Wednesday, February 17, 2021

LA FARDC SEME LE TERREUR A MINEMBWE ET TRAUMATISE LA POPULATION

Le 16 Fevrier, 2021 les habitants de la commune de Minembwe se trouve actuellement dans un etat de choc et d'incertitude grave suite aux menaces et aux terrorismes des elements du general Muhima qui ne cesser de traumatiser cette pauvre population. Certains habitants de Minembwe ont déclaré à l'agent du Journal Minembwe que les elements de la FARDC ( l'armée congolaise) avait d'abord détenu 6 hommes venant des différents villages au tour de Minembwe. Le lendemain, l'armée avait injustement arrêté un autre habitant de Minembwe ( Mr. Bonheur) au bord d'un avion juste avant son vol vers l'hôpital de Goma suite d'une crise de la glycémie.
Quand le journal Minembwe a voulu savoir cette unième raison de ces comportements criminels des soldats du général Muhima, un témoin a expliqué : « les militaires ont trouvé un de leurs qui était mort dans une forêt et ont procédés directement à l'arrestation de tout munyamulenge proche de cet endroit et bandé les yeux des victimes et les ont emmenés dans la position de la FARDC ou ils subissent de tortures graves. Maintenant ils ont commencé à terroriser toute la commune traitant tous les habitants de Minembwe comme ennemis ; pourtant nous suspectons que c'est l'un d'eux qui l'aurait tué parce qu'ils se tirent toujours des balles à cause des conflits pour les butins qu'ils pillent mais des fois ont de la misère à se partager», a-t-il ajouté.

Les gens de Minembwe en ont extrêmement marre de traitement cruels et inacceptables auxquels ils sont assujettis depuis 2017.             Nous appelons aux organisations des droits de l'homme, de la MONUSCO (devenue une force spectatrice des abus humains) et le gouvernement RDCongolais de toute urgence mener des enquêtes indépendantes et crédibles sur les abus commis contre les habitants de Minembwe, particulierement aux nombreux jeunes Banyamulenge détenus par l'armée régulière partout dans la province, et plus specifiquement lors d'une opération militaire de grande envergure menée contre les civiles non armés dans la commune de Minembwe, a déclaré le Journal Minembwe aujourd'hui.

Le haut commandement militaire dirigé par le général extrémiste et tribaliste Muhima devrait suspendre ces agents impliqués dans les abus et pillages actuellement en exécution à Minembwe ou les militaires de la FARDC ont barricadés toutes les sorties du centre-ville de Minembwe empêchant aux gens d'aller dans leurs champs, au marché et même aux écoles. Les habitants de Minembwe ont peur que le général Muhima qui collabore étroitement avec les milices mai mai veut ouvrir un corridor a ses milices de venir massacrer la population ou a les faire tuer par famine, car ils n'ont plus accès au provisionnement en vivre. Les ressortissants de Minembwe demande au gouvernement Congolais de veiller à ce que tous les détenus soient traités avec humanité et remis rapidement et sans conditions aux leaders communautaires Banyamulenge, s'il ne veut pas un soulèvement populaire et sanglant. Car trop c'est trop.

Si réellement le gouvernement congolais n'est pas derrière ce génocide en exécution contre les Banyamulenge à Minembwe, c'est le moment de le prouver à la population de Minembwe. Étant donné que l'armée congolaise a omis de traduire en justice des militaires de la FARDC dont le général Muhima, col. Ekyembe, et les autres impliqués dans la collaboration étroite avec les mai mai et des abus et des arrestations extrajudiciaires actuelles et antérieurs, nous demandons qu'une enquête indépendante du ministère de la Justice sur la série actuelle d'abus de la FARDC contre la population soit mis en place, car trop c'est trop, selon le Journal Minembwe. « Les multiples récits d'arrestations massives des jeunes Banyamulenge dont Mr. Bonheur Murangwa arrêté injustement et directement transmis en prison à Kinshasa, alors qu'il allait se faire soigner à Bukavu indiquent que les dirigeants de l'armée congolaise stationnés à Minembwe sont devenus incontrôlables dans le centre de Minembwe » a déclaré un des leaders d'opinion de Minembwe qui n'a pas voulu s'identifier par peur d'être persécuté par l'administration militaire du général cruel.  Dans une déclaration aux médias, le meme leader, a signalé que seulement les hommes, appartenant tous à l'ethnie Banyamulenge, sont cibles par les militaires tribalistes du general Muhima et n'avaient aucune implication connue dans les groupes armés.

Les ministères de la Défense et de la Justice devraient également enquêter sur la disparition de plusieurs hommes qui auraient été exécutés après leur arrestation par des militaires.

 

Pour le Journal Minembwe

Hakiza R  




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