé leurs biens? Si le colonel Makanika a fait défection, le mai mai Général Yakutumba, le mai mai Général Ebuela Alias Mutetezi, et bien d'autres n'étaient-ils pas dans le FARDC avant qu'ils ne fassent défection pour enfin s'enrichir du sang des Paisibles Citoyens Banyamulenge? Les armes des FARDC ne tirent-elles que quand ils s'agit de tirer aux seuls Banyamulenge ? Qu'est ce que les Mai Mai ont-ils donné aux FARDC ?  Toute la bande d'espace allant d'Uvira à Fizi centre jusqu'à Mukera-Mulima constitue la bastion des Mai Mai, personne et alors personne de Munyamulenge ne peut y fouler son pied pourtant partout y est érigé des unités des FARDC, ils passent par là quand il faut déployer pour aller opérer contre les Twirwaneho alors qu'en vrai dire c'est aller tirer aux Femmes Banyamulenge ! 
Les maints cris lancé par-ci par là par différent leaders Banyamulenge vous ont-ils parvenus? Votre silence excellence, celle du Gouverneur de la province du sud-Kivu et d'autres autorité nous créent que des doutes. 

Il nécessite une opération préalable que vous devriez opérer aux seins des FARDC de Minembwe, par vous comme étant le commandant suprême avec votre grande vision, de bâtir un état de droit, pour enfin redresser cette armée qui semble être pris en otage par certains commandant  de mauvaise foi.


Excellence Monsieur,  l'espérance et le grand désir de la population de Minembwe et de tous les Banyamulenge en général, est de vous voir un jour venir à Minembwe comme vous l'avez annoncé dans votre discours en 2019, vous y installer et résoudre les problèmes de Minembwe sans intermédiaires,  que d'y envoyer des délégations en délégations militaires ! Visiter Minemwe excellence ! D'après tout vous l'avez promis.   
Cette population a besoin de la paix, rien que la paix.

Recevez nos sincères considérations avec esprit patriotique 
_Minembwe; Le 14 juil. 21_

*Ass. Jonathan B. Sebikabu, Citoyen Congolais*

Thursday, July 15, 2021

Les Nations-Unies sont-elles obligées d’assurer la sécurité aux Banyamulenge en voie de disparition?


Rappelons  de prime abord  que le premier but de  l'ONU est de maintenir la paix et la sécurité internationale. On ne peut pas affirmer que cette  Organisation mondiale n'est pas au courant du Calvaire que traverse actuellement  la Communauté Banyamulenge.

Elle dispose des satellites pour le lui rapporter. Elle a tous les moyens possibles imaginables pour venir en aide des populations en détresse. La MONUSCO constituée essentiellement de casques bleus chargés  d'assurer  la sécurité et la stabilité  aux populations  est sur place.  Ces forces onusiennes  jouent le rôle d'observateurs passifs et restent indifférentes quand elles voient les FARDC  intervenir  aux côtés des Mayi-Mayi !

Ce qui se passe actuellement  au Congo Démocratique  ne se fait nulle part au monde !  Les populations locales, c'est-à-dire les banyamulenge sont menacées par les forces républicaines chargées de les protéger ! Les  militaires tendent chaque fois  des  embuscades, des guets-apens, pour emporter la vie de citoyens ne disposant d'aucun moyen de défense!

Des citoyens paisibles ne constituant pas une menace au pays subissent des tortures et des assassinats et les Nations-Unies se taisent, alors qu'elles ont droit à recourir au Chapitre VII de sa Charte.

En 1994,  les Tutsi du Rwanda ont subi le même calvaire, jusqu'à connaître un  génocide sans précédent qui a emporté plus d'un million des vies humaines endéans une période de cent jours, les forces militaires des  Nations-Unies étaient présentes!

N'eût été  l'intervention de Front Patriotique Rwandais, aucun tutsi n'aurait pas échappé à la mort ! Tous seraient morts ! Cette armée du Salut a sauvé des milliers et des milliers des vies humaines, au moment où les casques bleus jouaient le rôle d'observateur passif!

*Pourquoi l'ONU reste-t-elle indifférente face aux massacres dirigés contre les banyamulenge ?*

La communauté Banyamulenge est menacée par des communautés voisines appuyées par les  forces armées de la RDC depuis 2017, cette communauté  en proie des massacres et pillages faits par des militaires et  Mayi-mayi ne trouve aucune assistance ni  des Nations Unies ni de l'État congolais!

Tous sont au courant de toutes les tueries orchestrées à l'endroit des Banyamulenge ! Ces derniers  sont  abandonnés à la merci de tueries de tout genre et sont en conséquence qualifiés de gibiers de potence par leurs bourreaux !

Ce qui intrigue le plus est que les forces armées collaborent étroitement avec les Mayi-Mayi et leur donnent des munitions qui les aident à  atteindre leur  objectif d'exterminer les banyamulenge sur le sol congolais, tel est leur slogan dont ils se servent dans leurs mobilisations  et  appels aux massacres !

En date du 11 juillet 2021,  le Général  YAV et William YAKUTUMBA se sont entretenus à huis- clos,  pour mener conjointement des opérations contre les groupes  d'auto-défense banyamulenge, qui résistent aux attaques d'expulsion et du nettoyage ethnique! Ce groupe d'auto- défense reste le seul espoir de la Communauté Banyamulenge qui se dit être abandonnée du monde!

Les voisins de banyamulenge se disent être congolais  de souche, de vrais congolais, tandis que les Banyamulenge sont qualifiés de réfugiés rwandais de 1959!

Ces extrémistes oublient que la Convention relative au Statut des réfugiés a été adoptée en date du 28 juillet 1950 par la conférence de plénipotentiaires sur le Statut des réfugiés et des apatrides convoquée par l'Organisation des Nations-Unies en application de la résolution 429 ( V) de l' Assemblée générale en date du 14 décembre 1950.

Or, à cette date, les Banyamulenge étaient déjà au Congo Démocratique, ils étaient là depuis des siècles avant! Les Banyamulenge  ne pouvaient pas être appelés réfugiés avant que l'Institution onusienne ad hoc ne soit mise en place pour ainsi satisfaire aux conditions  d'être appelés réfugiés ! Il n'existe pas d'annales des Nations-Unies qui l'affirment!

Ces incitateurs à la haine ethnique oublient que les Banyamulenge  n'ont  pas  été  accueillis par qui que ce soit ou par une quelconque organisation nationale ou internationale chargée d'accueillir des réfugiés !

En conséquence, les banyamulenge disposent de la nationalité de sang, jus sanguins, ils n'ont pas été naturalisés comme le chantent les voyous qui veulent chaque fois biaiser  l'histoire !  Ils mentent que les Banyamulenge ont acquis la nationalité  par un quelconque arrêté ! S'il y en a eu,  ça ne concernait pas les Banyamulenge, mais d'autres tribus!

Comment ces menteurs nous qualifient-ils de réfugiés ? Les Banyamulenge sont au contraire  les premiers occupants des hauts et moyens plateaux de FIZI, MWENGA et UVIRA!

Ces incitateurs à la haine ethnique ne cherchent qu'exterminer les banyamulenge sur le sol congolais! Toutes nos  déclarations dénonçant ce génocide en exécution  ne sont pas " *affirmations* *gratuites* ", car nous détenons des faits prouvant qu'un génocide est en train d'emporter la vie de jeunes Banyamulenge,  nos vieux papas sont brûlés vifs dans leurs maisons incendiées et nos mamans deviennent  gibiers des guet-apens tendus par les forces armées et sont en conséquence victimes de viols et de mutilations…!

On connaît très bien  que chaque pays a le devoir de  protéger ses citoyens  contre des actes ignominieux, à l'instar du génocide, des  crimes contre l'humanité, etc…; la RD Congo  affiche une incapacité incontestable de protéger ses citoyens!

Un tel devoir de garantir à ses citoyens  la paix et la sécurité devrait avoir l'impact de dissuader  chaque citoyen à avoir le respect  de son concitoyen, car tous sont égaux devant la loi. En conséquence,  tous les citoyens devraient bénéficier de la même protection et du même respect.

Les incitateurs à la  haine ethnique et au  génocide,  le chantent à haute voix, sans se soucier de rien, ils jurent que  leur but  est de nettoyer les banyamulenge ou les tutsi  sur le sol congolais!  On citerait à titre d'exemple quelques noms des bourreaux et planificateurs  dudit  nettoyage ethnique:  Bwami, Rumonge, Bitakwira,  Matate, Kibambala Naluvumbu, fils Kambaza Nandulu, Makys, tous de la tribu Bafuliiru et ASAMBO Hussein,  Ngungumilibwa Yakwila mu Ndalo Yakona  Bilibwa, œuvrant tous sous le commandement de Sekyi wa Wacubwa, tous de la tribu babembe.

Rappelons que  les parties contractantes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide conviennent au premier article  de ladite convention que le génocide, soit commis en temps de paix ou  en temps de  guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles s'engagent à prévenir et à punir;

Soulignons que  la disposition du deuxièmement article de la Convention sur le génocide  dispose aussi  que  le génocide s'entend de l'un quelconques des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout où en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel:

  1. a) Meurtre de membres du groupe;
  2. b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membre du groupe;
  3. c) Soumission internationale du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
  4. d) Mesures visant à entraver les naissances au sein d'un groupe;
  5. e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.

Nous regrettons que la Communauté Banyamulenge ait été  plus d'une fois victime de tous ces actes constitutifs du crime de génocide; actes lui-même infligés par les communautés voisines, appuyées visiblement  par les forces armées de la RDC, comme nous l'avons dit là- dessus; les preuves irréfutables sont là; elles sont à notre disposition; nous pouvons les présenter à tout investigateur commis pour cette fin.

Nous déplorons aussi le silence de l'ONU face au transfert forcé de  quelque cent cinquante enfants Banyamulenge devenus esclaves des  babembe,  réfugiés en Tanzanie depuis 1996 dans le Camp de Nyarugusu!

Aucune réaction de l'ONU n'est jusqu'ici faite pour essuyer les  larmes de leurs parents.

À quoi servent toutes les conventions relatives à l'abolition de l'esclavagisme? Sont-elles tombées  en désuétude ou Sont-elles en vigueur?

Pourquoi les États du monde ferment-ils les yeux face aux  crimes répétitifs  qui emportent chaque jour  la vie de Banyamulenge?

C'est devenu la tradition de massacrer les Banyamulenge, le 13 Août 2004,  les réfugiés Banyamulenge  qui étaient  sous la protection du HCR et de l'ONUB ont été délibérément  livrés à la coalition des assaillants  burundais, FNL/PALP- HUTU appuyés par les Bafuliiru et Babembe venus de la RDC et causant plus de  cent soixante morts calcinés  dans leur camp des réfugiés à Katumba en République du Burundi; alors que ces réfugiés banyamulenge étaient entourés de camps militaires onusiens et  burundais!

Accuser les forces onusiennes et celles de l'État burundais d'être Complices dans la perpétration du génocide commis contre les Banyamulenge, cela trouverait bien le fondement juridique, car tous ces militaires  ont failli à leur rôle primordial d'assurer la protection à ces réfugiés qui étaient sous leur garde!

Toutes ces forces n'ont pas ouvert le feu, pour empêcher  ces tueries, ces forces militaires  ont alors  affiché un comportement de complicité, d'association des malfaiteurs  ou de  la non-assistance des personnes  en danger!

Ces militaires onusiens et ceux de l'État burundais sont tous   justiciables devant la loi…! Qui les jugerait? Personne autre à part Dieu, le Juste Juge! Qui sont les Banyamulenge pour interpeler ces justiciables? Qui fera même un  simple plaidoyer devant les instances judiciaires internationales pour que  les victimes des massacres de Katumba trouvent justice? Quel pladoyer  que le HCR a-t-il fait en faveur de rescapés desdits massacres!Aucune enquête n'a été faite jusqu'ici!

Même le fantoche rapport Mapping ne fait jamais mention de ces crimes odieux commis contre les réfugiés Banyamulenge à Katumba en République du Burundi qui ont été arrachés entre les mains qui les protegeaient du HCR, ONUB et du gouvernement Burundi de l'époque!

En dépit des demandes formulées par les Banyamulenge exigeant que la justice leur soient faite, aucune enquête sur ces massacres n'est jusqu'ici admise ni par le gouvernement burundais ni par le Conseil de sécurité afin que les fauteurs  qui ont déclaré ouvertement aux ondes de la BBC et d'autres  radios internationales  avoir  commis ces forfaits,  soient traduits devant une quelconque juridiction!

Ce qui est étonnant est que les planifateurs de  massacre de Katumba  sont récompensés d'une façon ou d'une autre, on citerait à titre d'exemple: Agaton  Rwasa dont le cassier judiciaire reste sans entorse  et le gouvernement burundais lui a , _ipso facto_ ,  permis de briguer le  poste de sénateur et a  servi le pays durant toute la  législature quinquennale passée! L'enfer, c'est les autres, a dit Jean Paul Sartre!

Face à toutes ces questions qui restent sans  réponses, nous affirmons que les Nations-Unies ne jouent pas son rôle de protéger les populations internationales. Les banyamulenge subissent les conséquences énormes dues à cette impunité encouragée et supervisée par les Nations-Unies !

Les réfugiés banyamulenge à  Gatumba au Burundi ont été victimes  du génocide, alors qu'ils étaient tous sous la protection des Nations-Unies. A Mikenke, dans le territoire de Mwenga, les déplacés de guerre subissent des attaques meurtrières des Mayi-Mayi qui emportent des vies humaines.

Nous accusons les cadres de Nations-Unies et la MONUSCO l'infraction du non assistance des personnes en dangers, aussi bien que celle d'association des malfaiteurs !  A quoi servent les chars de combat dont dispose les forces onusiennes de la place, si elles ne les aident pas à ramener le calme et maintenir la paix ?

C'est inadmissible que les membres  de Nations Unies qui s'étaient  résolus, lors de la création de ladite Organisations en 1948, à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui, deux fois en l'espace d'une vie humaine, a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, soient indifférents aux souffrances que subissent les banyamulenge ces derniers quatre ans dans la RDC.

C'est dommage que la dignité et la valeur humaine soient ternies, de suite de manque de volonté de grandes puissances mondiales qui veulent que le Congo Démocratique demeure infiniment dans le chaos, afin de s'enrichir de son uranium  qui les rend des superpuissances !

Plusieurs fois, à Minembwe, à Mikenke, à Bijombo, à Murambya et ailleurs dans les Hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu, les banyamulenge sont froidement  égorgés au su et au vu des forces onusiennes qui y opèrent et ne disent rien ! Toutes ces forces onusiennes ne fixent leurs yeux qu'au diamant et à l'Or de la RDC!

Toutes ces pierres précieuses valent- elles  plus que la communauté entière Banyamulenge!

Le Général Dieudonné  Muhima  accuse faussement, de jour au jour,  les jeunes Banyamulenge innocents  de détenir des armes et les accuse de tous les maux pour les mettre  en prison, puis les transférer  à Bukavu pour y subir des tortures inhumaines!

Cet officier supérieur est beaucoup estimé par les FARDC pour sa cruauté qu'il a manifestée à l'endroit de Hema d'Ituri, jusqu' à les faire taire ! Cet officier avait juré qu'il infligerait aussi aux Banyamulenge le même calvaire qu'il a fait faire aux Hema d'Ituri.

Ce général  est actuellement muté dans la Province  Tanganyika! Aucun acte d'accusation n'est jusqu'ici  mis à sa charge!  C'est lui l'organisateur et planificateur des actes du génocide commis contre les Banyamulenge!

Pourquoi l'ONU n'applique-t-elle pas ce que dit la disposition de l'article 6 de la Convention pour la prévention du crime de génocide prévoyant que:

" Les personnes accusées de génocide ou de l'un quelconque des autres actes énumérés à l'article 3 seront traités devant les tribunaux compétents de l'État sur le territoire duquel l'article a été commis, ou devant la Cour criminelle internationale qui sera compétente à l'égard de celles des parties contractantes qui en auront reconnu la juridiction ". Or, la RDC  a  ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Bien entendu, la RDC, seule n'a pas cette bonne volonté de traduire en justice ses militaires qui infligent le génocide aux Banyamulenge, car c'est elle qui leur donne des instructions de faire ces actes horribles à l'endroit des Banyamulenge!

La RDC ne peut pas juger ses propres militaires des meurtres et assassinats qu'elle a fait faire! On ne peut pas être jugé et partie ! La RDC est aussi justiciable! Elle a des comptes à rendre devant la justice!

La RDC est le commettant et ses préposés sont les généraux qui combattent  aux côtés des Mayi-Mayi en lançant des attaques meurtrières aux banyamulenge ! On citerait à titre d'exemple, quelques généraux qui  sont d'ailleurs  les grands planificateurs du génocide en pleine exécution à Minembwe! Tels sont: le Général MUHIMA Dieudonné, le Général MUNDOS Akili,  aussi bien que quelques  colonels: Ekyembe,  Katembo etc…

Tous exécutent ces actes odieux  sous l'ordre de l'État congolais qui leur a donné des lettres d'affectations d'aller travailler dans la circonscription militaire du Sud-Kuvu! Lorsque la population en détresse lance des cris d'alarme à l'État congolais, ce dernier fait la sourde oreille et feint ne pas voir ce que font ces militaires aux banyamulenge !

Les juridictions congolaises ne sont pas d'ailleurs dignes de juger  ces génocidaires, car  elles subiraient des trafics d'influence ou d'injonctions émanant de la haute hiérarchie de l' État congolais. Nous aimerions que les génocidaires soient jugés par la Cour Pénale Internationale. La RDC est signataire de statut de Rome. Cette Cour devrait se saisir du dossier de ces génocidaires !

Si alors les Nations-Unies ne veulent pas contraindre la RDC à abandonner son plan macabre d'exterminer la Communauté Banyamulenge, c'est qu'elles sont alors complices des forfaits infligés aux Banyamulenge!

A quoi nous aide la multiplication des conventions internationales relatives aux protections des droits humains si les signataires sont les premiers à les violer ?  Pourquoi les grandes puissances signataires de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ferment- elles les yeux pour ne pas voir les actes du génocide commis contre les banyamulenge?

Le Diamant, l'Or et l'Uranium que ces puissances extraient au Congo Démocratique  prévalent-ils aux Banyamulenge?  Le genre humain est-il estimable en terme monnayé?

Nous demandons alors à tous les membres de l'ONU ayant ratifié la Convention  pour la prévention et la répression du crime de génocide d'appliquer scrupuleusement ce que prévoient les dispositions de ladite convention et traquer les génocidaires qui infligent à répétition ce crime à la communauté minoritaire Banyamulenge de la RDC.

Les banyamulenge sont devenus comme brébis  destinées à l'abattoir. Nous ne voulons pas  que de tels massacres  continuent et emporter  la vie de  Banyamulenge. On craint que  pareils crimes perdurent, on en a marre ,  on l'a vu se commettre à Katumba, au Burundi, à Murambya, à Rurambo, à Mikenke et ailleurs.

L' ONU est consciente  qu'un génocide emporte actuellement  les vies de Banyamulenge dans les hauts et moyens plateaux de FIZI, de MWENGA et d'UVIRA, la conscience vaut mille témoignage.

Personne ne peut condamner cette grande Organisation mondiale, mais un jour devant Dieu, le Juge Suprême, les responsables de ladite Organisation auront des comptes  à rendre devant ce juste Juge Infaillible. Faut-il rappeler aux membres des Nations Unies que la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale reste en vigueur jusqu'à nos jours?

La Charte des Nations Unies n'est-elle pas fondée sur les principes de la dignité et de l'égalité de tous les être humains? Les pays signataires de la Charte  ne sont-ils pas engagés à agir, tant conjointement que séparément, en coopération avec l'organisation, en vue d'atteindre les buts de Nations Unies ?

Quel pays a-t-il eu courage de dénoncer  le calvaire que subit actuellement  la Communauté Banyamulenge? Les extrémistes congolais partout où ils sont, dans le gouvernement, dans l'Assemblée Nationale, jurent de soutenir les Mayi-mayi jusqu'à éliminer la race tutsie au Congo Démocratique ou à les expulser au Rwanda.

La preuve irréfutable est que les FARDC combattent aux côtés des Mayi-Mayi pour la prise de Minembwe et y chasser les Banyarwanda qui se nomment banyamulenge, disent-ils !  Tout congolais qui veut se faire célèbre, il appelle ses concitoyens à se liguer contre les Banyamulenge et les chasser au Congo Démocratique!

Nous déclarons aux Mayi-Mayi et aux FARDC  qu'avant que le Congo ne  prenne sa forme actuelle du pays, on était déjà là! On était déjà là, avant que le Congo ait ses frontières actuelles!

On dirait que le  Congo nous a rencontrés là-bas!  Avant que le Congo soit érigé en pays, on était déjà là! Qu'on nous laisse tranquille, nous ne cherchons aucune autre chose que la paix et la sécurité !

Que le Seigneur Jésus Christ préserve la vie à tout munyamulenge, partout où il est au Congo, telle est notre prière quotidienne.

Voilà ce que nous, porteurs de la paix,  des *pacemakers*,  nous voulons dire à toute la Communauté internationale.

 

RWAMAKOMBE  PAX   CÉSAIRE

AMICUS   HUMANI, le Philantrope