Alors que d'autres sources telle que Kivu peace affirme qu' "une centaine de militaires kivutiens en majorité rwandophones en formation au centre de brassage de Kamina ont été attaqués par des F.D.L.R. en entraînement sur cette même base militaire", les medias congolais ne semblent pas etre pret a` publier les vrais faits derriere cette attaque dont Sept d’entre les militaires Rwondophones seraient morts sur le champ et plusieurs blessés abandonnés sans soin selon Kivu peace.
Kamina dans la nuit de dimanche à lundi. Jusque lundi soir, le bilan faisait état de 27 militaires blessés au cours de ces affrontements à l’arme légère. Qu’est ce qui s’est réellement passé. Radiookapi.net fait le point avec Paul, l’un de ses reporters à Lubumbashi.
dans la nuit de dimanche à lundi. Jusque lundi soir, le bilan faisait état de 27 militaires blessés au cours de ces affrontements à l’arme légère. Qu’est ce qui s’est réellement passé. Radiookapi.net fait le point avec Paul, l’un de ses reporters à Lubumbashi.
Paul, vous êtes au Katanga en direct, quelle est la situation actuelle au Centre de brassage de Kamina ?
R/ Un calme règne pour l instant au centre de brassage et ses alentours immédiats. Depuis ce lundi, des patrouilles motorisés et pédestres sont organisées. Pas d’entrée ni de sortie à la base de Kamina. L’identification qui a débuté ce même lundi après midi, montre qu il y a plusieurs militaires qui manquent à l’appel.
le premier objectif des autorités militaires, était d’empêcher un regroupement entre les militaires qui ont fuit et ceux qui restent encore au centre. Il faut noter que ceux qui ont fuit ont emporté avec eux des armes automatiques et quelques minutions. Difficile pour l instant de connaître le nombre exact de ceux qui ont pris la direction de la brousse, selon les sources, les chiffres vont d’une vingtaine à une centaine.
Qui sont les militaires qui se sont affronté?
R/Il y a tout d abord un millier de soldats venus des Kivu. Ils attendent leur brassage depuis bientôt six mois. Les autorités du centre disent attendre que l’effectif de 4 000 hommes soit atteint pour débuter la formation. Il y a aussi au centre un autre millier de soldats qui ont déjà finit leur formation. Il y a parmi eux des soldats de rangs mais aussi des officiers sans troupes. Enfin, il y a 2 bataillons de commandos venus de différentes provinces du pays, tous n’ont pas suivi la même formation. Depuis bientôt six mois, ces commandos suivent des cours de recyclage
Paul, peut-on maintenant connaître les mobiles du déclenchement de ces affrontements ? Qu’est-ce qui a été à la base de ces incidents?
R/Ce qu il faut dire, c’est que les provocations entre différents groupes ont commencé, il y a bien longtemps. Cette proximité entre différentes troupes était source de plusieurs étincelles plus ou moins bien maîtrisées par les dirigeants du centre de brassage. Ce dimanche, un match de football a opposé des soldats de différentes unités. L’un des groupes a jugé que l’arbitre était partial. Échanges de mots durs et qualificatifs de nom d’oiseaux ont fusé de toutes part. Chacun a couru vers un dépôts d’armement. Les soldats venus de l’Est ont réussi à soustraire quelques armes légères. Les commandos ont prit des grenades. Après une brève organisation, les coups de feu ont débuté vers 19 heures le dimanche, pour s’arrêter le lundi vers 7 heures du matin.
Le bilan reste de 27 blessés selon les autorités du centre de brassageIl y a une délégation des officiers venus de Kinshasa, conduite par le chef de l’armée de terre, qui est arrivée à Kamina hier ! Peut-on connaître les décisions prises par cette délégation?
R/Cette délégation a tenu des réunions marathons jusque tard dans la soirée de lundi. Mais jusque là, les résolutions prises au cours de leurs délibérations n’ont pas transpiré. Rappelons que cette délégation est conduite par le chef d’Etat major des forces terrestres.
Comment éviter la répétition de ce genre d’événements ?
Rep:Un des responsables du centre de brassage, qui a requis l’anonymat, estime que cette situation était prévisible, car il y a des milliers de militaires au centre mais qui ne font rien. Les incidents de ce genre ne pouvaient donc qu arrivé. Pour lui la solution, c’est de débuter la formation. Une fois celle ci terminée, il est important que ceux qu l’ont suivi puisse être évacués. Et au général Mbuza Mabe, commandant de la base de Kamina de dire, qu il ne faut pas oublier qu un commando aime bien montrer ses muscles. Les autres qui ne sont pas des enfants de coeur non plus, tiennent à montrer qu ils en ont également.
Source:
http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&a=16995
No comments:
Post a Comment