Saturday, January 28, 2023

COMMUNIQUE DE PRESS PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE NOYAU DE MINEMBWE.


Minembwe le 26 janvier 2023  

Deux chefs maimai d'Itombwe ( Kibukila et Zelamboma) accompagnés de leurs hommes armés  sont arrivés à Mikenge vers 16heures, sur place ,selon les habitants qui les ont vus, ils s'entretiennent avec les FARDC  sous le commandement du colonel John Mwandumba. Après cette rencontre qui a duré une heure au moins, les maimai ont pris la direction de Mutambala en passant par la route point zéro.
Il est difficile de savoir à l'instant l'objet de cette rencontre officielle entre l'armée  loyaliste et les milices locales. ( les forces armées burundaises FDNB étaient présentes, nous les prenons en témoins)
Il faut rappeler que l'un de ces groupes ( Zelamboma) venait de mener une attaque contre les Banyamulenge de Mikenge en date du 30 décembre dernier et emporté 37 vaches  sans faire d'autres victimes heureusement. 
Pour quoi n'a-t-il pas été arrêté par les forces de sécurité à son arrivée à Mikenge? se posent la question les victimes. Hélas, la réponse est connue de tous, c'est la complicité longtemps décriée qui n'a jamais cessé. 
Le nouveau commandant de la 12ème brigade  qui lui-même est arrivé à Minembwe ce même jour, hier donc, le Général André  à qui  nous souhaitons la bienvenue, doit fournir beaucoup d'efforts pour arrêter une fois pour toutes  ce mariage dangereux et ridicule conclu à dessein obscure entre certains éléments FARDC et les milices tribales. 
À mutambala dans les moyens plateaux de Fizi où se sont dirigés ces maimai, ilya les FARDC qui devront surveiller leurs activités.

Fait à Minembwe ce 28 janvier 2023, 

Pour la société civile noyau de Minembwe, Ruvuzangoma Rubibi Saint-cadet, 
President.

POURQUOI LES FARDC NE PEUVENT JAMAIS GAGNER UN SEUL FRONT ? VOICI LA VÉRITÉ.

  En 2009, intervient la fin des hostilités entre les FARDC, le CNDP et le PARECO. Il a plu à la haute hiérarchie de la République du Congo en entente avec les deux groupes de me nommer le chargé d'intégration des forces susdites. Après intégration, il fallait procéder au payement et à la dotation en tenue militaire, ration et autres équipements militaires. Pour ce faire, la connaissance des effectifs normaux était un impératif absolu. 

La haute hiérarchie militaire recours à mon expertise pour cette fin utile. Au premier exercice, je constate que les FARDC déclarait 150 000 militaires, le CNDP, 6 300 militaires et le PARECO 11000 combattants. Après control et vérification des toutes les forces, les FARDC comprenaient 75 000 militaires plus les 6 300 du CNDP et les 11 000 de PARECO qui faisaient en tout un total de 92 300 militaires couvrant l'ensemble du territoire congolais. Peu de temps apres, on procède par le processus DDRR qui aboutit à la démobilisation de 20 000 militaires. A ceux-ci s'ajoutent 10 000 des déserteurs , empêchés et handicapés. Mon premier constat est que depuis, les fictifs là de 60 000, les 20 000 démobilisés et les 10 000 déserteurs étaient toujours considérés au sein des FARDC et leur solde et ration, dotations venaient chaque moi alors que ils ne faisaient plus partie de l'armée congolaise.

 En ce qui concerne la solde seulement, 9 millions de dollars par mois étaient décaissés. Cette somme colossale était partagé entre les gourous de la secte, donc le haut commandement militaire. Il me semble même que c'est devenu un système jusqu'à ces jours. Les effectifs militaires déterminent la teneur de la charge opérationnelle. C'est la base même de la planification des opérations militaires. De 150 000 à 60 000, c'est déjà un déficit spectaculaire et donc le déploiement militaire est presque impossible pour couvrir l'ensemble du territoire en terme de la sécurisation des personnes et des biens ainsi que la défense du territoire national. Hors avec la présence de plus de 150 groupes armés à l'est et le volume du travail il fallait trouver absolument des hommes pour cette fin utile. 

Les opérations d'uvira, de kalehe, de rutshuru, de béni et de l'ituri ne peuvent jamais connaître un seul succès. Là encore, les FARDC ont perdu plus de 35 000 militaires. Bref, l'armée congolaise regorge 25 000 militaires plus 18 000 recrues. Aussi, l'armée congolaise n'a pas de doctrine. Sa capacité de résistance au front de d'une heure au maximum. Donc pas d'endurance morale, ventral et physique. Elle n'est ni offensive ni défensive. Elle est composée par des forces disparates en provenance des insurrections, rébellions et soulèvements des civiles incorporés dans ce corps des professionnels. L'encadrement des militaires congolais est un et exceptionnel à travers le monde. 

Le salaire de base pour un militaire est de 256 000 FC équivalent de 110 dollars américains, 350 000 FC pour un colonel équivalent de 170 dollars américains et 359 000 FC  pour un général équivalent de 180 dollars américains. Seul le général a une prime de 4000 dollars américains le mois. Un militaire blessé au front est en charge de sa famille, un handicapé devient quémander et celui qui meurt au champ de bataille est à la merci des vautours et charognards n'ayant droit  ni aux obsèques ni à l'assistance pour les veuves et les orphelins des défunts vaillants combattants. 

Un militaire a droit à 5 dollars américains le mois comme ration. Disons même qu'à l'achat des équipements et matériels militaires on observe des détournements en auberge que chaque fois devant l'ennemi, ils crient soit au manque de munitions soit au retard dans l'approvisionnement. Aucune motivation s'en suit. Au delà de ça, la formation militaire continue est inexistante. Un militaire peut faire dix à 15 ans sans recyclage. Dans ces conditions il perd le réflexe militaire et d'autres atouts y relatifs. Faute de tout ce qui précède, les FARDC recourent aux groupes armés internes, soutiennent les ADF/NALU et font des alliances stratégiques avec les génocidaires du siècle , les FDLR auxquels ils promettent de soutenir pour rentrer chez eux au Rwanda par la voie militaire. Scandale. 

C'est pour cette raison même que l'insécurité est loin d'être éradiquée à l'est de la République. Comme encore une fois ces groupes armés internes et externes ne suffisent pas et le gouvernement congolais connaissant les faiblesses et les vulnérabilités de son armée est allé chercher le groupe international russe des mercenaires de Wagner. 500 mercenaires sont à goma. Un mercenaire est payé par jour 800 dollars américains dont 24 000 dollars américains par mois. D'où une somme de 12millions de dollars américains par pour ce seul groupe de 500. 100 dollars américains de ration par jour et 100 dollars américains pour le logement par jour. Un mercenaire blessé doit aller se faire soigner en Russie ou en Turquie aux frais du gouvernement congolais. Un mercenaire qui meurt sa famille reçois un million de dollars américains en guise de récompense. Que dire de tout ça ? Congolais ouvrons nos yeux car le Congo est en voie de disparition. Ce qui est drôle, nos investigations , le gouverneur Ndima detourne chaque semaine une somme de 345 dollars américains pendant son règne. Il vient d'acheter deux Villas modernes à Goma, deux autres à Kinshasa et une autre à Kigali. Chaque fois il envoie des véhicules qu'ils achètent en Europe passant par daresalam et Mombasa via goma. Tél est le tableau peint des irrégularités et faiblesses des FARDC qui dorénavant sont incapables de gagner un seul front même des voleurs à mains armées. Chers compagnons d'armes l'heure est grave. Vous mourez pourquoi? Makila po na ekolo dans ces conditions? Vous laissez où vos femmes et enfants après la mort? Qui prend soins de toi étant blessés ? 

Laissez à ces mercenaires le travail car il prend tout ce qui te revient. Le m23 ouvre ses bras pour vous accueillir et qu'ensemble nous définissions la réforme des services de sécurité capable de s'acquitter des missions nobles de sécurisation du territoire et de notre peuple. Oui il est possible. Venez, venez, nous vous attendons.  

A qui sait bien comprendre peu de mots suffisent.    Fait ce samedi 28 janvier 2023. Votre compagnon d'armes et revolutionaire col seraphin mirindi

Wednesday, January 25, 2023

Que les gens soient calme et se prépare à la libération totale du Congo.

Mercredi 25 janvier 2023. 


Que les gens soient calme et se prépare à la libération totale du Congo. Notre gouvernement ne veut pas résoudre les problemes du Congo pacifiquement. Ils préfèrent imposer à son peuple une guerre inutile car selon eux, les élections n'auront pas lieu et tshisekedi pourrait restait président de la République pendant 3ans avec le même gouvernement, le même parlement, et le même sénat, les mêmes gouvernements provinciaux, assemblées provinciales et dignitaires. 

Après ils vont se passer pour des pacificateurs en acceptant de négocier avec le m23 et autres pays voisins en vue de réunifier la République et de surcroît engager le pays aux élections générales fantaisistes organisées et gagnées à l'avance. Ce qui pourrait ajouter à ces 3ans, cinq autres années de misere, de souffrance, d'insécurité, de pauvreté, de corruption, de détournement, de discrimination et d'inégalité sociale. Pourquoi ne pas épargner la population de ce lourd fardeau de guerre et faire la paix avec tout le monde? Notre armée, les FARDC sont extrêmement faibles et ne peuvent nullement résister l'armée revolutionaire congolaise du M23. 

Alors, notre peuple doit faire la part des choses. Soit accepter de soutenir des gens qui leur font souffrir en le plongeant dans une confusion pour leurs intérêts égocentriques, n'ayant aucune vision pour la République, aucun programme politique clair et au leadership médiocre et accepté par ricochet de tomber avec eux aux conséquences dramatiques, où carrément abandonner le gouvernement et soutenir les révolutionnaires en progression. Cette guerre va avancer et va réussir.

L'heure vient de sonner où le peuple doit décider de retracer son histoire, de redéfinir son destin et de préparer l''avenir de sa progéniture future. Tout ce que le gouvernement fait, c'est du théâtre, une mise en scène qui met en danger des millions des congolais tout en sachant qu'ils n'aboutiront. La guerre n'est pas un fait de propagande et de populisme, c'est un fait de stratégies et de réalisme. Le gouvernement congolais est loin d'apporter des solutions nécessaires à la problématique de la sécurité, des clivages sociaux, au manque d'eau potable, de l'électricité , chaumage, l'éducation, santé et infrastructures d'intérêt collectif. 

La guerre pour le gouvernement congolais est une source intarissable d'enrichessiment illicite. Je lance un appel vibrant à tout celui qui voudrait voir le Congo en découdre avec le passer de commencer dès maintenant à refuser cette stratégie diabolique du gouvernement congolais à alimenter la guerre qu'ils ne gagneront jamais. 

Que tous nous nous préparions à une révolution pour le grand changement de paradigme, un changement radical qualitatif et quantitatif, la rupture avec le passé et bafouer les antivaleurs qui ruinent la République du Congo. 
Nous voulons une nouvelle classe politique capable de faire face aux problemes congolais tout en revalorisant notre économie qui d'emblée devrait être boustee et être distributive en faveur du contribuable. 

Je reste très convaincu que notre conscience, notre réussite, notre union notre force. Soyons unis pour une véritable révolution au Congo, le m23 n'est que un noyeau, voyons voir ce qui peut nous tirer ce bourbier auquel nous sommes affinités.

 Par 

Col Seraphin Mirindi

Friday, January 13, 2023

ALERTE : À MINEMBWE LES OFFICIERS MILITAIRES FARDC ET BURUNDAIS FNDB CONFIRMENT LEUR ALLIANCE AVEC LES GROUPES ARMÉS CONTRE LES TWIRWANEHO

Minembwe 13 Janvier 2023


Dans une réunion tenue à  Madegu entre les notables Banyamulenge et le commandant des FNDB basé à Minembwe ce mercredi 11 janvier 2023  cet officier leur a confirmé que les opérations militaires conjointes ( FARDC et FNDB )contre Twirwaneho sont bel et bien confirmées. À la question lui posée par les notables de pourquoi  s'attaquer aux seuls Twirwaneho en laissant d'autres groupes armés, il répond en ces termes : <<Nous sommes en alliance avec certains groupes armés qui ont accepté de collaborer avec nous>>, les chefs lui demandent s'il peut accepter de collaborer avec Twirwaneho également, il répond : << ce n'est pas à moi de décider, c'est les FARDC >>
Hier jeudi 12 janvier 2023 le colonel Rugabisha Alexis viendra aussi informer à ces mêmes notables que les opérations contre Twirwaneho sont au point d'être lancées  mais il ajouta que ce ne sera pas sous sa commande, c'est sa hiérarchie qui va les diriger et  d'ajouter << Tout ce que vous écrivez, ce que vous déclarés  sont vite contredits et balayés par d'autres personnes qui sont plus fortes que vous >>, une façon de les décourager et de leur montrer que c'est sans effets tout ce qu'ils font. 
Il poursuit à déclarer : << pour votre information  beaucoup de militaires FARDC vont incessamment quitter kilembwe et Lulimba pour se joindre à ceux de Minembwe dans leurs opérations contre Twirwaneho et dans leur passage, ajouta-t-il, ils ne vont pas s'attaquer aux maimai car, selon lui, les maimai ne sont pas en conflit avec les FARDC>>. Les notables sont surpris par ces déclarations  qui prouvent à suffisance que les FARDC et les FNDB sont en alliance avec les maimai surtout que les zones considérées comme bastion de maimai sont celles là que les FARDC vont traverser pour atteindre Minembwe. Ce ci s'ajoute aux messages de mobilisation lancés récemment par les chefs maimai appelant leurs troupes à saisir cette occasion pour détruire  Minembwe une fois pour toutes.
Déjà ce matin du vendredi 13 janvier, les habitants de la localité de kabingo nous informent qu'ils ont observé le mouvement des maimai qui se rassemblent en face de leurs villages à bikarakara, donc l'attaque est bien coordonnée et planifiée par les FARDC.
L'opinion nationale et internationale devrait faire attention à ces alliances contre nature qui se font solennellement entre les armés loyalistes et les milices locales qui ont déjà commis plusieurs crimes; alliances de nature non seulement  à ternir l'image de nos forces armées mais également qui prouvent que l'imminence d'un génocide n'est plus à contester . L'histoire du Rwanda en 1994 devrait nous servir de leçon. Chez nous en RDC le phénomène du nord-kivu où les milices locales sont intégrées au sein des FARDC  commence à s'installer dans les hauts plateaux de Minembwe. Toutes les fois où, durant les  6 années de conflits, nous avons donné les informations relatives au complot qui s'operait entre les maimai et certains éléments FARDC de la 12ème brigade, personne ne le croyait, aujourd'hui ça devient clair, l'alliance est officiellement conclue. 

 Fait ce vendredi 13 janvier 2023, pour la société civile noyau de Minembwe, 

Ruvuzangoma Rubibi Saint-cadet, président.
 Contact : +243815614415
rubibicadet @gmail.com

Monday, January 9, 2023

UNE NOUVELLE ALLIANCE ENTRE LES RED TABARA ET LES FARDC DESORIENTE LA MISSION DE L'ARMÉE BURUNDAISE A MINEMBWE

Minembwe le 09, Janvier 2023, 

Pour les Chroniques des Hauts Plateaux. Publié par Mwalimu Gérard.

Après avoir été délogés de leur base militaire de Masango en territoire d'Uvira (où ils cohabitaient en parfaite harmonie avec les mayimayi et les FARDC), les combattants du groupe armé burundais de RED-TABARA, ont pris la direction du secteur Itombwe. Avec la facilitation du Colonel FARDC *NJWAPA BROWN* (dispo à Kinshasa et originaire de la localité de Rugezi) qui veut renforcer le GA Bishambuke, les hommes de Gisiga (Red-Tabara) passent quelques jours à Kipupu où ils prennent le temps de se ressourcer sous la protection du *Colonel Ekembé*, commandant bataillon au sein de la 12ème brigade d'intervention rapide, basé à *Mikenke*. Le groupe pose ensuite ses valises à *Kabanju* à la mi-novembre 2022 avec la bénédiction du *Colonel Alexis Rugabisha*, le commandant de la 12ème brigade d'intervention rapide basée à Minembwe qui compte les installer à Bigaragara. A Kabanju, ils sont accueillis par les Mayimayi Bishambuke qui venaient d'essuyer deux revers de suite face à Twirwaneho dans leurs tentatives d'assaut sur Minembwe. 
Le RED-TABARA et leur allié, le mayimayi *ILUNGA RISESEMA* qui leur assurait à boire et à manger à Masango, forment une nouvelle alliance avec l'aile mayimayi *BISHAMBUKE* (Bafuliru) de Mirimba.

En effet, cette nouvelle triple alliance RED-TABARA, BISHAMBUKE et FARDC semble faire l'effet d'une douche froide sur l'armée burundaise (FDNB) et complique sa mission à Minembwe. On se souviendra que les FDNB et les FARDC opèrent en task force. Pourtant, ironie de la situation, les FARDC à Minembwe protègent et parrainent les RED-TABARA (qui n'ont jamais été, ni attaqué ni inquiété par les FARDC). En revanche, les FDNB sont appelées à prêter main forte aux FARDC pour traquer Twirwaneho à Minembwe. Ce dernier étant une autodéfense civile Banyamulenge qui a signé l'accord de Nairobi III que le Burundi (qui préside l'East African Community) est censé superviser l'exécution.

Le Burundi acceptera-t-il de violer l'accord qu'il est censé protéger, ou les forces burundaises en mission à Minembwe accepteront-elles de changer leur uniforme à celle des FARDC tel que proposé par ces dernières pour s'en prendre aux *ennemis de ses ennemis* ?

Quoiqu'il en soit, la mission de la force burundaise censée pourchasser les RED-TABARA devenu automatiquement, et par la magie des FARDC leur allié, a déjà provoqué une crise de confiance vis-à-vis des Banyamulenge. Ces derniers redoutent que les FARDC utilisent les burundais pour briser leur ligne de résistance et donner ainsi libre passage aux mayimayi et aux RED-TABARA qui viendront parachever leur funeste mission d'épurer Minembwe de tutsi Banyamulenge. 

A l'heure qu'il est, les FDNB ne parle plus de la traque de RED TABARA mais d'une nouvelle guerre contre les Banyamulenge. 

Entre temps, les mouvements des hommes du Colonel Ildefonse (commandant du contingent Burundais) fait l'objet d'une surveillance étroite de la part des Twirwaneho et du reste de la population Banyamulenge de Minembwe, notamment en raison de la présence parmi ses éclaireurs, des membres des groupes armés Mayimayi, dont le commandant *RUSHEBE*, l'une de ses figures de proue.

 
Fait à Minembwe ce 08 janvier 2023
Pour les Chroniques des Hauts Plateaux 
Mwalimu Gérard.

Saturday, December 10, 2022

PROGRAMME MULTISECTORIEL DE VULGARISATION ET SENSIBILISATION (PMVS) COORDINATION NATIONALE

PROGRAMME MULTISECTORIEL DE VULGARISATION ET SENSIBILISATION (PMVS)

COORDINATION NATIONALE

N° ENREGISTREMENT : F.92/39.296 E-mail : coordination@pmvs-rdc.org Tél. : +243978592180

LES TUTSIS Congolais

/BANYAMULENGES VICTIMES

D'INJUSTICES SOCIALES

RAPPORT DÉTAILLÉ EXPLIQUANT UN PROBABLE GENOCIDE EN RDC Décembre 2022
Rapport élaboré par l'équipe de L'ONG PMVS(Programme Multisectoriel de vulgarisation et

sensibilisation)

0. PRÉFACE

La crise diplomatique entre la RDC et le Rwanda s'est traduite par des agressions à répétition, celle-ci a créé des confusions sur la situation des rwandophones congolais, aujourd'hui victimes des messages de haine car, non seulement associée aux rebelles du Mouvement du 23 mars(le M23) mais aussi aux tutsis du Rwanda.

Plusieurs organisations et mouvements citoyens se sont mobilisés pour mener des actions contre le Rwanda depuis la crise diplomatique qui règne entre les deux pays.

Ses actions ont tourné en vinaigre car, dans l'imaginaire congolais ''Rwandais'' signifie tutsi, agresseur, assassin.

A cet effet, le Tutsi étant exclusivement un rwandais, celui-ci devient automatiquement l'agresseur, l'assassin du congolais.

C'est depuis 2019 que notre organisation s'est engagée à lutter contre la stigmatisation dont sont victimes les Tutsis congolais. Nous estimons que toute attitude tendant à discriminer ou combattre les populations Tutsis vivant dans le Grand Kivu serait une manière de faire le jeu de ceux qui cherchent à diviser nos communautés.

Dans le contexte actuel, il nous est plus efficace et important de dissocier les citoyens Rwandais des communautés Rwandophones congolaise qui vivent avec nous depuis des siècles.

Nous devons faire la part des choses et ne pas tomber dans le piège des politiciens Congolais qui voudraient saisir une opportunité de pouvoir pérenniser le cycle des violences.

Depuis que les attaques des rebelles du M23 se sont multipliées contre l'armée congolaise dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, les membres de la communauté Tutsi du Congo se sentent en insécurité.

Un groupe d'experts des Nations Unies estime que le Rwanda et l'Ouganda ont servi de base arrière au M23, et d'autres accusant les FARDC d'armer les FDRL comme supplétifs dans les opérations militaires contre le M23. Mais cela ne devait pas donner l'occasion à nos frères d'autres ethnies de lancer des messages de haine à nos frères Tutsis congolais.

Rappelons que l'attribution de la nationalité Rwandaise aux Tutsis congolais est une manière de les stigmatiser, car dans le concept mental du congolais, un tutsi Rwandais est un cancrelat (Expression utilisée à l'époque par les Génocidaires hutus)

Cette communauté ne devait pas être traitée comme une communauté belliqueuse car les gens leur font porter sans raison la responsabilité du mouvement rebelle du M23 ou de la crise entre la RDC et le Rwanda.

1. Introduction

En cette date du 9 décembre 2022, journée où le monde commémore la journée internationale des victimes du génocide, de l'affirmation de leur dignité et de la prévention de ce crime, notre organisation dévoile le rapport issu des enquêtes sur la situation des Tutsis Congolais. Cette enquête répond aux normes relatives de notre objectif principal : Promouvoir le développement intégral et intégrer les populations tout en les impliquant dans la mise en œuvre des solutions aux problèmes de la société.

S'agissant de l'intégration de nos populations dans la mise en œuvre des solutions aux problèmes, il s'observe un blocage fraternel, un manque de consolidation entre nos communautés, et ceux-ci a été amplifié par certains leaders politiques de la République Démocratique du Congo qui y trouvent un moyen de montée en politique, et d'une part les journalistes, mouvements citoyens ou organisations de la société civile pour se marquer dans l'activisme ou la presse.

Malgré notre appel à la paix, ceux des organisations internationales ainsi que la passation pacifique du pouvoir de 2019, plus de 130 groupes armés demeurent toujours actifs en République Démocratique du Congo (RDC), cette persistance est due au manque de gouvernance efficace et à la participation active de certains acteurs politiques à déstabilisation du pays, nous pouvons le prouver grâce aux propos du Président de l'assemblée nationale " chers collègues quittez les groupes armés", et autres qui au-delà de faire apologie de certaines milices locales, ,mobilisent officiellement les jeunes à les intégrer.

En 2019, la passation du pouvoir avait suscité un espoir de changement étant donné son soutien exprimé pour la communauté vulnérable des Banyamulenge, mais, les tutsis congolais, en général, aujourd'hui, cet espoir semble s'envoler à cause des multiples crises sécuritaires et sanitaires en RDC.

Nous avons constaté que les tutsis congolais/Banyamulenge sont persécutés en République Démocratique du Congo comme une population « indésirable ».Depuis l'époque coloniale, leurs assaillants citent des interprétations falsifiées de l'histoire pour justifier des actes de barbarie. L'Empire colonial belge a démantelé leurs chefferies parce qu'ils ont résisté au régime colonial. Les colonisateurs ont propagé « l'hypothèse hamitique » de Speke, selon laquelle les pasteurs Tutsi étaient des « envahisseurs » Nilotiques, alors que les fermiers Bantous étaient les « indigènes » de la région des Grands Lacs. Ce même mythe de fondation est devenu l'idéologie qui a causé le génocide perpétré contre eux en 1994.

Cette persécution a continué après l'indépendance du Congo en 1960. En 1981, nous nous rappelons de la loi promulguée par Mobutu ayant révoqué la citoyenneté de tous les Rwandophones qui résidaient la RDC avant l'indépendance tout en créant une confusion sur la situation des banyamulenge qui vivent sur le sol congolais avant que le Congo ne soit appelé CONGO.

En 1996, ils ont été victimes d'expulsion et de massacres. Pendant les guerres du Congo (1996-2003), le Rwanda a envahi le Congo (alors nommé le Zaïre) pour renverser Mobutu et mettre un terme aux attaques des Hutu Rwandais en exil. Initialement, les Banyamulenge se sont alliés avec le Rwanda et avec d'autres Rwandophones.

Depuis les guerres, les Banyamulenge s'opposent aux rébellions supportées par le Rwanda, mais tous les Rwandophones sont devenus associés collectivement aux invasions. Bien qu'une loi de 2004 ait accordé la nationalité aux groupes qui habitaient le Congo en 1960, la représentation politique dans un territoire ancestral reste essentielle pour l'acceptation locale des droits à la citoyenneté. Des milices Maï-Maï « indigènes continuent d'attaquer les Banyamulenge.

CHAPITRE I. DÉROULEMENT DES FAITS

Comme nous l'avons dit ci-haut, la réapparition du M23 a ouvert la porte de la traque des Tutsis /banyamulenge.rien n'est caché, tout est observable sur internet grâce à la rapidité des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Comparons la situation en RDC, en se basant sur les dix étapes d'un génocide, selon l'expert universitaire et activiste Grégory H.Staton.

Ces étapes ne suivent pas toujours une progression linéaire, elles peuvent coexister. À chaque étape, des mesures de prévention peuvent être mises en action si l'Etat Congolais se penche sévèrement.

1. Classification

Division des personnes entre « nous » et « eux » par des groupes en position d'autorité, selon l'origine ethnique, la race, la religion ou la nationalité.

"Plusieurs éléments dans les réseaux sociaux témoigne d'abord que les combattants du M23 ne sont pas des congolais, et sont des Tutsis, dans l'imaginaire congolais, un tutsi n'est pas un congolais. Voilà les raisons pour lesquelles les Tutsis sont tous rapportés comme des M23

UN PRÊTRE INFLUENT DE LA RDC

2. Symbolisation

Identification des gens en tant que Juifs, Roms, Tutsis, etc. Les distinguer par des couleurs ou des vêtements symboliques.

Sous les yeux des services de sécurité, toutes les personnes utilisent les réseaux sociaux pour inciter les populations à la haine à travers la morphologie.

3. Discrimination

Un groupe dominant utilise la loi, les coutumes et le pouvoir politique afin de nier les droits d'autres groupes.

MARCELIN BILOMBA /CONSEILLER DU CHEF DE L'ÉTAT

4. Déshumanisation

Affirmation par propagande de la valeur moindre du groupe victime par rapport au groupe majoritaire. Les assimiler à des animaux, des insectes ou des maladies.

5. Organisation

Conception de plans de meurtres génocidaires, en général par l'État, son armée ou des milices. Les FARDC maltraitant et arrêtant les Tutsis/congolais

Dans le Maniema en juin 2022, on a brûlé un tutsi, et on l'a mangé vif

6. Polarisation

Amplification des différences entre les groupes par la propagande. Interdiction d'interactions entre les groupes. Meurtre des membres modérés du groupe oppresseur.

7. Préparation

Identification et séparation des groupes victimes. Obligation de porter des symboles. Déportation, isolement et famine planifiée. Préparation de listes de mise à mort.

NOUS AVONS TOUS VU LA VIDEO DE JULES MONYERE CITANT LES LIEUX D'HABITATION DES TUTSIS A KINSHASA

8. Persécution

Les victimes sont identifiées et isolées en raison de leur ethnicité ou de leur identité religieuse. Au sein de l'État génocidaire, les membres des groupes discriminés vont parfois être obligés de porter des symboles les identifiant et biens et propriétés sont souvent expropriées.

9. Extermination

Début des massacres, perçus par les tueurs comme des actes « d'extermination » car ils croient que leurs victimes ne sont pas pleinement humaines.

10. Déni

Négation par les auteurs d'un génocide d'avoir commis des crimes. Blâme souvent rejeté sur les victimes. Dissimulation de preuves et intimidation de témoins.

CHAPITRE II.LES VICTIMES D'INJUSTICES SOCIALES 2.1 DANS LE SUD KIVU

Depuis le mois d'avril 2017,les violences sanglantes et mortifères ont commencé à ravager et à déchirer le tissu socio-économique des populations des Moyens et Hauts Plateaux des territoires précités de Mwenga ,Uvira et Fizi ;des essais pour ramener la paix dans cette contrée ont été multipliés, au travers des projets de stabilisation implémentés par le programme STAREC Sud-Kivu, des tentatives de dialogues intercommunautaires ont été organisées et des actes d'engagement lors des accords de cessez-le-feu ont été signés. Il s'agit, entre autres, du dialogue tenu à Uvira du 25 au 28 juin 2019 et l'accord de cessez-le- feu signé à Uvira le 15 mars 2020 par certains groupes armés impliqués directement dans ces conflits. Mais malheureusement, les populations sont toujours meurtries par des actes des barbaries, alors qu'elles commençaient à respirer l'air

D'espoir de la normalisation progressive de la situation.

Depuis la réapparition du M23, dans le nord Kivu, des extrémistes de tout bord et instigateurs des divisions interethniques se sont employés, corps et âmes, à véhiculer, au travers les médias et réseaux sociaux, l'idéologie divisionniste et la haine contre les Banyamulenge.

Ensuite, profitant du clivage ethnique déjà installé, les coalitions des groupes armés locaux et étrangers se sont tous rangés contre la seule communauté Banyamulenge. Ainsi, cet état de chose n'a pas laissé évoluer le processus de pacification qui était déjà entamé.

Dans leurs manœuvres, ils ont abusivement qualifié les conflits d'intercommunautaire, sous-estimant par mauvaise foi, la résilience communautaire des Banyamulenge, Babembe, Bafuliiru et Banyindu lentement développée vers la réconciliation effective.

Cependant, les affrontements actuels qui sévissent dans la zone n'épargnent personne, dans la mesure où ils sont tous poussés à s'autodétruire les uns et les autres, de suite d'un phénomène de diabolisation collective, de
Crainte
et d'inacceptation mutuelle.

A l'allure où vont les choses, nul ne peut douter du plan préconçu, celui du
Déracinement des Banyamulenge en vue de les rendre apatrides ou carrément les exterminer.

Aujourd'hui, les Hauts
Plateaux de Minembwe, fief des Banyamulenge, constitue le foyer de la coalition des groupes armés locaux et
Étrangers
au seul objectif d'exterminer la communauté Banyamulenge qui y est confinée, depuis que d'autres espaces ont été dévastés. Le plan a consisté préalablement à incendier la quasi-totalité des villages, à la destruction méchante de toutes les infrastructures sociales (écoles, hôpitaux, centres de santé, églises), à la dévastation des champs et à la razzia de presque tout le cheptel bovin. Ce rapport, réitère notre demande d' implication de toutes les partis prenantes indéfectiblement dans la lutte contre un désastre humanitaire et une situation chaotique qui s'installent déjà dans ces milieux, la situation que vivent les Banyamulenge à Minembwe et ses environs rappelle la tragédie des années 1996, où l'idéologie d'épuration ethnique avait été lancée à travers le pays et mise en pratique, sous la supervision de certains politiciens extrémistes. Nous dénonçons les actes de certains chefs militaires déployés dans les Hauts Plateaux du sud sud de la Province du Sud-Kivu, qui semblent dévier de leur mission régalienne et qui seraient probablement au service des commanditaires inconnus.

Pour illustrer leur plan à la satisfaction de leurs mentors, ces chefs militaires ont injustement refusé à tout officier militaire membre de la communauté Banyamulenge le commandement des opérations dans les Hauts Plateaux de Minembwe. Cet écartement des officiers Banyamulenge du déploiement dans certains coins de la province,a frustré non seulement les militaires qui se voient limiter dans l'exercice de leur prestation, mais aussi leurs congénères civils.

Par contre, parmi les militaires déployés à Minembwe depuis le début de la
crise, figurent les officiers issus des communautés voisines, Babembe, Bafuliru et Banyindu qui, malheureusement ne rassurent pas la sécurité de toutes les communautés et de leurs biens.

NOMBRE DES PERSONNES TUTSIES CONGOLAISES TUÉES, MAISON INCENDIÉES, VACHES ABATTUES ET PILLÉES DEPUIS 2018 A AUJOURD'HUI

Date

Propriétaire

Lieu

Nbres des personnes tuées

Nbre des vaches abattues

Nbre des vache s Pillées

Maisons incendiées

30/05/2018 30/06/2018 15/06/2018 15/09/2018

15/09/2018 19/09/2018

21/09/2018 18/06/2019

SEMAKOMA& BIRINDA

MAHONDOGO MIBURO MIBURO

RUMIYA MUGENZI

NKUSI& MICO RUMIYA PATY
ELISE

NZANA KAMANZI KAZOZA MUNANA SEBUDANDI SEGIPAPA

Famille Prosper NDAGIJIMANA GAPYISI

BAZIGAME ERIC SEBAGISHA KABENGA SAMUEL

MAYOGI

GATOVU 20 GATOVU 33 MUSHWA 10 MUSHWA 70

MUSHWA 36

48 128 48 130 89 111 38 146

10 96

25

22 56 29 05

39 FERME DE 9

MUSHWA 19

53 56

OSSO 25
MUSHWA 19
OSSO 19
LUKOPFU 36
LUKOPFU 28
RUHONGA 32
MAHANGA 21
MAHANGA 22
MAHANGA 31 22

17 13 O9 06 49 28

11

12 128 28 54 28 148 20 178 12 46 57 87 32 43 8 86

1/03/2021 28/04/2022

12/06/2022

MAHANGA 22 KITSHANGA 19

BIKENGE 17 BIKENGE 89 RUHONGA 39 RUHONGA 67 RUTOVU 19 GITEMBE 28

COLLINES DE BRUXELLES 19

GITEMBE 28 GITEMBE 19 RUHONGA 27

40 27

3 39 2 48 75 160 41 160

30 56

14 167 37 168 20 110 357 459

14/06/2022
24/06/2022
24/06/2022
25/11/2022
TOTAL (30 novembre 2022)

MUNYANGERI KAMARI GASETSA

717 745

65

2

N.B

Dans le territoire d'UVIRA, FIZI, MWENGA, de 2017 à nos jours , le bilan des dégâts ,tant humains que matériel causés par les conflits se présente comme suit :

2. L'officier de police Judiciaire (OPJ) AMANI GASANABANDI, a payé le prix de son faciès TUTSI. En plus d'être brûlé, il a reçu d'extrêmes coups des bâtons. Ce crime fait partie des multiples attaques et cas des lynchages que les tutsi congolais subissent en RDC, ça s'est passé à LUMBISHI

3. Un autre crime qui rappelle le lynchage du sieur NTAROBERWA, brûlé et mangé à KALIMA en juin (2022), ça nous rappel En 2021, le Mjr J.KAMINZOBE a été aussi brûlé et mangé à KALIMA. Le Ltn GAPASI MUNYEMAZI aussi lynché à MUNIGI/Nord Kivu Tous du fait d'avoir le faciès Tutsis.

4. Les bétails blessés :

Dans le Masisi ,les Milices locales en coalition avec les #FDRL font payer chaque bouvier #TUTSI 6$/par vache mais d'autres, 1$/vache. A défaut de payer, des vaches des TUTSI sont tués et d'autres coupées les tendons en les laissant dans les fermes.

5._ Le 21 novembre 2022 ,Faustin MUTENZITARE SONGA, un bouvier TUTSI congolais, a été enlevé avec ses vaches à KIBUMBA.

6. Le 17 Novembre 2022Sieur KOMEZI PIERRE ZABURI, Étudiant, en raison de son FACIÈS TUTSI arrêté par les éléments de la police nationale au motif qu'il est M23 du fait d'être en possession de la carte CEPGL, il devait payer 30.000frc pour être libéré.

7. Le 17 Novembre, dans le Sud Kivu deux jeunes banyamulenge ont été arrêtés par des éléments FARDC, car ayant trouvé dans leurs téléphones phones des images amateurs des porteurs de la tenue militaire.

8. Le 13 Nov 2022, Le Sieur NGIRIMANA, originaire de MASISI, au-delà d'être victime des paroles haineuses, discriminatoires a été torturé par des éléments FARDC du simple fait d'avoir une identité rwandophone.

9. Le 12 novembre 2022NDAYISABA JAMES et SEPT, tous de la communauté congolaise TUTSI ont été arrêté et incarcérés à la DEMIAP. Ils étaient arrêtés quand l'un accompagnait sa femme à la mairie pour acheter lala carte de CEPGL. L'un travaille au Service de Gardiennage.

10. A Goma, le 9 Novembre, le petit BIYOGA SCHÉMA (16 ans) et sa sœur ont été arrêtés injustement et passés nuit au cachot au motif qu'il s'agit des M23.

11. Deux bouviers Tutsis arrêté à Runigu, et sont appelés rebelles du M23

12. à Minembwe, le 7 Novembre 2022,le Pasteur MUZIMA a été tués par les Soldats des FARDC, Un autre MUNYAMULENGE qui vient de payer le prix de son faciès TUTSI après une décapitation d'un enfant de 14ans.

13. Monsieur Petro a été enlevé les 7 novembres à Rutshuru par la milice Mai_mai Nyatura CMC de Domi dans la localité de Bwizaen groupement de Bishusha. Il a été retrouvé le lendemain attaché à un arbre agonisant

14. Le 02 novembre 2022,6 bouviers TUTSI sont arrêtés dans le Sankuru au motif qu'ils seraient des Militaires Rwandais. Dans le KWANGO, nombreux y ont été arrêtés aussi pour le même motif malgré sans aucune preuve.

15. Le 24 octobre 2022,à Kinshasa, dans le quartier Ndjili, deux jeunes civils aux visages remplis de sang et des blessures viennent de payer le prix de leur faciès "TUTSI".

16. Le 23 octobre 2022,la Société Civile a déploré une attaque systématique des FARDC de la 12ème Brigade en complicité avec les mai mai BILOZE BISHAMBUKE ayant coûté l'incendie des habitations des villages de KALINGI, MISHARO, et GAHWERA, où habitent en majorité les BANYAMULENGE

N.B

Dans le Rutshuru et Nyirangongo de 2017 à nos jours, le bilan des dégâts, tant humains que matériel causés par les conflits se présente comme suit :

  • ✔  2.156 PERSONNES CIVILES TUTSIS TUEES

  • ✔  4.057 PERSONNES(TUTSIS) ARRÊTÉS ARBITRAIREMENT

  • ✔  1.015 PERSONNES ENLEVÉS.

  • ✔  + DE 1500 PERSONNES SONT MALTRAITÉS PAR JOURS PAR LES FDLR, NYATURA

    ET AUTRES

  • ✔  237.000 PERSONNES CHERCHENT DE L'ASSISTANCE SOCIALE

  • ✔  210.000 DÉPLACÉS

  • ✔  12.345 VACHES DES BOUVIERS TUTSIS BLESSÉS PAR LES FDLS , NYATURA ET

    AUTRES REFERENCES :

    https://news.un.org/fr/story/2022/11/1129647

    CHAP III RECOMMANDATIONS ET PRÉVENTIONS

    Afin de prévenir le génocide en République Démocratique du Congo, nous devons d'abord nous attaquer à la discrimination, aux préjugés ainsi qu'à la propagation de la haine et de l'animosité qui sont fondées sur l'appartenance ethnique, le faciès et toute autre forme d'identité, celle-ci doit être mise en application lors du traitements des causes profondes des conflits ethniques "il faut désinfecter la plaie, la panser ensuite la bander, ne jamais la bander sans la désinfecter" Ludovic Kalengayi

    il serait préférable que le gouvernement de la RDC mette en place un mécanisme spécial de prévention du génocide en créant des structures mixte de lutte contre la haine, le tribalisme et tout autre forme des faits sociaux négatifs pouvant provoquer des divisions ethniques.

    L'Etat congolais devrait être regardant concernant la loi sur l'interdiction des messages de haine, car celle- ci devient légale auprès des leaders des partis politiques qui utilisent des méthodes assimilées pour leur monter en politique.

    Nous devons aussi savoir que si nous voulons sérieusement prévenir les génocides, il faut éviter tout retard causé par des arguties juridiques quant à la question de savoir si une atrocité donnée entre ou non dans la

définition du génocide. Lorsque nous nous décidons à agir, il est souvent trop tard. Nous devons reconnaître les signes avant-coureurs pour pouvoir agir à temps pour l'éviter », a déclaré Kofi Annan.

Le génocide n'a jamais été un hasard, ni une fatalité. C'est un processus qui évolue dans le temps, comme nous l'avons évoqué ci-haut.

Pour se livrer aux violences qui lui sont associées, les auteurs ont besoin de temps pour s'y préparer, mobiliser les ressources et prendre les mesures concrètes qui leur permettront d'atteindre leur objectif. De nombreux signes avant-coureurs existent et il est donc possible de prendre des mesures pour l'éviter.

Les études approfondies qui ont traité les génocides passés nous ont appris à repérer les signes avant- coureurs.

Le Bureau du Conseiller général pour la prévention du génocide a mis au point un cadre d'analyse pour évaluer ces signes de risque de génocide. Le Cadre d'analyse des atrocités criminelles a été publié en tant que document officiel des Nations Unies et le Secrétaire général a encouragé les acteurs internationaux, régionaux et nationaux à l'utiliser comme outil pour promouvoir l'alerte rapide et la prévention.

Il contient deux outils analytiques principaux permettant d'évaluer le risque d'atrocités criminelles : une liste de 14 facteurs de risque et des indicateurs associés à chacun d'eux. Les huit premiers sont communs à tous les crimes. Outre ces facteurs communs, le cadre identifie six facteurs de risque supplémentaires, deux facteurs de risque spécifiques à chacun des crimes internationaux.

L'un des facteurs de risque les plus importants est la discrimination fondée sur l'identité, en d'autres termes, la discrimination qui cible les personnes et les groupes en raison de la religion, de la race ou de l'identité nationale.

La discrimination peut revêtir de nombreuses formes. Les États peuvent imposer l'identification obligatoire des membres d'un ou de plusieurs groupes particuliers (nous nous rappelons lors de la livraison des anciennes cartes d'identité, les chiffres 140).

Ces groupes peuvent être confrontés à une discrimination dans l'accès à certaines ressources ou opportunités, être exclus systématiquement des processus de prise de décision ou ne pas avoir accès à des postes dans les institutions de l'État ou à des professions clés.

L'État peut imposer des taxes ou des amendes à un ou plusieurs groupes particuliers, exiger une autorisation pour exercer certaines activités sociales comme le mariage ou imposer le contrôle des naissances obligatoire. La justification explicite de toute pratique de discrimination est toujours un motif de préoccupation comme la promotion et la tolérance des discours de haine contre un ou plusieurs groupes. Souvent, les pratiques de discrimination sont accompagnées par la violence. La détention arbitraire, les disparitions forcées, la torture et les massacres, qu'ils ciblent de manière sélective des membres de groupes particuliers ou qu'ils ciblent sans distinction un groupe dans son ensemble, sont des violations des droits de l'homme qui ont été utilisées pour imposer ou maintenir des pratiques de discrimination.

CONCLUSION

La RDC devra faire davantage pour construire une société capable de se défendre contre un génocide et autres atrocités criminelles et de surmonter les périodes de crise.

Celle-ci n'est possible qu'en bannissant les messages de haines et en trouvant des solutions idoines permettant de résoudre les causes profondes des conflits.

Lorsque les droits de l'homme sont protégés et que l'état de droit est respecté, les populations ne seront jamais confrontées à la discrimination ou à l'exclusion en fonction de leur identité, faciès.

Elles sont plus à même de vivre ensemble de manière pacifique et cette coexistence pacifique jette les bases du développement social et économique et de la prospérité.

Les États qui accordent de l'importance à la diversité, à l'unité, à la paix et qui mettent en valeur les avantages qu'offre une société pluraliste ont plus de chances d'être stables et solides. Ce principe du respect de la diversité, du respect des différences entre les peuples, y compris de leurs cultures, est essentiel pour la construction de sociétés stables et pacifiques, de sociétés qui peuvent surmonter les périodes difficiles.

Ludovic Kalengayi/coordonnateur du PMVS 

Thursday, November 24, 2022

Lettre ouverte à MM les Ambassadeurs de France et du Royaume Uni à Kigali et à Kinshasa

Au moment où la situation qui prévaut à l'Est de la RDC ne cesse de dégénérer, la contribution de quiconque, aussi modeste soit-elle, susceptible de mettre un terme à la crise qui, de toute évidence, est d'abord et avant tout interne à la RDC, ne serait pas de trop.

Messieurs les Ambassadeurs, je suis convaincu et vous en conviendrez avec moi, que vos gouvernements respectifs ont l'obligation à la fois morale et juridique de faire des déclarations moins timides et moins confuses, à l'égard de Kinshasa et Kigali, surtout que vous y êtes pour quelque chose. L'histoire l'atteste.

Vous étiez présents à la Conférence de Berlin en 1885, vous êtes aujourd'hui les témoins parmi les plus crédibles pour attester que l'Est de la RDC était à l'origine un territoire du Royaume du Rwanda devenu congolais par le traçage de nouvelles frontiѐres à l'occasion de ladite Conférence dont vous êtes signataires.

Dѐs lors, il serait aberrant, insensé et irresponsable de se taire ou de prêter une oreille au Gouvernement de Kinshasa quand il nie la congolité des natifs de ce territoire, en les étiquetant de rwandais rien que parce qu'ils sont rwandophones, tout en revendiquant simultanément la congolité de ce territoire.

On ne peut plus absurde et plus contradictoire.

Messieurs les Ambassadeurs, là réside le nœud du problѐme, et vous le savez bien autant que le sait Mr Tshisekedi, Président de la RDC.

Vous le savez mais vous vous taisez. Votre silence est coupable.

Pis encore, vous assistez, indifférents, au déroulement d'un autre génocide des Tutsis en RDC, qui risque de dépasser en atrocité celui perpétré contre les Tutsis en 1994 au Rwanda.

En effet, quand on en arrive à griller le Tutsi congolais sur un brasier, manger sa chair et le dévorer comme une brochette de chèvre, sans entendre personne broncher, ni les voisins ni encore moins le trѐs chrétien et humanitaire Occident, on tressaillit d'effroi.

Hier, au Sud Kivu, les Banyamulenges ont été génocidés dans l'indifférence totale de la Communauté internationale.

Par la suite ce fut le tour de leurs frères du Nord Kivu. Et ça continue. Silence encore et toujours.

Vous voulez savoir combien ? Vous attendrez, pour le reconnaître, qu'ils atteignent et dépassent un million comme ce fut le cas au Rwanda ?

Vous le savez autant moi, que ce qui définit un génocide n'est pas le nombre des victimes mais bien un programme macabre prémédité et mis en exécution par l'Etat.

Ce qui est le cas en RDC. Les autorités à plusieurs niveaux de l'Etat ne cessent d'inciter ouvertement les citoyens à la chasse du Tutsi congolais.

Au Rwanda les génocidaires utilisaient le mot travailler pour dire tuer.

Kinshasa, grâce à son protégé FDLR, a appris à utiliser le même langage codé.

La jeunesse est entraînée à devenir des milices du genre Interahamwe, du temps de Habyarimana, le dauphin de Mobutu.

C'est drôle comme l'histoire peut se répéter en un laps de temps. Et pour cause. Le Gouvernement de Kinshasa a trouvé dans le FDLR un allié et un maître, sous l'assistance en apparence distraite des Chancelleries africaines et occidentales.

Messieurs les Ambassadeurs, l'ONU, dont vos deux pays sont membres permanents du Conseil de Sécurité, regarde ailleurs comme elle l'a fait Il y a 28 ans.

Mais parbleu ! Quoi d'étonnant ? Les yeux sont braqués en Ukraine parce que, comme le disait quelqu'un dans ce pays si proche et si lointain à la fois, la trѐs fraternelle et égalitaire République, "un génocide…heu…ce n'est pas important en Afrique".

Avec tout le respect que je vous dois, Messieurs les Ambassadeurs, je vous prierais de ne plus persévérer dans ce silence coupable, sinon l'histoire vous jugera de complice d'un régime qui a du mal à cacher ses actes génocidaires.

Et si jamais cela vous devenait impossible, je vous prierais de nous promettre que vous aurez, à tout le moins, la délicatesse de nous épargner alors, quand le génocide aura été consommé, le désormais banal et hypocrite "on n'a pas su".

Je vous remercie.

Kalisa Alphonse