A Mr. le premier ministre,
chef du futur gouvernement de la RDC.
Avec mes hommages les plus déférés.
Je me rejouis et me félicite que le président de la république, chef de l'état ait jeté son dévolu sur votre modeste personne pour conduire aux destinés du gouvernement de la RDC.
Ce n'est certes pas un fruit du hasard mais bien un choix judicieux, digne et bien mérité.
La bible déclare: *car ce n'est ni de l'orient ni de l'occident ni du désert que vient l'élevation. Mais Dieu est celui qui juge*.
Je vous souhaite plein succès dans toutes vos entreprises, que vous prospériez à tous égards!
M. le premier ministre, chef du futur gouvernement, vous aurez du pain sur la planche car la tâche qui vous attend n'est pas aisée. Il vous faudra, vous et toute votre équipe gouvernementale, travailler nuit et jour pour ramener la sécurité, la paix et la quiétude sur toute l'étendue de la république surtout dans sa partie Est et plus particulièrement dans les hauts-pateaux de Minembwe.
M. le premier ministre, l'histoire se répète, dit-on.
Le génocide perpetré contre les Tutsi du Rwanda a commencé le 07/04/1994. Celui des Tutsi Congolais Banyamulenge a, lui aussi et contre toute attente, commrncé le 07/04/2017.
Fait du hasard? Simple coincidence?, date fatidique ayant une certaine portée significative dans le subconscient? personne ne saurait y répondre sauf, bien entendu, les planificsteurs, les organisateurs, les commanditaire et les exécutants de ce génocide.
M.le premier ministre, pour éclairer votre lanterne, les Banyamulenge sont victimes innocentes immolées sur l'autel du tribalisme, de l'absence quasi totale de l'état. Rien,alors rien ne saurait justifier ce génocide contre les Banyamulenge. Les mai mai Babembe, Bafuliro, Banyindu, voisins de des Banyamulenge ont signé des alliances contre nature avec les milices étrangères red tabara, forebu....pour massacrer et chasser le Munyamulenge de son terroir, tel un éléphant qui marche sur les oeufs, un bulldozer pour écraser une mouche.
Ce qui est absurde, insupportable, innacceptable, intolérable, ce que le gouvernement de la république, nos FARDC, notre PNC et d'sutres services spécialisés de sécurité et même les forces onusiennes présentes n'en font pas leur affaire, ne font rien ou presque pour mettre fin à cet état des choses. Homo homini lupus comme disent les latins. *Chat échaudé craint l'eau froide* dit-on. Mais le Munyamulenge est devenu cet arbre dont on dit: *nzete ebetela kake ebangakate likolo eyinda*. C'est ainsi que naquit Twirwaneho, une force d'autodéfense des civils Banyamulenge, abandonnés à leur triste sort.Twirwaneho qui signifie littéralement défendons-nous, protégeons-nous, luttons nous-mêmes pour notre survie. Une tâche qui revient sous d'autres cieux, tout naturellenlment et exclusivement à l'état. C'est exactement cela son objet, sa justification, ses ambitions bien que certaines gens veulent faire croire aux naīfs que Twirwaneho serait une force pour balkaniser et/ou annexer la partie Est du Congo.
*Balingaki batia mtu bakata*???
Le Congo, terre qui se meurt dont la vocation semble d'être pillé,, terre d'attraction de nos cupidités et de nos rêves auxquels il nous est bien difficile de renoncer, asphyxiés dans notre médiocrité confortable. Support de nos obstacles idéologiques et, aujourd'hui, cimetière de nos désillusions, et, au-delà, beaucoup de vide: le chant est funèbre et le bilan accablant.
Un philosophe arabe, Cheikh Rachid disait un jour: *les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts céent des temps faciles, les temps faciles créent des hommes faibles, les hommes faibles céent des temps difficiles*.
Oui, M. le premier mimistre, il y a eu, dans notre pays, des hommes faibles qui ont créé des temps difficiles mais vous, soyez cet homme fort qui crée des temps faciles.
M. le premier ministre et chef du futur gouvernement, puisse Dieu vous doter d'un esprit qui communie avec le peuple meurtri, vous accorder une intelligence qui compatisse à la souffrance et à la misère du peuple, vous doter d'une conscience morale qui puisse vous guider sur la voie du bien-être du congolais moyen , vous accorder une volonté d'user de votre liberté pour soulager, tant soit peu, les maux qui rongent la societé congolaise, qu'il crée en vous un coeur qui soit capable d'aimer votre prochain comme vous-même.
Désiré Rukatura
Prof d'universités
Goma, le 25/02/2021
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