Bien Venue au Journal Minembwe. Welcome to Minembwe Free Press. Minembwe Free Press est un journal au service de la communauté Banyamulenge en particulier et toute la communauté globale des internautes. Ce Journal en ligne est un espace d'expression, d'information, d'échange d'idées autour des enjeux actuels au sujet de notre peuple et notre territoire de Minembwe. Ce journal se veut interactif. Je vous invite tous a` faire vos contributions. A M. Fondateur et editeur en Chef
Thursday, October 29, 2020
Mission irréfléchie de certains députés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Tuesday, October 27, 2020
LA SENTENCE DE L'HONORABLE MUHINDO NZANGI CONTRE LE MINISTRE D'ÉTAT RUBERWA, UN COUP MONTÉ ET PRÉPARÉ DE LONGUES DATES
Monday, October 19, 2020
MINISTRE AZARIAS RUBERWA DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE SUR LA COMMUNE MINEMBWE
Aujourd'hui, le 19 Octobre 2020, les parlementaires nationaux Congolais ont exprimer leurs états d'âme en direct de la TEL National sur la problematique de la fameuse commune rural de Minembwe. L'ensemblee Nationale avait interpellee le Ministre d'Etat et de la Decentralisation son Excellence Me Azarias Ruberwa pour expliquer son role dans l'installation de la commune rurale de Minembwe.
L'évènement était en grande partie caractérisé par les interventions de nature tribaliste et xénophobie de la plupart de soient disant "honorables".
On dirait même que le drame consistait à un acte aussi banal que la politique primitive de la majorité des tribalistes politiciens Congolais, qui en tirent profit pour capter l'attention des publics aussi plus tribales et primitives qu'eux.
Franchement, on a tout vu de nos dirigeants. La bonne chose est qu'au moins le monde entier a aussi assisté à la profondeur et l'ampleur de la haine de nos compatriotes envers les Banyamulenges, non seulement à travers des discours de haine ou d'aversion profonde de l'Autre (notamment Tutsi congolais), mais aussi la discrimination et l'injustice administrative et politique aux quels les Banyamulenges sont soumis en RDC. Il s'agissait tout simplement du fait que l'on a octroyé une entité administrative de base aussi simple qu'une commune rurale a une population totalement enclavée et se trouvant a au moins 200 km de plus proche d'une entité administrative qui donne des services de base tels que certificat de naissance, ou acte de mariage. C'est de quoi il s'agit. Pour la grande majorité de nos parlementaires, la population Banyamulenge n'ont pas les droits de bénéficier les services administratifs comme les restes des congolais. Pour eux, on est des citoyens de tierce classe. La haine et les sentiments anti-Banyamulenge inondaient cette assemblée nationale de la RDC, devenue une moquerie au vu de tous les observateurs tant proche que lointains.
L'ensemblee était caractérisée pour la plus part des divertissements, des discours illusoires des gens assoiffées de visibilité aux écrans des medias sociaux, des politiciens aux raisons qui encouragent la désinhibition des députés dépourvus d'aucun sens de responsabilités et de moralité. Mais qui convergent tous vers le même résultat : la légitimation de leur xenophie en tant que cadre naturel des échanges politico-congolais.
Apres l'exposition explicites, concise, véridique, claire et précise du Mr. Azarias Ruberwa, exposant justement les mensonges et les affirmations gratuites, ainsi que les coneries de certains soient disant députés présent, tout le monde était visiblement embarrasses. Effectivement, Ministre Ruberwa a démontré noir sur blancs que, il avait au fait l'ordre de mission du premier ministre, sa mission était approuvée par le conseil des Ministres, qu'il était parti `a Minembwe, non pas pour l'installation de la commune rurale de Minembwe comme prétendaient ces tribalistes menteurs députés, et qu'il n'avait même pas participer à l ;installation car celle-ci était fait par le Ministre de l'intérieur en presence du gouverneur de la province du Sud Kivu, et que la commune de Minembwe ne couvre que 10 km carrée comme l'a confirmé le Ministre de l'intérieur Mr Lwabanja, et non pas le 150 et plus dont parlaient ces menteurs Franchement, le ridicule ne tue pas.
Mais bien évidemment comme les politiciens congolais n'ont pas honte, la dimension affective fait partie structurante de leurs natures et leurs médias dits de masse, ils ont vite changé leurs communication politique, entre autres, se sont très vite intéressés à l'instrumentalisation des émotions de leurs bases aux faibles esprits à des fins de propagande de la fameuse sous-entendu Balkanisation avec des préoccupations politiques tribales.
On pouvait voir clairement certains d'entre-eux au cœur des manifestations émotives avec leurs discours de haine prolifèraient des insultes, menaces, injures, rien ne semblait plus retenir certains. Heurseusement que Madame la présidente de l'assemblée, qui certes, a démontré une maturité d'une vraie femme d'Etat, a tentée a` maintes reprises de lutter contre la prolifération de ces propos haineux.
Bref, il convient de noter que dans ces dernières 3 années, les discours politiques de plusieurs politiciens congolais contre la population Banyamulenge couvre toute forme d'expression qui répand ou justifie la haine ethnique, la xénophobie, l'antisémitisme ou toute forme de haine basée sur l'intolérance, incitant le génocide contre Banyamulenge qui est en cours depuis Mars 2017.
Ak
Journal Minembwe
Sunday, October 18, 2020
Ruée sur la commune de Minembwe biais cognitif vicieux et contagieux ou pogroms d’un autre génocide évitable ?
Les Tutsis Congolais en général et les Banyamulenge en particulier ont subi des tribulations inédites depuis l'indépendance de la RDC et qui se sont amplifiées au début des années 1990 jusqu'à ce jour.
Dans un premier temps, allant de la contestation de leur nationalité depuis bien avant la conférence nationale souveraine. Par la suite, avec le fameux rapport de la commission Vangu Mambwueni en Aout/1995, l'ultimatum du gouverneur du Sud-Kivu Kyembwa Walumona, de l'appel à l'éradication de la vermine Tutsie du surnommée « verminologue », Yerodia Ndimbasi l'ancien ministre des affaires étrangères ami de l'ancien Président Joseph Désiré Kabila.
Récemment, le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018 Martin Fayulu, cet originaire du Kwilu rappelant Pierre Mulele (le tristement célèbre responsable de la rébellion Muleliste qui avait installé son sanctuaire justement dans les Hauts plateaux d'Itombwe), passant par le Ministre Honoraire Bitakwila Justin et aux autres députés élus ou déchus comme Kaliba Pardonné (seul le pardon divin peut le guérir de cette possession haineuse), jusqu'à l'Evêque d'Uvira Sébastien-Joseph Muyengo Mulombe. Et sans oublier surtout le Nobélisé le réparateur des femmes fistuleuses, Dr. Denis Mukwege.
Delenda Minembwe Est ?
Tout patriote animé d'un esprit de la reconstruction d'une nation meurtrie, telle que notre RDC, aura du mal à devoir expliquer comment la commune de Minembwe rurale (10 Km2) de surcroit, érigée comme plus de 200 autres puisse susciter autant d'inimitiés envers une composante de ses habitants, à l'occurrence les Banyamulenge. Ceci, car son érection (13 juin 2013 – Décret n° 13/029), la nomination et l'installation officielles de son premier Bourgmestre sont non seulement limpide comme l'eau de roche, mais aussi et surtout conformes à la loi.
Cependant, force est de constater que pas mal des compatriotes et non des moindres, de gros calibres se sont évertués à l'accuser d'être à la base des guerres qui ont été dressées en mode de gouvernance dans les hauts plateaux d'Itombwe et d'autres sont allés plus loin en demandant son annulation pure et simple.
Par ailleurs, soulignons que la commune de Minembwe est un alibi utilisé par ces faiseurs de seigneurs de guerre pour offusquer l'intention manifeste de vouloir massacrer voire génocider les seuls Banyamulenge. Pour preuve, de centaines de leurs villages en dehors des limites de la commune ont été détruits avant même l'installation des animateurs de cette commune. Mais, pourquoi cet acharnement sur cette communauté pastorale, paisible et minoritaire surtout ? En effet, depuis la rébellion Muleliste qui avait essaimé au Sud-Kivu jusque vers la fin des années 1970, les deux dernières guerres de 1996-1997 et 1998-2003 ainsi que les troubles qui s'en sont suivies avec la création des multitudes milices partout au pays, surtout au Nord et au Sud-Kivu la communauté de Banyamulenge n'a jamais été en paix.
Sans avoir les réponses précises sur cette épineuse question, quelques hypothèses peuvent être néanmoins avancées.
La première est que la communauté Banyamulenge est une minorité ayant vécu depuis plusieurs décennies sur les hauteurs des Monts Mitumba, une région enclavée et difficile d'accès faute d'infrastructures routières aux services de l'Etat y compris de l'armée. Elle fut donc longtemps non représentée au niveau de divers échelons de la chaine de prises de décisions. Couplé du fait que, le Congo étant ce qu'il est depuis cette soi-disant indépendance qui n'en est pas une, selon le commandant en chef de la Force Publique en 1960 Émile Janssens, la communauté Banyamulenge s'est retrouvée donc non protégée par les différents régimes. A chaque fois qu'elle fut ou qu'elle est menacée, elle n'avait ou fait recours qu'à l'autodéfense locale.
La deuxième et non la moindre est cette cohabitation quasiment non pacifique avec les voisins (notamment les Babembe) depuis les années de la rébellion muleliste agriculteurs jaloux de leur prospérité dans l'élevage du gros et petit bétail. Au fait après avoir décimé les troupeaux du fermier belge Riga à Minembwe et à Mibunda, c'est depuis la rébellion Muleliste majoritairement bembe (de Fizi déclaré naguère Zone rouge) s'était férocement attaquée aux Banyamulenge accusés d'être alliés des forces armées congolaises du régime de Mobutu. Des tueries à grande échelles ainsi que la razzia de leurs vaches furent organisées, avant que les Banyamulenge ne mettent en place une force d'autodéfense locale (les guerriers) qui allait d'abord reconquérir les Moyens et les Hauts-Plateaux et ensuite détruire le maquis de Hewa-Bora de Kabila père que les forces armées zaïroises n'avaient pas réussi à le faire pendant plusieurs années.
La troisième hypothèse et la plus catalytique et aussi contemporaine est celle de la bipolarisation ethnique bantous versus tutsis. Importée en grande partie du passé-trouble des deux pays voisins (Burundi et Rwanda). Ces identités meurtrières ont été des agréments enzymatiques aux troubles qui endeuillent la RDC depuis le début des années 1990 et tout l'espace des pays de la région des Grands Lacs africains.
Pionniers de la haine anti-tutsi
Pour revenir à ces instigateurs politiciens tireurs des ficelles que nous avons évoqués en haut il est difficile d'établir avec exactitude le cerveau moteur de cette galerie des propagandistes de la haine. Cependant, leur modus operandi est littéralement le même, comme s'ils se ressourcent à la même rivière. De la nationalité douteuse, passant à la balkanisation, un petit détour sur Kipupu jusqu'à la commune de Minembwe ceux-ci sont les thèmes qu'ils exploitent mensongèrement qui ont fait et continuent à faire couler beaucoup d'encre et de salives cette année. Juste à titre illustratif quelques pionniers du tribalisme haineux et meurtrier.
Martin Fayulu lors de sa campagne électorale à la présidentielle de 2018 dans laquelle il a essuyé un échec cuisant répondait à la question du journal Jeune Afrique relative à la double nationalité envisagée dans la constitution de le RDC, pourquoi exclue-t-il les ressortissants des pays voisins ? Parce que nos compatriotes du Kivu m'ont dit retoqua – t – il qu'ils ne sont pas prêts à ce que des Rwandais et des Burundais détiennent notre nationalité (https://www.jeuneafrique.com/661490/politique/presidentielle-en-rdc-martin-fayulu-les-sept-leaders-de-lopposition-sont-determines-a-parvenir-a-une-candidature-commune/). Sa réponse tomba comme un couperet, mais montra par ce fait combien le forcené, mal informé de la situation de l'Est du pays et ignorant les moindres notions de la géographie de son propre pays, n'était pas digne d'être un homme d'Etat. Précisons d'ailleurs que la liste de ces extrémistes est bien longue à évoquer cette terminologie à la fois discriminatoire et vexatoire de « nationalité douteuse » des Tutsis congolais. C'est un endoctrinement datant de l'époque du Mobutisme avec la fameuse Loi n° 1981/002 du 29 juin 1981 sur la nationalité zaïroise annulant celle dite perfidement de Barthélemie Bisengimana Rwema de 1971 Loi n° 1981/002 du 29 juin 1981 sur la nationalité zaïroise, 1981/002, 1 July 1981, available at : https://www.refworld.org/docid/3ae6b5b4c.html [accessed 12 October 2020]
A vrai dire, référence faite à ces lois susmentionnées et celle du 18 septembre 1965 voire même de la constitution dite de Luluabourg de 1964 (la plus ancienne), les Banyamulenge ne souffrent en aucun point d'une entorse quelconque à la nationalité congolaise, vu que leur antériorité à l'entité territoriale qui est devenue le Congo-Belge est trop lointaine Décret-Loi du 18 septembre 1965 portant Loi organique relative à la nationalité congolaise. available at : https://citizenshiprightsafrica.org/decret-loi-du-18-septembre-1963-portant-loi-organique-relative-a-la-nationalite-congolaise/?lang=fr. [accessed 12 October 2020]. Seulement, la démarcation due à leur culture, leur mode de vie, leur phénotype et leurs origines rwandaise et burundaise – lointaines soient-elles – ont causé et continuent de provoquer des sentiments d'exclusion chez leurs voisins de telle sorte que les politiciens en mal de positionnement font de ce thème leur fonds de commerce pour des visées électoralistes.
Balkanisation ou Minembwe vendu aux occupants par Tshilombo !
Cette balkanisation imaginaire n'est pas l'apanage d'un seul individu. Elle est brandie à tour de rôle par les différents extrémistes que ce soit au pays comme dans la grande diaspora congolaise. Nous allons parler de quelques figures de proue de la liste des tribalistes atteints d'un racisme primaire qui se sont illustrés dans cette désinformation manipulatrice de la population.
Ngbanda Nzambo Ko Atumba lui-même « balkanisateur » de par sa politique discriminatoire résultante de la rumination de l'échec cuisant que les Kadogo du Sud-Kivu ont infligé au régime de son oncle croulant de Maréchal, en est le pionnier porte-étendard. Spécialiste en dévoiement des informations, le sieur use volontiers cette rengaine comme son fusil d'épaule à la place de la nationalité douteuse de Banyamulenge et appelle constamment les Mai-Mai au soulèvement contre eux, qui seraient utilisés par le Rwanda pour ce faire, https://www.info-apareco.com/2020/06/22/urgent-la-rdc-en-danger-honore-ngbanda-appelle-a-lunite-des-congolais-contre-la-balkanisation-et-au-rassemblement-de-tous-les-mai-mai/.
Les prélats catholiques représentés par le cardinal Fridolin Ambongo qui en janvier dernier et actuellement l'Evêque d'Uvira Monseigneur Sébastien-Joseph Muyengo ont emboité le pas. La conférence de presse que le premier a tenu de son retour à Beni nous a fait poser la question de savoir si les prélats des pays de Grands Lacs africains reçoivent une onction de potions magiques anti-tutsis avant leur ordination ! Car, au Rwanda déjà en 1959 avant l'indépendance et en 1994 lors du génocide des Tutsis, leurs seigneurs Perraudin et Misago débitèrent de similaires venins haineux aux conséquences connues de tous, étant des exemples triptyques. Nous avons décrié ce populisme médiatique du Cardinal comme étant un Homo homini lupus https://fr.igihe.com/cardinal-fridolin-ambongo-le-populisme-mediatique.html.
Que dire encore des prélats pour lesquels la norme du §1er du Code de droit canonique de 1983 demande d'éviter absolument » « tout ce qui ne convient pas à leur état » ? Il est clairement que les clercs ne doivent pas participer activement à la politique discriminatoire. Sont-ils encore ces serviteurs de Dieu appelés à garder son troupeau ou de loups qui sèment des divisions et dévorent en plein jour ? Reconnaissons que les actes de certains clergés dans la région des Grands Lacs africains laissent à désirer et sont condamnables. Au Rwanda, en RDC et au Burundi dans une moindre mesure, ils furent ardemment impliqués dans les actes ignobles de tueries de masses, comme en témoignent régulièrement leurs actes et discours
D'autres et non le moindre non plus, par exemple Freddy Mulongo journaliste congolais vivant en France s'est mis à qualifier la visite des ambassadeurs (USA et ONU) qui s'étaient déplacés visiter les populations en détresse que c'était pour l'installation d'un chef de district et que ceci constitue un signe de la balkanisation https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/041020/de-loccupation-la-balkanisation-minembwe-est-vendu-aux-occupants-par-tshilombo. Pourtant, ces diplomates se sont rendus à Minembwe deux jours après l'installation du Bourgmestre de la commune et pour un voyage programmé indifféremment de l'installation du bourgmestre. Mubake Valentin lui, ce transfuge de l'UDPS, estime que l'idée de l'installation est toute autre que la décentralisation mais un projet de balkanisation. https://4pouvoir.cd/installation-de-la-commune-de-minembwe-lidee-est-toute-autre-que-la-decentralisation-mais-un-projet-de-balkanisation-estime-valentin-mubake/.
En outre, les lilliputiens comme Kaliba Pardone présent à l'installation du bourgmestre sans le savoir supputera-t-il le lendemain et le fameux Bitakwila Justin un non-instruit ayant été catapulté ministre on ne sait pas par quelles forces maléfiques des démons de la haine, président du groupe Mai-Mai biloze-bishambuke (entendez détruisons tout) à la tête d'une meute des « bagulugulu bangu » entendez « mes voyous ». Les deux iconoclastes respectivement mubembe et hutu burundais ayant subi sociologiquement une métamorphose et devenu mupfulero, agissent par atavisme, car leurs parents ou leurs frères furent adeptes du mulelisme. De quoi se demander s'ils n'ont pas tiré des leçons de l'échec de leurs géniteurs car les fils de ceux qui les ont combattus sont vivants, actifs et plus qu'aguerri. Selon AssézatJ. et Tourneux M., (2015): « Un État chancelle quand on en ménage les mécontents. Il touche à sa ruine quand la crainte les élève aux premières dignités », (les Principes de politique des souverains, p. 461-502).
Les chimériques républiquettes de l'Est
A l'opposé de ce qui précède, nous assistons ces derniers temps aux démonstrations rappelant les vielles velléités sécessionnistes. Celles-ci s'affichent ouvertement sans que les comploteurs ne soient inquiétés outre mesure. Les Bakata Katanga s'affichent au jour et attaquent la capitale cuprifère sans qu'ils soient démantelés. leur dernière incursion date du 26/09/2020, faisant 20 morts samedi à Lubumbashi dont 16 miliciens et 4 éléments parmi les forces loyalistes, dont un militaire et trois policiers décédés https://actualite.cd/2020/09/27/incursion-bakata-katanga-lubumbashi-le-depute-national-nanou-memba-denonce-des-tueries.
Un peu avant, ce 1er juillet dernier à l'aube de la commémoration de la 60ème anniversaire de l'indépendance à Bukavu on s'est réveillé avec des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Certaines sources soupçonnent en outre une action des partisans de Vital Kamerhe. https://afrique.lalibre.be/52152/rdcongo-une-republique-du-kivu-revendiquee-a-bukavu/.
Damien Grez (2020)dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè du journal Jeune Afrique nous indique que le Nobélisé Mukwege qui s'était déjà fait remarqué dans l'affaire des fausses massacres de Kipupu et dont le rapport Mapping est sa vache laitière egocentrique à l'insu des autres congolais fanatiques, était cité parmi les « balkanisateurs » et il nous affiche même un twitter et une vidéo de 6 :22 minutes sur YouTube dans lequel ce dernier désapprouvait cette création de la République du Kivu. Serait-il réellement impliqué ? Seul sa conscience est témoin. Seulement, qui se sent morveux se mouche, dit-on. https://www.jeuneafrique.com/1011704/politique/chronique-rdc-des-drapeaux-dune-republique-du-kivu-fictive-creent-la-polemique/.
Source:
Cet article par Alain Rumenge est repris ici dans intégralité de Kivu Times
Saturday, October 17, 2020
Mutisme du gouvernement RDC face aux attaques des Mai-Mai et les milices étrangères contre les Banyamulenge (1ere partie)
Ce récapitulatif sur 'la suite des évènements qui ont conduit à la tragédie dont les Banyamulenge sont victimes' se rapporte aux atrocités inouïes qui s'abattent sur cette partie de la population congolaise établie dans les hauts-plateaux de Minembwe et les contrées voisines, dans la Province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo.
Les victimes lancent un cri de détresse pour que justice soit faite.
Sans prétendre être exhaustif dans cette initiative personnelle, nous estimons que les quelques éléments contenus dans ce bref exposé pourraient servir de repères pour quiconque voudrait mener des recherches plus fouillées sur la discrimination et les violences dont les Banyamulenges sont victimes au fil des années dans leur pays, la RDC.
Cet article sera présenté en différentes parties complémentaires dans les numéros consécutifs de ce journal. Aujourd'hui il sera question des milices locales en coalition avec celles étrangères qui déstabilisent toutes les contrées de la Province du Sud-Kivu où sont établis les Banyamulenge.
Depuis quatre ans jour après jour, la communauté Banyamulenge est la seule cible et victime de tueries, viols sauvages de femmes et jeunes filles et d'attaques meurtrières incessantes par d'autres communautés établies aux confins des territoires de Fizi, Mwenga et Uvira, dans les hauts-plateaux de la Province du Sud-Kivu.
Les actes de barbarie et vandalisme ciblant cette communauté dont la plupart sont actuellement confinés dans la commune rurale de Minembwe incluent également les incendies de leurs villages, des razzia de leur cheptel bovin, destruction des champs et pillage de stocks des vivres, destruction des infrastructures économiques et socio-culturelles.
Tous ces actes ignobles visent à déraciner cette communauté de ses terres ancestrales donc de son pays, la RD Congo. Ces instigateurs des troubles se partagent les butins provenant des prébendes engrangées de bétails razziés de Banyamulenge.
Une ribambelle de groupes Mai Mai s'attaquant aux Banyamulenge
Bien que les menaces et attaques contre cette communauté aient commencé depuis les années 1963 par les Mai-Mai, cette milice n'avait jamais développé autant de ramifications qu'elle l'a fait depuis ces deux dernières décennies.
Les récentes attaques contre les Banyamulenge, depuis 2017, sont donc perpétrées par cette constellation de machines à tuer regroupées au sein des milices Mai-Mai, dont Biloze Bishambuke, Hallelua, Ebuela Mtetezi, Yakutumba etTugabashabula issues des communautés voisines de Banyamulenge, en l'occurrence les Babembe, Bafuliru et Banyindu.
Ces groupes de milices locales se sont coalisées avec les milices étrangères burundaises, notamment le RED-Tabara, la FOREBU et le FNL pour les aider dans leur plan machiavélique d'exterminer cette communauté.
Cette coalition a été confirmée dans le rapport du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de L'homme (HCDH-MONUSCO) du 10 Août 2020, sur la situation des droits de l'homme dans les hauts plateaux des territoires de Mwenga, Fizi et Uvira, Province du Sud-Kivu, entre février 2019 et juin 2020 [1].
Attaques de ces milices en complicite avec des tiers
La lecture des événements montre un soutien de ces milices par certains représentants des associations communautaires de leurs ressorts.
Parmi eux nous pouvons citer à titre d'exemple Monsieur YoramEciba et le Dr. Philbert Bilombele dont les extraits de leurs messages haineux contre les Banyamulenge sont repris un peu plus loin dans ce texte, et d' autres dans les parties qui seront publiées dans les numéros prochains de ce journal.
Ils sont également appuyés par les tireurs des ficelles se retrouvant dans la diaspora congolaise ayant à leur tête Messieurs Honoré Ngbanda Ko Atumba, Billy Mlongecha, Emmanuel Rumonge, etc. et certains élus locaux et notables tels Hon. Député Homer Bulakali, Hon. KalibaMulangi Pardonne, le Ministre honoraire Justin Bitakwira, etc.
Arme utilisee : la desinformation
Ce soutien se reflète dans divers discours publics et médias sociaux désinformateurs ou incitant à la haine contre les Banyamulenge.
Tous ces acteurs et incitateurs aux troubles répandent le mensonge selon lequel il n'y aurait jamais eu de Banyamulenge sur le territoire de l'actuelle RDC avant la colonisation. Les mêmes fausses allégations à l'endroit des Tutsi Rwandophones du Nord Kivu ont été dénoncées par Nganguzi, dans son article intitulé « Les causes lointaines et récentes de la problématique de la citoyenneté des rwandophones congolais en République Démocratique du Congo » .
Ces instigateurs de la haine tribalo-ethnique ne s'arrêtent pas là. Ils vont jusqu' à accuser faussement tous les Tutsi rwandophones d' avoir infiltré les plus hautes sphères de l'Etat et de l'armée dans le but de provoquer la dislocation de la RDC (balkanisation) au profit du Rwanda [2] Les motifs avancés pour justifier leur coalition et les attaques contre les Banyamulenge sont les mêmes vieilles et fausses revendications héritées de leurs politiciens pionniers qui réclamaient de les déchoir de leur nationalité congolaise et de les chasser ipso facto de la RDC/Zaïre.
Des leaders d'opinion repandent la haine contre la communaute Banyamulenge
D'aucuns se feraient l'impression que les communautés voisines de Banyamulenge ont le malheur d'avoir parmi son élite des personnes influentes qui ne puissent dissuader leurs congénères dans leurs plans macabres, mais plutôt les y encouragent et les y engagent davantage. Pour preuve, le 25 Octobre 2019, le président de la mutualité des Babembe à Kinshasa, YoramEciba déclarait sur RFI que « Nous avons des Congolais en France. Il y en a qui y ont acquis la nationalité, ils sont nombreux. Est-ce qu'ils ont jamais demandé une terre en France ? Non, ça n'existe pas. Et le jour où ils vont demander une terre en France, la France va les expulser » [3].
Bien plus, dans leurs discours à l'issue du dialogue intracommunautaire, le 6 Mars 2020, auquel soixante membres de la communauté Babembe ont pris part, les représentants de cette communauté conditionnent la fin des conflits et des attaques contre la communauté Banyamulenge par la suppression de la jeune Commune Rurale de Minembwe habitée conjointement par toutes les communautés qui en bénéficient les services de l'état [4].
Une quasi inaction des autorites provinciales
Très peu d'actions, ont été entreprises par les autorités tant provinciales que nationales pour condamner les discours d'incitation à la haine et à la violence contre la communauté Banyamulenge, mais sans succès. Par contre aucune action judiciaire n'a été ouverte à ce jour contre ceux qui prononcent ces genres de discours. L'assistance des déplacés internes en détresse est quasi inexistante. Pourtant, cette population abandonnée à son triste sort n'a jamais cessé de crier à qui de droit et dénoncer le plan d'extermination dont elle est victime.
Les pertes en vies humaines et les dégâts matériels causés par ces conflits contre les Banyamulenges sont innombrables. Les morts sont estimés à plus de 300 depuis Mars 2017 avec à peu près 600 blessés. Le bilan des dégâts rapporté par Ntanyoma (2020) [5] sont évalués à plus de 265 grands villages complètement incendiés, 420 petits villages décimés, et plusieurs dizaines des milliers de personnes ont fui leurs villages après que ceux-ci soient détruits ou incendiés. Au jour actuel, des sources locales donnent un bilan de plus de 400,000 vaches razziées et coupées aux machettes appartenant aux Banyamulenge.
La destruction des villages n'a pas épargné les champs et des stocks de vivres dans un contexte où l'agriculture et l'élevage sont les principales sources de subsistance de la région. La rage des destructeurs n'a pas épargné les infrastructures sociales comme les écoles, centres de santé, églises, etc. On estime autour de centaines les écoles détruites, de dizaines de centres de santé détruits, et le tissu social autour de la famille, villages et églises est enfin détruit (voir annexe 2).
Ces Banyamulenge vivant sur les hauts-plateaux du Sud-Kivu sont abandonnés à leur triste sort par ceux-là dont ils espéraient trouver la protection, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).Les victimes ont à plusieurs reprises dénoncé la complicité des éléments de ces dites forces déployés dans cette contrée sans succès.
Les élus provinciaux ont refusé d'entendre pendant près de quatre ans les cris de détresse lancés par cette population appelant au secours. Ils ont retenu leurs bouches pour ne pas dénoncer la destruction incendiaire et ciblée de leurs villages, la razzia des centaines des milliers de leurs bétails et les tueries atroces dont certains d'entre eux ont été victimes de la part de ces milices.
Pourquoi ce manque de volonte des pouvoirs publics a securiser la contree ?
Au regard de cette tragédie dont cette communauté est victime, la question que n'importe qui peut se poser est celle de savoir si le gouvernement congolais a été incapable d'arrêter cette vague de violences sans précédent en cours depuis 2017.
La non-assistance des personnes en détresse et le mutisme de la part du gouvernement face aux cris des victimes sont des attitudes qui laissent soupçonner sa part de responsabilité dans toutes ces crimes contre les Banyamulenge. La population abandonnée s'interroge sans réponse sur l'inaction coupable de la MONUSCO pour arrêter les actes des barbaries perpétrés par ces milices qui se sont colisées contre cette communauté.
S'il y a la résistance des civiles Banyamulenge(Twirwaneho)à cette situation de violences, c'est pour répondre à ce sentiment d'injustice partagé par toute cette communauté faute de la protection des vies humaines et des biens de leurs familles devant être garantis par l'armée et le gouvernement.
Les victimes lancent un cri de détresse pour que justice soit faite.
Publié par
Dr Byizigiro Rutazuyaza
Source:Cet article a été publié dans Igihe.com