Personne ne peut comprendre la tendance qu'il y a aujourd'hui à renverser la pyramide de mal et des assassinats.
Commis sur les banyamulenge par le tristement célèbre coalition Maimai fuliru, bembe , nyindu et leurs collabos importés du Burundi, Redtabara, Forebu, Fnl etc.
Sachant qu'un jour ils auront à répondre devant les juridictions tant nationales qu'internationales, les chefs rebelles mai mai Pierrot, Ebouila Mutetezi, Alexis SINDUHIJE, le colonel Alois Nzabampema ainsi que toute la cohorte instrumentalisée des jeunes tueurs, remuent à présent ciel et terre pour faire porter le chapeau du crime à Twirwaneho et Gumino au service de la protection des banyamulenge.
Pourtant, la guerre entre dans sa 3e année jour pour jour, la population victime de banyamulenge harcelée, tuée, chassée, confinée n'avait jamais cessé de crier de par le monde le plan de son extermination.
Vouloir inverser la tendance à ce jour est donc l'oeuvre du savant criminel. Mais la chose ne sera pas aisée. Nous le croyons .
Le cri de Kipupu. Hierjeudi 16 juillet 2020. Il vient tard. Trop tard après 2 ans de destruction radicale de tous les villages environnants appartenant aux banyamulenge : Mibunda, Tulambo, MIKENKE, Kamombo, kabala, Gitasha et que sais- je encore ?
Tous ces lieux ont été complètement rasés par les mêmes Maimai en train de crier haro sur le baudet. Ils crient contre un génocide qu'ils ont initié il y a 3 ans.
L'attaque de Kipupu, Nyabindi et kaseke, l'épicentre de la rébellion qui a détruit le haut plateau de Fizi, Uvira, et Mwenga/Itombwe/mibunda, était une représailles contre le bombardement à l'arme lourde de Kalingi , la vieille, mis à feu et à sang par les assaillants de toujours.
Une attaque qui s'était soldée par des morts des civils indistinctement : homme, femme, enfant, vieillard, pauvre invalide, malade ou handicapé ne pouvant pas prendre la fuite.
Des vaches par centaines avaient été pillées. Donc, grosso modo les combattants d' autodéfense banyamulenge sont allés, à kipupu, chercher leurs biens volés, au prix du sang par les groupes Maimai ci-après et leur signification.
1. Goupe Mai Mai BISHAMBUKE veut dire destruction radicale. Ils prônent donc tout détruire. Chez leurs ennemis banyamulenge.
2. Groupe Mai Mai HALELUA. Allusion faite à la puissance du ciel au nom De JÉSUS. Similitude donc , avec les terroristes arabes algériens les Salafistes.
3. Groupe Mai mai TUGABISHAMBULA. Littéralement, nous les détruirons. Toujours en connotation avec les terroristes dont la visée est tout détruire, brûler, raser, tuer, massacrer etc.
Ce sont ces groupes donc en connivence avec certains officiers de l'armée régulière qui poussent des cris d' avoir été surpris par une attaque des jeunes banyamulenge partis ramener les vaches de leurs familles dont les enfants menacés de Bwaki ( kwachorkor). Familles menacées par une mort lente par la faim et la soif mais aussi le froid puisque exposées à la belle étoile.
Pendant le combat qui a duré de longues heures, un officier du gouvernement est venu à la rescousse des criminels Mai mai. Ekembe. Il a tiré dans le dos de ceux ceux-là qui se prennent en charge faute du pouvoir pouvant les protéger. Ils n' ont pas riposté. Préférant se mettre à l' abri des intox du fameux porte-porte de Sokula 2 sud sud du sud kivu. Connu sous le nom de KASEREKA et dont la principale mission est de renverser la vapeur.
C'est à dire, attribuer aux banyamulenge victimes le rôle de leur bourreau et vice-versa.
A chaque jour qui passe la guerre change de couleur . Mais nous ne tolérerons jamais la mauvaise campagne du gouvernement soit-il , à nous vêtir la peau des criminels alors que nous sommes des victimes. Trois ans de cris à l' aide et à la protection au même gouvernement de Son Excellence Monsieur le président Étienne Kisekedi, mais sans réponse.
Jean Scohier Muhamiriza
Journaliste indépendant
Bukavu, le 17 juillet 2020
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