Minembwe 19 Juin 2020
FLOTS DU SANG QUI RECLAME SECOURS ET JUSTICE DANS LE CAMP INTERNE DES DÉPLACÉS BANYAMULENGE DE MIKENGE SECTEUR D'ITOMBWE, TERRITOIRE DE MWENGA ,PROVINCE DU SUD-KIVU/RDC.
Depuis le 28/05/2020,les déplacés Banyamulenge du Camp interne des déplacés de Mikenke ont été victimes des attaques perpétrées à leurs endroit par les Mayi-Mayi, en connivence officieuse des certains sujets des FRDC, sous le commandement du Général Muhima Dieudonné,du Colonel Ekembe et du Capitaine Kasereka Dieudonné, porte-parole du secteur opérationnel sokola 2/ Sud-Kivu en vue d'effectuer le carnage à l'égard des déplacés Banyamulenge, mais faisant volte-face et alléguant que ce sont les mayi mayi, seuls, qui ont lancé cette attaque!
Chose qui a vexé les déplacés, victimes du carnage du 28/05/2020, et que dans son communiqué Kasereka Dieudonné avait annoncé au monde que ces victimes n'ont été atteintes que par de balles perdues, comportement qui a été jugé par les victimes comme étant téméraire et vexatoire affichant bel et bien la partialité et la complicité des FARDC dans la réalisation de leur dessein, celui d' exterminer et expulser les Banyamulenge dans les moyens et les hauts-plateaux d'Uvira, Fizi et Itombwe.
Signalons qu'une victime du forfait du 28/05/2020, dans le Camp interne des déplacés de Mikenke, vient d'être décédée à l'hôpital général de Bukavu, une vieille maman qui avait eu des coups de balles, d'ailleurs son fils, victime du même carnage, Pasteur de l'Eglise Méthodiste libre du nom de Dany se trouve aussi dans un état critique: entre la vie et la mort!
L'hôpital général de Bukavu se trouve dans l'incapacité à lui donner des soins appropriés étant donné qu'il était grièvement blessé. Nous demandons aux bienfaiteurs et toutes les personnes éprises par la compassion de l'aider; voir s'il peut trouver l'opportunité de se faire soigner en dehors de l'Afrique.
Les bourreaux nourris du même dessein de déraciner les Banyamulenge de leur bercail, ce *jeudi* , le *18* *juin* *2020* à *cinq* *heures* *trente* du matin les *FARDC* ont réattaqué en plein jour le *Camp* *interne* des *déplacés* de *Mikenke* , deux personnes ont été grièvement blessées, cinq autres détenues, torturées , tabassées et rossées à un degré extrême, elles sont toujours entre les mains des FARDC, ces détenus, accusés faussement d'être combattants de Twirwaneho alors qu'il s'agit des civils simples pris dans le Camp dans l'objectif pour les FARDC à justifier leur attaque dirigée contre les paisibles citoyens civils internés dans le Camp des déplacés de Mikenke.
Le flot et le cri du sang des Banyamulenge qui se déversent vont au-delà des mers et des océans réclament secours et justice à la RDC, aux Etats de la sous-région, de l'Afrique et du monde entier.
Qui sauvera la Communauté Banyamulenge de ce carnage?
Malgré ce silence à apporter une solution durable et sécurisante, les Banyamulenge sont très sensibles et choqués, ils préférent à entamer la voie judiciaire en s'appuyant aux instruments juridiques nationaux et internationaux pour la protection de leurs droits à la vie ,à la dignité humaine et la réparation des préjudices qu'ils ont subis. Ils sont déterminés à engager la voie judiciaire pour que les auteurs de ces actes ignobles et criminels dont ils sont victimes soient poursuivis et condamnés.
Cependant, ils s'inquiètent du sort des déplacés de Camp interne de Mikenke qui sont les plus visés; alors qu'ils sont installés dans les enceintes du Camp de la Monusco de Mikenke, ils croyaient être sous le bouclier et la protection des Nations-Unies, mais la réalité leur prouve le contraire.
Les Banyamulenge ne devraient pas bénéficier de droit de la protection de minorité ? Même si le concept de minorité n'a pas encore jusqu'ici fait l'objet d'une définition universellement et acceptée en droit international, l'existence factuelle de « minorités » dans des Etats indépendants n'est mise en cause par personne.
Les Banyamulenge constituent la minorité dans les Hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira.
Qui sauvera les Banyamulenge ?
Maudits soient ceux qui mettent confiance aux hommes charnels, dit la Bible!
Pour ceux qui connaissent Mikenke, c'est comme si le Camp des déplacés est collé au Camp de la Monusco. Cet état de cause conduit aux Banyamulenge à se poser mille et une questions de se voir attaquer chaque fois, alors qu'ils croyaient être sous la protection des Nations-Unies dont les forces disposent d'armes efficaces pour résister à l'ennemi qui inflige à répétition des pertes humaines et le pillage systèmatique du cheptel pour les déplacés!indices qui avaient pécédées l'attaque du 18 juin 2020 quelques jours avant ce fait criminel.
Il sied de rappeler que les Banyamulenge sont délaissés et oubliés à leur triste sort, ils sont trahis par leur propre pays et ils sont mis entre les mains de leurs ennemis historiques mayi-mayi, mêlés à certains militaires des FARDC et aux groupes armés étrangers burundais (Red-Tabara,Forebu et Fnl palipehutu).
Ajourd'hui, les Banyamulenge de Mikenke vivent sous la terreur et ils sont en débandade sans précédent, étant donné qu'il y a encore un nombre élevé des disparus.
Ils demandent toujours, aux FARDC d'abandonner leur sale besogne, en jouant la politique de la ruse, jusqu' à propager des fausses informations pour dissimuler leur dessein d'épuration ethnique de la communauté banyamulenge orchestré ce jeudi 18 juin 2020, en les accusant faire partie du groupe armé du Colonel MAKANIKA.
Le porte-parole de l'opération SOKOLA 2, le Capitaine KASEREKA dans son communiqué d'hier est totalement fausse, il l'a faite pour distraire le public que les victimes de ces actes ignominieux étaient dus à la riposte faite aux groupes rebelles! Affirmant qu'ils ont causé défaite aux groupes de l'auto-défense de Twirwaneho,alors que tous les blessés et les détenues sont des paisibles citoyens connus depuis le 07/09/2019 résidants habituels du Camp des déplacés de Mikenke,leurs familles sont dans le camp,les maisons dans les quelles ils sont campées sont connues.
On cite parmi les victimes de ce forfaits d'hier dans le camp des déplacés de Mikenge:
1. BUHUNIRA RWANDIKIYE, âge de 69 ans; un vieux Papa agriculteur et éleveur, ayant sa résidence au Camp depuis le 07/09/2019 jusqu'aujourd'hui;
2. BUKURU RUDAHIRWA, lui aussi un civil d'une même famille que le précédent dont les parents sont aussi dans le camp. On se demande pourquoi la communauté internationale se tait et fait sourde Oreille à tous nos appels au secours et ne veut même pas venir voir ce qui se passé au terrain pour s'assurer du mensonge des FARDC.
La RD Congo est signataire du Statut de Rome, les enquêteurs peuvent faire la commission rogatoire pour s'assurer de la réalité de chose !
Ce sont des FARDC qui continuent toujours à multiplier des stratégies pour insécuriser les Banyamulenge dans les moyens et les hauts-plateaux , actuellement, elles ont habillé officiellement les mayi-mayi leur uniforme, feignant être militaires aussi des FARDC et affronter les groupes d'auto-défense locaux des Banyamulenge qui se comptent aux bouts des doigts,civils éleveurs sans expérience de guerre,assujettis à tout moment à un massacre,au cas ou le monde continuera toujours à se taire.
Qu'il nous soit permis de rappeler que le général MUHINDO Akili, connu sous le surnom de Mundos, le Commandant de la 33ème région militaire du Sud-Kivu et Maniema, le Général Muhima Dieudonné, chargé de l'opération d'intervention rapide secteur opérationnel Sokola 2, le Colonel EKEMBE et le Capitaine KASEREKA Dieudonné porte-parole du secteur opérationnel sokola2 doivent répondre aux actes du génocide et de crime contre l'humanité dont ils sont auteurs, perpétrés contre les Banyamulenge à Kivumu, à Gakenke et à Mikenke, aujourd'hui ou demain étant donné que ces actes sont imprescriptibles et universels.
Les Banyamulenge exigent que des poursuites judiciaires soient engagées contre ces officiers militaires, des actes qu'ils ont infligés aux Banyamulenge depuis mars 2017 jusqu'aux incidents récents de Mikenke, des actes répréhensibles commis à Minembwe et à Lulimba.
Le sang des innocents qui coule jusqu'au-delà des mers et des océans ne cesse pas de réclamer justice et réparation du préjudice causé.
Nous interpelons à la Communauté internationale, au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, aux Organisations Internationales, à l'instar des Avocats Sans Frontières et autres de plaider pour la cause des Banyamulenge, trahis par leur propre pays, par interposition de ses Officiers militaires de son armée, les Généraux: Muhindo Akili, connu sous le surnom Mundos, MUHIMA et leurs collaborateurs Colonel EKEMBE et le Capitaine KASEREKA Dieudonné. Rappelons qu'un génocide ne peut avoir lieu sans l'intervention de l'Etat.
Le sang des innocents banyamulenge des déplacés de guerre de Mikenke et d'ailleurs réclame secours et justice.
Qui sauvera les paisibles citoyens banyamulenge?
Fait ce vendredi, 19Juin 2020.
Me MANIRAGABA BYASHONI John.
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