Les principales raisons qui expliquent le pourquoi, malgré le négociation de Doha le gouvernement congolais n'a pas la capacité de restaurer pleinement l'autorité de l'Etat et faciliter les accords de Doha.
*Faiblesse institutionnelle de gouvernement de Kinshasa.*
Les institutions gouvernementales manquent la légitimité, d'indépendance et des capacités techniques.
L'administration publique est affaiblie, mal financée et corrompue, ce qui entrave l'application des décisions politiques. Partant de l'expérience du passé, il a été toujours difficile au Gouvernement congolais d'honnorer des tels engagement.
*Présence persistante de groupes armés locaux et étrangers.*
Malgré les accords de paix, plusieurs groupes armés continuent d'exercer un contrôle du pouvoir au Sud Kivu dans Fizi, Uvira, à Irumu par exemple plus de 40 civiles hommes, femmes et enfants furent massacrés par les ADF sous les yeux fermés des FARDC après les accords de Doha, faut-il parlé alors de l'autorité de l'Etat?
Dans Uvira par exemple, les wazalendo contestent l'autorité centrale et imposent leurs propres lois ou formes de gouvernance.
*Manque de volonté politique ou de cohésion interne*
Le gouvernement congolais est divisé, avec des conflits entre factions politiques (Fayulu, Gatumbi, des arrestations arbitraires des généraux etc..), par exemple, hier, 27 juillet 2025 arrestation arbitraire de M. Laurant Rubona diplomate à l'ambassade du Congo au Burundi. Rescapé de massacré de Gatumba, il a été arrêté et transféré immédiatement à Kinshasa. Le motif de son arrestation est du fait d' appartenir à la communauté Banyamulenge. Donc les régionalismes, les tribalismes et les favoritismes ont érigé des monuments dans la gouvernance de Tshisekedi.
Des rivalités internes ralentissent alors la mise en œuvre des engagements pris à Doha.
*Méfiance des populations locales*
Certaines communautés ne font pas confiance à l'État de Kinshasa, notamment en raison de discriminations passées ou de l'absence de services de base (éducation, santé, sécurité) cas particulier de la population de Minembwe privée des nourritures, des produits de première nécessité, etc..
Les civiles préfèrent se tourner vers des acteurs locaux (chefs traditionnels, groupes religieux) AFC/M23 et MRDP Twirwaneho pour leur sécurité et leurs besoins quotidiens.
*Influence extérieure ou interférences régionales*
Des puissances étrangères, la SADC et le pays voisin Burundi soutiennent des groupes armés Wazalendo en s'interférant dans le processus de paix pour défendre leurs intérêts égoïstes en RDC.
Cela complique la stabilisation et l'unification du territoire.
*Crises humanitaires et socio-économiques persistantes*
Le chômage, la pauvreté, les déplacements de population et la crise alimentaire accentuent l'instabilité de tous les territoires non encore libérés par le mouvement révolutionnaire AFC/M23 et MRDP Twirwaneho.
L'État congolais, en difficulté, est incapable de répondre aux besoins fondamentaux de la population, ce qui affaiblit encore sa légitimité et risque de compromettre les accords de Doha.
*Échec dans la mise en œuvre des accords de Doha*
Les accords de Doha peuvent rester lettre morte s'ils ne sont pas suivis d'actes concrets sur le terrain : libération des prisonniers se trouvant à Kinshasa, réforme du secteur sécurité ainsi que l'absence de mécanismes de suivi ou de sanctions en cas de non-respect des engagements.
*Fait à Kashasha le 29 juillet 2025*
Par Me. *Serugayi Félix*
serugayifelix5@gmail.com
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