Monday, July 1, 2019

RAPPORT SUR LA SITUATION CATASTROPHIQUE À MINEMBWE


MISE AU POINT DE LA COMMUNAUTE BANYAMULENGE
Nous avons suivi avec stupéfaction les déclarations incendiaires qui ont été faites avant-hier et hier, contenues dans les cahiers de charges de certaines communautés dans la salle de conférence de l'hôtel Safari Lodge sise en mairie d'Uvira.
Ces déclarations qui ont duré pendant plusieurs heures ne sont autre chose que de l' intimidations et la provocation soulevant des questions dépassées surannées, des débats d'Il ya plusieurs décennies et qui ne cadrent pas avec cette rencontre de dialogue intercommunautaire sur la paix et la sécurité en territoires d'Uvira, Fizi et secteur d'Itombwe/Mwenga.
Sans Vouloir y répondre, nous tenons néanmoins à fixer l'opinion sur certains mensonges et contre-vérités qu'on ne saurait passer sous silence.
Mais avant cela pouvons -nous dire à nos collègues des autres communautés que personne n'ayant le monopole de la violence verbale, nous avons le devoir de choisir ses mots chacun.

1. Ils'agitlonguementdelanationalité
Nous voulons seulement qu'il soit retenu que fausser intentionnellement l'histoire ne peut rien changer sur la question.
Nous ne sommes pas ici pour demander ou négocier la nationalité Encore que personne dans cette salle n'a le droit de la donner même si personne ne la demande. Pour votre information, les Banyamulenge sont des congolais de fait et de droit.

2. Il été question de la violence et de la criminalité.

A ce sujet, la communauté Banyamulenge ne va pas donner la liste de ses membres tués par les groupes armés et bandits de communautés voisines parce qu'on n'aurait pas le temps nécessaire ni suffisamment des pages pour les contenir .C'est plusieurs centaines et peut être à ce jour ils se comptent en milliers.
Ce qu'il convient de retenir est que toutes ces personnes ne se sont pas suicidées, elles ne sont pas mortes des maladies mais bel et bien tuées par d'autres. Pour la plupart des cas nous connaissons qui les ont tuées. Par exemple ceux qui ont été tuées à Baraka ,à Lueba et à Abela et dont les enfants et les femmes emmenés captifs en Tanzanie, nous avons tous les détails ;les 7 agents de l'ONG EBENEZER égorgés entre Baraka et Fizi dernièrement après avoir sorti et épargné leurs collègues qui étaient membres des autres communautés, l'auteur de ces crimes nous le connaissons .On peut aller jusqu'aux 26 élèveurs Banayamulenge tués dans les pâturages de moyens plateaux de

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Matanganika ( secteur de Ngandja ) en mars dernier jusqu'à ceux tués cette dernière semaine de juin 2019 .
Des milliers des vaches pillées sont vendues dans les marchés administrés en plein jour et d'autres gardées dans les fermes des personnes identifiées. Il est donc honteux que nous soyons entrain de rivaliser sur le nombre de nos morts, des veuves et orphelins même s'ils sont plus nombreux chez les Banyamulenge que ceux des autres communautés réunies. Pourtant c'est la communauté largement minoritaire par rapport au bloc de quatre autres.
Mais, sommes-nous réunis ici pour cela ?
Nous sommes ici, pensions-nous, pour réfléchir ensemble sur comment éviter ces tueries à ceux qui sont encore vivants.

3. DugroupementdeBijombo

D'abord personne n'a contesté l'appartenance du Groupement de Bijombo à la chefferie des Bavira. C'est hors sujet. Le problème est ailleurs. La gestion ou l'administration du groupement.
Ensuite, ceux qui contestent la signature du Mwamia des Bavira sur sa lettre du 23 octobre 1969 alors que c'est leur administration qui l'a remise à monsieur Sebasonera Obed, savent pourquoi. C'est ici la ruse.
Enfin, on a beaucoup parler de l'hypocrisie, en voici le cas :De 7 groupements qui composent la chefferie des Bavira, seules quatre sont dirigés par la famille régnante des Banyalenge. Un est dirigé par un Fuliru, un autre par un Bembe. Mais lorsqu'il s'agit d'un Munyamulenge, on lève le bouclier qu'il faut un membre de la famille régnante sachant qu'il n'y en a pas un seul dans les hauts plateaux.
De quoi parlons-nous alors ?
Cette loi par rapport à la coutume ne s'applique que lorsqu'il s'agit des Banyamulenge. Que fait-on de la chefferie de la plaine de la Ruzizi ?. Il n'y existe pas de coutume ou de la famille régnante ?
4.De la commune de Minembwe.
L'on peut revenir sur deux choses parmi tant d'autres :
- La commune est créée avec plusieurs autres à travers le pays, Il ya en d'autres qui sont déjà opérationnelles. Les villes d'Uvira, de Baraka et Kamituga créées dans les mêmes conditions, par la même autorité, tout le monde est content et rien à dire. Tout va bien, seule la commune de Minembwe pose problèmes ! C'est un alibi.

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- La commune de Minembwe n'existait pas encore en 2017, mais des villages entiers ont été incendiés et complètement détruits. Donc ce qui fâche est que la commune rurale de Minembwe a pour siège Minembwe avec un animateur membre de la communauté Banyamulenge.
Pourquoi et comment cette haine et intolérance ne gênent-elles pas les communautés voisines des Banyamulenge ?
5. Au sujet des groupes armés locaux.
Nous avons entendu parler de la culture de détenir les armes à feu, d'être sanguinaires, des tueurs et des massacreurs des autres communautés.
Voici la vérité chers collègues participants. Que ce soit en termes du nombre des groupes armés, ou le nombre d'éléments de chaque groupe armé, que ce soit l'âge des groupes armés, il n'y a pas de comparaison entre la communauté Banyamulenge et les communautés voisines, exceptés les Vira.
Vous ne connaissez pas probablement le nombre des maimai, tellement ils sont nombreux. A titre d'exemple : Groupes armés Yakutumba, Aoci, Ebuela, Mulumba,Gashumba,Mushombe . On peut aller jusqu'à Zabuloni, Bidalira, Malandula,Poroto, Ndalo, Mushubazi ect...
Si le Groupe armé Gumino est né en 2006, encore qu'il a accepté l'intégration, les maimai existent depuis 1964. Pendant ces 55 ans les Banyamulenge ont été les victimes privilégiées des tueries, des massacres et des pillages systématiques de leurs bétails. On assiste aux pyromanes sapeurs-pompiers.
Peut-on citer un groupe armé affilié à la communauté Banyamulenge depuis 1964 jusqu'en 2006 ? Qui sont les premiers à s'armer entre Banayamulenge et les autres communautés ?
Qui sont les grands terroristes de Fizi, Uvira et Itombwe ?
6. Au sujet des groupes armés étrangers.
Chaque groupe armé local a son groupe armé étranger allié.
Toutes les traversées de ces groupes armés sont facilitées par les membres des groupes
armés locaux et leurs donnent des refuges en milieux forestiers. Les pirogues qui
accostent à Baraka, Lueba ou traversent la Ruzizi qui les reçoit ?
Tous les maimai actifs dans nos trois territoires (Uvira, Fizi et Mwenga) sont aujourd'hui
alliés aux groupes armés burundais et rwandais. Ce n'est un secret pour personne.
7. Fausses accusations à l'endroit des chefs traditionnels et leaders Banyamulenge.
Nous avons suivi avec attention toutes les attaques de nos chefs traditionnels et de nos leaders à tous les niveaux.
Nous récusons et réfutons avec la dernière énergie tous les mensonges, les attaques, les méchancetés, les montages sur la personne du chef Sebasonera Obed, Chef Mitabu Sekidanga,

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Chef Muhire Meshac, Chef Maguru, Chef Karojo, Honorable Moise Nyarugabo, et Excellence Azarias Ruberwa.
Il est curieux de voir toutes les communautés qui nous ont demandé de respecter leurs chefs, leurs autorités se donnent le droit de jeter
les nôtres en pâture, les insulter, les humilier comme des malfrats.
Ce que vous voulez qu'on fasse pour vous faites le de même pour les autres.
Pensez-vous vraiment que la communauté Banyamulenge n'a rien à dire sur toutes vos personnalités à tous les niveaux ?
Cependant, tout en ayant des pages d'histoire lointaine et récente sur toutes ces personnes et bien d'autres, la communauté Banyamulenge refuse de tomber dans le piège, elle est ici pour la paix et non la guerre.
La communauté Banyamulenge est prête à tourner la page, faire dos au passé, travailler pour l'avenir. Mais cela n'est possible qu'ensemble dans la tolérance, l'acceptation mutuelle, condition de vivre ensemble.
En conclusion, malgré toutes les attaques de toute part, la communauté Banyamulenge offre un dialogue permanent harmonisé tout différends entre nos communautés.

VOICI CI-BAS LES VILLAGES DE LA COMMUNAUTE BANAYAMULENGE INCENDIES PAR LES Mai Mai -RED Tabara avec complicité du col. Katembo envoyé par le gouvernement à Minembwe:
                       
1) Ngoma,
2) Kanogo ;
3) Kamombo ;
4) Kitasha 2;
5) Mikalati 2 ;
6) Mutenja ;
7) Kabara 1 et 2
8) Kakangara ;
9) Timbyangoma ;
10) Gahwera ;
11) Gaseke ;
12) Kivumu 2 ;
13) Rudabagiza ;
14) Irumba ;
15) Biziba 1 et 2 ;
16) Kasologotchi ;
17) Kabingo ;
18) Kakangara 19)ruganirwa ;
20) Ruhemba ;
21) Nyamiringa ;
22) Nyamulombwa ;
23) Tulambo ;
24) Uwimbogo ;
25) Rushasha ;
26) Nkango ;
27) Nazareth ;
28) Bijanda ;
29) Gashasha ;
30) Kidasi ;
31) Kalingi ;
32) Kalingi bijumba ;
33) Lwiko ;
34) Rubemba ;
35) Kalingi bethel/36)mashamba ;
37) Monyi ;
38) Karongozi ;
39) Rutigita ;
40) Mashya ;
41) Kabingo 1,2et 3 ;
42) Rubibi ;
43) Gihuha ;
44) Mukumba ;
45) Rubarati ;
46) Kanono ;
47) Kuwagahura ;
48) Gatoki ;
49) Mbundamo ;
50) Gashararo ;
51) Tchanzovu ;
52) Mugogo ;
53) Murambya ;
54) Kanogo ;
55) Masoro ;
56) Kagogo ;
57) Kirumba ;
58) Kajoka ;
59) Gongwa ;
60) Gahuna ;
61) Bikuba ;
62) Bikuba ;
63) Bakura ;
64) Itara.
65)Bugogoma,
66)Rwitsankuku,
67)Ngoma,
68)Kabembwe,
69)Mugono,
70)Rutabura

Le seul crime c'est uniquement être Banyamulenge! 

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