Thursday, February 13, 2025

ALERTE* ⚠ : MINEMBWE ET MIKENGE LES BANYAMULENGE, ENCORE ATTAQUÉS

Minembwe, le 13, 02, 2025

 C'est depuis le lundi dernier que les FARDC basés à Mikenge ont lancé des attaques contre les villages de Kalingi, nous avons alerté l'opinion mais malheureusement rien n'a changé, le jour suivant c'est-à-dire le 11/2/2025 les FARDC ont reçu le renfort des maimai venus de Malanda ( toujours dans le secteur d'Itombwe) ce groupe conduit par un général autoproclamé du nom de César qui d'ailleurs a perdu la vie sur place. 

 Hier le 12/2/2025 ce même groupe maimai est revenu et a réussi à emporter les vaches de nos déplacés de Mikenge sans faire des victimes en vies humaines heureusement. Aujourd'hui encore les FARDC de Minembwe une fois de plus ont lancé des attaques généralisées dans les villages surpeuplés de Gakenke, Ilundu, Runundu Ugeafi.

 Nous avons alerté l'opinion tant nationale qu'internationale sur les conséquences humanitaires très dramatiques que courent les habitants des hauts plateaux mais rien n'a été fait jusqu'à présent. Nonobstant cette attitude trop lâche de la communauté internationale, notre structure va continuer à faire son travail en espérant que tôt ou tard les responsabilités des uns et des autres seront établies. 

Fait à Minembwe ce 13/2/2025, 
pour la société civile noyau de Minembwe, 

Mufashi Santos vice-président.
SOCIÉTÉ CIVILE NOYAU DE MINEMBWE

Tuesday, January 28, 2025

APRÈS LA CONQUETE DE GOMA QU’ELLE EST LA SUITE?


Deux jours après la mort du gouverneur de province du Nord Kivu, le Général Cirimwami, tombé au champ de bataille contre le M23/AFC, le gouvernement congolais continue a perdre plus d'espace au M23.

Alors certains médias congolais essayaient de manipuler les informations sur la mort du gouverneur général Peter Cirimwaki, le rapporteur du conseil des Ministres a Kinshasa, a confirmé sa mort au sortir d'un conseil de défense présidé par le chef d'État congolais Félix Tshisekedi.

3 jours après, après avoir battu le général et gouverneur militaire du Nord Kivu, le M23 a vite avance vers Goma avec un bravoure extraordinaire et reussi a s'emparer non seulement de l'aéroport international du Goma, mais aussi la ville du Goma.

Aujourd'hui l'histoire se répète une fois encore en République démocratique du Congo, dans la partie Est. Il est confirmé par plusieurs sources que le matinée du Lundi le 27 janv. 25, Goma serait réveillé dans un chaos de tirs et de détenus évadés de prison ; bonne nouvelle pour certains et tristes pour les autres. Telle est la réalité éternelle pour les gens de la région des grands lacs, dans des moments pareils. Quand les eux pleurent, les autres se réjouissent du malheur des autres devant cette réalités des guerres cycliques des libérations.

C'était avec une extrême humiliation que des centaines des soldats de l'armée congolaise passaient du côté rwandais, passant la frontière à quelques kilomètres, pour rendre les armes et attendre d'être placer dans des camps des refugies. On ne peut pas échapper au principe de semence et de moisson. Si les gens de notre région étaient sages ils auraient bien savoir qu'on ne récolte que ce que l'on a semé. La FARDC et ses acolytes FDLR et MaiMai aujourd'hui c'est leur jouir de Moisson. Ils ont causes la mort et la fuite des milliers des Tutsis Congolais dans des camps des refugies. Maintenant le temps de pays back leurs arrivent. Ils sont accueillis avec humiliation au Rwanda, selon plusieurs médias sociaux, confirmée même par des sources onusiennes. L'histoire se répète et la vérité est têtue.

Tandis que les autres ont pris fuite par bateau, certains comme des civiles sur le lac Kivu. Ils portaient des sac au dos, et matelas sur l'épaule, ils ont débarqué au port de Bukavu en soldat vaincus, vêtus de l'opprobre. Quelle humiliation de soi-disant « 8e armée de puissance en Afrique » selon un des généraux de la FARDC. Le ridicule ne tue pas!

Par ailleurs, les soldats du M23 se sont vus accueillis de façon triomphale dans la ville de Goma par des milliers d'habitants comme des vrais libérateurs. Il est difficile de savoir exactement si réellement la réaction des habitants de Goma ont accueilli le M23/AFC avec amour ou c'est une réaction basée sur la peur. Quoi qu'il en soit la vérité est que finalement Goma est tombé dans les mains du M23 et bientôt c'est la ville de Bukavu-chef-lieu du province du Sud Kivu qui sera chaleureusement libérée par les éléments vaillants du M23. Et les habitants de Bukavu, bien que virulents en terme de haine contre le M23, contrairement aux habitants de Goma, malins qu'ils sont, ils ne vaut pas attendre que la guerre atteigne Bukavu, ils vont aller accueillir les soldats du M23 a partir de Kavumu en chantant et dansant pour ce dernier. Mais tous ca c'est l'hypocrisie que tout le monde connait. Rien de veuf. Mais il est temps que les hommes et femmes raisonnables, intelligents et éclairés de l'Est du Congo toutes tribus confondues se demandent et répondent sérieusement et aux questions suivantes et surtout apprennent à ne pas se laisser emporter par les sentiments et émotions de la haine tribale et ethnique afin de sauver et secourir les Congolais de l'Est qui tentent de traverser cette unième période de détresse : La première question est celle-ci : est ce que ca vaut vraiment la peine de continuer a engager des guerres tribales basées sur l'histoire coloniales des uns et des autres qu'on ne pas capables de vaincre? Est-que les milliers des victimes de ces guerres récurrentes et idiotes ne suffisent pas pour nous apprendre qu'il n'y a aucune communauté ou tribu qui gagne après des telles guerres et conflits sanglants? Pensez-vous vraiment qu'il sera possible de chasser une quelconque tribu ou communauté dans notre pays a cause de leurs facies? Et a quel prix et pour gagner quoi a la fin de compte? La dernière aussi si importante : Qu'est ce que nous devons attendre pour savoir réellement que le système politique congolais est quasiment corrompu peut importe qui est ou qui sera au pouvoir? Jusqu'à quand devrions nous attendre que le régime de Kinshasa soit réellement responsable et capable de garantir la présence de l'Etat sur toute l'entendue de cet immense pays à l'échelle continentale, d'avoir une armée digne ayant des bonnes valeurs républicaines capable de garanti la sécurité de toutes les personnes et leurs biens sans exceptions? Toute personne honnête sait que aucun régime de Kinshasa ne saura jamais capable de donner aux citoyens congolais, particulièrement de l'Est du Congo, la paix, la sécurité et le développement auxquelles ils aspirent. On n'est tout simplement pris en hottage par les leaders haineux, tribales, malhonnêtes, escrocs, incompétents et corrompus, qui utilisent toujours la carte de tribalisme afin de manipuler les gens émotionnels et les endormir dans une fiction de « Nationalisme ». 

Il faut signaler que les violences qui secouent l'est de la RDC depuis 30 ans, ayant comme résultats des milliers des victimes en perte humaines et des richesses innombrables sont uniquement dues à l'ignorance totale et la primitivités des nombres congolais inclus les leaders de tous niveaux. C'est extrêmement honteux et tristes de voir comment en 2025 des soi-disant leaders succombent aux sentiments primitifs du tribalisme jusqu'à accepter de plonger toute une nation dans une guerre irréfléchie, idiotique et stupide comme celle-ci. Dire a une partie de la population qu'elle n'appartient pas à leur patrie tout simplement parce qu'ils ont une faciès et une langue semblable aux gens du pays voisins ! Et par conséquent, ils doivent être tués ou chasser de leur pays natal et avoir leurs richesses razzier ou confisquer. Et ça devient une raison accepter d'engager toute une guerre nationale ! Est-ce que ca valait la peine d'imposer aux de Mulenge ou de Masisi cette ignoble guerre ?

 Est-ce qu'un leader digne de son nom peut réellement s'engager dans une telle logique et jusqu'à engager son pays dans une telle guerre stupide en 2025 ?

Devant cette réalité, la seule solution si on veut avoir la paix, sécurité et développement, non seulement en RDC, mais aussi dans la région de grand-lac et plus particulièrement dans l'Est du Congo, c'est la Balkanisation de la RDC. Oui, je le dis très bien : la « Balkanisation ». Bien que cet mot est devenu tabou dans les médias congolais, mais c'est la seule solution pour les habitants de l'Est du Congo qui sont les plus victimes de l'incompétence notoire du gouvernement de Kinshasa. 

Les congolais de l'Est toutes tribus confondues devraient avoir le courage de demander et exiger que l'est du Congo soit complètement libre de l'influence politique de Kinshasa en se detachant totalement de l'Ouest (Kinshasa). Sinon, ils seront toujours dans le cycle vicieux des guerres ethniques manipulées par des politiciens idiots comme Bitakwila et autres politiciens opportunistes et tribalistes. Certes, nombreux Kivutiens éclairés savent très bien que la Balkanisation reste la seule et unique solution pour la paix et le développement de l'Est du Congo, mais ils manquent le courage de promouvoir cette idéal. 

C'est le moment de faire le lobby au M23/AFC d'épouser cette idéologie afin de réellement libérer les Congolais. Sinon, reprendre les mêmes erreurs d'aller jusqu'à prendre Kinshasa et changer le gouvernement corrompu pour y mettre un autre qui fera exactement la même chose 5 ou dix ans après. En fin, prenons garde afin de ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. Les mêmes effets produiront toujours les mêmes résultats.  

 

Wednesday, April 3, 2024

LES BANYAMULENGE SONT- ILS VRAIMENT DES CONGOLAIS ?

Mardi, 02 Avril 2024.

*L' HALLULI UTOPISTE ET MILITARISTE DU PASTEUR RUKUKUYE MASTAKY* 

 Pasteur : _LES BANYAMULENGE SONT- ILS VRAIMENT DES CONGOLAIS ?_ s'interroge-t-il, narquois. Certes , un mal intentionné peut vouloir semer la confusion, le désordre , le scandale mais il doit avoir ses limites et ne peut aller au-delà de l'inadimissible et de l'inacceptable ! C'est de la malédiction. Être tenté par l'impossible. 
 Parlant de la citoyenneté congolaise des Banyamulenge, le pasteur R, Mastaky semble être dans une transe qui n'est pas du domaine du Saint-Esprit. Ses phrases titillent comme des incantations magiques et dont le but est l'établissement d' un *tohu-bohu* entre Congolais. Nous aurions pu lui répondre par des lois et des textes légaux sur la nationalité congolaise qu'il s'évertue à tacher sciemment. Ce serait lui donner de l'importance et offrir une tribune à ses discours. 

En plus il n'est pas notre maître et nous ne sommes pas ses sujets. Nous préférons relever ses *contradictions* pour sa honte indescriptible aux yeux des Congolais et de l'humanité toute entière. Sur les 30 points qu' il souligne, laissant entrevoir la contestation de la citoyenneté congolaise de banyamulenge , qu'il nous soit permis de revenir sur ce que nous avons jugé essentiel. [1], point 1, _Les Banyamulenge sont apparus au Zaïre dans les années 80._ Le mensonge même a ses limites. Quand il n'est pas raisonnable, il devient une idiotie. En voici sa contradiction insupportable et cruelle au point deux . [2], point 25, _Gisaro Muhoza ( Munyamulenge), fut voté comme commissaire du peuple en 1977 par des Bafuliru et par corruption._ Donc, les Banyamulenge venus au Zaïre en 1980 et Gisaro Muhoza voté en 1977 Monsieur le pasteur, un serviteur de Dieu ne peut , en aucun cas , se comporter comme un fauteur de guerre , de désordres et de troubles. Cessez d'entretenir les malentendus et de pousser le peuple congolais à la violence. [3], point 3, _les Banyamulenge ne sont pas parmi les 450 ethnies ou tribus qui composent la nation congolaise._ Si vous savez lire, prenez l'Atlas Jeune Afrique vous aurez la réponse. 

 Les Tutsi banyamulenge ne sont pas des intrus en République Démocratique du Congo. Ils sont présents dans tous les ouvrages édités par le colonisateur belge. Des ouvrages qui parlent de leur installation au Congo avant l'avènement du Congo lui-même en 1885. Des ouvrages qui parlent de leur mode de vie pastorale différente de celle des Bafuliru, Babembe, Banyindu dans les territoires d'Uvira, de Fizi et de Mwenga. 

 Et comme nous l'avons dit ci- haut , nous ne sommes pas obligés d'y aller par des explications scientifiques puisque le menteur déloyal, le trompeur des Congolais sur calcul, les connait au même titre que nous mêmes. [4], point 5, _les Banyamulenge n'ont ni Mwami ni chefferie ni commune._ Faux, les Banyamulenge ont connu 3 chefferies à l'époque coloniale. La chefferie de *KAYIRA, GAHUTU ET NTUNGU.* À la fois dans la plaine et les moyens plateaux. Lisez *Weis* dans son livre les Pays d'Uvira. L'administrateur *Loons* du territoire d'Uvira dit que les chefferies étaient partagées selon les ethnies : les Bafuliru, Bavira, Barundi, Banyabungo ( Bashi) et Baniarwanda, donc les Banyamulenge. Pour nous et pour le reste , à part ceux qui sont animés de la mauvaise foi, le changement de nom importe peu. Hier notre pays s'appelait le Congo belge , puis le Congo Léopolville puis, Zaïre et enfin le Congo Kinshasa la (RDC). Cela ne diminue ni n'enlève en rien le prestige d'un immense pays riche au cœur de l'Afrique. 

Chez les Gaulois, en France, le Français a commencé par le Francien pour finir par le Français. Cela n'a pas posé problème ni chez les concernés encore moins au monde extérieur. [5], point 14, _les grands dignitaires banyamulenge ont des villas au Rwanda._ Une accusation qui paraît absurde et indigne de la part d'un instruit que vous êtes. Simplement dictée par une haine viscérale caractéristique. N'avez vous pas une en Autralie où vous vous êtes exilé avec votre famille dont votre épouse au dos sur photo ? Quelle médiocre accusation et absurde critique si ce n'est le désir de vouloir vilipender gratuitement "l'ennemi" ? [6], point 24, sachant que les livres des Belges parlent de notre établissement au Congo avant le partage de l'Afrique, l'auteur ne nie pas notre installation avant la conférence de Berlin. 

Mais il se contente de dire _qu'un tronc d'arbre ne se transforme pas en crocodile quelle que soit sa longueur dans une rivière._ S' il est vrai que vous êtes d'accord avec la vérité historique selon laquelle les Tutsi banyamulenge habitent le Congo peu avant sa naissance même en tant que pays, le reste d'argument pour uniquement dénigrer, tronc d'arbre qui ne se transforme pas en crocodile, n'a aucune importance. En pus, un Munyamulenge n'a pas besoin de se transformer en un Mufuliru ou un Mubembe pour faire reconnaitre sa congolité. [7], point 22, _le Président Fashi a dit que les Banyamulenge sont des Congolais.

 Mais que c'était pour des raisons des stratégies afin que les Banyamulenge ne soient pas décimés par les 100 millions de Congolais._ Réponse : les Banyamulenge ne sont pas ennemis des Congolais. Cela ne relève que de votre imagination rebelle et de votre désir morbide de les exterminer. De deux, ils n'existent pas au Congo depuis l'avènement de Son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine Tschisekedi Tshilombe. C'est bien au-delà. Mais les 100 millions de Congolais ne les ont pas exterminés. Puis, elle est préjudiciable votre interprétation erronée que vous attribuez au chef de l'Etat. Le Président l'a dit de bonne foi mais voici que vous le transformez négativement en créant des sous-entendus. 

Le Chef de l'Etat a même souligné qu'il avait assez de ces discours qui consistent à discriminer les populations et qui donnent ainsi l'occasion à des régimes comme celui du Rwanda de nous envahir. Votre discours est de ce type qui offre des alibis à l'agresseur. Donc, vous êtes ennemi du Congo et des Congolais que vous prétendez servir par des discours de haine et de discrimation. [8], point 30, _les Banyamulenge ne vivent plus à Mulenge pour pouvoir continuer à porter le nom de la colline dont ils se sont attribué la toponymie._ Mais dites-nous cher ami, si le fait de ne plus vivre présentement à Fizi, supposons que vous soyez de la tribu bembe, en quoi cela ote d' un iota votre appartenance aux Babembe. Cela vaudrait dire que comme vous ne vivez plus au Congo, vous perdez qualité de la nationalité congolaise ! Même un raté social (que vous êtes probablement) ne mérite pas cette sanction. 
 Mieux, dites-nous si e fait que les Babembe vivent en Tanzanie en tant que Tanzaniens empêche ceux de Fizi d'être des Babembe congolais de souche. Et si tel n'est pas le cas , en quoi les Tutsi rwandais ou burundais empêcheraient les Banyamulenge d'être des Congolais de souche en RDC .

 Au finish, Respectez vous cher camarade et compatriote. Respectez aussi le nom honorifique que vous portez. Ne soyez pas la pierre d'achoppement entre Congolais. Rukukuye Masky c'est votre nom, apportez aux Congolais votre contribution pour nous développer et non pour nous ramener à l'âge de la pierre taillée. Vous ventez le ministre Mohindo Nzangi et Éve Bazaiba pour s' être attaqués à monsieur Azarias Ruberwa pour cause de la commune de Minembwe.

 Mais nous vous rassurons qu'elle est une commune congolaise établie selon les normes et les exigences de la territoriale congolaise. Par conséquent, elle est là posée comme une pierre immortelle immuable. Elle n'est pas allée nulle part. Wait and see ! Un sage proverbe Banyamulenge stipule que _*"les coassements des grenouilles n'empêchent pas les vaches de s'abreuver."*_ 

 *Jean Scohier Muhamiriza*

 *Dans la nuit du Lundi à Mardi, 02 Avril 2024.*

Friday, December 29, 2023

Alerte sur une imminente Attaque des groupes armés Mai Mai et Bilozebishambuke à Bibokoboko

 Nous venons d'être alertés qu'une attaque des Mai Mai et Bilozebishambuke se prépare.

 Ces derniers planifient de lancer, d'ici 2 jours, des attaques à Bibokoboko contre les paisibles citoyens Banyamulenge. Selon cette alerte, des unités des chefs Mai Mai TORONTO, RENE et Bilozebishambuke sont réunis pour participer à ces attaques. Les autorités civiles, Militaires et la Monusco sont priés de renforcer la sécurité afin d'étouffer ces attaques préparées par les ennemis de la paix.

 Fait à Bibokoboko, le 29/12/2023 *Pour la société civile noyau de Bibokoboko* Président 
 Muhumuza Mugwema Jacques Ambassadeur de la Paix

Sunday, December 17, 2023

Alerte: Bibogobogo à risque d’attaque par les MaiMai

Alerte

Le régiment *3407* basé à Bibokoboko a été déployé à Mboko laissant seul la population de Bibokoboko dans l'insécurité. La population s'inquiète déjà car les ennemis de la paix peuvent profiter de ce déploiement pour venir déstabiliser l'entité.

 La communauté Banyamulenge se trouvant à Bibokoboko est le plus inquiétée car il a encore des cicatrices fraîches des évènements du 13 au 15/septembre/2021, lorsqu'on a relevé tous les militaires qui se trouvaient dans cette entité la coalition des groupes armés ( Mai Mai, Bilozebishambuke et Red Tabara) ont profité de ce vide pour lancer les attaques très violentes à la population civile de la communauté Banyamulenge dans ces attaques il y avait de pertes de vies humaines , incendies des maisons , la destruction des écoles , les églises et razzier les bétails et les pillages systématiques. Nous demandons aux autorités compétentes provinciale, Nationale ainsi que la Monusco d'intervenir pour empêcher un bain de sang dans cette région.        

Fait à Bibokoboko, le 17/12/2023

Pour la société civile noyau de Bibokoboko  

Président Muhumuza Mugwema Jacques Ambassadeur de la Paix
Tel : + 243 99 31 979

Saturday, October 14, 2023

Alerte sur le kidnapping de deux filles Banyamulenge à Bwegera


Alerte sur le kidnapping à Bwegera, Groupement Kakamba, Chefferie de la Ruzizi.

 C'est dans la soirée d'hier le 13/10/2023 ,vers 19h heures locales, que le Réseau des Ambassadeurs de la Paix(REAP) a eu des tristes nouvelles sur le kidnapping de deux enfants de la communauté Banyamulenge. 

Cet acte ignoble s'est déroulé dans le Chefferie de la Ruzizi, Groupement Kakamba. Voici les identités des ces deux enfants qui ont été kidnappés: 1) Joyeuse Ngirabakunzi, *15 ans* de sexe Féminin; 2) Mignonne Mutoni, *3* *ans,* de sexe Féminin. Ces deux enfants sont d'une même famille, leur père répond aux noms de *NGIRABAKUNZI Rusomoka* , et la mère de ces enfants c'est *Nyamasoso* . Le Réseau des Ambassadeurs de la Paix( *REAP* ) condamne avec toute énergie.

 Ces actes ignobles de kidnapping devalues monnaie courante à *Bwegera,* car le cas d'hier devient le *quatrième* dans cette année 2023.
 Le kidnapping est devenu une arme de guerre utilisée par les ennemis de la paix contre la communauté Banyamulenge vivant à Bwegera. Nous demandons aux autorités tant civiles que militaires, les services de sécurité d'être impliqués afin que ces enfants soit retrouvés.

 Fait à Uvira , le 14/10/2023 

 Pour le REAP Muhumuza Mugwema Jacques Ambassadeur de la paix

Friday, July 21, 2023

L’ONU en quête du blanchiment du génocide perpétré contre les banyamulenge




Depuis plus  de  six ans,  jour après  jour  les Tutsi Banyamulenge  succombent  aux  coups  des  machettes, lances  et fusillades dans leur milieu naturel  sous la barbe complaisante de la MONUSCO mais à ce jour , il suffit  de brandir le rapport des experts   de  l'ONU  afin que  les Banyamulenge trouvent  la mort partout où  ils se trouvent.  

  1. BREF APERCU HISTORIQUE DE LA  FORCE ONUSIENNE EN RDC

Le terme  «communauté internationale»  est une expression politique désignant de façon imprécise un ensemble  des états influents en matière de politique internationale. Il désigne  principalement : les États membres de l'Organisation des Nations unies (c'est-à-dire tous les pays représentés  à l'Assemblée générale) ce qui représente la quasi-totalité de la planète, à quelques exceptions près ; les seuls États membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ou, plus précisément, les cinq membres permanents)  les « groupes », partenariats entre pays militairement ou économiquement puissants, tels que les pays de l'OTAN ou du G7, G20…..

C'est ainsi que  le 30 Novembre 1999 avec la résolution 1279, les Nations unies décident de déployer  la  Mission de l'Organisation des Nations Unies  en RDC (MONUC) en sigle. Puis quelques années après  la mission a été  rebaptisée en  mission  des nations unies pour la stabilisation  de la RDC  (MONUSCO)  en sigle  pour  refléter la nouvelle phase  dans laquelle le pays était  entré.

La nouvelle mission était en  effet  autorisée à utiliser  tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de son mandat en vue d'assurer la protection des civils et de leurs biens, du personnel  humanitaire et du personnel chargé de défendre les droits de l'homme. Depuis Mars  2013, la mission avait été dotée  d'une brigade offensive censée avoir  une mission de pouvoir affronter les groupes armés dans  l'Est du pays.

Qu'il me   soit  permis  de rappeler que  la MONUSCO est la plus  couteuse de misions des nations- unis dans l'histoire de l'ONU.  Son budget annuel est d'environ 1,11 milliard de dollars (quelque 987 millions d'euros)  avec un effectif de 16,215 militaires, 660 observateurs militaires, 391 policiers et 1050 policiers spécialistes.

En  RD Congo la MONUSCO  n'a qu'un  fiasco à son actif.  Le sigle « UN » fait partie du décor. Sur les aéronefs, sur  les véhicules tout-terrain, sur les camions blindés qui circulent dans toutes les villes et villages, il est partout. Omniprésent, mais toujours inefficace &désorientée. Dans l'Est du pays, où des massacres  constituent un lot  quotidien, ils sont   commis à quelques   mètres de bases de la MONUSCO, les habitants ont l'habitude de comparer les casques bleus à des « touristes » à cause de leur incapacité et manque de volonté à  neutraliser les milices qui sèment toujours la terreur dans la région.

Selon  Jack Sinzahera, activiste  du collectif  Amuka Congo ,  pour nous ; dit-il  on considère que la MONUSCO  c'est le malheur du peuple congolais. C'est la MONUSCO  qui envenime, qui instrumentalise les guerres  sans fin en RCD.  La mission a échoué  et on veut demander  que cette mission parte  poursuit  Jack  Sinzahera qui est aussi membre de la synergie des mouvements citoyens  pour la campagne  Bye-bye  MONUSCO.  Les congolais sont en colère contre la MONUSCO  poursuit-il  parce qu'elle n'est pas capable d'aider  à mettre fin aux agressions par  les groupes armées.

L'analyste politique  Christian  Moleka  est quant à lui  très  formel ;  il estime  que si le conflit continue , c'est bien  parce qu'il y a des gens  qui y trouvent leur intérêt , économie de guerre profitable aux différentes parties en interne , comme  à  l'international.  C'est ainsi  que la force onusienne est plusieurs fois inculpée  dans le commerce  illicite  des minerais en RDC.

  1. MASSACRE CONTENANT   LES  ELEMENTS  DU  GENOCIDE  DES TUTSI  CONGOLAIS : cas des   Banyamulenge

La violence  contre  les Tutsis  en RDC  date  depuis  l'époque  coloniale  mais  pour l'instant  il ne serait pas   nécessaire  de faire un rétrospectif  historique pour bien  comprendre les  phénomènes de ces  violences ou le principe de causalité  historique. Nous allons nous limiter  aux massacres contenant  les éléments du  génocide  contre les Banyamulenge  ces six dernières  années    sous la barbe complaisante de la MONUSCO  (force onusienne pour la stabilisation  de la RDC)

Qu'il me soit permis  de  rappeler que , quand  on  parle  des  massacres  à l'Est de la RDC, il s'agit  principalement  des tueries  sauvages  contre  les Tutsis  du Sud-Kivu  communément appelés  Banyamulenge,  les  Tutsis  du Nord-Kivu  et les  Hema  de l'Ituri,  qualifiés  des  Nilotiques  c'est-à-dire  des  étrangers  et  par conséquent   ne pouvant  en aucun  prétexte se   prévaloir  de la  nationalité  congolaise  ni même  d'être  détenteur  du droit   à  la vie.  Une  catégorie  de la  population  dont  l'unique péché constitue  le délit  de faciès qui sont    sauvagement  massacrés  en  spectacle   devant  les  FARDC  et  MONUSCO  pourtant  des forces  qui  sont sensées  les protéger.

En effet, la barbarie  humaine et la violence  ont fait entrer dans  le monde la notion  de crime contre  l'humanité  qui a vu   le jour dès 1945.  Un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place  explique   Honoré Gatera « Un génocide  peut  survenir à une période différente de l'histoire, dans des circonstances différentes. Il peut être causé par des criminels, par différents auteurs.  «Mais un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place » il   ne concerne pas une partie du monde ou d'un peuple plutôt le principe  s'applique à  toute l'humanité.

Il est nécessaire de rappeler que, le génocide commis contre  les Banyamulenge date  de très  longtemps  bien que  souvent  prétexter  aux  massacres interethniques ou intercommunautaires ;  ici nous pouvons cités   à titre d'exemple  les massacres de Gatumba  dont  la cible était des sujets congolais exclusivement  tutsis ou exactement, des Tutsis Banyamulenge.  Et bien d'autres : massacres de Kabela,  massacre de Lubonja secteur de Ngandja, massacres de Lweba de  Mboko ……..Et d'autres  massacres  et tueries sélectives  souvent assimilés ou  baptisés par les commanditaires   des  guerres  interethniques ou intercommunautaires.

A partir du mois  de  Mars  2017 ce n'était  plus qu'une crise humanitaire, ou  nettoyage ethnique  ou  massacre contenant des « éléments de génocide. »  Comme  beaucoup  de personnes et experts ont l'habitude de le  dire.

Les exactions que  subies  la minorité  Banyamulenge  ce  sept  dernières années  ressemblent  de plus  en plus à un génocide en bonne et due forme.  Tout indique qu'il s'agit d'un plan bien  planifié   pour  exterminer  tout Munyamulenge se trouvant  sur  le hauts plateaux  d'Itombwe  soit par l'épée, la famine, ou leur exposés aux intempéries de toutes sortes.

Des crimes « atroces » et à « grande échelle » se déroulent toujours à l'endroit des Banyamulenge, des centaines des villages ont été  brulés (politique de la terre brulée)  les survivant passent des nuits à la belle étoile dans une région à climat froid, là où il neige pendant la saison sèche  et il  gèle pendant la saison de pluie.

Presque  la quasi-totalité  de  vaches ont été  razziées, des champs et récoltes  brulés. Les survivant se trouvent encadrés  dans les camps des refugiés sans assistance humanitaire ni autorisation  de sortir du camp pour chercher la nourriture.   Les attaques répétitives  sont devenues un lot quotidien en l'encontre  des Tutsis  Banyamulenge  sous l'œil  sarcastique de la force Onusienne  (MONUSCO et des  FARDC).

Les Banyamulenge qui résistent  au  génocide  sont  accusés  d' engager directement  la guerre   aux    FARDC (Forces  Armées  de la République Démocratique du Congo) car selon eux,   les Banyamulenge  doivent  tendre les  gorges  pour  que les têtes  roulent   afin  de faire  du   plaisir  à  la  MONUSCO  et aux FARDC.

Les  Banyamulenge  sont victimes  des tueries abominables et, une  vraie guerre avec des vraies peurs et de vraies morts, de vraies trahisons et de vrais courages de tuer, de vraies tortures et de vrais holocaustes. Et, par là-dessus, un silence hypocrite ! Un silence qui dure plus de six  années  consécutives. 

 Ce serait plus simple pourtant  de pouvoir   pleurer  et de mettre les mots sur ses larmes.  La  souffrance est si immense , les Tutsi congolais   ne peuvent  trouver  d'autres moyens  que d'écrire,  de pousser un cri d'alarme  à la connaissance du monde  du  calvaire qui nous  sont infligés  par nos voisins en complicité avec  les autorités  tant civiles que militaires pourtant sensés nous protégés.

Notre  peine  est si  forte  de nature  qu'on ne  peut les  exprimer  par les mots,  douleurs  qui sont  au  delà  de l'imaginaire.  L'instrumentalisation de la question de  nationalitaire à des fins politiques  est entrain de faire  beaucoup de mal parmi les populations  autochtones Tutsi Banyamulenge  des hauts plateaux d'Itombwe ( Uvira Mwenga et Fizi).

  1. DISSIMULATION DES TUERIES FAITES AUX BANYAMULENGE  PAR  LA l'ONU

«Il est essentiel  que  les  nations reconnaissent  les  fautes  qu'elles ont commises, non pour se repentir, on ne se repent que de  ce  que l'on  est personnellement responsable  mais  que cela  éclaire  le  passé et aide à ce que cela ne  se renouvelle pas» :   Arno  Klarsfeld

Depuis  l'hécatombe  du  peuple  Banyamulenge communément appelé  Tutsis Banyamulenge par la coalition dite mai-mai ( Banyindu, Babembe, Bafuliru, Bavira et rebelles burundaises ) qui a vu  le jour en  Mars  2017  dans le groupement  de Bijombo jusqu' à embraser toute la région ( Uvira montagne, Secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga et territoire de Fizi).

La  MONUSCO  avait  assisté  en observateur passive  et désintéressé aux tueries  sans précédent  où tous les villages furent  calcinés l'un après l'autre jusqu'à atteindre plus de trois cents villages  soit 80% ,  des vieilles mamans brûlées vives……., des milliers  et des milliers des vaches des  Banyamulenge   emportées par la coalition du mal sous  la bénédiction des FARDC et   MONUSCO.

Cependant, personnellement  j'ai  été intrigué  par  la  grossière diffamation  qui  actionne  le rapport  du groupe  d'experts des Nations-Unis    criminalisant   les victimes  Banyamulenge  en  faveur  de leurs   bourreaux .

Qu'il me soit permis de citer  quelques exemples les plus impressionnants :

La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République  Démocratique du Congonotamment les Tutsis et les Banyamulenge, confirme le rapport des experts des Nations-Unies sur la RDC ''Je  rappelle  que  les tueries  sélectives  contre les Banyamulenge  a vu le jour en Mars  2017  d'abord dans le territoire  d'Uvira groupement de  Bijombo  jusqu'à embraser toute la région  du haut et moyen  plateaux , tandis que le M23 n'a resurgie  qu'en Mars 2022  après  5 ans  d'exécutions  sans relâche  des Banyamulenge par la coalisation  de 4 tribus y compris les FARDC sous  la barbe complaisante de la Monusco.

Afin de justifier son expansion terroriste agressive  au Nord-Kivu, le M23 a exploité le discours selon lequel il protégeait de l'extermination les populations congolaises tutsies et Banyamulenge de l'Est de la République démocratique du Congo (voir par. 49 plus haut). Dans ses communiqués publics, le M23 évoque un « génocide imminent » contre la population tutsie qu'il prétend protéger, liant ainsi inextricablement celle-ci à ses objectifs belliqueux et expansionnistes. Ce discours a également été utilisé par le Rwanda, ainsi que par les Twirwaneho, à l'égard de la population Banyamulenge renchéri  le rapport d'experts de  l'ONU  (voir annexe 53) :  J'en appelle  à  l'opinion  nationale  qu'internationale  que les discours  des haines  stigmatisant  les  Tutsis  datent  du début  de l'indépendance  à ce jour.   A titre d'exemple :

En  1996  le vice-gouverneur  ( Lwabandji  Lwashingabo) du Sud-Kivu  donna un ultimatum de six jours  aux Banyamulenge de quitter  sans condition  l'ex. Zaïre  et de s'exiler Rwanda.

Après  les six jours donc,  les Banyamulenge ne seraient  pas  des zaïrois  ni des rwandais non plus.  Qui allaient-ils devenir ? Deux possibilités s'offraient à eux :

  1. Accepter le fait, et devenir apatride, vivre dans cet état et mourir
  2. Refuser et résister afin, de changer la cour de l'histoire.

En  1994  le  commissaire de la zone d'uvira  dans une assemblée chrétienne réunissant trente mille fidèles à Kasenga, traitant  les Banyamulenge des  serpents envahisseurs. Il demanda publiquement, aux autres tribus  du Sud-Kivu de se débarrasser  de ces serpents venimeux.

En 2020 date de l'audition  du Ministre  Azarias Ruberwa  à l'Assemblée nationale,  l'honorable  Eva Bazayiba  rétorqua  en ces termes : Hier, c'était  la nationalité, aujourd'hui  la terre et demain ça sera l'autonomie, l'indépendance et le droit du peuple, nous ne pouvons pas supporter toujours des revendications ascendantes a-t-elle renchérie .

En effet, Si   l'imaginaire collectif  anti tutsi  s'amplifie  en RDC  ces sept dernières années  et bien,  c'est l'œuvre  et  contribution  active  du Ministre honoraire  Justin  Bitakwila  par  ses  discours incendiaires  qu'il ne cesse de proférer même  sur les antennes  de la télévision  nationale  ( RTNC) .

La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République démocratique du Congo, notamment les Tutsis et les Banyamulenge renchéri-t-il le rapport d'expert des nations-Unies  (, par. 72) : encore un mensonge  grossier et cousu  de toutes pièces  par le groupe d'experts de l'ON su la RDC car les tueries des Banyamulenge commencèrent en Mars  2017 tandis que  le M23 resurgie en Mars 2022 après  à peu près  10 ans de son exile en Ouganda.

Plusieurs sources ont continué de faire état d'une alliance entre les Twirwaneho et la RED Tabara page 107 les deux groupes étant apparemment soutenus par le Rwanda et collaborant vraisemblablement avec le M23 confirme  le rapport  (voir par. 142 à 145 plus bas) : une   assertion qui justifie   à suffisance  l'ignorance  des experts sur la réalité  de la guerre à  caractère génocidaire qui se déroule à Minembwe .  puisque  le Red Tabara  se bat a côté  de mai mai pour decimer les Banyamulenge.

Plusieurs sources ont expliqué que les contributions de la diaspora, notamment de la Mahoro Peace Association, ont commencé quand les Twirwaneho étaient encore un groupe d'autodéfense (par. 133), mais que les cotisations ont augmenté sous le commandement de Makanika . Selon ces sources, plus les combattants faisaient de conquêtes militaires, plus ils recevaient de fonds  renchéri le groupe d'experts : Un complot  non le moindre  de la communauté  international qui  consacre dans  son plan génocidaire  que  les Tutsis Banyamulenge  ne soient bénéficiaires   d'aucune assistance humanitaire  en médicaments, nourritures sans abris ….etc.  ni par les ONG ni par  leurs  enfants de la diaspora.  Pour l'ONU les Banyamulenge  doivent mourir  si pas par fusillades,  c'est  par la famine ou manque des médicaments. Puisque  l'unique  source  de cette population  appauvrie  et abandonnée,  ce sont leurs enfants de la diaspora.

Selon le rapport  conjoint  de l'ONG  Américaine  Human Rihgts Watch ( HRW)  du groupe  d'Etudes  sur le Congo  (GER) un projet de recherche à l'université  de New York, il y a 120 groupes armés et rebellions étrangères  opèrent dans les provinces  du Nord et du Sud-Kivu. Pourtant  le rapport  du groupe des experts des Nations-Unies  s'était concentré  sur le M23 , l'autodéfense  TWIRWANEHO et rebellions  étrangères  pendant  que  tous  les autres groupes  armés  Mai mai et autres……ont été  osmoses   par  le gouvernement congolais  à leur baptisant des WAZALENDO  qui signifient  patriotes  œuvrant  de concert avec les FARDC  pour  tuer les Tutsis.

Voilà  les quelques  observations   qui justifient  le rapport  fallacieux  du groupe  d'experts  des nations-unies  qui inculpent   les victimes Tutsis au détriment  de   leurs  exécuteurs.

3.1. LE RAPPORT  D'EXPERTS   DES NATIONS-UNIES  MET  LA CONTREE  A FEU ET A SANG 

Depuis  la   publication de rapport  du groupe  d'experts des nations-Unies  qui accuse  explicitement    les Tutsis  congolais en général  et  Banyamulenge en particulier,  l'état congolais  a  obtenu  un feu vert (greenlight)  de mettre  tous les  Banyamulenge au bac des accusés puisque  leurs  tueries  sont  dores et déjà légitimées  par  l'ONU.

Les  Nations- unies  porte  une  lourde  responsabilité  d' avoir  prêter main forte  à l'état  congolais et ses milices  mai mai  tendances  confondues   pour  la dévastation  complète des Tutsis  congolais.

En  effet,  la publication du  rapport  a eu  lieu  après  une  accalmie  relative  dans les hauts  plateaux  d'Itombwe   au moment  où  les  routes  non  fréquentables  depuis  à  peu près  7ans  venaient  d'être  recouvertes  par exemple  les  gens  venaient  de Minembwe  à  Uvira en passant  par Bijombo  tandis que  les autres partaient  de  Uvira   pour  Minembwe  et vice-versa.  Qu'il me soit  permis de rappeler  que   l'unique moyen de transport  était  par voie  aérienne  de  depuis plus de six ans.

Au  lendemain  de la publication  du  rapport  des experts des Nations-Unies  sur la RCD  plusieurs  tueries  et kidnapping  ont été  enregistrés  en l'encontre  des Banyamulenge.

Chronologiquement  les cas ci-après ont été signalés :

  • Un garçon et  sa sœur ont été kidnappés  dans  la plaine de la Ruzizi
  • Deux hommes ont été  tués  et les autres grièvement  blessés  sur la montagne surplombant  la ville  d'Uvira.
  • Un autre jeune  homme a été égorgé à Kalemie
  • Dr Lazare un activiste de paix et un homme  philanthrope   a été enlevé  à  Uvira via Kinshasa  pour motif d'être cité  mensongèrement   par le rapport  du groupe  d'experts  des nations-Unies.
  • Une jeune fille adolescente a été poignardée   à Uvira quartier Kabindura pour motif qu'elle est  Tutsi Munyamulenge,  pour ne citer  que ceux-là.

Les informations  à  notre possession  font  étant  de  préparation  d'une  attaque  imminente   de l'autodéfense  TWIRWANEHO  par  une force  alliée   dont :  des Mai mai, FARDC et Imbonerakure  ( milice burundaise), Red tabara   sous la couverture  du  rapport  d'experts  des nations-unis  qui  criminalise  les victimes  Banyamulenge  en  faveur  de  leurs  bourreaux.

 Il est  opportun  de   porter   à  la connaissance  du   monde, les  Nations-Unies y compris que  le gouvernement  congolais a transformé  les Tutsis au bouc émissaire et  que le rapport du groupe des experts de Nations-unis  emboite ouvertement  le pas aux politiciens  ultra tribalistes   congolais  de rendre  les Tutsis   apatride  et à  défaut  parachever   l' épuration   ethnique  effective   cette fois-ci  sous la bénédiction  de rapport du groupe  des experts de l'ONU.

Cependant,  il me revient de souligner  que  les Tutsis  congolais  n'ont pas  l'apparence  d'une brebis timorée que l'on peut vouer à un sacrifice  salvateur  d'une  nation  moribonde.

Ces  Tutsis  dont  l'on accuse  de toutes sortes des maux, les  tutsis  dont  l'ONU est entrain de calomnier  et de   haïr à dessein ,  ne  se  laisseront   faire,   mais  ils ont   un  rôle  à jouer :  défendre  leur  droit à la vie jusqu'à la dernière  goutte  du sang.

C'est  fini le temps où à cause  de  notre   communauté  ethnique, ils nous étaient forgés de tendre les cous  aux  bourreaux pour que les têtes  sautent. Tout cela c'est fini, définitivement c'est fini !!

B. N Bamara Fils

Le citoyen  du monde 

Disclaimer: Cet article est publie dans son entierite et a partie a Mille Collines Info don't l'auteur est B.N Bamara Fils