Tuesday, August 14, 2012

LE GENOCIDE DE GATUMBA, HUIT ANS APRES SANS JUSTICE



Huit ans après, faute de justice, les survivants doivent doubler de vigilance et réclament que justice soit faite afin qu’il y ait réparation.
 
 
 Comme chaque année depuis la nuit fatidique du 13 au 14 août 2004, nous commémorons la mort des nôtres fauchées à cause de ce qu’ils sont – ou mieux dit – à cause de leur morphologie. Les Banyamulenge morts, constitués en grande partie d’enfants et des femmes incendiés pendant la nuit dans le refuge du camp de Gatumba sous contrôle du Haut Commissariat pour les Réfugiés, continuent d’interpeller tout un chacun. Et les questions restent toujours posées dans nos têtes et suspendues sur nos lèvres faute d’interlocuteurs. On ne le dira pas assez le soubassement idéologique qui a fondé cette tuerie macabre, cette mortification n’est rien d’autre qu’une pensée génocidaire. En effet, lorsqu’il y a mort d’hommes on est en position de se demander pourquoi ces personnes innocentes ont été tuées sauvagement et que justice ne soit pas faite ? Car, ni du côté congolais, ni de celui des Burundais, ou des Nations Unies aucun suivi de cette macabre besogne n’a été fait, rien que des rapports bidons n’ayant précisé ni les auteurs, ni leurs commanditaires. L’enquête de l’ONUB et de la MONUC organisée en 2004 après le Génocide des Banyamulenge à Gatumba pourra, lui, faire parler toutes les progénitures. Cela fait, on n’avait pas besoin de le nommer, car les auteurs avaient revendiqué eux-mêmes cette sale besogne. Cependant, ce qui interpelle encore actuellement et qu’on est en droit de demander la Communauté Internationale pourquoi ce tueur d’Agatho Rwasa continue de circuler librement dans la région sans qu’aucun pays de la région ou la fameuse Communauté Internationale ne puisse pas lever même le petit doigt ? N’est-ce pas une mauvaise pratique voulant implémenter une culture de la cruauté ? Bien que nous commémorons cette date en guise de « Mémoire », il est temps de revendiquer enfin, que justice soit faite afin que les membres des familles puissent se sentir soulager. Des questions suspendues sur les lèvres de tous peuvent être logiquement libellées.
 
Pourquoi aucun des assaillants n'a jamais été interpellé jusqu'à ce jour ? Pourquoi aucun gouvernement de la région des Grands Lacs voire même la Communauté Internationale représentée par les instances des Nations Unies n’ont pas montré d’enthousiasme pour traquer ces assaillants ? Curieusement, les commanditaires des tueries des Tutsi ont droit de vaquer à leurs occupations en toute quiétude. Yerodia Ndombasi Ex Vice-président de la RDC actuellement Sénateur qu’on peut évoquer ici avait été le concepteur des massacres commis contre les Tutsi congolais à Kinshasa en 1998, majoritairement Banyamulenge. Il s’était distingué en terme d’instillation du veineux haineux au point que les journalistes l’avaient surnommé le « Verminologue » à cause de la qualification de la « vermine tutsi » qu’il collait aux tutsi. Celui-ci eut brièvement droit à un mandat d’arrêt International lancé par la Belgique. Étonnamment, ce mandat fût levé incognito et dans des conjonctures assez opaques. De même, Agatho Rwasa et son ex-collaborateur Pasteur Habimana ont été visés, à un moment donné, par la Cour Pénale Internationale pour avoir revendiqué ces tueries macabres et se targuant poing à la poitrine de cette ignominie. Pour la simple raison qu’il s’agissait des Tutsi. Cependant, force est de constater comment la Communauté Internationale s’est précipitée en faisant pression sur le gouvernement burundais de négocier avec ces criminels. La politique a ses raisons que la raison ne connaît point. Pourtant, une fois rentré au pays avec son FNL n’ayant pas eu gain de cause, suite à son idéologie politique ethnicisant, il est retourné dans un maquis quelque part, toujours dans la région.
 
 Les survivants Tutsi de la région doivent redoubler de vigilance. La haine avec laquelle ils ont commis cette sale besogne donne la puce à l’oreille qu’une répétition de cette pratique macabre des tueries à caractères ethniques est possible. Avec cette pratique d’une politique d’impunité, dans la région des Grands Lacs Africains, tuer un Tutsi est une pratique risquant d’être érigée en valeur. Des indiscrétions localisent Agatho Rwasa toujours dans le Sud-Kivu en RDC. Etonnamment, aucune initiative n’a été prise pour le traquer depuis qu’il y a trouvé refuge. La Communauté Internationale représentée par l’illustre MONUSCO vante les mérites et appuie les initiatives des rôtisseurs des Tutsi i.e : les FNL et les FDLR. Les célèbres FDRL adeptes émérites de la génocidocratie (permettez-moi cette expression), eux, n’ont aucune leçon à recevoir. Dans les conditions actuelles, la justice de tous les Congolais en général et des Tutsi en particulier est loin comme la lune. En août 2004 après le massacre des Banyamulenge du camp de Gatumba à Bujumbura au Burundi, non loin de la frontière avec la Rd Congo, Pasteur Habimana, porte-parole du FNL-Palipehutu, avait revendiqué, au nom de ce mouvement rebelle, ces tueries qui ont coûté la vie à 161 réfugiés congolais rwandophones.
RUMENGE Nt. Alain, M.Sc

Saturday, August 11, 2012

COMMUNIQUE DES JEUNES BANYAMULENGE D'UVIRA


UVIRA, CONGO - Nous, jeunes BANYAMULENGE, sommes profondément consternés par les massacres et voles des biens sélectifs de notre communauté en date 18/07/2012 Les rebelles MAI MAI conduit par Monsieur YAKUTUMBA et ses allies étrangers en territoire de FIZI à NGANDJA avaient une fois encore poursuivis leurs plans d’extermination de la communauté BANYAMULENGE et leurs vaches.





Nous regrettons qu’il s’est encore organisé pour nous rendre encore de plus orphelins en tuants nos parents dans le secteur de NGANDJA ou ils étaient pour l’élevage de leurs vaches. A chaque année plus de milles vaches sont emportées par les mêmes éléments et des tueries sans poursuites sont enregistrés à l’endroit de notre communauté.

Dans la même date plus de 50 vaches ont été tuées par des fusilles et 1000 autres emportées, les bergers furent tabassés et trois trouvant la mort sur place âpres les avoirs torturés inhumains, signalons qu’ils n’étaient pas ni politiciens ni envahisseurs, ils étaient de simple pasteurs et bergers ; ils ont été tué pour la simple cause l’appartenance ethniques et physiologiques.



Cet acte, nous fait souvenir la date du 04/10/2011 ou les mêmes rebelles de MAI MAI YAKUTUMBA en territoire de FIZI avaient tendu une embuscade et tuant sept personnes parmi eux les agents de l’ONG ebene-zel ; ainsi que d’autres innocents qui ont perdu leurs vies ; aucune enquête n’a été réalisée, voila que le même plan continue et d’autres sont planifiés jours et nuits;



La nuit du 06/08/2012 à sebere les mêmes éléments ont exécuté leurs plan en tuant encore un jeune garçon qui était dans le pâturage et les autres gravement blaises ils sont soignés dans l’hôpital de référence de BARAKA, Jeune RUHUMURIZA nous nous demandons ce que tu as fait pour que tu sois exécuter si tôt ? Que ton âme soit reposée en paix. Papa BISHESHEMBO te deux jambes sont caisses pour quoi?



Chers parents, vous êtes partis très tôt alors que nous attendions encore beaucoup de vous, beaucoup de votre présence, beaucoup de votre affection, beaucoup de votre soutient et beaucoup encore de votre sagesse. Vous êtes partis sans nous laisser le dernier mot, mot qui nous soulagerait notre incertitude, notre peur et notre solitude.





Le chemin UVIRA-MINEMBWE est devenu une pendaison alors que c’est notre milieu natal ou les élèves et étudiants doivent se procurer de minerval et frais académiques.



Le plan de nous exterminer est partagé par la communauté BABEMBE qui enrôle leurs enfants dans les milices pour un seul but et simple raison chassons les ennemies et tuer les rwandais pour être récompensé tel est slogans connu par tout le monde, nous nous demandons si les communautés Babembe à travers leurs sages ne peuvent pas décourager ce plan besogne de Mr Yakutumba?



Nous regrettons de la façon dont le gouvernement réagit à cette question, comment une communauté peut être faite pour être tuée chaque fois sans aucune poursuite.



Les rebelles YAKUTUMBA et les jeunes désœuvrés dans ce territoire, sont muni des armes et circulent librement dans tout les secteurs et font ériger des barrières illégaux, font des embuscades à l’endroit de BANYAMULENGE éleveurs et commençants dans tout les coins de ce territoire, des taxes illégaux sont imposés à leurs égard.





Nul n’ignore que les élèves et étudiants sont pillés lorsqu’ils descendent de hauts plateaux, ceux qui en constituant une problématique pour leurs survis dans la cité d’Uvira, Bukavu, Bujumbura et ailleurs ou ils sont logé et font leurs études.



Recommandation



Que l’Etat Congolais poursuive jusqu’à la limite de ses frontières, Monsieur Yakutumba et ses alliés, afin qu’ils soient arrêtés, traduis en justice et punis conformément à la loi afin de préserver la dignité humaine et la paix pour tous.



Que les rescapés soient indemnisés;



Nous adressons à toute personne soucieuse de cette préoccupation de contribuer petit que soit pour aider les victimes et les rescapés dont leurs vaches ont été emportées par les ennemies de la paix

Que les vaches de notre communauté soient protégées



Que la sécurité de notre communauté qui fréquente le chemin Uvira-Minembwe soit garantie



Que les vaches de notre communauté soient protégées



Que nos parents et frères ne puissent pas être oublié parmi les halos de notre communauté .



Fait à Uvira, le 07/08/2012

Pour les jeunes BANYAMULENGE résidant à Uvira



PERSONNE DE CONTACT:



PORTE PAROLE



SERUGAYI Félix



TEL:+243990090132
E – mail :
sabafelix2000@yahoo.fr

Wednesday, August 8, 2012

DECLARATION OF THE HEADS OF STATE AND GOVERNMENT OF THE MEMBER STATES OF THE INTERNATIONAL CONFERENCE ON THE GREAT LAKES REGION (ICGLR) ON THE SECURITY SITUATION IN EASTERN DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO (DRC)

EXTRAORDINARY SUMMIT OF THE HEADS OF STATE AND GOVERNMENT KAMPALA, UGANDA 7-8TH AUGUST, 2012 We, Heads of State and Government of the International Conference on the Great Lakes Region (ICGLR), meeting in Kampala, Uganda, on 7th and 8th August 2012, at the invitation of H.E. President Yoweri Museveni, the President of the Republic of Uganda and Chairperson of the ICGLR, to discuss the security situation in Eastern Democratic Republic of Congo; • Recalling our decision made in Addis Ababa on 15th July 2012 to meet in Kampala, Uganda to discuss the root causes of insecurity in Eastern Democratic Republic of Congo and to find ways to solve the humanitarian crisis in the area; • Taking note of the Meeting of the ICGLR Ministers of Defence on the Security Situation in the Eastern Democratic Republic of Congo held in Khartoum, Sudan, on 1st August 2012; • Having considered the Report of the Extraordinary Meeting of the Regional Inter-Ministerial Committee (RIMC) of the International Conference on the Great Lakes Region on the security situation in the Eastern Democratic Republic of Congo held in Kampala on 6th August, 2012; • Cognisant of the gravity of the security and humanitarian situation in Eastern Democratic Republic of Congo, and the fact that it constitutes a serious threat to peace, security, stability and development in the entire Great Lakes Region; • Cognisant also of the serious deterioration of the security and humanitarian situation in Eastern Democratic Republic of Congo due to the armed activities of the so-called M23 Movement; • Recalling our firm commitment to the ICGLR Pact on Security, Stability and Development in the Great Lakes Region of 15th December 2006 and its related Protocols; • Recalling our Declaration on the security situation in Eastern DRC made at the Addis Ababa Extraordinary Summit of 15th July 2012; • Noting that the diplomatic efforts so far undertaken by the Region through the Chairman of the Summit H.E President Yoweri Museveni have created a lull in the fighting in Eastern Democratic Republic of Congo; • Determined to seek home-grown solutions to the problems of the Great Lakes Region through our established Regional Mechanisms • Considering that the Kampala Summit discussions were held in a convivial fraternal and constructive atmosphere; DO HEREBY decide as follows: 1. Undertake vigorous efforts with a view to ensure that there is a complete halt to fighting in Eastern Democratic of Congo; without excluding the possibility of sanctions against those who obstruct the peace process; 2. To support the efforts of the Government of the Democratic Republic ofCongo in order to restore Peace and Security in Eastern DRC particularly in North Kivu Province; 3. To establish a Sub-Committee made up of the Ministers of Defence of the following Member States: the Republic of Angola, the Republic of Burundi, the Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo, the Republic of Rwanda, the Republic of Uganda and the United Republic of Tanzania and ; • Mandate the subcommittee to propose urgent actionable steps to ensure that fighting stops completely to allow for consolidation of peace, security and stability; • Mandate the subcommittee to also provide details on the operationalization of the neutral International Force; • The Subcommittee of Ministers to be chaired by the Minister of Defence of the Republic of Uganda; • The Chair of the ICGLR Regional Interministerial Committee (RIMC) to also provide support to the Subcomittee of Ministers regarding all diplomatic aspects; 4. The Sub-Committee to submit its interim report to the Chairperson of the ICGLR in two weeks, and its final report to the Summit of the ICGLR Heads of State and Government in four weeks; 5. Request the Chairperson of the ICGLR to continue his consultations, including with a view to reengaging the Team of Special Envoys and consolidating peace in Eastern DRC; 6. Set up a Trust Fund to support victims of the humanitarian crisis in Eastern DRC and neighbouring countries and urge Member States andother Partners to contribute to the Fund. Thank the Government of Uganda for contributing 1,000,000 US Dollars to the Trust Fund; 7. Call upon the International Community to provide humanitarian assistance to the victims of the conflict in Eastern DRC, and ensure that access of humanitarian aid to the victims is not obstructed; 8. Thank the Government and the people of Uganda for the warm hospitality in hosting the extraordinary Summit of Heads of State. Done at Kampala, Uganda, on 8th August 2012 H.E. JOSE EDUARDO DOS SANTOS President of the Republic of Angola H.E PIERRE NKURUNZIZA President of the Republic of Burundi H.E. FRANÇOIS BOZIZE President of the Central African Republic H.E. DENIS SASSOU-NGUESSO President of the Republic of Congo H.E. JOSEPH KABILA KABANGE President of the Democratic Republic of Congo H.E. MWAI KIBAKI President of the Republic of Kenya H.E. PAUL KAGAME President of the Republic of Rwanda H.E. OMAR HASSAN AHMED EL BASHIR President of the Republic of the Sudan H.E. JAKAYA MRISHO KIKWETE President of the United Republic of Tanzania H.E. YOWERI KAGUTA MUSEVENI President of the Republic of Uganda H.E. MICHAEL CHILUFYA SATA President of the Republic of Zambia

Monday, August 6, 2012

REMEMBERING GATUMBA GENOCIDE

8th Annual Gatumba Massacre Memorial Gathering 12-13 August 2012 National 4-H Youth Conference Center 7100 Connecticut Avenue, Chevy Chase, Maryland 2018 www.gatumbasurvivors.org Theme: “Justice to Repair and Rebuild. Arrest Agathon Rwasa ’’ From 12-13 August 2012, the Gatumba Refugees Survivors Foundation is hosting the 8th annual Gatumba Massacre Memorial Gathering to commemorate the memory of the hundreds of innocent Congolese refugees, who were brutally attacked at the Gatumba Refugee Camp in Gatumba, Burundi. This event is open to the public and will be held at the National 4-H Youth Conference Center, Aiton Auditorium, located at 7100 Connecticut Avenue Chevy Chase, Maryland 20185. The purpose of this event is to request justice, to provide healing to those affected by the massacre, to draw public awareness to the ongoing plight of those still suffering in the Congo and to promote a spirit of reconciliation and peace in the Great Lakes Region of Africa. BACKGROUND: During the night of 13 August 2004, in the Gatumba Refugee Camp, armed factions mercilessly slaughtered 166 unarmed Congolese refugees, the majority whom were defenseless women and children from the Democratic Republic of Congo (DRC), at the United Nations-run refugee camp in Burundi. The 166 who lost their lives, the additional 116 who were injured, and their families traumatized that bore witness to this atrocity, were targeted based solely on their ethnicity. Those attacked, were almost exclusively members of the Banyamulenge people group, a Congolese Tutsi minority, though a handful of some moderate Bembe were attacked as well. Prior to the attack, the Gatumba Refugee Camp, located just a few miles from the DRC, provided refuge to hundreds of Banyamulenge who had been forced from their homes in the southern Kivu region of the DRC by various terrorist and militia groups, such as Interahame, FNL and the Mai Mai Militia. Innocent civilians continue to suffer a wide variety of injustices and persecutions in this forgotten and ignored portion of the world. The Gatumba massacre is just one of many massacres that have occurred and continue to occur in the Great Lakes region of Africa. Since that horrific night, some of the Gatumba Survivors and their families have been relocated to safety in communities across the U.S., Canada, Europe and Australia, though many still live in fear and famine in DRC Burundi, Uganda and Kenya. THE MEMORIAL: The Gatumba Massacre Memorial Gathering helps survivors and their families maintain old bonds and forge new connections, pay respects to those who were murdered, and provide a path for the continued healing of the many emotional wounds born by most Gatumba Massacre survivors. It is an opportunity for both survivors and other refugees, to acquire insight to help them to lead a more productive and successful life in their new U.S resettled home. On a greater scale, the survivors use the memorial as a platform to draw awareness and to encourage the international community to bring the authors of the Gatumba massacre such as Agathon Rwasa, the FNL leader, to justice. This is also an opportunity for everyone, regardless of background, to peacefully come together against massacres, genocides, rape, torture and discrimination still rampant in the Congo. This event is a call for justice and equal protection for all. Also, survivors use this opportunity to seek reunification with their family members, as many families are still torn apart. The violence, torture, and discrimination, against innocent civilians in the Eastern DRC that continues to this day, must be stopped. Everyone in the Congo deserves the same basic human dignity and equality that we all enjoy in the U.S. We request your assistance to be the voice for the many voices silenced in this conflict and the voiceless still suffering in silence in this forgotten and ignored side of the world. For more information: Gatumba Refugee Survivors Foundation Mahoro Association Tel: 1. 518-210-1169 Tel: 917-544-9938 Email: gatumbas@gmail.com Email: shakajp@yahoo.fr www.gatumbasurvivors.org www.mahoroassociation.org

Thursday, August 2, 2012

UN AUTRE COMMANDANT DU FARDC DEFECT AU SUD KIVU

Le commandant second du 1072e bataillon de FARDC, le lieutenant-colonel John Kasisira a fait defection au Sud-Kivu Selon les informations defusees par la radio okapi: "Le commandant second du 1072e bataillon des Forces armées de la RDC (FARDC) basé à Kaziba, en territoire de Walungu (Sud-Kivu), le lieutenant-colonel John Kasisira, ex-CNDP, a déserté les rangs de l’armée avec son escorte dans la nuit du mercredi 1er aout. Selon la société civile locale, qui avait été alertée par la population, ces déserteurs affirment que les autres militaires s’étaient directement lancés à leur trousse. Ces fugitifs auraient pris la direction de Ngweshe, en passant par les montagnes de Kaziba. Aux dernières nouvelles, la société civile de Walungu signale que des coups de feu nourris étaient entendus du côté du groupement d’Irongo, à trois heures de marche de Kaziba. Pour sa part, le commandant des opérations au Nord-Kivu, colonel Delphin Kahimbi, a rassuré que «les fugitifs n’iront pas loin, et qu’ils seront maitrisés d’ici là; et que la situation est sous contrôle». Source : http://radiookapi.net/actualite/2012/08/02/sud-kivu-militaire-du-1072e-bataillon-des-fardc-fait-defection/

RWANDA’S RESPONSE TO THE ALLEGATIONS CONTAINED IN THE ADDENDUM TO THE UN GROUP OF EXPERTS INTERIM REPORT

RWANDA’S RESPONSE TO THE ALLEGATIONS CONTAINED IN THE ADDENDUM TO THE UN GROUP OF EXPERTS INTERIM REPORT ALLEGATION 1. RDF UNIT TRAINED IN KANOMBE BARRACKS TO GO AND FIGHT FOR M23 Rebuttal: It is common (and verifiable) knowledge that Kanombe Barracks is a garrison-type barracks that comprises living quarters; a referral military hospital also open to civilian patients; a cemetery; and five service support units’ headquarters and related facilities. This Barracks therefore cannot host the training of recruits or any other force preparation activity. Evidence: During their visit to Kigali, the GoE toured Kanombe Barracks and were able to see that the allegation is farfetched ________________________________________ ALLEGATION 2. RWANDA PROVIDED ARMS AND AMMUNITION TO M23 Rebuttal: The GoE seriously suggests that it was able to establish, in about a week’s time, that Col. Makenga could not obtain 75mm canons and their ammunition from FARDC and concludes that these were instead provided by RDF. As a matter of fact, RDF does not hold 75mm canons in ordinance stores and has never purchased such canons or their ammunition. Remnants of these weapons and ammunition from the 1990 - 94 war of liberation were disposed of in 2008, which is well documented by the RDF ordinance regiment. The GoR has credible information that FARDC, unlike RDF, maintains 75 mm canons and anti-tank rifle grenades on their arms/ammunition inventory, through RDF participation in several joint-operations with FARDC including the recent operations codenamed AMANI-LEO and UMOJA-WETU. Evidence: Relevant documented evidence can be availed for in-situ review. ________________________________________ ALLEGATION 3. PROOF THAT KEY FACILITATOR OF M23 WAS SEEN IN GISENYI Rebuttal: Brig Gen. Ruvusha denies all allegations and states that he was on leave and out of Gisenyi from 3 - 14 May 12 and provides an incontrovertible evidence of his whereabouts during the period. Evidence: A summarized statement of Brig. Gen. Ruvusha denying allegations can be found on Annex B to this submission. ________________________________________ ALLEGATION 4. M23 TROOPS CROSS BY BOAT WITH EQUIPMENTS FROM BUKAVU TO GISENYI Rebuttal: I. This is technically impossible because RDF use motorised zodiac boats to carry 60 personnel and tones of equipment back and forth at night without detection by FARDC border patrols. II. It is impossible to drive RDF 15 tonner trucks along the route reported by GoE because the alleged route is under major construction and there is no way it could support night movement involving heavy trucks. In addition, it is inconceivable how offloading of troops in RDF uniforms on RDF trucks on the Rwandan side of the border with DRC at a time of tension is out of order, extra-ordinary and linked to Col. Makenga. Evidence: Detailed specifications and technical data regarding all types of boats held by Rwanda Marines can be found on Annex Con this submission. ________________________________________ ALLEGATION 5. CONGOLESE BUSINESSMEN VISITED RWANDA TO DISCUSS M23 FINANCING Rebuttal: Investigation by the Rwanda migration department indicates that the two businessmen mentioned in the addendum did not travel to Rwanda during the period mentioned in the addendum. Only Mr.Dieudonne Komayombi travelled through Rwanda to Nairobi between 24 and 28 of June 2012. Evidence: Detailed accounts of the nature and purpose of these calls and meetings are available on Annex D on this submission. ________________________________________ ALLEGATION 6. GENERAL JACQUES NZIZA, THE PERMANENT SECRETARY OF THE MINISTRY OF DEFENCE, IS ALLEGED TO BE PROVIDING MILITARY, FINANCIAL AND LOGISTIC SUPPORT TO M23. IT IS ALSO ARGUED THAT HE WAS RECENTLY DEPLOYED TO RUHENGERI AND GISENYI TO COORDINATE ASSISTANCE AND RECRUITMENT. Rebuttal: Gen Nziza actively dismisses these allegations, since as PS of Ministry of Defense he is in charge of daily accounting at the Ministry and as such; deploying him to support M23 would amount to grounding most of the core activities of the Ministry. Additionally, Gen. Nziza provides solid evidence that support the fact that he has not been in Gisenyi or Ruhengeri of recent. Evidence: For copies of Gen. Nziza’s daily meetings, including detailed logs 114 people he met at the Ministry during that same period, see Annex F of this document. ________________________________________ ALLEGATION 7. GENS. JAMES KABAREBE AND CHARLES KAYONGA ALLEGED TO BE SUPPORTING M23 THROUGH COORDINATING COL.MAKENGA’S OPERATIONS. Rebuttal: Gens. Kabarebe and Kayonga have played an active role in promoting peace in the region, and as such, the fact that they can be in contact with senior officials of FARDC and/or M23 should not come as a surprise. The false allegations made in paragraph 33 of the addendum as evidence of their involvement in supervising Col.Makenga’s operations are misleading. Evidence: For detailed accounts of Gens. Kabarebe and Kayonga involvement in attempts to prevent the crisis are provided at Annex D and E. ________________________________________ ALLEGATION 8. LT COL JOMBA WAS RECENTLY DEPLOYED FROM GAKO MILITARY ACADEMY WHERE HE HAS BEEN AN INSTRUCTOR, TO RUHENGERI SINCE THE CREATION OF M23. HE WAS ALLEGEDLY PUT IN CHARGE OF COMMANDING LOCALLY MILITARY OPERATIONS IN SUPPORT OF M23. Rebuttal: Lt Col Gakumba states that he was never deployed to Ruhengeri and remains an instructor at Gako Military in Bugesera. He provides incontrovertible evidence to support his statement; these include daily and weekly training activities in which Lt. Col. Gakumba was involved, as well as details of all visits by foreign delegations handled by the officer while at Gako. Evidence: Relevant statement and supporting documents are available at Annex H on this submission. ________________________________________ ALLEGATION 9. THE GOE REFERS TO THE SIGNAL INTERCEPTION BY FARDC OF RADIO COMMUNICATIONS BETWEEN RDF AND M23 Rebuttal: The so-called signal interception a FARDC indicated the reception of RDF troop reinforcements by M23, and request for additional reinforcements. The evidence provided is one of the most unsophisticated pieces of fabrication in the entire report.. On the basis of “image 10” on p.16 of the addendum (i) the mode of communication indicated is a single frequency per channel also referred to as a ‘direct mode operation’; (ii) encryption seems to be based on a manual cipher system also known as SLIDEX; (iii) the frequency is VHF (high) and the frequency range (159,500.00 KHz – 160,900.00 KHz – 161,000.00 KHz) indicates some eqipment of commercial standard. Hence, it is technically incompatible with the RDF VHF communication system which uses PRC family military standard with low VHF rage operating from 30 – 80/108 MHz which means that a two-way communication would be impossible; (iv) Furthermore, RDF uses digital encryption imbedded in its communication assets which confirms that a two way communication is not possible in this case. Evidence: Additional details confirming that the intercepted radio communication cannot refer to a communication between an RDF communicator and that of M23 are available on Annex Ion this submission ________________________________________ ALLEGATION 10. BOSCO NTAGANDA-OWNS PROPERTY IN RWANDA Rebuttal: Investigations on the claim of a house belonging to Ntaganda indicate that the house presented as image 15 in the addendum is actually owned owned by Mr. Innocent Ndagano alias “Cent Kilos”. Further allegations that Hotel Bushokoro located at Kinigi is co-partially owned by Gen. BoscoNtaganda is proved wrong because the property is actually owned at 50% each by Mr. Enock Munyajabo and his wife Mrs. NyiramanaKesie. it is therefore categorically false to claim that the properties belong to BoscoNtaganda. Evidence: The certificate of registration of epithetic lease title No. UPI 3/03/04/05/217 is available at Annex J to this submission under the certificate of registration of epithetic lease title No. UPI 4/03/07/03/329 is at Annex Kto this submission. Source: http://www.mod.gov.rw/?RWANDA-S-RESPONSE-TO-THE