Monday, December 30, 2019

SAVE MULENGE



As everyone probably know now, the government of the Democratic Republic of Congo with numerous local and foreign armed groups have been executing the genocide against Banyamulenge in the high hills of Itombwe, Minembwe. 
Over 200 villages have been burned and completed destroyed; around 100,000 cows have been taken away by force by all those armed groups including government forces known as FARDC; a national army that was supposed to protect civilians but turned against them. 




These young girls have vowed to save Mulenge by peaceful but powerful means possible. Their Save Mulenge campaign has caught a global attention worldwide. It's unthinkable that in 2019 we still have governments killing and looting it's own citizens. Yet, the DRCongo is such a shameful government.  
Sadly, even the UN forces that have been deployed in the DRC since 2012 known as MONUSCO have been watching as thousands of Banyamulenge were being killed, their villages destroyed and livestock's stolen and looting of their goods done on regular basis. 
One cannot help to wonder why this evil conspiracy against the Banyamulenge. 

In any case, Mulenge will be Save by the Almighty God through the sons and daughters of Mulenge. 

Live Mulenge

A M. 
Journal Minembwe 

Save Mulenge Campaign

As everyone probably know now, the government of the Democratic Republic of Congo with numerous local and foreign armed groups have been executing the genocide against Banyamulenge in the high hills of Itombwe, Minembwe. 
Over 200 villages have been burned and completed destroyed; around 100,000 cows have been taken away by force by all those armed groups including government forces known as FARDC; a national army that was supposed to protect civilians but turned against them. 



Les violences cycliques contre la Communauté Banyamulenge, Une responsabilité de L’État Congolais


Que de l'hypocrisie et du cynisme des régimes successifs !
Les gouvernements congolais qui se sont succédé depuis l'indépendance du Pays acquise en juin 1960 n'ont pu jeter les bases d'un système de gouvernance à même de consolider la paix et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés du Sud- Kivu, socle d'un développement durable.
Les massacres à caractère ethnique qui ont endeuillés la communauté Banyamulenge au cours de cinquante dernières années à intervalle quasi régulier, sont l'œuvre des milices Mai Mai et des forces armées gouvernementales agissant ensemble ou séparément selon les contextes. La campagne de massacres contre la communauté Banyamulenge à travers le temps porte les signes d'un nettoyage ethnique. L'Etat congolais en porte la responsabilité en tant qu'acteur ou complice.
Pour les instigateurs des massacres, les banyamulenge est une communauté à chasser du Congo au motif qu'elle serait d'origine étrangère en l'occurrence du Rwanda et qu'à ce titre, elle ne devrait pas faire partie des tribus qui peuplent le Congo, faisant fi de leur passé et de la loi sur la citoyenneté congolaise. Plus étonnant encore, parmi les instigateurs l'on dénombre des hommes politiques et cadres de la société civile savent comment la tracée des frontières consécutives aux résolutions de la conférence de Berlin de 1885 s'est opérée. A longueur de journée, dans l'ombre et parfois au grand jour, ils incitent les populations locales du Sud – Kivu à tuer les Banyamulenge.
L'objectif de notre réflexion n'étant pas de traiter de la nationalité congolaise du Peuple Banyamulenge, nous indiquons au passage deux ouvrages riches en informations pouvant éclairer ceux du moins disposés à connaitre l'histoire de ce peuple dont la présence au Congo remonte au XVIIIe siècle, bien avant l'arrivée des européens. Ne perdons pas de vue cependant que pour une partie de nos compatriotes, les Banyamulenges auront du mal à faire légitimer leur appartenance à la nation congolaise du fait d'avoir un faciès et des traits caractéristiques physiques Tutsi. Ci- dessous, les deux livres évoqués plus haut : G. Weis, Le Payas D'Uvira et celui de J. Hiernaux, Note sur les Tutsis de l Itombwe.

Un épisode des massacres
Les tueries contre la population civile Banyamulenge ces derniers temps ont atteint leur paroxysme. Sous la machine de guerre Mai-mai et groupes armés coalisés, chaque jour qui passe apporte son lot de victimes, de destruction et de pillages des biens, sous l'œil complice ou avec la participation des forces armées gouvernementales dans l'indifférence de la communauté internationale. Les médias traditionnels aussi bien nationaux qu'internationaux, semblent à leur tour avoir tourné le dos, laissant le champ libre aux médias de la haine dont se servent les instigateurs des massacres pour non seulement désinformer le public mais aussi grossir leurs rangs dans le but de pérenniser leur idéologie qui vise à exterminer les Banyamulenge du Congo.
Dans ce contexte, pourtant inquiétant, très peu d'informations sont diffusées sur la crise humanitaire qui secoue les plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga, suite aux attaques récurrentes que mènent cette coalition des forces négatives sur la population civile Banyamulenge. Il est à craindre que, dans les prochains jours, l'augmentation des violences et les déplacements des populations mènent à une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
Les conséquences de ces tueries et razzia dont les Banyamulenge sont victimes depuis près de trois ans ont des impacts néfastes aussi bien au plan sécuritaire, économique que social. Rien que pour l'année 2019 qui s'achève d'ici peu, des sources concordantes font état de 300 personnes tuées, de 200 villages incendiés et quelques 45000 vaches emportées dans la localité de Minembwe et ses environs.
L'année 2019 a été particulièrement meurtrière pour la communauté Banyamulenge. Elle rappelle la situation sécuritaire qui a prévalu dans les années 1960 et 1990. A ses débuts, en ces temps-là comme de nos jours, la situation d'instabilité politique et d'insécurité frappe l'ensemble du Pays. Mais, par la suite, elle finit par se localiser dans les plateaux en infligeant aux Banyamulenge des traitements différents par rapport au reste de la population.
Cette façon de gérer la crise politique par nos voisins apparait déjà dans les années 1960. Dans un contexte de rébellion dite Muleliste, en 64 les milices Mai-mai sont formées au sein de la jeunesse (Bembe, Fuliru et Vira) avec pour objectif de combattre le pouvoir central accusé d'avoir assassiné le premier ministre de l'époque, Patrice Lumumba. Quelques temps après, leur lutte change de cibles. Les milices Mulelistes Mai Mai vont transformer celle-ci en une guerre d'épuration ethnique, qui se donne pour mission de tuer les Banyamulenge et piller leurs biens. Le bilan de cette guerre ignoble fut lourd en termes de pertes en vies humaines et dégâts matériels.
L'issue de la guerre s'est toutefois soldée par une victoire de la force d'autodéfense composée des jeunes Banyamulenge dénommée '' Les guerriers'', lisez, Abagiriye en Kinyamulenge.
Du moment que l'armée gouvernementale n'arrivait pas à vaincre les rebelles Mulelistes qui avaient conquis toute la zone des plateaux après y avoir chassé les Banyamulenge, elle s'est vue contrainte de coopérer avec ces derniers pour mater cette insurrection qui constituait une menace pour le gouvernement central. Dans tous les cas, cette stratégie de la part de l'autorité centrale n'était pas un fait du hasard ou un acte d'empathie pour les Banyamulenge. L'armée gouvernementale voulait se servir des Banyamulenge, eux qui avaient deux atouts majeurs, à savoir, une bonne connaissance du terrain et surtout la volonté de reconquérir les plateaux, la terre des ancêtres. Cette alliance de circonstance a vite produit des résultats. Placés sous la conduite de leurs chefs, dont Muhindanyi et Gakingiye, pour ne citer que ceux-là ; les « Abagiriye (guerriers) » ont réussi à neutraliser les Mai-mai et à permettre la réinstallation de la population sur ses terres quelques mois plus tard.
Beaucoup de similitudes, cependant apparaissent sur les deux dernières périodes de crise, c'est à dire celle des années 1990 et l'actuelle quant à l'implication de l Etat congolais.
En effet, pour donner suite au processus de démocratisation des Pays africains, le régime de Mobutu décide d'instaurer le multipartisme en Mai 1990. Les années qui ont suivi sont marquées par une crise politique majeure. Le peuple congolais, aspirant à plus de libertés, pousse le régime à des concessions majeures en matière des libertés publiques. Dans la foulée, des manifestations de rue, des mutineries d'une partie de l'armée et des pillages des biens de la population par des militaires impayés depuis plusieurs mois, jettent le pays dans un chaos. A cela s'ajoute une marée humaine des réfugiés rwandais qui se déverse sur la partie Est du pays dont des militaires et miliciens Interahamwe qui venaient de commettre un génocide dans leur pays, le Rwanda.
Dans ce contexte de crise politique que traverse le Pays, une fois de plus, les Banyamulenge payent les pots cassés. Cette fois-là, c'est le gouvernement lui-même qui passe à l'action. Sous l'impulsion de certains hommes politiques animés de haine contre les populations congolaises d'expression Kinyarwanda et les Banyamulenge en particulier, le parlement de transition HCR/PT met en place la triste commission dénommée Vangu chargée de faire la lumière sur la situation sécuritaire à l'Est du pays suite à cette présence massive des réfugiés rwandais. Parmi les résolutions adoptées par cet organe législatif, il convient de rappeler une mesure sans précèdent qui consiste à chasser du pays toutes les personnes d'expression kinyarwanda, y compris les Banyamulenge. L'histoire retiendra qu'au terme de cette résolution, n'eut été l'arrivée salutaire des forces des AFDL, la population Banyamulenge aurait été chassée du Congo au plus tard au31 décembre 1995. Dieu aidant, l'ironie du sort a fait que le contraire de ce qui était attendu arrive. Quelques mois plus tard, à l'image de l'histoire de Mardochée dans le livre d'Esther au chapitre 7, 10 : « Et l'on pendit Haman au bois qu' il avait préparé pour Mardochée »; c'est plutôt le régime de Mobutu qui subit le sort qu' il avait réservé aux Banyamulenge.
Vous comprendrez donc le pourquoi de l'acharnement des anciens dignitaires contre les Banyamulenge au rang desquels Honoré Ngbanda et Kwebe Kimpele. Le premier, en l'occurrence Honoré Ngbanda a pourtant servi le régime de Mobutu en tant que membre des services de renseignements, puis conseiller du président en matière de sécurité, poste qu'il a occupé jusque à la chute de son régime. A ce titre, il faisait partie d'hommes influents et suffisamment renseignés sur des questions d'intérêt national. Force est de constater que dans l'exercice de ses fonctions pendant cette époque, il n'a jamais mis en cause la nationalité congolaise de Banyamulenge comme il le fait
 à travers les médias sociaux. De ce fait, quel enseignement peut-on tirer de cette volteface pour un homme politique ? Il y a lieu de déduire simplement que le Munyamulenge devient étranger pour le fait d'avoir participé à la guerre qui a chassé le régime de Mobutu.
Face à cette injustice, quelle communauté aurait agi autrement ? Voir sa propre communauté pousser à l'apatridie dépasse l'imagination et dicte des mécanismes de légitime défense de quelque nature que ce soit par ce qu'il est question de survie.
La situation sécuritaire actuelle, comparée aux deux autres qui ont prévalues dans le passé semble plus complexe au regard du nombre d'acteurs impliqués dans le conflit. L'on signale sur le terrain des combats, la présence de plusieurs groupes armés étrangers aux côtés des Mai-mai avec la bénédiction des éléments des forces armées gouvernementales. Contre toute attente, les troupes gouvernementales ont pris fait et cause pour les Mai-mai et alliés. Dans certaines localités, elles sont régulièrement identifiées entrain d'opérer ensemble ; dans d'autres, elles leur fournissent des armes et minutions ou prennent part au trafic des vaches pillées auprès de la population civile.
Quelles leçons à tirer.
Il importe donc de s'interroger sur le sens ou la portée de l'implication des forces gouvernementales dans les massacres d'une partie de sa population en collaboration avec les forces négatives. Le fait que des éléments de forces de l'ordre se détournent de leur mission régalienne de protéger les citoyens et leurs biens et se résolvent de collaborer à l'extermination de Banyamulenge donne matière à réflexion et devrait interpeller les instances dirigeantes du monde politique à l'échelle planétaire. Des tels agissements de la part des forces armées d'un État à l'égard de ses citoyens sont des signes avant-coureurs d'un génocide qui pèse sur la Communauté Banyamulenge comme c'est le cas pour les Rohingays du Myanmar (ex- Birmanie)
Au gouvernement congolais, il est temps de se ressaisir pour sauver ce qui peut encore l' être. Qu'il change de politiques et la façon d'agir sur les terrains d'opération et qu'il puisse adopter des nouvelles méthodes de gestion de crise qui cadrent avec ses devoirs républicains notamment : Assurer la sécurité des citoyens et leurs biens
indistinctement et le cas échéant , punir de manière exemplaire les éléments qui faillissent à leur mission. Il va de l'honneur des hommes politiques au pouvoir et du Pays tout entier.
Aux victimes de cette tragédie, développez davantage votre capacité de résilience. Cette force psychologique qui vous a toujours caractérisée, soutenue par la cause juste pour laquelle vous combattez, elle vous aidera à venir au bout de cette rude épreuve. Travaillez à l'unisson, Dieu est à vos côtés, vous serez rétablis dans vos droits et pourrez vivre à nouveau en paix avec nos compatriotes.

Le 30 décembre 2019
Ruhara Mibari Boniface
Sociologue/ Diplômé de l'université de Kisangani.


Thursday, December 26, 2019

Les propos d'Adolphe Muzito sont totalement stupides et irréfléchis.

Les recents propos d'Adolphe Muzito sont totalement stupides et irréfléchis. J'aimerais vous faire ici une réflexion personnelle et j'espère qu'elle va édifier beaucoup des gens ( des compatriotes congolais) et surtout ceux qui sont dans la politique active et qui ont des suiveurs ( militants ou sympathisants)... du danger qui guette notre pays, la République Démocratique du Congo si certaines réalités ne sont pas prises en compte. 
Mon propos se situe sur 4 points : 

1. J'estime que l'ex premier ministre Adolphe Muzito,  coordinateur de la coalition Lamuka ( principale opposition à la coalition FCC-CACH au pouvoir aujourd'hui) a voulu plaire à la majorité de la diaspora congolaise en Europe qui à mon avis a eu pendant un long moment le cerveau lavé par une idéologie ethniste anti tutsi, anti Rwanda, anti le président rwandais Paul Kagame. C'est en fait un travail de longue haleine qui a été fait par l'Apareco d'Honoré Ngbanda ( ex conseiller spécial chargé de la sécurité sous Mobutu) , Honoré Ngbanda a vécu et vit avec les frustrations permanentes du fait que le Rwanda ait été le pays qui a été le moteur principal au coup de grâce à leur régime, donc il a sillonné le monde pour donner sa version des faits et propager sa haine contre le Rwanda et les tutsis ( congolais et rwandais) et aussi tous les politiciens congolais originaires du Kivu et de  l'Est auxquels il ne s'identifiait pas ou qui ne corroboraient pas ses théories stupides étaient rapidement étiquetés de " rwandais " , " collabo " , ou encore étranger,  à croire qu'il avait le monopole de juger de la citoyenneté congolaise des gens qui géographiquement parlant n'ont même pas de frontière avec son village d'Abuzi à la frontière avec la Centrafrique. 
Ce que tous ignorent et qui est important, ce que le nerf de la guerre c'est l'argent. Allez lire dans les indicateurs économiques du Rwanda et de l'Ouganda de 1996- 2002, vous ne trouverez même pas une seule rubrique réservée aux guerres de la RDC. Ce sont les maîtres du monde et les multinationales qui ont permi cela et financé. Nos voisins seuls n'avaient pas cette force militaire, sécuritaire, diplomatique et financière. 

2. J'aimerais deuxièmement parler d'un sujet très sensible qui divise beaucoup des congolais et même au sein de ma tribue( les bashis) dont je suis un des chefs coutumiers,  c'est la citoyenneté congolaise de certains Tutsis et Hutus. Ceci est très important d'autant plus que certains de nos compatriotes jouent quotidiennement avec le feu en traitant certains de nos vaillants généraux, colonels et officiers supérieurs dans notre armée les FARDC et notre police nationale PNC d'infiltrés, des rwandais qu'il faut extirper. C'est totalement faux. C'est un faux débat et c'est stupide et dangereux de tenir des propos pareils qui risquent à la longue d'embraser notre pays inutilement. Je vais ici parler des faits historiques réels pour bien expliquer la situation. Notre pays la République démocratique du Congo a 2.345.409 km2 avec neuf voisins et des tribues transfrontalières des parts et d'autres. On trouve au nord Est,  des Lugbaras Ugandais et des Lugbaras congolais et qui sont d'ailleurs des cousins et ils sont séparés par une frontière non naturelle Arua en Ouganda et Ariwara en RDC,  on trouve des Kakwas congolais et des Kakwas ougandais,  des Hemas congolais et leurs cousins Himas et Tooros Ougandais. Des Nandes - Yiras congolais et des Yiras konjos Ougandais, même peuple, même langue, séparés par des frontières créées par les blancs en 1885. On trouve des Tutsis et Hutus congolais ( originaires du territoire de Rutshuru, collectivité chefferie de Bwisha) et ils sont appelés Bafumbiras en Ouganda et Tutsis et Hutus au Rwanda. On trouve des Azande congolais et des azande Sud soudanais,  on trouve des Ngbandis congolais et des ngbandis centrafricains, on trouve des ngwakas congolais et des ngwakas centrafricains, on trouve des balubas du Kasai congolais et on trouve des balubas angolais (  Wij et Zairens), on trouve des bakongos( ba woyos,  besingombe, Salvador, bandibus,  etc congolais et des bakongos angolais , et Brazzavillois ( manianga), on trouve des babemba au Katanga  congolais et des babemba zambiens, des karundas congolais et des karundas angolais et Zambiens, .... etc 
Bref,  nous avons des tribues transfrontalières car l'Afrique a été partagé comme un gâteau en Républiques sans tenir compte des communautés locales vivant en Afrique. Nos compatriotes congolais qui aiment jouer sur la corde de la congolité doivent cesser avec ça. Pour ce qui est du cas particulier des tutsis du Sud Kivu, ceux qu'on appelle les banyamulenges, je vais vous donner un fait historique qui explique leur présence à cet endroit: Vers le 17 ème siècle avant l'arrivée des colonisateurs, un des princes du royaume du Rwanda avait fait alliance avec le Roi des Bashis, le Nabushi pour faire la guerre avec son frère le roi du Rwanda qui s'appelait Ndahiro Cyamatare. Les bashis remporteront cette guerre et coloniseront le royaume du Rwanda pendant 15 ans et détruiront le tambour emblème du Rwanda,  le " Rwoga " et le Roi Ndahiro Cyamatare sera tué. Son fils Ruganzu Ndoli, réfugié au royaume de Karagwe en Tanzanie où sa tante était la reine mère reviendra pour reconquérir le royaume du Rwanda et chassera le prince Byinshi ( ancêtre des banyamulenges)  et sa cour qui iront se réfugier dans les hauts plateaux d'Itombwe à Mulenge. 
Voilà un fait historique connu. Donc ces banyamulenges sont aussi des congolais. Ils sont là depuis le 17 ème siècle! Ils ne connaissent pas le Rwanda et n'y ont aucun repère à part la similitude culturelle et linguistique. 

3. Troisièmement,  j'aimerais dire à Adolphe Muzito et tous les autres politiciens aspirants à nous diriger à utiliser un langage de cohésion, un langage unificateur, le Congo est fort dans sa diversité et si nous voulons prouver à nos voisins que nous sommes devenus une seule et grande nation, la nation congolaise,  privilégions la culture de l'excellence, évitons la promotion des idiots,  des gens qui arrivent à des postes de responsabilité grâce à des émotions tribales, à leurs liens familiaux, à leur militantisme au sein d'un parti politique alors qu'ils n'ont pas les qualifications et l'expérience professionnelle nécessaire pour gérer... voilà ce qui tue notre pays...

4. Les problèmes sécuritaires que nous avons à Beni et principalement dans le grand Nord du Nord Kivu sont de deux ordres : - La Monusco ( Il n'existe aucun pays sur cette planète terre où les forces onusiennes ont déjà ramené la paix. Ils ont souvent des budgets faramineux et pour pérenniser leur jouissance du magot, ils feront tout pour multiplier l'insécurité, source principale de leur existence), - L'identification réelle des congolais en général,  des maisons, du bétail, une bonne cartographie de la République et une coordination de nos services de renseignement pour que les nyumba kumi ( responsables des 10 maisons) fassent régulièrement rapport aux chefs d'avenues et aux chefs des quartiers, aux bourgmestres des communes, aux maires des villes, au gouverneurs des provinces, au ministre de l'intérieur et enfin au président de la république. Ces tueries sont là parce nous sommes en manque de gestion correcte sinon les égorgeurs de Beni et leurs complices seraient très bien identifiés et bien punis. Et en passant, je salue l'initiative louable du président Félix Tshisekedi qui a vraiment tendu la main à nos voisins de l'Est pour travailler ensemble dans la sécurisation de l'Est, certains diront qu'ils font partie du problème, moi j'estime qu'ils font partie de la solution. 

Sé/ Maître Lwarhiba

Friday, December 20, 2019

La Xénophobie du gouvernement Congolais contre les Banyamulenge



RDC: Xénophobie contre les Banyamulenge ?
La congolité des Banyamulenge est une rationalité incotestable pour la paix et le développement de la RDC. (Chronique)

Mais pourquoi seulement les Banyamulenge et les Tutsi du Congo? Qui ne sait pas que les Nande viennent aussi de l'Ouganda voisin ?

D'aucun n'ignore que le découpage de l'Afrique n'avaient pas tenu compte de l'intégrité ethnique aux niveaux des frontières. Certaines ethnies, clans, voir même, familles,  ce sont retrouvés séparés et projetés de part et d'autre de frontières respectives.   C'est ainsi qu'il existe des ethnies à cheval sur plusieurs pays limitrophes. La RDC,  avec ses 9 pays limitrophes,  n'a pas fait une exception.

C'est la faute aux Africains ? Non!
Tout a commencé à la conférence de Berlin, le jour où l'Afrique a été saucissonée par les européens sans les africains : l'Allemagne contrôlait tout l'Est de l'Afrique, la Belgique via son roi tout puissant Léopold II gagna le Congo pour en faire sa parcelle privée, les portugais, les anglais et néerlandais avaient aussi leur part du gâteau, c'est la France qui a avait eu le plus gros morceau !

Je vais essayer de citer quelques tribus ou ethnies qui se trouvent de part et d'autre des frontières de la RDC avec ses pays voisins, sans pour autant prétendre effectuer une étude exhaustive:

1) Les #TSHOKWE: Ethnie établie au Katanga, au Kasaï-Occidental, au Bandundu, en Angola et en Zambie mais jamais discriminée.

2) Les #LUNDA: Etablie au Katanga et en Angola mais se reconnaissent toujours entre eux.

3) Les #YAKA: On les retrouve au Bandundu et en Angola, si je me trompe, André Kimbuta peut témoigner.

3) Les #TUTSI: On les retrouve au Nord Kivu, Sud Kivu et au Rwanda et au Burundi, Tanzanie, Uganda, Kenya…. Mais au Congo ils ne sont pas reconnus congolais (nous y reviendrons).

4) Les #YOMBE: Etablie à la fois dans la Province du Kongo-central en RDC, au Gabon, au Congo Brazza et au Cabinda en Angola.

5) Les #NANDE: On les retrouve au Nord Kivu et en Uganda leur terre d'origine.

6) Les #MANIANGA: Etablies en RDC et au Congo Brazza.

7) Les #BEMBA: Au Katanga et en Zambie.

8) Les #YAKOMA: Vivant en RDC et en Centrafrique.

9) Les #SALAMPASU: Originaires de Luiza en RDC et d'Angola.

10) Les #BASHI : Se retrouvent au Sud Kivu (tribu de l'actuelle première dame) et au Rwanda voisin, sur les îles de Nkombo, dans le lac Kivu.

11) Les #TEKE-HUMBU: l'histoire nous dit que l'empire Teke s'étendait de la RDC au Gabon, en passant par le Congo Brazza

12) Les #BAHUTU : ethnie qu'on trouve au Nord Kivu, au Rwanda et au Burundi.

Toutes les tribus le long du fleuve Congo, de Bolobo, Lukolela jusqu'à Bomongo ont des affinités avec certaines ethnies du Congo Brazzaville.

Dans les pays voisins, la situation est la même. Nous pouvons citer, à titre d'exemple :

– Les Luo (Wajaluo)  se trouvent au Kenya et au Soudan du Sud.

– Les Massaï  se retrouvent au Kenya et en Tanzanie.

– Les Teso se trouvent au Kenya et en Uganda

– Les Meru se trouvent au Kenya et en Tanzanie.

– Les Oriya  se trouvent au Kenya et en Somalie.

#Analyse:
Ce qu'il faut retenir de cette énumération qui n'est pas exhaustive est que, malgré les découpages artificiels, les liens culturels entre certaines ethnies à cheval restent encore solides. Par exemple, parmi les 44 partis politiques que comptait le Congo à l'indépendance, il y en avait un qui s'appelait A.T.C.A.R : Association des Tchokwe du Congo de l'Angola et de Rhodésie (actuelle Zambie). Le grand chef des tous les Tshokwe de tous les trois pays a son siège à SAMUTOMA à 12 km au Sud de Sandoa, vers l'Angola, dans le Lualaba. Il s'appelle MWATSHISENGE. Cette communauté est restée soudée malgré que l'Angola et la Zambie fussent dans le giron soviétique.

Un autre exemple est celui des Teso du Kenya-Uganda. Ils ont un chef coutumier commun, qui se trouve du côté Ugandais. Et tous les Teso (Ugandais et kenyans) vont annuellement en Uganda pour les rites traditionnels autour de leur chef.

Dans tous ces exemples ci-haut cités, aucun tribu ou ethnie n'est taxé d'être  étranger en RDC ou dans l'autre côté de la frontière,  excepté les Tutsi du Congo qui n'ont jamais été socialement accepté comme congolais par les tribus voisines.

Les Kalunda du Congo ne sont jamais appelés angolais bien qu'ils aient leurs frères de sang en Angola. Les Bemba du Congo ne sont jamais appelés zambiens, bien qu'ils aient leurs frères de sang de l'autre côté de la frontière, en Zambie, etc.

La question que l'on doit se poser est de savoir, pourquoi, alors pourquoi seulement les Tutsi ?

Pourquoi la "Congolité" des Banyamulenge est devenus une épine dans la peau des autres tribus congolaises ?

La fois dernière, un pseudo nommé Kakulé,  Nande, a voulu épater les réseaux sociaux avec un texte mal informé,  relatant l'histoire des Tutsi congolais avec comme conclusion : les Banyamulenge qui sont des tutsi ne doivent pas prétendre être congolais car venus du Rwanda. Son exposé serait plus intéressant s'il avait introduit un paragraphe qui nous raconte comment les Nande sont aussi entrés au Congo en provenance de l'Uganda, où ils ont laissé leurs frères de sang,  Nande Ugandais (Bakonzo), qui parlent la même langue que Kakule. Une analyse étalée sur plusieurs cas pourrait lui aider à tirer une conclusion un peu plus objective. Ce qui est sûr est que Kakule connais la vérité, mais il est aveuglé par la haine et la xénophobie.

Pourquoi cette haine chronique et quasi incurable contre la minorité Banyamulenge ?

Pourquoi cette haine morbide qui aveugle jusqu'à l'intelligence de certains grands politiciens intellectuels, sensés détenir la vérité sur l'anthropologie du pays et de la région ?

Pourquoi cette haine diabolique qui rend aveugle la foi des grands hommes de Dieu, sensés détenir tous les principes en rapport avec l'amour du prochain ?

Comment une petite minorité de Banyamulenge, qui ne représente rien en effectif, peut encombrer les esprits des toutes les autres tribus ?

Le Congo est un pays grand et riche en ressources naturelles mais aussi économiquement pauvre. Est-ce sont les Banyamulenge qui sont responsables de la misère des congolais ?

Comme l'histoire d'exclusion de cette communauté renseigne, ils ne représentent probablement rien dans le pouvoir du Congo. Ils sont totalement absents dans le pouvoir judiciaire, absent dans le pouvoir législatif, quasi absent dans le pouvoir exécutif. Et cela au niveau national qu'au niveau provincial. Au niveau local, ils ne dirigent aucun territoire, aucun secteur ou chefferie. En quoi peuvent-ils être à la base des maux qui hantent le Congo? Et s'ils ne sont pas responsables,  pourquoi les haïr ? Comment peuvent-ils attirer la jalousie de leurs compatriotes alors qu'ils ne sont rien ?

Pour quoi tous les groupes Maïmaï rêvent l'expulsion des Banyamulenge isolés là dans les montagnes et, dans le cas échéant, leur extermination ?

Pourquoi et comment seulement 40 bergers Banyamulenge, derrière les vaches au Bandundu à la recherche du marché, peuvent alerter et encombrer les esprits de toute une nation qui se dit civilisée ?

Pourquoi seuls les Tutsi et Banyamulenge en particulier ne sont pas libres de circuler dans tous les coins du Congo pour y faire du business ?

Les réponses à toutes ces questions m'échappent. Je serais heureux de rencontrer l'un des plus haineux de tous les congolais pour qu'ils me disent pourquoi ils haïssent les Banyamulenge.

Chers compatriotes congolais qui se disent « Bantus », les Tutsi du Congo et plus particulièrement les Banyamulenge sont vos frères congolais. Ils sont une minorité qui n'a rien et qui ne compte que sur votre protection. Vous feriez mieux de les aimer et de vivre en harmonie avec eux.

Ne croyez pas à l'adage selon laquelle "le malheur des uns est le bonheur des autres". La nation congolaise est une et indivisible. Le malheur des uns sera nécessairement le malheur des autres. Si vous tendez un piège, nous allons y tomber tous.  Si vous préparez une fosse aux lions, nous y serons jetés tous. Nous devons choisir soit de vivre ensemble ou de mourir ensemble.

Donc, vous avez intérêt à donner la paix aux tutsi,  car c'est ça votre paix et votre bonheur.

Pour conclure, nous faisons appel:

1. Au gouvernement congolais et à la communauté internationale de mettre en place les mécanismes de protection du peuple Tutsi congolais, avant que le pire ne tombe. La campagne de haine a atteint son paroxysme au point de craindre que le mal peut arriver à tout moment.

Les messages et les déclarations qui circulent dans les réseaux sociaux font état d'une haine paroxystique. J'ose croire que l'idéologie du génocide qui se dit au Rwanda  voisin,  aurait été importée ici chez-nous.

2. A l'église catholique, et plus particulièrement à la CENCO, impliquée dans le rétablissement de la démocratie, nous leur demandons de dénoncer le langage incendier et divisionniste de leur confrère ce message s'adresse plus spécialement à Mgr Timothée Bodika, Évêque de Kikwit.

3. A tous les congolais dits « Bantus » qui ont encore de l'humanité. Bien que j'aie semblé généraliser dans mon exposé, je sais que vous y êtes et que vous êtes majoritaire. Nous vous prions de ne pas vous taire devant cette situation où certains de nos concitoyens semblent concevoir des projets macabres contre nos compatriotes Tutsis.

#Erbing

Marche de Protestation contre les atrocités ciblant les civils dans la guerre de Minembwe et Beni

Communique de Presse
Concerne : Marche de Protestation contre les atrocités ciblant les civils dans la guerre de Minembwe et Beni
Les membres de la diaspora Congolaise originaire du Sud-Kivu (Haut Plateau d'Itombwe-Fizi) vivant en Europe organise une marche de protestation à Bruxelles ce 20 Décembre 2019. La marche vise à protester contre les atrocités commises à l'Est du Congo en l'encontre de civils à l'indifférence totale de l'Armée Nationale et l'impuissance de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco). L'objectif de cette marche de protestation est d'informer et attirer l'attention de l'Union Européenne et d'autres acteurs internationaux au niveau de l'Europe.  
Au Sud-Kivu, la région de Haut Plateau d'Itombwe-Fizi depuis Mars 2019, précisément Minembwe connait des atrocités qui ont déjà occasionné un déplacement de plus de 300,000 civils. Plus de 265 villages ont été complétement incendiés, des écoles et Centres de Sante ont été complétement détruits. Durant cette période, au moins 300 personnes ont été tuées et toute l'économie Agri-élevage dévastée. De sources sûres indiquent que plus de 100,000 vaches ont été razziées pour l'année 2019. Au même moment, depuis fin Octobre 2019, le territoire de Beni au Nord-Kivu connait des massacres sans précédent qui culmine à plus de 215 personnes tuées par des présumés ADF. La population de Beni, sous menace de l'épidémie Ebola, vit cette tragédie de massacres depuis 2014 sous cette impuissance de la Monusco et des milliers d'unités de l'armée nationale.
  Du Nord au Sud-Kivu, ces atrocités se commettent alors que l'armée nationale est présente. Son incapacité et inaction sont difficilement dissociable de la complicité. Bizarrement, même la Monusco est impuissante alors qu'elle opère sous le mandat du chapitre VII. 
Alors que la crise à Beni est médiatisée, seule de Minembwe sombre dans un chaos d'une région inaccessible. La population locale est victime de groupes locaux qui se sont vu renforcer par de groupes venus de pays limitrophes de l'Est du Congo, Rwanda et Burundi. Dans une rivalité presque régionale, des groupes armés étrangers ont pris part à ces confrontations qui semblent s'inscrire et affecter plus certaines communautés qui sont considérées comme « étrangères ».
Depuis Mars 2019, la communauté Banyamulenge vit une situation d'attaques régulières alors qu'ils ont été obligés de se regrouper sur un périmètre de moins de 10 villages. Ces attaques coordonnées semblent viser un déracinement total d'une communauté longtemps confondue aux « envahisseurs ». Cette communauté fait l'objet d'attaques provenant de groupes locaux dits Maimai qui ont été renforcés par d'éléments Burundais bien formés militairement dont le Red-Tabara, Forebu et FNL. Des sources concordantes dont les rapports des Experts de Nations Unies indiquent que ces groupes Burundais recevraient un soutien de la part du Rwanda.
Nous exigeons que d'enquêtes indépendantes internationales soient menées à Minembwe et Beni pour déterminer les auteurs, failles et complicités. Nous demandons que soient réhabilitées ces populations locales dont leurs biens ont été pillées. Nous exigeons enfin que l'Etat Congolais ainsi que la communauté internationale (Monusco) levent dans l'immédiat le siège dont sont victimes les populations de Minembwe, Mikenke, et Bijombo. Nous exigeons aux pays de la région de Grands Lacs d'Afrique de trouver de solutions sur ces crises récurrentes dont ils livrent par procuration. 

Signé par les Représentants de l'Association Ubuntu en Europe.

Monday, December 16, 2019

A CALL FOR ARREST WARRANT AGAINST COL KITENGE AND GENERAL MUNDOS

ISSUE ARREST WARRANT AGAINST COL KITENGE AND GENERAL MUNDOS
********Stop genocide against Banyamulenge*********
Call for action addressed to:
 - Government of Democratic republic of Congo
- International Criminal Court
- African Union
- United Nations Office on Genocide Prevention and the Responsibility to Protect
- UN security council
- Human right Watch
- Amnesty international
- International community
Last month on 4th November 2019 I sent a *call for action* to UN and international community as well as ICC, asking them to take action and stop the genocide against Banyamulenge community.
  However, today the killings are getting worse and worse reason why we continue to ask UN and international community to intervene and protect civilians rather than apologizing when people have already massacred and exterminated like what happened during Rwanda Genocide against Tutsi. DO NOT KEEP QUIET PLEASE.
For those who may not know where the genocide is taking place, Mulenge is located in South
Kivu, Democratic Republic of Congo. It is located on the highlands overlooking the town of Uvira. The town's name gave rise to the term Banyamulenge, literally "people of Mulenge", a name for the mainly Tutsi Kinyamulenge speakers resident in South Kivu, however not only Banyamulenge live in this territory, there also Babembe, Bafuliro, Banyindu and Bashi communities
Despite the fact tha Banyamulenge community settled in DRC before the colonization four centuries ago, their neighbours (Bafuliro, Babembe and Banyindu) continue to classify them as foreigners. The recent murders that erupted in early 2019 targeting Banyamulenge community, attacked by their neighbours Bafuliro, Babembe and Banyindu supported by Red Tabara a Burundian rebel group had already affected negatively the Banyamulenge community.
Government sources reported 400 people died, 200 villages burned of which 7000 houses estimated to be burned. In fact, the Banyamulenge case is not far from that of Rohingyas recently expelled from Birmania just because of their religion belonging while they have settled in this country for millennium. Currently the FRADC (armed forces of the democratic Republic of Congo) which meant to protect innocent civilian is also being involved in those killing and sadly, neither the
 government of Congo nor UN is doing nothing to stop those atrocities.
Moreover, FARDC in Minembwe is financing Mai Mai militia by offering guns and gun bullet to rebels, eyewitness saw FARDC and Col Kitenge(FARDC commander based in Malango) in particular distributing gun and boullet to Mai Mai in Musika, Kivumu, Irumba and Kabingo. Last week Col KITENGE took 400 Banyamulenge cattle and supplied them to Mai Mai; still, Col Kitenge open a gunfire to owners who tried to follow their cattle. The government is aware of that yet Col KITENGE and General Mundos continue kill innocent civilian in presence of UN peacekeeper (MONUSCO) without any action from the government.
Col KITENGE and his armed people are committing following crime against humanity:
1. Murder of civilian Banyamulenge
2. Rape against Banyamulenge women
3. Persecution
4. Ordering the displacement of the civilian population
5. Destroying properties and stealing from civilians Banyamulenge
6. Forcible deportation

 Currently unreported sexual violence against Banyamulenge women are being committed by FARDC in Minembwe. On 14th December 2019, five women from Runundu went to look for food in their field, were caught by armed people of Col KITENGE (FARDC), those women were raped in military camp in front of their commander Kitenge, several cases of children and infant are reported to be wounded
 by armed military led by Col KITENGE.
Extremist people such as, Member of Parliament Omer BULAKALI MWANAWABENE, Dr.Mulongecha and other many more continue to spread and broadcast hatred/poisonous speech over YouTube channel and WhatsApp audio, nevertheless the government keep quiet and could not condemn those people.
The current extermination of Banyamulenge community is not something that was not planned reasonably falls under the long-term plan of the government of Congo and other extremist Congolese, no wonder why the government is not condemning these murders. According to UN mapping report On 28 April 1995, the transition parliament (HCR-PT) in Kinshasa officially rejected all claims of the Banyamulenge to Zairian citizenship and recommended to the Government that they be repatriated to Rwanda or Burundi, on the same basis as the Hutu refugees and Tutsi immigrants. In the months that followed, the provincial administration seized many Banyamulenge properties.
The Mapping Team documented the following alleged incidents1:
- On 9 September, while the people of Uvira mounted a demonstration calling on the Tutsis to
leave Zaire, FAZ members arrested an unknown number of Tutsi/Banyamulenge and looted several buildings, including religious institutions and the offices of local Banyamulenge-led NGOs.
- On 17 September 1996, with the aid of FAZ soldiers, Bembe armed units killed an unknown number of Banyamulenge civilians in the village of Kabela in the Fizi territory. Only the men were killed. Although they were spared, most of the women were raped.
- Some time around 21 September 1996, FAZ soldiers killed at least two Banyamulenge civilians, including the president of Uvira's Banyamulenge community, at the Kamanyola border post, ninety kilometres north of Uvira in the Walungu territory. The victims were part of a group of Banyamulenge awaiting deportation to Rwanda. At the border post, while the group was waiting for papers for its departure into Rwanda, FAZ soldiers killed a minor who had asked them for water. The FAZ then looted their goods. When APR units arrived at the Ruzizi River border crossing, however, the FAZ soldiers fled, The President of the Banyamulenge community was executed soon after at Kamanyola by FAZ soldiers
- Around 23 September, FAZ soldiers killed at least fifteen Banyamulenge/Tutsis at the Kamanyola border post. The victims were accused of being part of an armed Banyamulenge/Tutsi group infiltrating the Zairian territory.
- In September 1996, Bembe armed units killed an unknown number of Banyamulenge at Lubonja village in the Nganja sector of the Fizi territory. The victims were mostly women who had left Nganja for Minembwe. Two pastors were also killed in the same village in similar circumstances
In Fizi territory, faced with the risk of clashes between the FAZ and Banyamulenge/Tutsi armed units in the Highlands of the Mitumba mountains, several hundred Banyamulenge civilians left the village of Bibokoboko and the surrounding area to seek refuge in Baraka and Lueba. By putting themselves under the protection of the FAZ in this way, these civilians hoped not to be confused
1 Report of the Mapping Exercise documenting the most serious violations of human rights and international humanitarian law committed within the territory of the Democratic Republic of the Congo between March 1993 and June 2003. UN 2010
 
with the infiltrated groups. In spite of this, the Mapping Team documented the following alleged incidents:
- On 26 September 1996, with the aid of FAZ soldiers, Bembe armed units killed nearly 300
Banyamulenge civilians in the town of Baraka in the Fizi territory. The victims, including women and children, were mostly stabbed to death. Many women, including minors, were gang-raped before they were killed. The killings were carried out in front of the local population, who did not react. The victims came from villages around Bibokoboko in the Highlands. Their bodies were buried in a mass grave at Baraka. In 2005, a high-ranking government official requested that the Mayi-Mayi groups operating in Baraka unearth the victims' remains and dump them in Lake Tanganyika to erase all trace of the massacres.
- On 29 September 1996, with the aid of FAZ soldiers, Bembe armed units killed 152 Banyamulenge civilians, including many women and children, in the village of Lueba, seventy- eight kilometres south of Uvira, in the Fizi territory. Some of the victims were killed by machete blows. Others were burned alive in a house that was set on fire with a grenade. Many women, including minors, were gangraped
- In the night of 29 to 30 September 1996, Bembe armed units killed nearly one hundred Banyamulenge civilians opposite the village of Mboko. The victims were mostly survivors of the Lueba massacre who had been led away by the militiamen to be deported to Rwanda. The women and children of the group reached Rwanda but the men were bound and dumped in Lake Tanganyika. For a short time, the militiamen spared fifteen men, who were detained in a camp at Mboko. However, the militiamen claimed in front of witnesses that the fifteen men would be burned at a later date. The fifteen men have been reported missing ever since.
- On 2 October 1996, local youths and FAZ units killed fifteen Banyamulenge in the village of Sange in the Uvira territory. Most of the victims were living in the Kinanira and Kajembo districts and had found temporary refuge at the home of the chef de cité. The youths and the militiamen came for them at the house of the chef de cité under the pretext of escorting them to Rwanda, but killed them on their way.
- on 8 October the Vice-Governor of South Kivu, Lwabanji Lwasi, gave the Tutsi/Banyamulenge one week to leave the province for good, or they would be considered and treated as infiltrated armed units.
- On 10 October 1996, members of the FAZ killed several hundred Banyamulenge, including women and children, in the town of Bukavu. Most of the killings took place in the Panzi district and at the Zairian railway company (SNCZ) site, currently operating as a port zone. On this occasion, a number of family members of Tutsi soldiers serving in the FAZ and accused of betrayal were executed. The victims were shot or killed with machete blows
- On 21 October 1996, local people killed a Banyamulenge/Tutsi civilian near the Kabindula district in the town of Uvira. The victim was decapitated and his head paraded on a stick around the town. The perpetrators then hung the victim's testicles on a necklace.172
- In October or November 1996, Burundian Hutu armed units from the FDD (Forces de défense de la démocratie) publicly executed between 12 and 20 Banyamulenge/Tutsis in the village of Kamituga in the Mwenga territory. Most of the victims were from the villages of Lugushwa (Shabunda territory), Kitamba, Mero and Luliba (villages around Kamituga in the Mwenga territory), where they worked for the mining firms Société minière et industrielle du Kivu (SOMINKI) and Compagnie minière des Grands Lacs (MGL). They had recently left their villages to find refuge in Kamituga. The FDD accused them of collaborating with AFDL/APR

soldiers who were advancing towards the village. The local people and the Red Cross buried
the victims' bodies in a mass grave located behind the parish.
- Over the course of November 1996, FDD and FAZ units killed around fifty Tutsi civilians by
the Zalya River, a few kilometres from Kamituga-Centre, in the Mwenga territory. The killings most often took place at night. The bodies of the victims were then dumped in the Zalya River.
- On 15 August 1998, in Vyura, members of the FAC arrested over 2,000 Tutsis and killed an unknown number of them. On 16 August, soldiers killed around ten influential members of the local Tutsi community. The men were held at the Kansalale camp, in a church and in the house of Chief Kabugora. Women and children were held in a church and in the primary school in Kasanga. The arrests were accompanied by pillaging of Tutsi property. On 18 August 1998, a group of around 300 Tutsis, who had managed to escape and arm themselves with spears and knives, launched a counter-attack on the FAC. During the fighting, the FAC killed around 60 Tutsis, including Chief Kabugora, set fire to every house they passed pillaged property and stole Tutsi cattle. The total number of killings is difficult to establish. Several sources indicate that over 100 Tutsis died in Vyura during August 1998. On 15 September, ANC and APR troops took control of Vyura and helped the 8,000 to 10,000 Tutsi survivors to leave for Kalemie. Some settled in South Kivu, whilst others sought refugee status in neighbouring countries.
- In Moba, in August 1998, FAC troops, aided by residents, shot and killed around 40 members of the Tutsi community, mainly shopkeepers and students.
- On 5 August 1998, the security forces that had remained loyal to the Government in Kinshasa allegedly killed an unknown number of young Banyamulenge recruits at the military base in Kamina. The victims were not armed. They were reported shot dead in large hangars close to the rails, near the base's arms store. The bodies of the victims were buried in the surrounding forest or burnt. The total number of victims remains unclear but more than 100 Banyamulenge were killed.
Furthermore, during this period, mention was made of a number of massacres of Banyamulenge in Minembwe, in the Highlands of the Fizi territory. The Mapping Team was not, however, able to document these cases and that is where most serious killings took place.
Our request:
  - The government of Congo in general and President Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo in specifically: to protect the Banyamulenge community and to immediately arrest Col Kitenge and his armed people
  The UN and MONUSCO in particular: to protect civilian Banyamulenge
-
- ICC to conduct investigation and to issue arrest warrant for perpetrators such as Mai Mai leaders self-declared General Amuli Yakutumba, General Mundos, Col Kitenge, Col Katembo and Member of Parliament Bulakali as well as Red Tabara leader.
- United Nations Office on Genocide Prevention and the Responsibility to Protect: to recognise genocide against the Banyamulenge and give justice to victims
- International community: to assist thousand displaced Banyamulenge people in Minembwe through UN Agencies and other international organizations
 Done at Minembwe 15th December 2019 Innocent Mumararungu
  Human right activist


 

Wednesday, December 4, 2019

Le message incendiaire de l'honorable Omari Bulakali

*Réaction  contre le message incendiaire de l'honorable Omari Bulakali au cours de son meeting tenu en date du 30 Décembre à Baraka.*

En date du 30 Décembre 2019, alors qu'il était en mission officielle pour la redynamisation de son parti L'UNC,  parti cher à l'honorable Kamerhe, l'honorable Omari Bulakali, s'est délibérément résolu de s'écarter de sa mission officielle pour s'illustrer par l'appel pressant à la population de Baraka à perpétrer des tueries  contre  leurs voisins Banyamulenge vivant dans le  territoire de Fizi en général et dans la ville de Baraka en particulier.

En effet, bien que ne disposant pas encore de l'appui sonore de son meeting populaire, parce que dans sa ruse, il a, à  dessein éviter la presse, néanmoins  plusieurs sources fiables et concordantes ont  confirmé  la tenue du meeting et  les propos  méchants  des tueries de l'honorable Omari, pour les quels je suis obligé de dénoncer avec derrière énergie.

Dans son discours de conspiration, il a rapporté au public, le compte rendue d'une réunion auquel il a lui même assisté à Bukavu avec la haute hiérarchie du pays. Selon ses propos, tout a été planifier pour mettre fin à l'histoire de banyamulenge en RDCongo. Il a poursuivi en exhortant la population de ne plus avoir peur d'agir contre les banyamulenge, selon les instructions de la hiérarchie qui l'a mandate d'aller transmettre personnellement ce message à Fizi.

Après la ténue de ce meeting   véhiculant la haine  parmi la population et après que son discours ait porté ses fruits par des marches des jeunes prêts à  répondre à son mot d'ordre,  le conseil extraordinaire  de sécurité s'est  immédiatement ténu en vue d'étouffer encore dans l'œuf ce plan des tueries avant sa mise en marche. 

Le communiqué de la société civile de Fizi dénonçant les propos de l'honorable et les arrestations par la police des jeunes qui voulaient passer à l'acte, sont autant des mesures urgentes  prises par le conseil de sécurité, pour  qui nous  tenons à saluer le bravoure de ses membres  qui les ont amené  à agir à temps. "diriger c'est prévenir", dit-on.

Les différentes réactions issues  des messages les uns condamnant, les autres   soutenant l'honorable Omari , sont autant  des preuves irréfutables de son message d'incitation à la haine et des tueries d'une partie de la population par une autre.
En rappelant les massacres de  Makobola, Mboko, Lweba, Kasika et autres, c'était pour cet honorable, une façon de jeter l'huile sur le feu.

En attendant de réunir les témoignages  supplémentaires y relatifs, je demande à l'État congolais,  dans le respect de la voie hiérarchique et des attributions, de tirer toutes les conséquences nécessaires en vue d'enlever à ce député l'immunité parlementaire et le mettre à la place qu'il lui convient, peut-être en prison.

Ceci a l'avantage de corriger et de décourager ceux qui ont le venin des tueries dans leurs sang  et éviter en même temps à ce que la population ne sombre pas dans une guerre civile.

Je condamne très sévèrement les propos sanguinaires tenus en plein midi sans honte ni peur de qui qui conque par l'honorable qui brillé par les messages des haines sous les applaudissements de la population  qu'il était entrain d'intoxiquer.
Il y'a lieu de considérer  qu'il n'y avait   aucun lien logique entre le  discours de la violence tenu  par ce député, en dehors de sa base électorale et la  la mission lui confié par  sa hiérarchie du parti.

Je sollicite auprès du président de l'Assemblée Provinciale du sud-kivu, l'honorable et Pasteur Rwamira, la levée d'immunité à ce député dès la première session parlementaire, en vue de permettre à la justice de faire son travail en toute quiétude.

Je remercie  très sincèrement l'attitude du Maire de la ville de Baraka ainsi  que les membres du conseil de sécurité qui ont agit promptement pour éviter le pire et  écartant ainsi le malheur qui allait s'abattre sur la ville de Baraka encore en chantier.

Je remercie également la société civile ainsi que toute la population de Fizi qui ne s'est pas laissé duper par le message  qui écumait les violences et la haine contre une partie de la population du Territoire de Fizi .

Je demande la conjugaison des efforts des  filles et fils de Fizi, pour barrer la route à  quiconque voudrait les opposer en semant la haine  parmi la population.

Je rappelle l'honorable Omari que chacun récolte ce qu'il a semé. Quelle n'a pas été la honte à ce député, incapable de réaliser que le temps est révolu pour tromper la population déjà bien consciente des conséquences des guerres lui importée par les  politiciens qui cherchent même au prix du sang, leur positionnement.  

Que Dieu protège notre Pays, notre Province et notre Territoire ainsi que sa population.

*Jacques Rukeba*

Monday, December 2, 2019

Le Député genocidaire Hon. Homer BULAKALI i

A Baraka,  l'honorable député provincial Homer Bulakali jette de l'huile sur le feu: Il appelle sa communauté de Babembe à massacrer indistinctement les banyamulenge où qu'ils se trouvent

Alors que la guerre des Mayimayi,  appuyés par des rebelles burundais RedTabara et FNL, se déroulait jusqu'ici à Itombwe dans le Haut plateau du territoire de Fizi,  Uvira et Mwenga,  depuis février 2019,  notre élu du peuple brille ardemment par ses appels vibrants et pressants à M'Mbondo sa communauté d'origine à massacrer collectivement et impitoyablement ceux de Banyamulenge ayant élu domicile dans la commune de Baraka comme leur lieu de réfuge.  

Ils y sont nombreux,  les Banyamulenge à Baraka,  accueillis fraternellement par leurs voisins éternels de Babembe, leurs pères spirituels puisque ce sont eux qui leur ont apporté l'évangile,  l'éducation,  etc.  contrairement à ceux qui voudraient dire au monde qu'il s'agit des tribus ennemies éternelles. 

Non et non, le Mubembe et le Munyamulenge peuvent être en situation rivale par moment ; c'est normal pour  tous les humains sur cette terre des hommes.  Encore  que rivalité ou concurrence peut être intrinsèque à l'intérieur d'une même ethnie.  Ainsi donc,  par moment et par endroit les Banyamulenge et les Babembe peuvent se montrer rivaux mais ils ne sont en aucun cas des ennemis.  

La guerre fait rage dans les Hauts plateaux. L'importer à Baraka tout au long du Lac Tanganyika c'est la tribaliser et la régionaliser.  Ça veut dire l'étendre sur toute la plaine de la ruzizi,  Uvira,  Bukavu, Goma,  Kinshasa etc. C'est la rendre une guerre tribale ou l'un doit tuer l'autre partout où il le trouve. C'est incroyable,  inimaginable,  inacceptable humainement parlant.  

En attendant  que la justice fasse son travail
Contre le fameux député Homer Bulakali,  nous la communauté de Banyamulenge présents à Bukavu,  demandons aux institutions provinciales notamment le gouvernorat ainsi que l'Assemblée de suspendre immédiatement le député à vision tribale,  la haine contre les Banyamulenge et l'idéologie génocidaire plein la tête. 

Fait à Bukavu 
Ce lundi,  3 Novembre 2019
La communauté de Banyamulenge

Sunday, December 1, 2019

LE DÉPUTÉ CONGOLAIS déshonorable HOMER BULAKALI APPELLE AU GENOCIDE de Banyamulenge

*COMMUNIQUÉ DE PRESSE*
-----------------------------------------------------------

*CONSEIL MONDIAL DE COMMUNICATION ET DE DIPLOMATIE CONTRE LE GÉNOCIDE EN COURS AUX  BANYAMULENGE (RDC)*
----------------------------------------------------------

         *ALERTE INTERNATIONALE*

Le Conseil Mondial de Communication et de Diplomatie contre le Génocide en cours contre Banyamulenge, (C.M.C.D.G.B),en sigle), informe l'opinion locale  nationale, internationale ce qui suit;

      *I. AXE- ITOMBWE/ MWENGA* 

1. Ce Vendredi 29/11/ 2019, dans la localité de Rugabano, Secteur d'Itombwe, territoire de Mwenga,la coalition génocidaire *(Mai-mai, Red-Tabara,FNL et Forebu)* a razzié plusieurs dizaines de vaches, pire de tout, nos forces armées (FARDC) ont apporté un important appoint aux destructeurs de l'humanité. L'inaction du gouvernement tant national que provincial reste très mystérieuse, et proche de complicité.

*II. AXE BARAKA / FIZI*

2. Le Conseil a appris avec stupéfaction qu'hier samedi,à Baraka,Misisi, territoire de Fizi, Hon. *Homer Bulakali* élu de Fizi, *aurait  tenu un meeting d'ampleur* (qui a eu d'engouement),et  sans vaciller, a appelé toute la population Babembe d'exterminer les Banyamulenge sans aucune oscillation, et  dans un superbe  enthousiasme.  
En s'exprimant dans la langue (Kibembe) de la tribu Babembe pour que tous saisissent mieux le message, l'Honorable *Bulakali* (signifiant  *méchanceté* dans plusieurs langues du Sud-Kivu),aurait furieusement condamné les Babembe qui hésitent encore à travailler et s'occuper des Banyamulenge (dits rwandais),et qu'à partir de demain Lundi, tout mubembe de coeur soit au travail d'effacer sur Fizi tout Munyamulenge et  balayer les traces.

En attendant d'obtenir la teneur exacte des propos  de l'honorable Homer et la communiquer, le Conseil; 

a) Salue solennellement et éperdument,nos  vaillants compatriotes Babembe qui ont déjà, à partir du 1er/ 12/ 2019, dénoncé et condamné, à travers les réseaux sociaux les propos d'Homer. Chers sages Babembe (l'humanité vous saura gré);

b) Condamne avec toute rigueur ce comportement d'un élu du peuple qui est plus qu'inhumain; 

c) Demande à notre gouvernement central et provincial de veiller sur la sécurité Banyamulenge éplorés, et débordés de massacres dans les moyens et hauts plateaux ,qui, aujourd'hui sont avisés, menacés de l'être même en dehors des hauts plateaux,voire dans les villes et centres urbains;

d) Ces menaces affichent désormais,un autre développement inouï 
du carnage infligé aux
aux Banyamulenge pour être éliminés où qu'ils soient. Un second (Bdi) GATUMBA 2004, et/ ou Nyarugusu (Tznie)1996- 2017, ne sont pas exclus;

e) Très prochainement , tiendra à la Presse de ce qu'Hon.Homer a horriblement exigé aux Babembe vis à vis de son poids génocidaire; 

f) Exhorte l'humanité de venir au secours envers les Banyamulenge, pour que jamais ce qui s'est passé à Rugabano/ Mwenga n'arrive PLUS. 

Le Conseil se solidarise vivement et, est vraiment aux côtés des nos soeurs et frères de Beni/ Ituri qui, eux aussi ne cessent d'être massacrés.

Fait ce Dimanche 
1er / Décembre / 2019

Sé: *Me Bukuru Ntwari wa N*
Coordinateur et Représentant du Conseil

*NB:* Cet article n'est pas *pdfé*,il est envoyé à la presse à 19h5' ( Est de la RDC. )