Friday, July 21, 2023

L’ONU en quête du blanchiment du génocide perpétré contre les banyamulenge




Depuis plus  de  six ans,  jour après  jour  les Tutsi Banyamulenge  succombent  aux  coups  des  machettes, lances  et fusillades dans leur milieu naturel  sous la barbe complaisante de la MONUSCO mais à ce jour , il suffit  de brandir le rapport des experts   de  l'ONU  afin que  les Banyamulenge trouvent  la mort partout où  ils se trouvent.  

  1. BREF APERCU HISTORIQUE DE LA  FORCE ONUSIENNE EN RDC

Le terme  «communauté internationale»  est une expression politique désignant de façon imprécise un ensemble  des états influents en matière de politique internationale. Il désigne  principalement : les États membres de l'Organisation des Nations unies (c'est-à-dire tous les pays représentés  à l'Assemblée générale) ce qui représente la quasi-totalité de la planète, à quelques exceptions près ; les seuls États membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ou, plus précisément, les cinq membres permanents)  les « groupes », partenariats entre pays militairement ou économiquement puissants, tels que les pays de l'OTAN ou du G7, G20…..

C'est ainsi que  le 30 Novembre 1999 avec la résolution 1279, les Nations unies décident de déployer  la  Mission de l'Organisation des Nations Unies  en RDC (MONUC) en sigle. Puis quelques années après  la mission a été  rebaptisée en  mission  des nations unies pour la stabilisation  de la RDC  (MONUSCO)  en sigle  pour  refléter la nouvelle phase  dans laquelle le pays était  entré.

La nouvelle mission était en  effet  autorisée à utiliser  tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de son mandat en vue d'assurer la protection des civils et de leurs biens, du personnel  humanitaire et du personnel chargé de défendre les droits de l'homme. Depuis Mars  2013, la mission avait été dotée  d'une brigade offensive censée avoir  une mission de pouvoir affronter les groupes armés dans  l'Est du pays.

Qu'il me   soit  permis  de rappeler que  la MONUSCO est la plus  couteuse de misions des nations- unis dans l'histoire de l'ONU.  Son budget annuel est d'environ 1,11 milliard de dollars (quelque 987 millions d'euros)  avec un effectif de 16,215 militaires, 660 observateurs militaires, 391 policiers et 1050 policiers spécialistes.

En  RD Congo la MONUSCO  n'a qu'un  fiasco à son actif.  Le sigle « UN » fait partie du décor. Sur les aéronefs, sur  les véhicules tout-terrain, sur les camions blindés qui circulent dans toutes les villes et villages, il est partout. Omniprésent, mais toujours inefficace &désorientée. Dans l'Est du pays, où des massacres  constituent un lot  quotidien, ils sont   commis à quelques   mètres de bases de la MONUSCO, les habitants ont l'habitude de comparer les casques bleus à des « touristes » à cause de leur incapacité et manque de volonté à  neutraliser les milices qui sèment toujours la terreur dans la région.

Selon  Jack Sinzahera, activiste  du collectif  Amuka Congo ,  pour nous ; dit-il  on considère que la MONUSCO  c'est le malheur du peuple congolais. C'est la MONUSCO  qui envenime, qui instrumentalise les guerres  sans fin en RCD.  La mission a échoué  et on veut demander  que cette mission parte  poursuit  Jack  Sinzahera qui est aussi membre de la synergie des mouvements citoyens  pour la campagne  Bye-bye  MONUSCO.  Les congolais sont en colère contre la MONUSCO  poursuit-il  parce qu'elle n'est pas capable d'aider  à mettre fin aux agressions par  les groupes armées.

L'analyste politique  Christian  Moleka  est quant à lui  très  formel ;  il estime  que si le conflit continue , c'est bien  parce qu'il y a des gens  qui y trouvent leur intérêt , économie de guerre profitable aux différentes parties en interne , comme  à  l'international.  C'est ainsi  que la force onusienne est plusieurs fois inculpée  dans le commerce  illicite  des minerais en RDC.

  1. MASSACRE CONTENANT   LES  ELEMENTS  DU  GENOCIDE  DES TUTSI  CONGOLAIS : cas des   Banyamulenge

La violence  contre  les Tutsis  en RDC  date  depuis  l'époque  coloniale  mais  pour l'instant  il ne serait pas   nécessaire  de faire un rétrospectif  historique pour bien  comprendre les  phénomènes de ces  violences ou le principe de causalité  historique. Nous allons nous limiter  aux massacres contenant  les éléments du  génocide  contre les Banyamulenge  ces six dernières  années    sous la barbe complaisante de la MONUSCO  (force onusienne pour la stabilisation  de la RDC)

Qu'il me soit permis  de  rappeler que , quand  on  parle  des  massacres  à l'Est de la RDC, il s'agit  principalement  des tueries  sauvages  contre  les Tutsis  du Sud-Kivu  communément appelés  Banyamulenge,  les  Tutsis  du Nord-Kivu  et les  Hema  de l'Ituri,  qualifiés  des  Nilotiques  c'est-à-dire  des  étrangers  et  par conséquent   ne pouvant  en aucun  prétexte se   prévaloir  de la  nationalité  congolaise  ni même  d'être  détenteur  du droit   à  la vie.  Une  catégorie  de la  population  dont  l'unique péché constitue  le délit  de faciès qui sont    sauvagement  massacrés  en  spectacle   devant  les  FARDC  et  MONUSCO  pourtant  des forces  qui  sont sensées  les protéger.

En effet, la barbarie  humaine et la violence  ont fait entrer dans  le monde la notion  de crime contre  l'humanité  qui a vu   le jour dès 1945.  Un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place  explique   Honoré Gatera « Un génocide  peut  survenir à une période différente de l'histoire, dans des circonstances différentes. Il peut être causé par des criminels, par différents auteurs.  «Mais un génocide est le même quel que soit le lieu où il prend place » il   ne concerne pas une partie du monde ou d'un peuple plutôt le principe  s'applique à  toute l'humanité.

Il est nécessaire de rappeler que, le génocide commis contre  les Banyamulenge date  de très  longtemps  bien que  souvent  prétexter  aux  massacres interethniques ou intercommunautaires ;  ici nous pouvons cités   à titre d'exemple  les massacres de Gatumba  dont  la cible était des sujets congolais exclusivement  tutsis ou exactement, des Tutsis Banyamulenge.  Et bien d'autres : massacres de Kabela,  massacre de Lubonja secteur de Ngandja, massacres de Lweba de  Mboko ……..Et d'autres  massacres  et tueries sélectives  souvent assimilés ou  baptisés par les commanditaires   des  guerres  interethniques ou intercommunautaires.

A partir du mois  de  Mars  2017 ce n'était  plus qu'une crise humanitaire, ou  nettoyage ethnique  ou  massacre contenant des « éléments de génocide. »  Comme  beaucoup  de personnes et experts ont l'habitude de le  dire.

Les exactions que  subies  la minorité  Banyamulenge  ce  sept  dernières années  ressemblent  de plus  en plus à un génocide en bonne et due forme.  Tout indique qu'il s'agit d'un plan bien  planifié   pour  exterminer  tout Munyamulenge se trouvant  sur  le hauts plateaux  d'Itombwe  soit par l'épée, la famine, ou leur exposés aux intempéries de toutes sortes.

Des crimes « atroces » et à « grande échelle » se déroulent toujours à l'endroit des Banyamulenge, des centaines des villages ont été  brulés (politique de la terre brulée)  les survivant passent des nuits à la belle étoile dans une région à climat froid, là où il neige pendant la saison sèche  et il  gèle pendant la saison de pluie.

Presque  la quasi-totalité  de  vaches ont été  razziées, des champs et récoltes  brulés. Les survivant se trouvent encadrés  dans les camps des refugiés sans assistance humanitaire ni autorisation  de sortir du camp pour chercher la nourriture.   Les attaques répétitives  sont devenues un lot quotidien en l'encontre  des Tutsis  Banyamulenge  sous l'œil  sarcastique de la force Onusienne  (MONUSCO et des  FARDC).

Les Banyamulenge qui résistent  au  génocide  sont  accusés  d' engager directement  la guerre   aux    FARDC (Forces  Armées  de la République Démocratique du Congo) car selon eux,   les Banyamulenge  doivent  tendre les  gorges  pour  que les têtes  roulent   afin  de faire  du   plaisir  à  la  MONUSCO  et aux FARDC.

Les  Banyamulenge  sont victimes  des tueries abominables et, une  vraie guerre avec des vraies peurs et de vraies morts, de vraies trahisons et de vrais courages de tuer, de vraies tortures et de vrais holocaustes. Et, par là-dessus, un silence hypocrite ! Un silence qui dure plus de six  années  consécutives. 

 Ce serait plus simple pourtant  de pouvoir   pleurer  et de mettre les mots sur ses larmes.  La  souffrance est si immense , les Tutsi congolais   ne peuvent  trouver  d'autres moyens  que d'écrire,  de pousser un cri d'alarme  à la connaissance du monde  du  calvaire qui nous  sont infligés  par nos voisins en complicité avec  les autorités  tant civiles que militaires pourtant sensés nous protégés.

Notre  peine  est si  forte  de nature  qu'on ne  peut les  exprimer  par les mots,  douleurs  qui sont  au  delà  de l'imaginaire.  L'instrumentalisation de la question de  nationalitaire à des fins politiques  est entrain de faire  beaucoup de mal parmi les populations  autochtones Tutsi Banyamulenge  des hauts plateaux d'Itombwe ( Uvira Mwenga et Fizi).

  1. DISSIMULATION DES TUERIES FAITES AUX BANYAMULENGE  PAR  LA l'ONU

«Il est essentiel  que  les  nations reconnaissent  les  fautes  qu'elles ont commises, non pour se repentir, on ne se repent que de  ce  que l'on  est personnellement responsable  mais  que cela  éclaire  le  passé et aide à ce que cela ne  se renouvelle pas» :   Arno  Klarsfeld

Depuis  l'hécatombe  du  peuple  Banyamulenge communément appelé  Tutsis Banyamulenge par la coalition dite mai-mai ( Banyindu, Babembe, Bafuliru, Bavira et rebelles burundaises ) qui a vu  le jour en  Mars  2017  dans le groupement  de Bijombo jusqu' à embraser toute la région ( Uvira montagne, Secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga et territoire de Fizi).

La  MONUSCO  avait  assisté  en observateur passive  et désintéressé aux tueries  sans précédent  où tous les villages furent  calcinés l'un après l'autre jusqu'à atteindre plus de trois cents villages  soit 80% ,  des vieilles mamans brûlées vives……., des milliers  et des milliers des vaches des  Banyamulenge   emportées par la coalition du mal sous  la bénédiction des FARDC et   MONUSCO.

Cependant, personnellement  j'ai  été intrigué  par  la  grossière diffamation  qui  actionne  le rapport  du groupe  d'experts des Nations-Unis    criminalisant   les victimes  Banyamulenge  en  faveur  de leurs   bourreaux .

Qu'il me soit permis de citer  quelques exemples les plus impressionnants :

La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République  Démocratique du Congonotamment les Tutsis et les Banyamulenge, confirme le rapport des experts des Nations-Unies sur la RDC ''Je  rappelle  que  les tueries  sélectives  contre les Banyamulenge  a vu le jour en Mars  2017  d'abord dans le territoire  d'Uvira groupement de  Bijombo  jusqu'à embraser toute la région  du haut et moyen  plateaux , tandis que le M23 n'a resurgie  qu'en Mars 2022  après  5 ans  d'exécutions  sans relâche  des Banyamulenge par la coalisation  de 4 tribus y compris les FARDC sous  la barbe complaisante de la Monusco.

Afin de justifier son expansion terroriste agressive  au Nord-Kivu, le M23 a exploité le discours selon lequel il protégeait de l'extermination les populations congolaises tutsies et Banyamulenge de l'Est de la République démocratique du Congo (voir par. 49 plus haut). Dans ses communiqués publics, le M23 évoque un « génocide imminent » contre la population tutsie qu'il prétend protéger, liant ainsi inextricablement celle-ci à ses objectifs belliqueux et expansionnistes. Ce discours a également été utilisé par le Rwanda, ainsi que par les Twirwaneho, à l'égard de la population Banyamulenge renchéri  le rapport d'experts de  l'ONU  (voir annexe 53) :  J'en appelle  à  l'opinion  nationale  qu'internationale  que les discours  des haines  stigmatisant  les  Tutsis  datent  du début  de l'indépendance  à ce jour.   A titre d'exemple :

En  1996  le vice-gouverneur  ( Lwabandji  Lwashingabo) du Sud-Kivu  donna un ultimatum de six jours  aux Banyamulenge de quitter  sans condition  l'ex. Zaïre  et de s'exiler Rwanda.

Après  les six jours donc,  les Banyamulenge ne seraient  pas  des zaïrois  ni des rwandais non plus.  Qui allaient-ils devenir ? Deux possibilités s'offraient à eux :

  1. Accepter le fait, et devenir apatride, vivre dans cet état et mourir
  2. Refuser et résister afin, de changer la cour de l'histoire.

En  1994  le  commissaire de la zone d'uvira  dans une assemblée chrétienne réunissant trente mille fidèles à Kasenga, traitant  les Banyamulenge des  serpents envahisseurs. Il demanda publiquement, aux autres tribus  du Sud-Kivu de se débarrasser  de ces serpents venimeux.

En 2020 date de l'audition  du Ministre  Azarias Ruberwa  à l'Assemblée nationale,  l'honorable  Eva Bazayiba  rétorqua  en ces termes : Hier, c'était  la nationalité, aujourd'hui  la terre et demain ça sera l'autonomie, l'indépendance et le droit du peuple, nous ne pouvons pas supporter toujours des revendications ascendantes a-t-elle renchérie .

En effet, Si   l'imaginaire collectif  anti tutsi  s'amplifie  en RDC  ces sept dernières années  et bien,  c'est l'œuvre  et  contribution  active  du Ministre honoraire  Justin  Bitakwila  par  ses  discours incendiaires  qu'il ne cesse de proférer même  sur les antennes  de la télévision  nationale  ( RTNC) .

La crise liée au M23 a accentué les clivages ethniques entre les belligérants et continué d'alimenter la xénophobie et les discours de haine à l'encontre des populations rwandophones vivant en République démocratique du Congo, notamment les Tutsis et les Banyamulenge renchéri-t-il le rapport d'expert des nations-Unies  (, par. 72) : encore un mensonge  grossier et cousu  de toutes pièces  par le groupe d'experts de l'ON su la RDC car les tueries des Banyamulenge commencèrent en Mars  2017 tandis que  le M23 resurgie en Mars 2022 après  à peu près  10 ans de son exile en Ouganda.

Plusieurs sources ont continué de faire état d'une alliance entre les Twirwaneho et la RED Tabara page 107 les deux groupes étant apparemment soutenus par le Rwanda et collaborant vraisemblablement avec le M23 confirme  le rapport  (voir par. 142 à 145 plus bas) : une   assertion qui justifie   à suffisance  l'ignorance  des experts sur la réalité  de la guerre à  caractère génocidaire qui se déroule à Minembwe .  puisque  le Red Tabara  se bat a côté  de mai mai pour decimer les Banyamulenge.

Plusieurs sources ont expliqué que les contributions de la diaspora, notamment de la Mahoro Peace Association, ont commencé quand les Twirwaneho étaient encore un groupe d'autodéfense (par. 133), mais que les cotisations ont augmenté sous le commandement de Makanika . Selon ces sources, plus les combattants faisaient de conquêtes militaires, plus ils recevaient de fonds  renchéri le groupe d'experts : Un complot  non le moindre  de la communauté  international qui  consacre dans  son plan génocidaire  que  les Tutsis Banyamulenge  ne soient bénéficiaires   d'aucune assistance humanitaire  en médicaments, nourritures sans abris ….etc.  ni par les ONG ni par  leurs  enfants de la diaspora.  Pour l'ONU les Banyamulenge  doivent mourir  si pas par fusillades,  c'est  par la famine ou manque des médicaments. Puisque  l'unique  source  de cette population  appauvrie  et abandonnée,  ce sont leurs enfants de la diaspora.

Selon le rapport  conjoint  de l'ONG  Américaine  Human Rihgts Watch ( HRW)  du groupe  d'Etudes  sur le Congo  (GER) un projet de recherche à l'université  de New York, il y a 120 groupes armés et rebellions étrangères  opèrent dans les provinces  du Nord et du Sud-Kivu. Pourtant  le rapport  du groupe des experts des Nations-Unies  s'était concentré  sur le M23 , l'autodéfense  TWIRWANEHO et rebellions  étrangères  pendant  que  tous  les autres groupes  armés  Mai mai et autres……ont été  osmoses   par  le gouvernement congolais  à leur baptisant des WAZALENDO  qui signifient  patriotes  œuvrant  de concert avec les FARDC  pour  tuer les Tutsis.

Voilà  les quelques  observations   qui justifient  le rapport  fallacieux  du groupe  d'experts  des nations-unies  qui inculpent   les victimes Tutsis au détriment  de   leurs  exécuteurs.

3.1. LE RAPPORT  D'EXPERTS   DES NATIONS-UNIES  MET  LA CONTREE  A FEU ET A SANG 

Depuis  la   publication de rapport  du groupe  d'experts des nations-Unies  qui accuse  explicitement    les Tutsis  congolais en général  et  Banyamulenge en particulier,  l'état congolais  a  obtenu  un feu vert (greenlight)  de mettre  tous les  Banyamulenge au bac des accusés puisque  leurs  tueries  sont  dores et déjà légitimées  par  l'ONU.

Les  Nations- unies  porte  une  lourde  responsabilité  d' avoir  prêter main forte  à l'état  congolais et ses milices  mai mai  tendances  confondues   pour  la dévastation  complète des Tutsis  congolais.

En  effet,  la publication du  rapport  a eu  lieu  après  une  accalmie  relative  dans les hauts  plateaux  d'Itombwe   au moment  où  les  routes  non  fréquentables  depuis  à  peu près  7ans  venaient  d'être  recouvertes  par exemple  les  gens  venaient  de Minembwe  à  Uvira en passant  par Bijombo  tandis que  les autres partaient  de  Uvira   pour  Minembwe  et vice-versa.  Qu'il me soit  permis de rappeler  que   l'unique moyen de transport  était  par voie  aérienne  de  depuis plus de six ans.

Au  lendemain  de la publication  du  rapport  des experts des Nations-Unies  sur la RCD  plusieurs  tueries  et kidnapping  ont été  enregistrés  en l'encontre  des Banyamulenge.

Chronologiquement  les cas ci-après ont été signalés :

  • Un garçon et  sa sœur ont été kidnappés  dans  la plaine de la Ruzizi
  • Deux hommes ont été  tués  et les autres grièvement  blessés  sur la montagne surplombant  la ville  d'Uvira.
  • Un autre jeune  homme a été égorgé à Kalemie
  • Dr Lazare un activiste de paix et un homme  philanthrope   a été enlevé  à  Uvira via Kinshasa  pour motif d'être cité  mensongèrement   par le rapport  du groupe  d'experts  des nations-Unies.
  • Une jeune fille adolescente a été poignardée   à Uvira quartier Kabindura pour motif qu'elle est  Tutsi Munyamulenge,  pour ne citer  que ceux-là.

Les informations  à  notre possession  font  étant  de  préparation  d'une  attaque  imminente   de l'autodéfense  TWIRWANEHO  par  une force  alliée   dont :  des Mai mai, FARDC et Imbonerakure  ( milice burundaise), Red tabara   sous la couverture  du  rapport  d'experts  des nations-unis  qui  criminalise  les victimes  Banyamulenge  en  faveur  de  leurs  bourreaux.

 Il est  opportun  de   porter   à  la connaissance  du   monde, les  Nations-Unies y compris que  le gouvernement  congolais a transformé  les Tutsis au bouc émissaire et  que le rapport du groupe des experts de Nations-unis  emboite ouvertement  le pas aux politiciens  ultra tribalistes   congolais  de rendre  les Tutsis   apatride  et à  défaut  parachever   l' épuration   ethnique  effective   cette fois-ci  sous la bénédiction  de rapport du groupe  des experts de l'ONU.

Cependant,  il me revient de souligner  que  les Tutsis  congolais  n'ont pas  l'apparence  d'une brebis timorée que l'on peut vouer à un sacrifice  salvateur  d'une  nation  moribonde.

Ces  Tutsis  dont  l'on accuse  de toutes sortes des maux, les  tutsis  dont  l'ONU est entrain de calomnier  et de   haïr à dessein ,  ne  se  laisseront   faire,   mais  ils ont   un  rôle  à jouer :  défendre  leur  droit à la vie jusqu'à la dernière  goutte  du sang.

C'est  fini le temps où à cause  de  notre   communauté  ethnique, ils nous étaient forgés de tendre les cous  aux  bourreaux pour que les têtes  sautent. Tout cela c'est fini, définitivement c'est fini !!

B. N Bamara Fils

Le citoyen  du monde 

Disclaimer: Cet article est publie dans son entierite et a partie a Mille Collines Info don't l'auteur est B.N Bamara Fils  

 


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