Sunday, January 24, 2021

La RDCONGO, un pays qui tue ses citoyens.

Aujourd'hui le 24 Janvier 2021, dans la localité de Rwitsankuku environ quelques kilomètres de Minembwe, il y a eu encore au moins 4 personnes tuées  et d'autres blessées dont le nombre est  encore inconnues, tous civiles tuées par la coalition des milices mai mai et les éléments de l'armée nationale congolaise( FARDC) pour des raisons simplement ethniques. Cette guerre est la unième entre les civiles d'auto-défense et les assaillants soutenus par les éléments du général Muhima qui collabore avec les milices tribalistes qui viennent voler les vaches des Banyamulenge et tuer les civiles. La raison de cette coalition est de partager les butins et mettre en action le plan genocidaire des politiciens et officiers militaires  tribalistes locaux et nationaux. L'un de ces officiers militaires tribalistes qui facilitent la mise en œuvre progressive du genocide contre banyamulenge c'est le général Muhima. Malgré que ce général est accusé de complicité et collaboration avec les milices mai mai par la population locale, mais le gouvernement congolais continue à lui maintenir à Minembwe sachant très bien qu'il représente un grand danger à la population de Minembwe.

Les ressortissants de Minembwe continuent  d' appeler les dirigeants mondiaux à aider les citoyens de leur pays d'origine, en l'occurrence la population Banyamulenge vivant dans leurs villages dans le haut plateau d'Itombwe à l'Est de la République du Congo qui sont systématiquement  tuées et pillées par les milices locaux et étrangères en collaboration directe avec les forces de l'armée nationale (la FARDC). 

Après environ 4 ans de plaidoyer en vain, au prêt du gouvernement congolais pour qu'il puisse cesser  à aider les milices ethniques à exterminer la population Banyamulenge, nous avons plaidé auprès de la MONUSCO qui joue passivement le rôle d'observateur indifférent alors qu'il y a un genocide en pleine exécution. C'est pourquoi nous lançons un cri d'alarme aux gouvernements du monde pour qu'ils interviennent dans le genocide qui se déroule dans notre pays d'origine, la République démocratique du Congo.

La population  la plus discriminée  d'Afrique a été en proie à la violence ces 4 derniers depuis Mars 2017 alors que la diaspora et la société civile de Minembwe  protestaient contre les attaques incessantes des milices, la brutalité militaire occasionnant  plusieurs morts et fusillades signalées à la suite des groupes extrémistes armés collaborant étroitement avec les forces armées nationales qui étaient sensées protéger la population et leurs biens.

Le haut plateau d'itombwe qui compte environ 400 milles d'habitants, s'est retrouvé  être soumise à un choix soit de s'exiler en dehors du pays ou à un confinement dans le camps presque de concentration dans leurs contrées entant que déplacés internes, ou dans d'autres régions essayant de trouver asile à cause du plan macabre du gouvernement congolais de les chasser dans leurs pays. 

Voir l'indifférence des états régionaux et de la MONUSCO face à un genocide d'une minorité non protégée et abandonnée  pat son propre gouvernement est une honte pour le monde. C'est une honte pour le gouvernement du président Félix Tshisekedi pour avoir tué vos propres citoyens, envoyé des militaires dans les villages, leurs champs et sentiers pour tuer et piller des civiles  non armés parce qu'ils sont des Tutsis. C'est injustifié. On peut seulement dire au président Tshisekedi, vous resterez dans l'histoire comme le premier gouvernement à envoyer des militaires dans les villages de ta population pour commencer à tuer leurs propres citoyens.

Nous appelons les gouvernements Américain, Canadiens, Européens et ceux de l'Afrique et tous les dirigeants du monde à voir ce qui se passe à Mulenge ( à l'Est de la RDCONGO) à aider les pauvres citoyens Banyamulenge.

Le gouvernement Congolais est en train de tuer ses propres citoyens depuis 2017. Nous appelons les gouvernements du monde, les Nations Unies, à s'occuper de la question de survie et sécurité de Banyamulenge en RDCONGO car leur gouvernement les a complètement abandonnés aux mains des bourreaux.


Pour le Journal Minembwe 

 

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