Saturday, July 10, 2021

Qu’est ce que l’ONU fait pour protéger cette communauté en voie de disparition?

Qu'est ce que l'ONU fait pour protéger cette communauté en voie de disparition?

Les Banyamulenge sont devenus comme brébis destinées à l'abattoir

La communauté Banyamulenge est menacée par des communautés voisines appuyées par quelques éléments de forces armées de la RDC depuis 2017, cette communauté en proie des massacres et pillages faits par des assassins Mayi-Mayi ne trouve aucune assistance ni  des Nations Unies ni de l'État congolais!

Les Banyamulenge sont un peuple abandonné à la merci de tueries de tout genre…Ce qui intrigue le plus est que certains officiers des FARDC  appuient indirectement les Mayi- Mayi en leur donnant des munitions qui les aident à  atteindre leur  objectif d'exterminer les banyarwanda  sur le sol congolais, comme ils ne cessent de le chanter !

Ils se disent être congolais de souche, de vrais congolais, tandis que les Banyamulenge sont qualifiés de réfugiés rwandais de 1959!

Ces incitateurs à la haine ethnique oublient que les Banyamulenge sont au Congo avant le partage de l'Afrique!


L' ONU est consciente qu'un génocide emporte actuellement les vies de Banyamulenge dans les hauts et moyens plateaux de FIZI, de MWENGA et d'UVIRA
Toutes nos  déclarations ne sont pas " affirmations gratuites ", car nous détenons des faits prouvant qu'un génocide est en train d'emporter la vie de jeunes Banyamulenge, nos vieux papas sont brûlés vifs dans leurs maisons incendiées et nos mamans deviennent  gibiers des guet-apens tendus par les forces armées et sont en conséquence victimes de viols et de mutilations…;

On connaît très bien  que chaque pays a le devoir de  protéger ses citoyens  contre des actes ignominieux, à l'instar du génocide, des  crimes contre l'humanité, etc…, la RD Congo  affiche l'incapacité visible de protéger ses citoyens!

Un tel devoir de garantir à ses citoyens  la paix et la sécurité oblige aussi chaque citoyen d'avoir le respect mutuel de son concitoyen, car tous sont égaux devant la loi et tous devraient bénéficier de la même protection et du même respect.

Les incitateurs à la haine ethnique et à  commettre le génocide à l'endroit de la communauté minoritaire Banyamulenge le chantent à haute voix, sans se soucier de rien!  On citerait à titre d'exemple Bwami, Rumonge, Bitakwira, Matate, Kibambala Naluvumbu, fils Kambaza Nandulu, Makys, tous de la tribu Bafuliiru et ASAMBO Hussein,  Ngungumilibwa Yakwila mu Ndalo Yakona  Bilibwa, œuvrant tous sous le commandement de Sekyi wa Wacubwa, tous de la tribu Babembe.

Rappelons que  les parties contractantes de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide conviennent au premier article de ladite convention que le génocide, soit commis en temps de paix ou en temps de  guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles s'engagent à prévenir et à punir;

Soulignons que  la disposition du deuxième article de la Convention sur le génocide  dispose aussi  que  le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel:

a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membre du groupe;
c) Soumission internationale du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
Nous regrettons que la Communauté Banyamulenge ait été  plus d'une fois victime de tous ces actes constitutifs du crime de génocide; actes lui infligés par les communautés voisines, appuyées par quelques éléments des forces armées de la RDC, comme nous l'avons dit là- dessus; les preuves irréfutables sont là; elles sont à notre disposition; nous pouvons les présenter à tout investigateur commis pour cette fin.

Nous déplorons très amèrement le silence de l'ONU face au transfert forcé de quelque cent cinquante enfants Banyamulenge devenus esclaves des  Babembe,  réfugiés en Tanzanie depuis 1996 dans le Camp de Nyarugusu!

Aucune réaction de l'ONU n'est jusqu'ici faite pour essuyer les  larmes de leurs parents.

À quoi servent toutes les conventions relatives à l'abolition de l'esclavagisme ? Sont-elles tombées en désuétude ? Sont-elles en vigueur?

Pourquoi les États du monde ferment-ils les yeux face aux crimes répétitifs  qui emportent chaque jour  la vie de Banyamulenge?

En 2006, les réfugiés Banyamulenge, sous la protection du HCR et de l'ONUB ont été délibérément  livrés à la coalition des assaillants burundais, appuyés par les Bafuliiru et Babembe venus de la RDC et causant plus de trois cents morts  incarcinés dans leur camp des réfugiés à Katumba en République du Burundi; alors que ces réfugiés Banyamulenge étaient entourés de camps militaires Onusiens et  Burundais!

Accuser les forces onusiennes et celles de l'État burundais aurait bien le fondement juridique, car ces derniers  ont failli à leur rôle primordial d'assurer la protection à ces réfugiés qui étaient placés au milieu des camps militaires! Toutes ces forces n'ont pas ouvert le feu, pour empêcher  ces tueries, ces forces militaires ont alors  affiché un comportement de complicité ou de  la non-assistance des personnes en danger!

Ces militaires Onusiens et l'État Burundais sont tous justiciables devant la loi….Qui les jugerait? Personne autre à part Dieu, le Juste Juge! Qui sont les Banyamulenge pour interpeler ces justiciables? Qui fera même un simple plaidoyer devant les instances judiciaires internationales pour que les victimes des massacres de Katumba trouvent justice? Quel pladoyer qui aurait été fait par le HCR en faveur les rescapés desdits massacres?

Aucune enquête n'a été faite jusqu'ici!

Même le fantoche rapport Mapping ne fait jamais mention de ces crimes odieux commis contre les réfugiés Banyamulenge à Katumba en République du Burundi qui ont été arrachés entre les mains qui les protegeaient du HCR, ONUB et du gouvernement Burundi de l'époque!

En dépit des demandes formulées par les Banyamulenge exigeant que la justice leur soient faite, aucune enquête sur ces massacres n'est jusqu'ici admise ni par le gouvernement burundais ni par le Conseil de sécurité afin que les fauteurs  qui ont déclaré ouvertement aux ondes de la BBC et radios internationales avoir  commis ces forfaits, soient traduits devant une quelconque juridiction!

Ce qui est étonnant est que les planifateurs de  massacre de Katumba  sont récompensés d'une façon ou d'une autre, on citerait à titre d'exemple: Agaton  Rwasa dont le cassier judiciaire reste sans entorse  et le gouvernement burundais lui a, ipso facto,  permis de briguer le poste de sénateur et a servi le pays durant toute la législature quinquennale passée! L'enfer, c'est les autres, a dit Jean Paul Sartre!

Face à toutes ces questions qui restent sans réponses, nous affirmons que les Nations-Unies ne jouent pas son rôle de protéger les populations internationales.

C'est inadmissible que les membres de Nations Unies qui s'étaient  résolus, lors de la création de ladite Organisations en 1948, à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui, deux fois en l'espace d'une vie humaine, a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, soient indifférents aux souffrances que subissent les Banyamulenge ces derniers quatre ans dans la RDC.

C'est dommage que la dignité et la valeur humaine soient ternies, de suite de manque de volonté de grandes puissances mondiales qui veulent que le Congo Démocratique demeure infiniment dans le chaos, afin de s'enrichir de son uranium  qui les rend des super-puissances !

À Minembwe, à Mikenke, à Bijombo, à Murambya et ailleurs dans les Hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu, les Banyamulenge sont froidement  égorgés au su et au vu des forces Onusiennes qui y opèrent et ne disent rien ! Toutes ces forces Onusiennes ne fixent leurs yeux qu'au diamant et à l'Or de la RDC! Toutes ces pierres précieuses valent- elles  plus que la communauté entière Banyamulenge!

Le Général Dieudonné Muhima  accuse faussement, de jour au jour,  les jeunes Banyamulenge innocents  de détenir des armes et les accuse de tous les maux pour les mettre  en prison, puis les transférer  à Bukavu pour y subir des tortures inhumaines!

Cet officier supérieur est beaucoup estimé par les FARDC pour sa cruauté qu'il a manifestée à l'endroit de Hema d'Ituri, jusqu' à le faire taire ! Cet officier avait juré qu'il infligerait aussi aux Banyamulenge le même calvaire qu'il a fait faire aux Hema d'Ituri.

Ce général  est actuellement muté dans la Province  Tanganyika! Aucun acte d'accusation n'est jusqu'ici  mis à sa charge! C'est lui l'organisateur et planificateur des actes du génocide commis contre les Banyamulenge!

Pourquoi l'ONU n'applique-t-elle pas ce que dit la disposition de l'article 6 de la Convention pour la prévention du crime de génocide prévoyant que: "Les personnes accusées de génocide ou de l'un quelconque des autres actes énumérés à l'article 3 seront traités devant les tribunaux compétents de l'État sur le territoire duquel l'article a été commis, ou devant la Cour criminelle internationale qui sera compétente à l'égard de celles des Parties contractantes qui en auront reconnu la juridiction ". Or, la RDC a ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.


La Charte des Nations Unies n'est-elle pas fondée sur les principes de la dignité et de l'égalité de tous les être humains?
Bien entendu, la RDC, seule n'a pas cette bonne volonté de traduire en justice ses militaires qui infligent le génocide aux Banyamulenge. On citerait les grands planificateurs dudit génocide : les  Généraux MUHIMA Dieudonné, Mundos Akili,  Général de la troisième zone de Défense Yav Philémon et le Général Opia commandant de la 12ème Brigade à Minembwe, aussi bien que ses colonels: Ekyembe et Katembo.

Tous exécutent ces actes odieux  sous l'ordre de l'État congolais qui leur a donné des lettres d'affectations d'aller travailler dans la circonscription militaire du Sud-Kuvu! Les juridictions congolaises ne sont pas mieux placées pour les juger. Le principe juridique affirme qu'on ne peut pas être juge et partie.

Si alors les Nations-Unies ne veulent pas contraindre la RDC à abandonner son plan macabre d'exterminer la Communauté Banyamulenge, c'est qu'elles sont alors complices des forfaits infligés aux Banyamulenge!

A quoi bon multiplier des conventions internationales relatives à la protections des droits humains si les signataires sont les premiers à les violer ?  Pourquoi les grandes puissances signataires de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ferment- elles les yeux pour ne pas voir les actes du génocide commis contre les Banyamulenge?

Le Diamant, l'Or et l'Uranium que ces puissances extraient au Congo Démocratique  prévalent-ils aux Banyamulenge?  Le genre humain est-il estimable en terme monnayé?

Nous demandons alors à tous les membres de l'ONU ayant ratifié la Convention  pour la prévention et la répression du crime de génocide d'appliquer scrupuleusement ce que prévoient les dispositions de ladite convention et traquer les génocidaires qui infligent à répétition ce crime à la communauté minoritaire Banyamulenge de la RDC.

Les Banyamulenge sont devenus comme brébis destinées à l'abattoir. Nous ne voulons pas  que de tels massacres continuent et emporter  la vie de  Banyamulenge. On craint que pareils crimes perdurent, on en a marre,  on l'a vu se commettre à Katumba, au Burundi, à Murambya, à Rurambo, à Mikenke et ailleurs.

L' ONU est consciente qu'un génocide emporte actuellement les vies de Banyamulenge dans les hauts et moyens plateaux de FIZI, de MWENGA et d'UVIRA, la conscience vaut mille témoignage.

Personne ne peut condamner cette grande Organisation mondiale, mais un jour devant Dieu, le Juge Suprême, les responsables de ladite Organisation auront des comptes  à rendre devant ce juste  Juge Infaillible.

Faut-il rappeler aux membres des Nations Unies que la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale reste en vigueur jusqu'à nos jours?

La Charte des Nations Unies n'est-elle pas fondée sur les principes de la dignité et de l'égalité de tous les être humains? Les pays signataires de la Charte ne sont-ils pas engagés à agir, tant conjointement que séparément, en coopération avec l'organisation, en vue d'atteindre les buts de Nations Unies ?

Quel pays a-t-il eu courage de dénnoncer  le calvaire que subit actuellement la Communauté Banyamulenge? Les exterministes congolais partout où ils sont, dans le gouvernement, dans l'Assemblée Nationale, jurent de soutenir les Mayi-mayi jusqu'à éliminer la race Tutsi au Congo Démocratique ou à les expulser au Rwanda. Tout congolais qui veut se faire célèbre, il appelle ses concitoyens à se liguer contre les Banyamulenge et les chasser au Congo Démocratique!

Tous ces fauteurs, nous leur disons qu'avant que le Congo prenne sa forme actuelle de pays,on était déjà là! On était déjà là, avant que le Congo ait ses frontières actuelles!  On dirait que le Congo, soit Démocratique, soit colonial nous a rencontrés là! Avant que le Congo soit érigé en pays, on était déjà là! Qu'on nous laisse tranquille, nous ne cherchons aucune autre chose que la paix et la sécurité !

Que le Seigneur Jésus Christ préserve la vie à tout Munyamulenge, partout où il est au Congo, telle est notre prière quotidienne.

Voilà ce que nous, porteurs de la paix,  des peacemakers,  nous voulons dire à toute la Communauté internationale.

Source:  5/07/21 2:45 PM Mille Collines Infos

RWAMAKOMBE  PAX CÉSAIRE

AMICUS  HUMANI, le Philantrope


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