Minembwe 29,09,2007
Nous, Société Civile et membre du Journal Minembwe, dénoncons le Silence de la MONUC face a` l’Agression du gouvernement extremiste Congolais au peuple Banyamulenge a` Minembwe
Le Journal Minembwe comme voix de la société civile du territoire de Minembwe continue d’essayer, avec ses moyens limités, de répondre aux demandes de ses membres durant l'agression du gouvernement extremiste Congolais a` Minembwe.
Le public de Minembwe membre de la société civile nous a demandé de travailler sur trois axes dans notre publication :
- la diffusion d'informations sur la guerre d’aggression a` Minembwe
- la participation aux protestations contre la guerre d’aggression aux Banyamulenges,
- de solliciter l'aide humanitaire tant matérielle que financière aux réfugiés internes Banyamulenge dans les hauts-Plateaux d’Itombwe.
Nous tenons ici à denoncer la violation sexuelle, l'enlèvement et la détention injustes des civiles Banyamulenge a` Minembwe et au Sud-Kivu en général par les militaires de l’armée reguliere (FARDC) au vu et au su de la MONUC.
A la Monuc nous demandons: la raison invoquée pour la guerre, «désarmer les insurgents», donne-t-elle le droit de détruire tout un peuple jusqu’au niveau de placer les soldats dans des familles des civiles afin de bien violer les femmes sous pretexte de surveiller le mouvement des insurgents? On ne demande pas au gouvernement car on sait bien son agenda genocidaire contre le peuple Banyamulenge.
Mettons de côté le jugement qu'on peut porter sur « les insurgents », la réalité est que si réellement les forces de l’armée Congolaise (FARC) étaient venues désarmé les 100 insurgents a` Minembwe, ils auraient deja été désarmés. Si les "insurgents" ne veulent pas le brassage parce qu'ils ont peur d'etre tuer comme c'est souvent le cas, ce n'est a`la population de Minembwe de payer le Prix. Il faut le gouvernement Congolais prenne ses responsabilités et non pas victimiser les citoyens.
Enplus, les insurgents sont des soldats armés qui ont quitté leurs bases militaires et se sont enfuies, comment justifier la présence des soldats du FARDC dans des villages et memes a` l’interieur des domiciles des populations a` Minembwe?
Ici il faut souligner que la MONUC continue à intervenir au Nord Kivu pendant que les militaires de FARDC continuent d’aggresser regulierement la population civile a` Minembwe en leur présence comme si les gens du Nord Kivu ont plus de droits que les gens de Minembwe au Sud Kivu.
Malgré ces violations massives de droits de l’homme a` Minembwe par la FARDC soutenue par la MONUC, cette agence onusienne decide de ne jamais invoquer ni denoncer ces problèmes de violations massives des droits de l’homme a` Minembwe.
La population a des questions que MONUC doit repondre tot ou tard au peuple Banyamulenge et la communauté internationale, c’est savoir si MONUC s’est aussi inscrit dans la liste des ennemis des Tutsis comme elle affiche encore son comportement d’observateurs au Massacre des Tutsis comme c'était le cas pendant la genocide de 1994 au Rwanda? Pour quoi cette indifference? Pour quoi cette complicité?
Pour quoi est ce que la MONUC prend-t-elle plaisir d’observer les atrocités du peuple Tutsis dans la region des grands lacs chaque fois que l’occasion se presente? Pendant la période du calme, les officiers de la MONUC prennent plaisir de s'engager sexuellement avec les femmes et filles Tutsis, et pendant la période de détresse ces memes officiers prennent plaisir de voir ces femmes violées, et massacrées. Qu'elle immoralité? quelle indifference? Qu'ont ils faitles Tutsis pour qu'ils soient traités ainsi par cette agence onusienne supposée proteger les droits de l'homme?
La MONUC partagera-t-elle la responsibilité de violation sexuelle et d’autres violations faites par ses partenaires FARDC, non pas peut etre comme des acteurs directes, mais comme des complicitaires dans ces actes ignobles ?
C’est claires que les intérêts de la MONUC a` Minembwe et ceux des FARDC se sont croisés, mais on ne demande qu’a` toutes ces forces que ca soit les FARDC, les "insurgents», les Mai-Mai, les FDLR, et la MONUC, de quitter le territoire de Minembwe, et nous laisser libres. Nous en avons marres de toutes ces forces.
Que la MONUC facilite cette demilitarization et s'en allent le dernier.
Nous demandons la démilitarization immédiate de notre territoire un point, un trait.
Nous appelons tous ceux et toutes celles qui éprouvent un intérêt pour notre cause à nous aider. Le peuple Banyamulenge et la population du territoire de Minembwe en général n’ont pas besoin d’une autre guerre. Nous ne demandons que la démilitarization de nos villages et de notre territoire de Minembwe.
Nous félicitons le peuple Banyamulenge pour leur résistance face à l'agression extremiste du gouvernement Congolais et a` l’indefference de la MONUC en leur cause.
Le combat pour le droit a` la sécurité, a` l'éducation des nos enfants et a` la vie pour la population du territoire de Minembwe continue.
Nous demandons a` nos adhérent(e)s de divulguer ce communiqué a` tous les médias et a` toutes les organizations des droits de l’homme et nous vous félicitons pour votre mobilisation à tous les niveaux.
Solidarité
La Société Civile et Journal Minembwe
Bien Venue au Journal Minembwe. Welcome to Minembwe Free Press. Minembwe Free Press est un journal au service de la communauté Banyamulenge en particulier et toute la communauté globale des internautes. Ce Journal en ligne est un espace d'expression, d'information, d'échange d'idées autour des enjeux actuels au sujet de notre peuple et notre territoire de Minembwe. Ce journal se veut interactif. Je vous invite tous a` faire vos contributions. A M. Fondateur et editeur en Chef
Friday, September 28, 2007
La situation sécuritaire au Sud et Nord Kivu Selon la Monuc
Les informations ci-dessous proviennent de la MONUC. Notre seule soucie c'est de savoir pourquoi est ce que la MONUC ne donne pas les informations reguliere sur la situation des conflits a` Minembwe alors qu'elle a sa branche a` Minimbwe. Est ce l'indifference ou la silence due a` complicité ni l'un ni l'autre n'est impossible pour la MONUC telle qu'elle est connue. Entre autre, voici ce qu'elle avait a` dire cette semaine:
Paix régionale : réunions suite à la Tripartite Plus
Dans le cadre de l’application des recommandations de la Tripartite Plus Un, une réunion sur le mécanisme conjoint de vérification entre la République démocratique du Congo et le Rwanda s’est tenue le 21 septembre 2007 à Goma.
Par ailleurs, une autre réunion de la cellule de planification conjointe s’est tenue à Kisangani la semaine dernière. La MONUC a pris bonne note du communiqué final sanctionnant ses travaux et se réjouie de l’adhésion des deux parties au respect stricts des engagements contenus dans le Pacte sur la Sécurité, Stabilité et le développement économique dans la région des Grands Lacs. Elle se félicite également de la programmation dans deux mois d’une autre réunion d’évaluation des activités du mécanisme de vérification conjointe allant de septembre 2004 à ce jour.
Briefing militaire
La semaine passée, la situation sécuritaire en République démocratique du Congo a été relativement calme. Le 22 septembre a marqué la fin du premier cycle d’entraînement des trois premiers bataillons des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) par la MONUC en Ituri, au Nord et au Sud Kivu. Cette première phase a permis de former trois bataillons sur les trente trois prévus, elle leur a permis d’acquérir des savoir faire tactiques différents de ceux enseignés lors du brassage et comporte un volet d’instruction important consacré au droit international de la guerre et au droit international humanitaire.
Sud Kivu
Une opération de ratissage et de reconnaissance conjointe entre la MONUC et les FARDC a été entamée dans la forêt de Mugaba le 24 septembre. Cette opération a pour objet de repousser hors de cette zone et de pousser au désarmement les groupes armés Rasta qui s’y trouveraient.
Six MOB sont actives au Sud Kivu, à Minova, Bunyakiri, Minembwe, Chndubi, Kalongo et Nabishaka.
Nord Kivu
Le Général Dieudonné Kayembe, chef d’état major général des FARDC, et le Général Babacar Gaye sont en visite au Nord Kivu depuis le 25 septembre. L’objet de leur visite est de s’assurer des conditions de la mise en place des sites de brassage pour les brigades mixées afin d’arriver à un désarmement des groupes armés et souligne le niveau de coopération entre les FARDC et la composante militaire la MONUC. Cette dernière soutiendra la mise en place des sites de brassage au plus près des zones d’implantation des groupes armés et facilitera le désarmement des combattants.
Le 24 et le 25 septembre des accrochages limités ont opposés les FARDC et les dissidents de Laurent Nkunda dans le territoire du Masisi. Ces escarmouches se sont déroulées dans les zones de Ngungu, Humure, JTN et Kazainga à l’ouest de Karuba. La MONUC est intervenue à partir de ses positions de Masisi, Sake et Kitchanga en déployant des patrouilles renforcées et en menant des reconnaissances aériennes de ces zones.
Le 24 septembre, les casques bleus ont escortés 41 ex Mayi/Mayi, 9 ex Interahamwe et 1 dissident de Laurent Nkunda de Kitchanga à Sake afin de permettre leur désarmement.
Deux MOB sont actives au Nord Kivu, à Kokola et Nyamilima. Pour ceux qui ont achevé leur mandat, la relève des unités de casques bleus se poursuit conformément aux procédures. Les unités fraîchement arrivées prennent leurs consignes auprès de leurs prédécesseurs et occupent leurs positions.
Paix régionale : réunions suite à la Tripartite Plus
Dans le cadre de l’application des recommandations de la Tripartite Plus Un, une réunion sur le mécanisme conjoint de vérification entre la République démocratique du Congo et le Rwanda s’est tenue le 21 septembre 2007 à Goma.
Par ailleurs, une autre réunion de la cellule de planification conjointe s’est tenue à Kisangani la semaine dernière. La MONUC a pris bonne note du communiqué final sanctionnant ses travaux et se réjouie de l’adhésion des deux parties au respect stricts des engagements contenus dans le Pacte sur la Sécurité, Stabilité et le développement économique dans la région des Grands Lacs. Elle se félicite également de la programmation dans deux mois d’une autre réunion d’évaluation des activités du mécanisme de vérification conjointe allant de septembre 2004 à ce jour.
Briefing militaire
La semaine passée, la situation sécuritaire en République démocratique du Congo a été relativement calme. Le 22 septembre a marqué la fin du premier cycle d’entraînement des trois premiers bataillons des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) par la MONUC en Ituri, au Nord et au Sud Kivu. Cette première phase a permis de former trois bataillons sur les trente trois prévus, elle leur a permis d’acquérir des savoir faire tactiques différents de ceux enseignés lors du brassage et comporte un volet d’instruction important consacré au droit international de la guerre et au droit international humanitaire.
Sud Kivu
Une opération de ratissage et de reconnaissance conjointe entre la MONUC et les FARDC a été entamée dans la forêt de Mugaba le 24 septembre. Cette opération a pour objet de repousser hors de cette zone et de pousser au désarmement les groupes armés Rasta qui s’y trouveraient.
Six MOB sont actives au Sud Kivu, à Minova, Bunyakiri, Minembwe, Chndubi, Kalongo et Nabishaka.
Nord Kivu
Le Général Dieudonné Kayembe, chef d’état major général des FARDC, et le Général Babacar Gaye sont en visite au Nord Kivu depuis le 25 septembre. L’objet de leur visite est de s’assurer des conditions de la mise en place des sites de brassage pour les brigades mixées afin d’arriver à un désarmement des groupes armés et souligne le niveau de coopération entre les FARDC et la composante militaire la MONUC. Cette dernière soutiendra la mise en place des sites de brassage au plus près des zones d’implantation des groupes armés et facilitera le désarmement des combattants.
Le 24 et le 25 septembre des accrochages limités ont opposés les FARDC et les dissidents de Laurent Nkunda dans le territoire du Masisi. Ces escarmouches se sont déroulées dans les zones de Ngungu, Humure, JTN et Kazainga à l’ouest de Karuba. La MONUC est intervenue à partir de ses positions de Masisi, Sake et Kitchanga en déployant des patrouilles renforcées et en menant des reconnaissances aériennes de ces zones.
Le 24 septembre, les casques bleus ont escortés 41 ex Mayi/Mayi, 9 ex Interahamwe et 1 dissident de Laurent Nkunda de Kitchanga à Sake afin de permettre leur désarmement.
Deux MOB sont actives au Nord Kivu, à Kokola et Nyamilima. Pour ceux qui ont achevé leur mandat, la relève des unités de casques bleus se poursuit conformément aux procédures. Les unités fraîchement arrivées prennent leurs consignes auprès de leurs prédécesseurs et occupent leurs positions.
Tuesday, September 25, 2007
Josepha Kabila doit etre Condamné a` l'ONU
Le Journal Minembwe a été informé de la manifestation pacifique qui pourra etre organisée cette semaine a` New York lors de l'arrivée du Président Joseph Kabila au sommet des chefs d’Etats pour le débat annuel de l'Assemblée générale des Nations unies. S’il y aura lieu, cette manifestation aura comme objectif, protester contre les violations incessantes des droits de l'homme au Congo par les forces armées nationales et les militices soutenues et armés par le president Joseph Kabila.
Ce sommet intervient alors que des mouvements de troupes ont été regulierement observés à Minembwe, où plusieurs dizaines de milliers de personnes continuent a` etre victimisés et perdre leurs vies et a` etres sexuellement et physiquement violées par les forces militaires gouvernmentales.
Ici il faut informer en passant que les groupes du Général Laurant Nkunda qui combat legitimement pour la defense de la sécurité des Rwandophones viennent de repousser de tres loin les éléments de FARDC connus pour leur terreur,crainte, immoralité et manqué de discipline militaire. Meme la press chere a` Joseph Kabila, le digitalcongo net, a affirmé qu’ “Alors qu’ils venaient à peine de se réveiller lundi à l’aube, les éléments des Fardc ont été surpris dans leurs positions de Mweso, Ngungu et Ka¬ruba, au Nord-Kivu, par une fusillade nourrie des tirs d’armes automatiques qui pilonnaient leurs lignes”. Cependant les sources plus credibles indiquent que c’est les elements du FARDC qui ont rompués une trêve de 18 jours .
L'Assemblée générale des Nations unies doit aussi condemner vigoureusement le president Joseph Kabila pour les violations massives dues aux attaques contre les civiles et les pillages des biens et propriétés a` Minembwe par ses forces d’armées une année après son élection au pouvoir.
Ques les Etats-Unis d’Amerique, pays aux traditions démocratiques condamne explicitement le régime en place en Republique Démocratique du Congo comme il l’a fait contre le regime militaire en place a` Burmanie quand le Président George W. Bush a declaré ce matin que les Etats-Unis vont renforcer leurs sanctions économiques contre les dirigeants du régime de Burmanie et ceux qui les soutiennent financièrement.
Peut etre que les nouvelles sanctions américaines contre Joseph Kabila pourraient lui apprendre a` observer les droits des minorités Rwandophones au Congo.
Ce sommet, le troisième du genre portant exclusivement sur l'Afrique, réunira au plus haut niveau les représentants des 15 membres du Conseil, dont George W. Bush. Il sera présidé par le Français Nicolas Sarkozy, qui en avait lancé l'idée.
Aucun information n'a toutefois été communiquée, sur le discours du president Kabila qui n’a pas souvent de mots a` dire devant d’autres chefs d’Etats.
Alors qu’ils venaient à peine de se réveiller lundi à l’aube, les éléments des Fardc ont été surpris dans leurs positions de Mweso, Ngungu et Ka¬ruba, au Nord-Kivu, par une fusillade nourrie des tirs d’armes automatiques qui pilonnaient leurs lignes.
La question il faut poser c’est de savoir quelle position Nicolas Sarkozy face a` la politique Congolaise surtout que la France est accusée de soutenir militairement les milices interahamwes en conflit avec Laurant Nkunda, bien qu’en réalité la position politique de la France concernant tous ceux qui contribue a` la destabilisation de l’Afrique centrale (si pas toute l’Afrique est connue de tous.
Violence contre Banyamulenge condamnée dans la déclaration de Bruxelles
CONFERENCE SUR LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC) ET DANS LA SOUS-REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS.
Bruxelles du 6 au 9 septembre 2007
DÉCLARATION – APPEL DE BRUXELLES
Nous, les participants à la présente Conférence sur la paix et le développement en République démocratique du Congo (RDC) et dans la sous-région des Grands Lacs africains, réunis à Bruxelles du 6 au 9 septembre 2007 ;
Profondément préoccupés par l’escalade de la violence du fait de la reprise des affrontements armés entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces combattantes réfractaires à la politique d’intégration des Armées par le brassage ;
Considérant que les causes de ces affrontements armés sont, entre autres, le refus de brassage pour le gouvernement et la crainte du précédent fâcheux lié à l’assassinat des militaires Tutsi au sein de l’armée nationale pour les forces combattantes réfractaires ;
Préoccupés par les risques d’une nouvelle guerre civile en raison du contexte de léthargie politique et de criminalité généralisée en République démocratique du Congo, la persistance des politiques d’exclusion et de marginalisation des populations rwandophones et des Tutsi, en particulier ;
Soucieux, d’une part, du respect des principes fondamentaux des droits de l'homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance et d’autre part, de la nécessité pour les autorités congolaises de promouvoir une volonté et une politique claire et effective de réconciliation nationale et de rechercher des solutions pacifiques à des questions politiques non encore résolues ;
Rappelant que ces affrontements armés du Sud-Kivu, ainsi que ceux qui se déroulent au Nord-Kivu provoquent un déplacement massif des populations civiles à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que la destruction des infrastructures de santé et d’éducation, l’insécurité alimentaire, la famine et la malnutrition, la dégradation de l’écosystème et de l’habitat humain ;
Réaffirmant notre attachement aux valeurs africaines de respect de la vie, de tolérance et de dialogue permanent et conscients de nos responsabilités, en tant qu’acteurs de la société civile, d’œuvrer individuellement et collectivement en vue de la réconciliation nationale, de la restauration du capital social et de la confiance mutuelle entre les communautés, de la reconstruction et du développement de la région et de l’avènement d’un avenir meilleur pour les générations futures :
1. Condamnons publiquement l’option militaire levée par le gouvernement congolais et le ciblage ethnique pour régler la question d’intégration des Forces Armées de la République démocratique du Congo(FARDC), étant donné qu’il y a des conflits politiques non encore résolus à l’Est du pays et qu'il y a d’autres forces combattantes non brassées;
2. Dénonçons l’occupation délibérée des villages, de viol des femmes et de vol des vaches par les troupes des Forces Armées Congolaises déployées dans la région de Minembwe au Sud-Kivu, provoquant de nouveau la fuite des Banyamulenge vers le Burundi et le Rwanda.
3. Demandons à la communauté internationale et à la Mission des Nations unies (MONUC) d’exercer les pressions sur le gouvernement et les forces combattantes pour nouer le dialogue en vue de trouver des solutions politiques et pacifiques à ces affrontements ;
4. Exigeons que soit mis un terme à la rwandophobie développée par des groupes radicaux au sein du gouvernement et la menace d’extinction qui plane sur les Tutsi, en particulier ;
5. Exigeons le retrait immédiat et sans condition et le rapatriement dans leurs pays d'origine des combattants étrangers (FDRL, INTERAHAMWE, FNL…), responsables de graves violations des droits de l’homme à l’Est de la République démocratique du Congo(RDC) ;
6. Demandons que le gouvernement de la République démocratique du Congo(RDC) prenne des mesures concrètes et urgentes afin d’assurer la sécurité des populations civiles dans les Provinces du Sud et Nord-Kivu et d'apporter l'assistance nécessaire aux déplacés internes;
7. Lançons un appel urgent à la communauté internationale et aux autres acteurs intéressés (ONGs) en vue d’apporter de l’assistance humanitaire en faveur des victimes de ces affrontements armés, notamment, les déplacés et les réfugiés et à poursuivre son louable appui diplomatique et politique en vue d'aider au rétablissement de la paix dans la région.
8. Considérant par ailleurs que la présente déclaration coïncide avec le troisième anniversaire des massacres des réfugiés Banyamulenge à Gatumba, exigeons que les gouvernements congolais et burundais, ainsi que la Cour Pénale Internationale prennent des mesures urgentes et énergiques pour que les commanditaires et les responsables de ce crime soient poursuivis et traduits devant les tribunaux, et que les victimes obtiennent réparation.
Adoptée à Bruxelles, le 09 septembre 2007
Les Participants
Bruxelles du 6 au 9 septembre 2007
DÉCLARATION – APPEL DE BRUXELLES
Nous, les participants à la présente Conférence sur la paix et le développement en République démocratique du Congo (RDC) et dans la sous-région des Grands Lacs africains, réunis à Bruxelles du 6 au 9 septembre 2007 ;
Profondément préoccupés par l’escalade de la violence du fait de la reprise des affrontements armés entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces combattantes réfractaires à la politique d’intégration des Armées par le brassage ;
Considérant que les causes de ces affrontements armés sont, entre autres, le refus de brassage pour le gouvernement et la crainte du précédent fâcheux lié à l’assassinat des militaires Tutsi au sein de l’armée nationale pour les forces combattantes réfractaires ;
Préoccupés par les risques d’une nouvelle guerre civile en raison du contexte de léthargie politique et de criminalité généralisée en République démocratique du Congo, la persistance des politiques d’exclusion et de marginalisation des populations rwandophones et des Tutsi, en particulier ;
Soucieux, d’une part, du respect des principes fondamentaux des droits de l'homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance et d’autre part, de la nécessité pour les autorités congolaises de promouvoir une volonté et une politique claire et effective de réconciliation nationale et de rechercher des solutions pacifiques à des questions politiques non encore résolues ;
Rappelant que ces affrontements armés du Sud-Kivu, ainsi que ceux qui se déroulent au Nord-Kivu provoquent un déplacement massif des populations civiles à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que la destruction des infrastructures de santé et d’éducation, l’insécurité alimentaire, la famine et la malnutrition, la dégradation de l’écosystème et de l’habitat humain ;
Réaffirmant notre attachement aux valeurs africaines de respect de la vie, de tolérance et de dialogue permanent et conscients de nos responsabilités, en tant qu’acteurs de la société civile, d’œuvrer individuellement et collectivement en vue de la réconciliation nationale, de la restauration du capital social et de la confiance mutuelle entre les communautés, de la reconstruction et du développement de la région et de l’avènement d’un avenir meilleur pour les générations futures :
1. Condamnons publiquement l’option militaire levée par le gouvernement congolais et le ciblage ethnique pour régler la question d’intégration des Forces Armées de la République démocratique du Congo(FARDC), étant donné qu’il y a des conflits politiques non encore résolus à l’Est du pays et qu'il y a d’autres forces combattantes non brassées;
2. Dénonçons l’occupation délibérée des villages, de viol des femmes et de vol des vaches par les troupes des Forces Armées Congolaises déployées dans la région de Minembwe au Sud-Kivu, provoquant de nouveau la fuite des Banyamulenge vers le Burundi et le Rwanda.
3. Demandons à la communauté internationale et à la Mission des Nations unies (MONUC) d’exercer les pressions sur le gouvernement et les forces combattantes pour nouer le dialogue en vue de trouver des solutions politiques et pacifiques à ces affrontements ;
4. Exigeons que soit mis un terme à la rwandophobie développée par des groupes radicaux au sein du gouvernement et la menace d’extinction qui plane sur les Tutsi, en particulier ;
5. Exigeons le retrait immédiat et sans condition et le rapatriement dans leurs pays d'origine des combattants étrangers (FDRL, INTERAHAMWE, FNL…), responsables de graves violations des droits de l’homme à l’Est de la République démocratique du Congo(RDC) ;
6. Demandons que le gouvernement de la République démocratique du Congo(RDC) prenne des mesures concrètes et urgentes afin d’assurer la sécurité des populations civiles dans les Provinces du Sud et Nord-Kivu et d'apporter l'assistance nécessaire aux déplacés internes;
7. Lançons un appel urgent à la communauté internationale et aux autres acteurs intéressés (ONGs) en vue d’apporter de l’assistance humanitaire en faveur des victimes de ces affrontements armés, notamment, les déplacés et les réfugiés et à poursuivre son louable appui diplomatique et politique en vue d'aider au rétablissement de la paix dans la région.
8. Considérant par ailleurs que la présente déclaration coïncide avec le troisième anniversaire des massacres des réfugiés Banyamulenge à Gatumba, exigeons que les gouvernements congolais et burundais, ainsi que la Cour Pénale Internationale prennent des mesures urgentes et énergiques pour que les commanditaires et les responsables de ce crime soient poursuivis et traduits devant les tribunaux, et que les victimes obtiennent réparation.
Adoptée à Bruxelles, le 09 septembre 2007
Les Participants
Tuesday, September 4, 2007
Evolution de la guerre contre la population
Selon les sources independantes Masunzu a été rappelé. Il n’a jamais été malade comme on le prétend. Pour consultation? Pour limogeage? Pour permettre des opérations de grandes envergures? Cette dernière hypothèse est plus que probable dans les sens que les indake sont creusés depuis et surtout que les 9 membres qui étaient dans son commandement sont tous sains et saufs. Pourtant, ils étaient à l’avant – garde et occupé presque seuls une position qui a était totalement ou presque dépouillé des armes et munitions.
Une armada de Mudundu 40 estimée à plus de 200 hommes a rejoint le groupe de Bisogo via Rwindi-Gateja-Bijombo vers kirumba depuis la semaine dernière.
Il y a une présence massive des interahamwes dans les rangs des assaillants.
Le nombre des déserteurs dans les rangs équivaut presque à ceux qui restent, bien que les renforts sont réguliers.
Ils (les assaillants) risquent de terminer leurs munitions en tirant en l’air pour dissuasion car semble-t-il à chaque soufflement du vent, tout déplacement pour puiser l’eau à la source, un rapprochement kugashigo changwe se agahuru ils vider deux ou trois chargeurs. Panique totale.
Les enfants se sont biens servis sur eux également.
Les Gumino sont éparpillés dans tous les villages.
Les assaillants ne volent plus les bétails de peur de s’attirer la colère de la population, qu’ils redoutent.
A.R
Une armada de Mudundu 40 estimée à plus de 200 hommes a rejoint le groupe de Bisogo via Rwindi-Gateja-Bijombo vers kirumba depuis la semaine dernière.
Il y a une présence massive des interahamwes dans les rangs des assaillants.
Le nombre des déserteurs dans les rangs équivaut presque à ceux qui restent, bien que les renforts sont réguliers.
Ils (les assaillants) risquent de terminer leurs munitions en tirant en l’air pour dissuasion car semble-t-il à chaque soufflement du vent, tout déplacement pour puiser l’eau à la source, un rapprochement kugashigo changwe se agahuru ils vider deux ou trois chargeurs. Panique totale.
Les enfants se sont biens servis sur eux également.
Les Gumino sont éparpillés dans tous les villages.
Les assaillants ne volent plus les bétails de peur de s’attirer la colère de la population, qu’ils redoutent.
A.R