Thursday, January 17, 2013

La journée mondiale des droits humains a vécu pour tous sauf pour nous congolais de la Rdcongo


En suivant le débat dans l’émission DIALOGUE ENTRE CONGOLAIS, on en arrive à comprendre que les intellos congolais s’approchent, à pas de géant, de la vérité, mais en sont-ils conscients ?

L’aigle du Kawele qui volait plus loin où la bave du crapaud ne pouvait pas l’atteindre. Mobutu Sese Seko Kuku Ngwendu Wazabanga. Joseph Désiré. Le coq dans la poulaille. L’homme à la toque du léopard. Le pacificateur. Tata bo moko. Le père de la nation. Le président fondateur de la république très, très démocratique du Gondwana. Mobali ya tembe. Reba ukuntu yarasigaye asa disi. Tout rouge !!!!!!!!!!!!!!!!!     
  Tout au long de ce débat, un mot a semblé prendre le dessus sur tous les autres : l’EXCLUSION. Pour les défenseurs des droits humains qui participaient  à ce débat, cette exclusion érigée en mode de gouvernance se manifeste essentiellement par le népotisme et le clientélisme. Les incompétents, pour peu qu’ils soient des frères, fils, filles, cousins, nièces, copains ou illustre inconnu mais meilleur offrant dans le système d’opération retour
Au diable donc l’excellence et tout ce que cela engendre. Adieu donc la production et que vive la cueillette des minerais qu’on brade à tour de bras. La charge nationale ? On s’en fout, la population congolaise est rompue, depuis fort longtemps, à la débrouille et, un dollar US par jour lui suffit pour survivre. C’est ainsi que nous l’avions trouvée, cette population, quelle est notre faute ? 
Laisser tout pourrir, l’alibi n’est-il pas solide ? Il existe un adage (négatif) en mashi qui dit : Lorsque vous trouvez l’enfant d’autrui entrain de jouer avec de la merde, il faut lui en montrer d’autres… 
Non : La non assistance à personne en danger est une vraie infraction. C’est même  une infraction aggravée par l’évidence du fait que l’auteur, au moment du forfait, était en pleine possession de moyens d’assister la victime. 
Il  nous semble que les nouveaux dirigeants congolais ont tendance à se cacher derrière le chaos mobutien. Erreur. Mobutu, lui, gaspillait l’argent de l’Etat dans des investissements de prestige et ostentatoires pour lui et pour le pays qu’il dirige. La nation devait briller de milles feux et lui, se contentait d’être l’auteur reconnu de cette brillance. Inga, Sozacom, CCIZ, BCZ, Galeries présidentielles, Pont Maréchal, Concentrateur de Kamoto, Sucrière de Lotokila, Air Zaïre avec des DC-10, des Boeings 637 et des Fokkers neufs n’ont jamais  été des sociétés privatisées au profit de Mobutu; elles étaient nationales et profitaient autant à nous tous qu’à Mobutu. Tenez : un minable étudiant en G1 en 1979, voyageait à bord du DC-10 neuf d’Air Zaïre, de Lubumbashi à Goma au tarif d’étudiant, c’est-à-dire avec une réduction de 60% du prix full ; tandis  que Mobutu, Puissant Président de le République du Zaïre (Premier producteur mondial du Diamant industriel, du Cobalt et deuxième du Cuivre) lorsqu’il devait aller en visite officielle en Chine ou aux USA, au lieu de louer ou d’acheter un jet personnel, réquisitionnait ce même DC10 piloté par un Zaïrois Kasaïen (ILUNGA). Quand Mobutu appelait ce DC-10 notre DC-10, personne ne pouvait imaginer le contraire, tellement c’était vrai. Au cours de deux premières décennies de son règne, l’exclusion était proche de zéro. C’est pratiquement au cours de la dernière décennie que, Mobutu affaibli par les tourments politiques et plusieurs maladies, cédera, malgré lui, aux propositions de ses frères ngbandi, de gérer les affaires du pays avec sa tribu qui comptait trop peu de compétences dans ses rangs. 
Mais à quoi assistons-nous aujourd’hui ? Tout le contraire, au propre comme au figuré. Et, toutes les choses étant égales par ailleurs, nous pouvons reconnaître que la plus grosse erreur, de la part du peuple congolais actuel, c’est celle d’avoir toléré, une seule seconde, le petit Joseph KABILA à la  tête de la RDC. Le même jour qu’il avait été hissé à ce poste, certains Congolais devaient s’immoler sur la grand’place de toutes les grandes villes du pays, suivi des attentats répétés, de manière ininterrompue, contre cet importun, jusqu’à l’amener à démissionner de ce poste. C’est ce que feraient les autres peuples  du monde et d’Afrique, dans la même situation. C’est ce que les étudiants de Lovanium avaient fait contre Mobutu en 1968 (Mobutu qui, pourtant, avait 10 fois, mieux fait que JKK dans sa première décennie de règne) et, c’est ce que les jeunes gens du M23 sont, actuellement, entrain de faire contre JKK (ce Président  de la République, malgré lui…). 
Les peuples n’ont-ils pas des dirigeants qu’ils méritent ? Mieux vaut tard que jamais, dit-on : Le peuple congolais ne mérite plus de Joseph KABILA KABANGE, c’est pourquoi il ne veut plus de lui, même pas comme huissier de la présidence de la RDCongo car, même, pour ce poste-là, il n’a aucune compétence. 


Source:
La rédaction

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