Wednesday, August 25, 2021

Opération Sokola 2 Sud-Kivu ou opération Sokola Minembwe des Banyamulenge




Les partisans de l'opération "Sokola (nettoyer) Minembwe des Banyamulenge" se réjouissent naturellement des images accablantes des déplacés Banyamulenge de Kamombo ainsi que des vagues de flammes folles et de fumées épaisses sur leurs maisons abandonnées dont chacune constituait un foyer d'incendies criminelles. Il importe de rappeler ici que la destruction volontaire de ces villages (y compris les écoles, les églises et les centres de santé) par le feu incendiaire est intervenue six jours après ce que le capitaine Kasereka appela, à grand coup médiatique la « libération » du dernier bastion de Twirwaneho au 15 août par les FARDC sous le commandement, entre-autres du général Mukalay et du colonel Ekyembe. Il a cependant oublié de faire mention du caractère pyromane et de la passion dévorante de desdits libérateurs ! 



L'avion du général Yav tourne à plein régime entre Bukavu et Minembwe, en passant par Kamituga. Objectif : Mobiliser ses troupes, y compris les combattants MAI-MAI et Red-tabara à en finir avec la résistance au génocide contre les Banyamulenge. "Wanyarwanda warudi kwao" - les rwandais (Banyamulenge) n'ont qu'à rentrer chez-eux (au Rwanda)- est le slogan scandé par les troupes FARDC à Uvira, en partance pour les Hauts-Plateaux de Minembwe. Ces dernières se déclarent déterminées à nettoyer, à balayer (sokola) Minembwe et ses environs de toute présence Banyamulenge. En même temps, le sort de milliers des familles sinistrées qui n'ont aucun accès, aucun droit à l'aide humanitaire est plus qu'incertain. Elles sont décidément déboutées du droit à la vie.

En effet, alors que des groupes armés nationaux (MAI-MAI) et étrangers (Red-Tabara, FNL et FOREBU) écument dans une bonne partie de la province du Sud-Kivu, le concept de la « restauration de la paix et de l'autorité de l'Etat » utilisé par le Président de la République et Chef de l'Etat est interprété et synergiquement mis en œuvre par les principaux acteurs comme suit:

▪️Pour l'Etat-major général des FARDC, la restauration de la paix dans les Hauts-Plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira est synonyme d'affûter toutes ses armes contre le mouvement Twirwaneho, avec des œillères qui font de lui complètement aveugle vis-à-vis des groupes armés MAI-MAI et RED TABARA;

▪️Pour le général Philémon Yav (commandant de la 3ème zone de défense couvrant le Sud-Kivu), cela signifie qu'il faut s'appuyer sur les groupes armés (MAI-MAI et Red-Tabara) pour détruire tous les villages Banyamulenge à travers le prétexte de la traque de Twirwaneho ;

▪️Quant au désormais ex-ministre Lwabandji (intérieur, sécurité et affaires coutumières), le processus lié à la restauration de la paix voulue par le Chef de l'Etat est une aubaine qui n'arrive pas deux fois et qu'il faut profiter pour tuer au moins 90 à 95% de la population Banyamulenge de Minembwe. Cela équivaut, comme il le prétend, à la proportion des porteurs illégaux d'armes.

En effet, depuis sa désertion des rangs des FARDC en janvier 2020, le colonel Makanika fait l'objet de farouches campagnes. C'est sans compter sur le fait que sa décision ait été motivée et justifiée par l'abandon de sa communauté à la merci de la funeste coalition MAI-MAI et Red-Tabara (depuis 2017) - sans que l'armée sur place n'ose stopper ces barbaries, si ce n'est que les exacerber et les superviser. Ces malveillantes campagnes contre Makanika et Twirwaneho sont menées au sein des FARDC par un cercle des généraux qui se constituent une économie de guerre grâce aux centaines de milliers de vaches razziées, et à travers les débats et polémiques menés, par médias interposés par des politiciens aux motivations xénophobes et génocidaires. C'est à l'image notamment du rôle joué par Bitakwira qui passe tout son temps sur les radios et télévisions locales à vociférer des outrages, des allusions et des insinuations odieuses et mensongères sur Minembwe, Banyamulenge et Twirwaneho.  Bien entendu, il suffit pour les médias d'aborder en mal le feuilleton Banyamulenge pour affoler les compteurs des views », des « followers » ou des ventes des journaux.

Il y a lieu de se rendre facilement à l'évidence que si le colonel Makanika est dans les collimateurs des FARDC, ce n'est certainement pas parce qu'on lui reproche la désertion. L'autoproclamé général MAI-MAI Yakutumba dont les hommes servent de supplétifs aux FARDC pour mener des attaques contre Twirwaneho s'est rendu coupable du même délit. Son offensive lancée sur la ville d'Uvira et contre les FARDC au matin du 29 septembre 2017 n'en est pas un geste héroïque pour le dédouaner ou blanchir son casier judiciaire. Mais il n'est pas inquiété. Au contraire, il est appuyé pour traquer son jeune cadet, Makanika dont les circonstances aggravantes portent effectivement sur le fait qu'il est de la communauté Banyamulenge (vouée au nettoyage) et qu'il ait rejoint Twirwaneho (et non les MAI-MAI), justement pour se battre contre ce nettoyage ethnique perpétré par les Yakutumba et alliés.  

Au Sud-Kivu pourtant, des leaders d'opinion, des défenseurs des droits humains, des autorités politico-administratives, des élus du peuple, des représentations diplomatiques, la MONUSCO et j'en passe, sont au courant de cette situation. Ils connaissent toute la vérité. Mais par crainte d'effaroucher certaines sensibilités et de protéger leurs postes, ils se taisent devant les crimes. Le principe est tel qu'il n'est pas question de heurter le fragile lien qu'ils entretiennent avec leur base, leurs hiérarchies ou leurs partenaires. Ce qui importe, c'est de ne rien risquer qui puisse offusquer les préjugés ou de mettre la dévotion des communautés majoritaires (Bembe, Nyindu et Fuliru) en méfiance. Ceux qui ont osé ont cruellement essuyé  des volées de bois vert. L'honorable MUHIVWA n'est pas de ceux qui vont me contredire à ce sujet. 

Kinshasa, le 23 août 2021

Mukulu Le Patriote

Eve Bazaiba et la haine ethnique : Méconnaissance ou ignorance de l'histoire ou signe de la montée de l'extrême droite au Congo ?

UNE FEMME REMPLIE DE HAINE 

Les divisions à caractère tribal font la une de l'actualité en RDC. La population n'en reste pas moins scandalisée par les débats houleux, les échanges acerbes et les invectives xénophobes auxquels se livre, par médias interposés, l'élite congolaise. L'agitation observée au sein de la classe politique congolaise n'est que fruit des semailles de la saison d'octobre 2020 pour laquelle, dix mois après, on est en pleine phase de récolte de haine et exclusion tribalo-ethniques. 

Même les églises ne sont pas épargnées. La saga de la désignation du nouveau président la CENI montre à quel point les désaccords fondés sur le tribalisme s'impriment de plus en plus la vie plitique du pays.

*D'aucuns* retiennent que la terre propice aux semis de stigmatisation tribale a été préparée au sein de l'hémicycle du Palais de la Nation, lorsque les élus du peuple, dont les circonscriptions électorales manquent de l'essentiel pour leur développement se trompaient de combat pour se consacrer pleinement à distiller la haine ethnique tandis qu'ils ne sont, en aucun cas rappelés à l'ordre et à la réserve. Leur prestigieux statut de *« représentant de la population »* en est à lui seul une excuse. On aura tout vu au Congo de Lumumba !

Les journalistes et analystes politiques congolais ont (à tors ou à raison) l'habitude de dire que les congolais ont la mémoire courte. A l'appui de cette affirmation, le discours ségrégationniste et tribalo-stigmatisant  tenu en octobre 2020 à l'hémicycle de l'Assemblée Nationale par la VPM Eva Bazaiba Masudi, alors député nationale, qui se plaisait à provoquer des salves de réactions indignées contre l'ancien ministre d'Etat Azarias Ruberwa (car président du RCD et donc cadre d'une ancienne rébellion), sa communauté (Banyamulenge) et sa commune d'origine (commune rurale de Minembwe) ont fait oublié aux congolais le parcours de celle qui doit toute son ascension politique et sa gloire (en apogée aujourd'hui) aux sacrifices suprêmes de la branche armée de la *rébellion MLC* dont la colonne vertébrale était constituée *des Banyamulenge* sous le commandement du feu Général Moustapha Mukiza (paix à son âme), un vaillant digne fils du pays et *originaire de Minembwe*. Nul donc besoin de rappeler ici, au passage et pour mémoire qu'au nom de l'exclusion ethnique, Mme Bazaiba ne s'agace de mordre la main qui l'a loyalement et fidèlement servi.
En effet, à l'instar de la VPM Bazaiba, élue de Basoko, province de la Tshopo, un des plus pauvres territoires du pays où les routes, l'eau et électricité restent encore des denrées rares et où les moyens de locomotion les plus modernes demeurent la bicyclette et la pirogue, la communication politique de bien de femmes  et d'hommes congolais semble se flatter de mobiliser sur la haine plutôt que sur les résultats des programmes et promesses électoraux. Probablement parce qu'ils sont, on le sait, cruellement défaillants ! Les acclamations des élus du peuple portées vers l'Honorable Bazaiba quand, narquoise elle voulait savoir ce que serait la prochaine revendication des Banyamulenge après leur acquisition de la nationalité et des terres qu'ils revendiquent à travers l'érection de Minembwe en commune rurale en sont une éloquente illustration.

Il est pourtant constitutionnellement établi que les Banyamulenge sont congolais d'origine au même titre que le reste de 450 autres ethnies et tribus dont la limitation des frontières de la RDC a trouvé sur l'espace territorial qui deviendra le Congo. De même, la commune rurale de Minembwe se compte parmi 1000 autres communes promulguée au même moment et par la même autorité de tutelle à travers le pays. Mais comme le discours de haine ethnique est devenu l'assurance pour se hisser au plus haut de son piédestal politique et que Minembwe et les Banyamulenge restent la cible facile, les extrémistes de tous bords ne peuvent s'empêcher de recourir à la dérive identitaire et utiliser l'arme fatale de *« faciès »* pour exclure cette communauté de la citoyenneté congolaise et la priver ainsi de son droit de développement à travers une entité décentralisée plus proches des habitants. 

Suite à cela, le monde n'a qu'une question au bord des lèvres : La VPM et élue de Basoko agirait-elle par ignorance ou serait-elle adepte de l'extrême droite congolaise portée par Martin Fayulu et ses lieutenants, dont Adolphe Muzito, Noël Tshiani, Muhindo Nzangi, Justin Bitakwira, Lwabandji Lwasi Ngabo, Homer Bulakalui, etc.

A l'allure où vont les choses, inutile d'être prophète pour parier que ce qui arrive aux Banyamulenge soit, à très brève échéance, vécu par d'autres communautés ou groupes ethniques en RDC. Les banyamulenge ne seront donc pas les seules victimes de l'exclusion et de la stigmatisation tribale. Ils en souffriront certainement plus, mais ne seront pas les seuls comme disait Jean de La Fontaine dans sa célèbre fable, les animaux malade de la peste : *_«Ils ne mourront pas tous, mais tous seront frappés »_*. 
C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui au Congo. Le concept de la *« congolité »* qui se veut une forme de nouveau esprit du contrat social et inventée pour empêcher une partie de congolais de jouir de leurs droits constitutionnels divise déjà les congolais. Un pays artificiellement construit et unis par le sort devrait pourtant combattre la politique d'exclusion. Mais fort est de constater que les vendeurs de haine tribale sont le mieux récompensés tellement ils sont plus visibles et mieux acceptés  que ceux qui font la promotion des valeurs d'unité et de cohésion nationale. Les exemples de Eve Bazaiba, de Muhindo Nzangi et de bien d'autres (car ils sont de plus en plus nombreux) hissés au sommet de l'Etat à la faveur de leurs prises de position extrémistes et xénophobes va sûrement émuler la jeune classe congolaise qui ne manquera pas d'épouser et de pérenniser leurs idées.
Qui sème le tribalisme, ethnisme et le régionalisme récoltera nécessairement la division. Les pas de Mme Bazaiba guidés par Muhindo sur le terrain de Minembwe semblent bien naturellement porter le pays entier ainsi que toute sa classe politique vers cette division. *Qui vivra verra*.

*Uvira ce 8 août 2021*
*Mwalimu Gérard*

Tuesday, August 24, 2021

Après avoir affaibli la résistance des Twirwaneho, les FARDC coordonnent des attaques Maïmaï sur Minembwe

Les attaques de cet après-midi du 24 août 2021 sur Minembwe par les Maïmaï n'ont surpris personne. Si on ne savait pas le jour qu'elles   surviendraient, on savait néanmoins qu'elles étaient en préparation. Car après avoir affaibli  les Twirwaneho par les différentes opérations en cours à Kamombo et à Minembwe par la coalition FARDC-Maïmaï et Red Tabara, le boulevard est donc ouvert aux groupes Maïmaï de venir tuer et razzier le bétail. C'est de cette logique qu'il faut situer les attaques simultanées et bien coordonnées de Kalongi et Gakenke de cet après-midi.

On sait qu'il est difficile aux FARDC de tenir dans les Hauts Plateaux sans emporter les  vaches des Banyamulenge. Pour s'approvisionner en ressources financières, les FARDC inventent toujours des attaques par les Maïmaï interposés. 

A Beni, les militaires FARDC et policiers qui font des patrouilles nocturnes sont devenus des cambrioleurs des habitations et des commerces. La  population de Beni crie au secours. 

Pour le cas de Minembwe, les militaires ont toujours utilisé les Maïmaï pour ravir le bétail des Banyamulenge. Un véritable marché noir bien coordonné,  avec la bénédiction et l'aide des agents de l'état,  s'est mis en place. Nul ne peut le démanteler. 

Les attaques de cet après-midi à Kalongi et Gakenge ont, comme dans les cas précédents, bénéficié de la complicité et de la facilitation des FARDC. 

Nous condamnons la complicité des FARDC et exigeons l'interpellation du *Général Opya* commandant de la 12ème Brigade d'intervention rapide. Il faut une tolérance zéro vvis-à-visde l'impunité. On s'attendait pourtant qu'il se comporte  différemment du *Général Muhima Dieudonné* en corrigeant les erreurs de son prédécesseur. Mais comme toujours l'homme congolais apprend peu ou pas de leçons du passé. 

Fait à Minembwe ce 24 août 2021
*Mwalimu Gérard*

Saturday, August 21, 2021

Les crimes de guerre commis par les FARDC à Kamombo

Le 21 Août 2021,

Le porte-parole de l'opération Sokola II Sud Sud, le capitaine *Dieudonné Kasereka* a annoncé pompeusement  la prise de Kamombo, le quartier général de Twirwaneho, en date du 16 août 2021 après des violents affrontements disait-il. Cependant, son communiqué et ses interviews sont remplis des mensonges. Il le fait bien sûr pour couvrir les crimes de guerre commis par les FARDC. Voici quelques  examples:

1. Kasereka parle de l'attaque des Twirwaneho contre leurs positions de Kangwe, Kanihura et Kabara. On sait que les positions les plus avancées des FARDC avant l'attaque de Kamombo se trouvaient à Bijombo (nord de Kamombo) et Mikenke (à l'ouest de Kamombo). Aucune attaque n'a été signalée dans toutes ses positions. *1er mensonge des FARDC*. 
2. Kasereka ne mentionne pas le massacre des femmes Banyamulenge ordonné par le Général *Philemon Yav Ngoy* le 30 juin 2021. Quatre  femmes Banyamulenge et un enseignant furent abattus par les FARDC à Minembwe alors que ces femmes revenaient d'un sit-in à Kiziba. Sauter cette étape dans la crise actuelle est une façon de cacher la vérité. *Deuxième crime de guerre et gros mensonge des FARDC*
3. Kasereka parle de la puissance du feu des FARDC. Pourtant tout le monde sait que les FARDC ont attaqué Kamombo avec l'appui des Maïmaï *William Yakutumba*, *Mtetezi Kibukila, *Bilozebishambuke* et le *Red Tabara* Burundais. Des sources indépendantes le confirment (Baromètre Sécuritaire du Sud-Kivu).  Attaquer une population en utilisant des milices opposées à celle-ci est *le troisième crime de guerre et  mensonge* des  FARDC. 

4. Le porte-parole des FARDC ne parle pas de l'incendie des villages de civils. Un modus operandi connu de tous. Les Maïmaï et ses alliés (FARDC) ont brûlé les villages de Cyakira, Murwondo et Nyamara. Un crime de guerre. Kasereka veut attribuer ces actes aux Twirwaneho. *Quatrième crime de guerre*  et gros  mensonge de Kasereka et des FARDC. 

Nous condamnons avec la toute notre dernière énergie,  ces crimes de guerre commis par une armée qui se dit et nationale et républicaine.

Nous exigeons l'ouverture d'une enquête internationale,  transparente, indépendante et impartiale pour punir les coupables. 

Minembwe ce 21 août 2021
*Mwananchi Mupendwa*

Thursday, August 12, 2021

UNE GUERRE PAR TRICHERIE

Minembwe le 12, 2021,

Bijabo se réveille sous les coups des canons.  À l' artillerie extrêmement lourde  du Commandant secteur sokula sud sud 2 le général Mukalay sur ordre du lieutenant général commandant zone 3 Philémon Yav.

Le général Bob Commandant région du sud kivu n' en sait rien.  L' Etat major kinshasa encore moins.  Aucun télégramme militaire n' est venu de quelque hiérarchie que ce soit pour faire la guerre aux civils banyamulenge. 

Après l' ordonnance présidentielle de la démobilisation et réintégration des groupes armés par voix pacifique au moyen du dialogue personne ne pouvait  s' attendre au déclenchement unilatéral d'une guerre contre les seuls civils banyamulenge.  

Autrement dit s' il faut désarmer ,  les rebelles  par la force les FARDC doivent s' attaquer aux Maimai et Redtabara en premier lieu plutôt que de composer avec les ennemis du pays ayant formé leurs propres armées défiant ainsi l' institution du maintien de l' ordre dans le pays. 

La communauté des banyamulenge s' s'insurge avec la dernière énergie contre une injustice de certains généraux qui agissent selon leur propre ressentiment  à  la place et lieu des règles  gouvernementales  qui protègent tout le monde sans distinction.  

Cette façon d' exterminer une partie de la population par tricherie doit arrêter immédiatement.  Nous n ' avons pas de la poudre aux yeux pour le dire et  dénoncer tout haut.  

Quand l' injustice devient le droit et  quand le protecteur devient l' assassin on n' a plus rien à craindre.  

Bukavu,  le 12 août 2021
Jean scohier Muhamiriza 
Président de la mutualité banyamulenge SHIKAMA/Bukavu

Tuesday, August 10, 2021

What’s USA Ambassador M. Hammer doing in Congo villagers?


Uvira le 09 Août 2021,


The question that many people in the DRC were asking themselves is what is this USA ambassador doing in DRCONGO villagers? Last year he was seen sitting in the grass with villagers in the highlands of Mulenge, in Minembwe despite the factor the area was in its fourth year of genocide against the people of Minembwe_the Banyamulenge people. 

Back then, everyone was quite optimistic that the USA was going to use its influence on the Tchisekedi government and the MONUSCO to stop the ongoing genocide against Banyamulenge. Especially given that the USA ambassador has himself taken the courage to see first hand the painful experience of war and genocide that the people of Mulenge were going through. 

But to everyone's disappointment, ambassador's visit was not any different from other normal or CIA tourists in the region. The only difference, is that tourists don't promise fictional aid to poor miserable refugees/ internally displaced people. 

Surprisingly, Mr. Ambassador showed up again this time in Uvira, to deliver empty promises to vulnerable communities. 

The following is talk of Mr. Mike Hammer, USA Ambassor in the DRC during his two days visit in the town of Uvira, southern Kivu  As you know, in October last year I visited the Highlands, where I visited Minembwe, Bijombo and Mik (DRC).

The US proceeded by stating that he came "to see for myself the security situation and relief efforts in Uvira", due to 'how the United States is concerned about what is happening here.

Justifying his motive to come to Uvira, he said he also went to Uvira, for the the same reason he went visit other


places in the region; as today, where he talked to various authorities, especially the traditional chiefs of different ethnic groups, so that he could better understand the nature of the problem and the current situation in this mountainous region known as haut plateaux d'Itombwe


(highlands or high and low hills of Itombwe).

So what I have heard, is that all ethnic groups want to live in peace, so he claims. That's what everyone wants, and to do that which is possible to end this chaos. The ambassador reaffirmed the public that the United States also to support the efforts to end the conflict through the partnership with the Congolese government, but also through the work of MONUSCO — which has a responsibility to protect the people.

I would also like to urge relief agencies to step up their efforts to help reach the highlands, because it is a matter of concern, added the ambassador;

He reiterated that all tribes/ethnic groups he listened to, felt that they had the right to live in peace, that they were all Congolese; and "I believe that it is possible to promote peace in the high and lowlands". Said Ambassador Hammer.

The ambassador also stressed the importance of understanding that the Banyamulenge people are as Congolese citizens as other Congolese. That's at least one immediate positif things. 

However, one wonders what is the real motive of the USA ambassador's visits in villagers? One thing is clear: it's not for the best interest of the people of those villagers! Wait and see. 


Journal Minembwe 


Brome M.