Tuesday, April 27, 2021

« Arrêtez de d’appuyer les tueurs »

Rurambo, 

 

Ce Samedi le 24, Avril 2021, le régime Tshisekedi Chilombo a encore assisté et fermé les yeux à un nouveau massacre dans les hauts plateaux d'Itombwe, commis par les milices locaux Mai Mai et étranger Red-Tabara à Ruramba là ou plus de 25 villages ont été brulés et des centaines des vaches razziées pendant que les elements de la FARDC observaient avec indifférence totale. Des centaines de civils ont ainsi trouvé la mort de la façon la plus barbare, certains tués à l'arme blanche, à la hache ou exécutés par balle, d'autres brûlés vifs dans leurs maisons. Cette semaine, des familles entières ont été exterminées: femmes, enfants et vieillards en majorité alors que les militaires de l'armée nationales regardaient sans rien faire; tout simplement parce que les victimes sont des Banyamulenges.

Ce massacre a été perpétré, comme tous les massacres précédents, après que leurs villages eut été assiégés et bombardés par les milices mai mai avec complicite de l'armée nationale. Cette situation, a endeuillé des familles, entrainé des déplacements massifs des populations et causé des pertes importantes tant humaines que matériels. Ici il faut souligner que les victimes se comptent par milliers: plus de 4000 des déplacés internes à Bwegera en provenance du haut plateau de Rurambo juste dans une seule semaine. Ils sont sans aucune assistance. On compte également plusieurs morts et environ une cinquante des personnes soit perduées dans des forets ou kidnappées.


L'armée nationale complice 


Ici il faut signaler que les refugies condamnent fermement et dénoncent la présence occasionnelles des militaires du gouvernement dans les rangs des milices et leurs allies ( les rebels Burundais du Red-Tabara) engagés dans les opérations de deracinement des Banyamulenge dans les hauts plateaux d'Itombwe. Ceci justifie la raison pour la quelle l'Etat Congolais est souvent soupçonnés de complicité avec l'ennemi. Face à cette situation sécuritaire, les éléments des FARDC dans cette zone des massacres reperpétrés contre les Banyamulenge depuis Avril 2017, sont accusés par la population de leurs complicités et leur soutien aux milices Mai Mai et Red Tabara  parfois directes ou indirecte.  Cette complicité est expliqué par le fait que les éléments de l'armée nationale octroyent la logistiques aux milices et sont souvent présents mais ils aménagent aucun  effort pour protéger la population qui demande leurs secours. Il est connu que certains des officiers sont des extrémistes tribalistes qui encouragent les massacres et les pillages des biens de Banyamulenge. Il sied aussi de rappeler certains leaders d'opinions et politiques sont accusés à l'incitation à la haine ethnique et au génocide contre Banyamulenge, entre autre Naluvumbu, Rumonge aux Etats-Unis, Michel Bwami, l'encien Ministre Justin Bitakwila etc.  Ces derniers non seulement qu'ils soutiennent les milices mai mai, en leurs incitant de massacrer les Banyamulenge, mais aussi  incitent le pillage parce qu'ils se partagent les butins. Mais le gouvernement de la RDC ferme les yeux a ces genocidaires qui ne cachent pas leur idéologie génocidaire.

Le Journal Minembwe lance un cri d'alarme tant qu'à l'opinion nationale qu'internationale  qu'il s'avère extrêmement urgent et nécessaire de venir en aide à la population des déplacés internes Banyamulenge venus de Rurambo, et demande qu'ils soient immédiatement déplacés loin de la plaine de Ruzizi qui est une fief des milices terroristes Mai mai et Red Tabara qui est un groupe armé Burundais qui ne cache pas leurs intentions de commettre un autre genocide comme celui de 2004 à Gatumba, non loin de là où ils sont actuellement. On demande egalement au gouvernement  de mettre à l'écart de la chaine de commandement et de la logistique certains officiers comme le générale Muhima et autres qui seraient réputés comme agents-relais des milices mai mai et Red Tabara en vue de réduire les pertes en vies humaines et en matériels. Il est temps que le gouvernement congolais prenne ses responsabilités de protéger les minorités comme l'exige les principes de la loi internationale.


Journal Minembwe

Hakiza A. 

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