Le capitaine de l'opération Sokola 2, les bébés et leurs mamans

Minembwe le 14, 2021

Le capitaine, porte-parole de l'opération Sokola 2, tristement célèbre en termes *d'informations biaisées et fallacieuses* à cause de ses penchants visiblement fielleux envers les Mai-Mai, suite aux prébendes du butin des razzias des bovins et ovins des Banyamulenge qu'il a engagé, ose de qualifier un *soulèvement des femmes Banyamulenge et leurs enfants*, d'utilisation des boucliers humains, par ses présupposés tireurs des ficelles.

Originaire du Nord-Kivu, au passé louche et ombrageux, le mâtiné s'est affiché de la manière la plus ubuesque comme ayant une farouche haine contre les Banyamulenge au Sud-Kivu et les Tutsi en général. Un informateur autodidacte, mal formé, sinon entraîné à se déformer pour jouer un rôle malsain à la planification du nettoyage ethnique en cours !

Un bébé de 12 mois avec ses parents *_RUTEBUKA BON SON et PENINA CONSOLET_* ont été mis aux arrêts dans un conteneur (érigé en prison par les FARDC de son commandement) depuis déjà 3 jours. *Parce qu'ils sont Banyamulenge*. Devant la grossièreté de l'acte pris par le commandement des FARDC sur place, *simultanément* les femmes de cette tribu, par réflexe naturel de lutte contre l'injustice et surtout de leur survie, n'ont eu d'autre choix que d'organiser un sit-in pour exiger la libération des victimes innocentes. Pendant trois jours, elles ont abandonné leurs maris et leurs enfants pour cette noble cause.

Cependant, dans son imprudence du au mal acquis pédagogique peut-être, et comme cela ne devrait étonner personne, Kasereka prétend qu'elles sont utilisées comme boucliers humains. 

Oh mon Dieu, quelle fable ! 

*_Juste le temps de dire à Kasereka qu'il est le fils d'une mère. Qu'il doit naturellement avoir des enfants de l'âge de celui pour lequel il prend plaisir de voir croupir dans un conteneur privé d'oxygène. Que ses muscles sont en chair et de sang, et pas d'acier, et encore moins de pierre_*.

(Mon) Capitaine, vos mensonges et vos fomentations ne servent ni votre dignité, ni votre loyauté envers les FARDC, l'institution que vous servez et qui constitue présentement votre rempart.

Au contraire, ils les affaiblissent. Retenez que votre sort se jouera indépendamment de votre fonction et de votre rôle actuel en cas de déchéance éventuelle.

Les mamans et leurs bébés ont besoin de respect et surtout de sécurité, loin des obus et des gaz lacrymogènes. 

La planète Terre n'a pas de parapluie.

(Bon) courage!

*TPD militant des DH*