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Monday, October 22, 2007
L'ANCIEN V.P AZARIAS RUBERWA REAGIT PUBLIQUEMENT SUR L'INJUSTICE CONTRE LES TUTSIS EN RDCONGO
Azarias Ruberwa : Bonjour, Monsieur. Y a-t-il une solution pour
éviter la guerre totale au Nord Kivu ?
Absolument, il y a une solution politique et globale. A ce sujet,
lorsque j'ai confiné les arguments du Gouvernement et les arguments
de MR Nkunda, je trouve qu'il existe un lieu d'intersection qu'il
faut exploiter. En effet, il est légitime pour tout Gouvernement de
mettre de l'ordre, mais il n'est pas dit que chaque fois qu'il faut
mettre de l'ordre, il faut recourir à la guerre. D'autre part, Mr
Nkunda, si constitutionnelleme nt il n'est pas légitimé pour faire la
guerre, mais le problème qu'il soulève – à savoir le retour des
réfugiés ou le désarmement des forces négatives – sont des problèmes
légitimes. Donc, je pense que le lieu d'intersection, c'est que
lesdeux comprennent, qu'on peut décider, avec un agenda clair, le
retour des réfugiés, mais aussi désarmer les forces négatives. Je
pense donc, que Mr Nkunda devraut comprendre qu'il doit cesser de
faire la guerre, le Gouvernement doit comprendre qu'il doit cesser
de faire la guerre, et en nous donnant un agenda clair du retour des
réfugiés et des opérations de désarmement des forces négatives, avec
les questions connexes comme le sort de Nkunda, et évidement, soit
il y a pour conséquence le brassage des troupes qu'il a. ces
questions sont réglées en une forme de « packed », et je crois qu'on
peut éviter habituellement la guerre.
Alors, vous parlez du retour des réfugiés Congolais qui sont
actuellement en exil au Ruanda et au Burundi, de quels réfugiés
s'agit-il et combien sont-ils ?
C'est quelques dizaines de milliers des gens. Ça ne dérangera
personne. Oui, le Gouvernement a évité et n'a pas exprimé de volonté
politique suffisante pour le retour des réfugiés Tutshi Congolais
qui se trouvent au Ruanda, au Burundi et en Ouganda. Bien au
contraire, les autres réfugiés – ils étaient estimés en ce moment-
là, à 430.000 – de la Tanzanie, de la Zambie, du Congo Brazza, de la
République centrafricaine sont rentrés au pays soit totalement, soit
partiellement. On ne peut pas indéfiniment refuser à des réfugiés de
rentrer dans leur pays sans en faire des apatrides. Donc, je
considère que ce traitement discriminatoire par rapport aux réfugiés
est inacceptable pour le fait que les réfugiés rescapés de Gatumba,
lors qu'ils ont traversé la frontière entre le Burundi et le Congo,
ils ont fait environ dix jours sans accéder à la ville d'Uvira,
simplement parce qu'ils étaient Tutsi, et pour finir, les Etats-Unis
les a récupéré. Ils sont pratiquement dans tous les Etats Américains
aujourd'hui.
Donc, je crois que la question des réfugiés, des Tutsi Congolais qui
sont dans les trois pays de l'Est mérite une réponse claire. C'est
un droit. Les réfugiés Tutsi du Nord Kivu sont pratiquement dans des
camps au Ruanda depuis douze ans.
Alors, est-ce seulement la question des réfugiés Tutsi Congolais qui
sont à l'extérieur, ou est-ce aussi la question des Tutsi Congolais
qui sont toujours à l'intérieur au Nord Kivu ?
Justement. Pas seulement au Nord Kivu, mais aussi au sud kivu. Il y
a ce que j'appellerai la condition discriminatoire des tutsi
Congolais. Nous avons fait beaucoup de progrès par rapport à la
question identitaire, donc la loi sur la nationalité et la
constitution consacrent que les tutsi Congolais sont Congolais au
même titre que les autres. Mais, ce titre dans la loi, sur le plan
de la pratique et sur le plan politique, les tutsi Congolais sont
discriminés au même titre que les noirs dans le temps en Afrique du
sud, ou un noir dans le temps aux Etats-Unis. En effet, ils sont
victimes de l'exclusion que le Gouvernement ne veut pas reconnaître.
Mais, laissez-moi vous donner quelques faits : les villes de Goma,
de Bukavu et d'Uvira, sont quasiment vidées des tutsi. Et le peu qui
y vivent à compter au bout des doigts, vivent dans la peur, dans
l'insécurité, dans k'intolérance. Ils sont arrêtés, et dans tous les
cas, ils vivent sous la peur de leur charge à tout moment. Les
Banyamulenge aujourd'hui, qui sont dans le sud kivu, sont obligés de
vivre la déportation, parce que 4.000 hommes militaires ont été
envoyés dans les montagnes de minembwe.Et le Gouvernement le sait.
Et donc, nous avons là, un peuple qui, dans son propre pays, vit
l'humiliation jusqu'aux petits enfants. Dans les écoles, au marché,
dans des taxis…
Donc, ce régime de ségrégation après les élections est inacceptable.
J'en appelle à la conscience du Gouvernement, pour résoudre de
manière politique, la condition des tutsi Congolais, qui est
finalement un sous-homme dans sa propre contrée.
Concernant l'ultimatum de lundi dernier, est-ce que le Général
Nkunda ne s'est pas montré intransigeant ?
Je pense qu'il doit absolument être plus souple. D'abord, il se bat
contre le Gouvernement, la logistique dont dispose le Gouvernement,
Nkunda ne l'a pas. Et donc, je lui donne absolument des conseils
d'être souple et de considérer aussi au maximum que j'appuie être
cette possibilité…
Si non, ses troupes risquent d'être écrasées par les forces armées
Congolaises ?
Je ne le dirai pas. En principe, oui parce que…….mais l'expérience,
le peu d'expérience que j'ai de la guerre même si je n'ai pas été
militaire, c'est que l'on sait quand on commence une guerre, l'on ne
sait pas quand on la termine, et généralement, l'on ne sait pas qui
la gagne.
Azarias Ruberwa, merci.
Tuesday, October 16, 2007
AU NORD KIVU L'ULTIMATUM EXPIRE MAIS PAS LA CAUSE DE NKUNDA
Le president Joseph Kabila, poursuit son séjour à Goma, un voyage qu'il a commencé depuis le 14 Octobre accompagné des ministres du Gouvernement en charge de l’Intérieur, des Affaires humanitaires et de la Défense.
Alors que le combat continue a` faire rage au Nord et Sud Kivu, les discussions politiques sur la question des guerres dans le deux Kivus sont seulement limitées aux problemes qui prevont au Nord Kivu. Joseph a fait presque 3 jours a` Goma consacrant ses concertations,avec l’Etat- major de la 8ème région militaire, le gouverneur du Nord-Kivu et certains membres du Gouvernement provincia, ainsi que les membres du corps diplomatiques internationales.
Ces derniers sont venus montrés leurs soutient inconditionel au président Joseph Kabila malgré le fait qu'il continue a` victimiser une population minoritaire des Tutsis Congalais dans les deux Kivus.
On pourra se demande pour quoi est les diplomates occidentaux ont optés a` fermer leurs yeux aux nombres attaques et violations massives des droits de l'homme commis par les forces gouvernementales sous l'ordre du président Kabila.
Néamoins, il suffit de se rappeller la triste réalité des diplomates occidentaux face aux sort de Tutsi dans la region des grands lacs. Ce n'est pas la premieure ni la deuxieme fois que les pays occidentales ont choisis de soutenir des regimes genocidaires en Afrique et surtout dans la region des grands lacs surtout quand c'est la survie des Tutsis qui est en danger.
Rappelons en passant que Joseph Kabila s’est rendu en effet à Goma le dimanche 14 octobre 2007 pour montrer aux Congolais qu'il est pret a` combattre le general Laurent Nkunda au cas de non respect de l'ultimatum lancé contre ce dernier et qui devait expiré lundi le 15 octobre 2007. Il faut préciser que les forces du général Laurant Nkunda n'ont pas biensur respectés cet ultimatum qui en réalité ne signifie absolument rien aussi longtemps que leurs doléances ne sont pas prises en considération ni par le regime de Kabila ni par la communauté internationale devenue le marionnette de Kabila.
Il est connu de tous que la MONUC n'est la` que de faire de l'argent. Ce n'est pas de leur intéret que la guerre se termine au Congo. Raison pour la quelle, cette organisation onusienne s'est fait allié de Kabila, et non pas du peuple Congolais.
Il faut etre extremement naif de croire que parce que les diplomates occidentaux sont allés rejoindre Joseph Kabila au nord-Kivu, c'est un signe de la paix. Ils n'y sont allés que pour compliquer la situation d'avantage.
Il faut aussi se poser la question de savoir pour quoi, la situation securitaire au sud Kivu, notamment dans le territoire de Minembwe n'était pas une préocupation pour ces acteurs politiques, alors que l'impact de cette guerre n'a aucune difference avec le nord Kivu.
Et même si ces autorités hypocrites qui donnent l'impression de pouvoir et sympathie dans les affaires politiques congolaises se sont montrés alliés du gouvernement congolais,la prudence exige que l'extrême de leur hypocrise porte plus des dangers au Congo et aux Congolais, et que c'est seulement une question de temps avant que ces memes diplomats le lache.
Le Redacteur
Wednesday, October 10, 2007
Minembwe : les notables sont-ils capables de pacificier les Hauts-Plateaux? Kiruhura semble promettre l'impossible.
Selon la radio Okapi, "les notables des hauts plateaux de Minembwe au Sud-Kivu s’engagent dans la sensibilisation des insurgés du groupe dit des 47 pour le brassage. C’est pourquoi ils ont sollicité lundi l’appui du gouverneur de province, rapporte radiookapi.net" Cependant, le probleme est que le gouvernement Congolais veut faire croire la masse paysanne que ce sont les "insurges" qui sont à la base de l’insécurité a` Minembwe aulieu des carnivales militaires de la FARDC en coalition avec leurs alliés connus sont les noms des forces negatives et genocidaires.
Radio Okapi rapporte que l'un de ces notables, Mr. Tharcisse Kiluhura, "chef coutumier de Minembwe affirme qu’actuellement, des insurgés réfractaires au brassage intoxiquent la population de Minembwe sous prétexte qu’il y a une guerre qui se prépare. C’est pourquoi, poursuit-il, face aux troubles qui sévissent dans cette région, une délégation de notables de Minembwe est venue solliciter des moyens auprès du gouverneur de province pour mener une campagne contre cette intoxication, une campagne contraire à celle que les insurgés sont en train de mener." Curieusement, le gouverneur de la region semble avoir oublié que la guerre est deja encours. Une guerre que le gouvernement Congolais a lancée une fois encore contre sa population minoritaire Tutsi Congolais. Quand un gouvernement deploie plus de 5000 milles militaires en plus de milliers de ces milices pour encercler et tuer les villageois sous pretexte qu'ils sont a` la chasse de 47 personnes qui ne veulent pas s'integrer dans cette armée pour leur sécurité, on sait pas comment qualifier cette attaque en dehors de l'appeller ce qu'elle est: une guerre contre un peuple.
Il n' ya aucun doute que les notables veulent la paix et sécurité dans leur territoire a` tout prix, mais malheureusement ils ne comprennent que ce le meme gouvernement qui s'attaque a` eux, non pas les insurgés.
Au lieu de le promettre une vraie sécurité,"l'autorité provinciale a tout de suite donné une phonie pour faciliter les communications lors de la campagne de sensibilisation." On peut se demander: qui va sensibiliser qui? est ce que les notables vont sensibilisés les soldats du Colonel Bisogo d'accepter de s'integrer dans une armée meurtriere en hypothequant leurs vies? ou vont-ils sensibiliser les FARDC de cesser leur idéologies meurtrieres contre les soldats Tutsis, inclus les militaires de Bisogo? Il reste a` verifier comment ces pauvres notables vont aboutir a` leur mission.
On peut seulement prier et esperer que le gouvernement congolais change ses plans macabres envers la population minoritaire Tutsi, et retablisse la paix.
La tache de mener la campagne de pacification doit etre mener par le gouvernement non pas par les victimes de l'injustice et d'attaque du gouvernement.
Le Redacteur
RDC : la jungle où les victimes sont consacrées bourreaux ?
Minembwe 10/10/2007
L’insécurité en cours dans l’Est de la RDC n’augure pas des bons lendemains. Elle présage un risque majeur de se retrouver encore une fois, à la case du départ des péripéties qui ont entraîné les deux guerres ayant impliqué directement plusieurs pays de la région des Grands Lacs Africains, ainsi que des puissances étrangères; continentales et occidentales.
Les médias n’ont cessé de dénoncer cette situation de ni paix ni guerre, après les accords dits de paix signés à Sun City, suivis d’une périlleuse transition ayant débouché à des élections qui ont reconduit à la magistrature suprême le fils du « Mzee », Joseph Kabila Kanambe. Néanmoins, le moins que l’on puisse dire est qu’actuellement la situation a explosé à l’Est de la RDC, la région où ce dernier a été voté à près de 98%. Cette dérive conflictuelle survenue après ces élections fallacieusement qualifiées de démocratiques, avait été alertée par plusieurs observateurs indépendants et par des organisations directement concernées. Comment cela ne pouvait-il pas surgir alors qu’à l’Est de la RDC grouille jusqu’à ce jour, toutes les forces dites « négatives » que la région regorge ?
Notons qu’avant, pendant et après ces élections, les Kivutiens espéraient retrouver une plénitude de paix, ayant investi leur confiance et en votant massivement le fils de L. D. Kabila. Malheureusement, ces aspirations se sont effritées petit à petit comme une peau de chagrin. Car, les institutions constitutionnelles de la RDC issues de ces élections au lieu de s’attaquer aux problèmes fondamentaux des conflits intercommunautaires qui couvent depuis plusieurs décennies à l’Est, débouchant continuellement à la discrimination des Tutsis, elles n’ont fait que les amplifier. Bien que, l’on doive de reconnaître que cette opération discriminatoire ne date pas d’aujourd’hui, faut-il souligner qu’elle a atteint son niveau paroxystique lorsque Kabila le père avait décidé en 1999 de naturaliser les Hutus rwandais en cavale, afin de les remplacer par les Tutsis Congolais.
Cette machination perpétuelle trouve malheureusement écho auprès des extrémistes qui apparemment ont un « patriotisme » outrancier, aveuglant. Les prises de position de la société civile kivutienne que les médias locaux n’hésitent pas de qualifier de « si vile ! » doublées des ultimatums lancés par les autorités politiques nationales, provinciales et même ecclésiastiques prouvent qu’une connivence ourdie en alliance-coalition depuis belle lurette avec les forces génocidaires muées on ne sait pas par quel mécanique en Forces démocratiques (entende les FDLR), entre dans sa phase finale.
On nous avait en effet assuré que la fin des élections pluralistes - malheureusement ethnicisant à dessein - mettrait ainsi fin aux confrontations communautaires, et que de cette manière les Peuples allaient vivre désormais en harmonie. Certains rêvèrent du grand soir, d'autres du paradis terrestre en RDC...
Cependant, les sans voix ne crurent point que les antagonismes idéologiques avec les sans foi ni loi étaient véritablement terminées. Une dictature à fragrance génocidaire reconduite et dorlotée par les tireurs des ficelles françafricains fait râler les esprits épris des droits, des libertés et de survie. Rien, et absolument rien ne peut inspirer confiance étant donné que les thuriféraires frotte-manches de cette françafrique câlinent pompeusement cette idéologie. D’ailleurs, l’on ne tardant pas à découvrir ce qu’on redoutait, car les miss dominici du fils de Mzee s’en targuent poing à la poitrine. Par un reflexe quasi pavlovien, à leurs saveurs les Interahamwes de Kinani sont des augustes face aux Tutsis rwandophones congolais. Certes, les génocides des Tutsis ne semblent pas les émouvoir. En Afrique centrale, occire un Tutsi est une pratique érigée en valeur. Il semble que certains prélats plus satanés que déistes disaient à ceux qui pouvaient les entendre que cela ne constitue pas une transgression de la loi divine. Laconiquement, tuer un Tutsi n’est pas un péché.
Avec entêtement, ces élèves brillants de la Génocidocratie (admette-moi cette expression) ne semblent y voir aucun désagrément. La Communauté Internationale représentée par l’illustre MONUC vante les mérites et appui les initiatives de ces rôtisseurs. Histoire d'encourager à s'interdire de regarder ensemble dans la même direction, en d'autres termes à ne pas s'aimer, c'est-à-dire à se détester, à s’abominer.
Pendant ce temps à Kinshasa, on mijote toutes sortes des recettes en offrant du miel et de l'encens à des anciens seigneurs de guerre, tribalistes hors catégories, devenus on ne sait pas par quelle baguette magique des « démocrates fréquentables ». Au point de convaincre le monde que des énergumènes tels que le tristement célèbre « verminologue » est aussi adorable. Ni plus, ni moins, qu’il n’y a que les Tutsis qui doivent être détestables en RDC, c'est-à-dire qui doivent être interminablement génocider.
Cette machination ne laisse subsiste aucun doute, d’autant plus que le Ministre de la défense de la RDC Chikez, trouve qu’il n’y a que les hommes fidèles au Général Laurent Nkunda au Nord-Kivu et ceux du Colonel Félix Bisogo au Sud-Kivu comme des moutons de panurge qui doivent aller au brassage. Les Maï-Maï et les autres milices dont on ne sait plus identifier qui fulminent à l’Est de la RDC comme des champignons dans un buisson, et surtout les célèbres FDRL adeptes émérites de cette génocidocratie, eux, n’ont aucune leçon à recevoir.
D’ailleurs, leurs maîtres en sont fiers et ne cachent pas du tout leur satisfaction, d’autant plus qu’ils s’engraissent et se la coulent douce en occident au prix de leur sang. Sur un ton arrogant, leur chef de bande Ignace Murwanashaka n’avait-il pas déclaré à la BBC Afrique lors de l’émission « Imvo n’Imvano » du 22/09/2007 qu’ils sont très « combatifs » ? Une façon de dire qu’ils savaient tuer, et, rien que tuer ! Autrement, ils n’auraient pas vidé le camp de Mugunga, se détalant pour essaimer l’Afrique centrale jusqu’au Yémen.
Malheureusement, ces « machines à tuer revêtues de la chair humaine » pour reprendre l’expression de Roméo Dallaire ne constituent pas aucun danger aux yeux du gouvernement congolais et de la MONUC. Pourtant, font partie intégrante de leur lot quotidien ; les massacres, les assassinats, les mutilations, les viols, les pillages et que sait-on encore. Un cocktail de mortification qu’ils se régalent la journée, et, depuis 1994. L’appétit vient en mangeant, dit-on.
Pendant qu’à l’Est les insurgés combattent avec les moyens dont ils disposent le génocide et les génocidaires, à Kinshasa on les adore, à genoux, debout, assis, couché et dans toutes les positions imaginables susceptibles de captiver les dieux du génocide. La politique tire sa source dans la perversion, disait un philosophe. Astigmatisme ou foi exécrable ? Ceci dit, que ce sont les hommes de Nkunda au Nord-Kivu et le « groupe dit des 47 » au Sud-Kivu qui sont à la base de l’insécurité, il faut qu’ils aillent au brassage. C’est l’unique langage que savent parler Kabila et ses ouailles. Le péché originel de ces insurgés ? Désirer protéger leurs congénères d’un génocide en veilleuse, concocté par ce même pouvoir. Voilà ce qui interpelle.
Si au Nord-Kivu, le rude combat que mènent les hommes de Laurent Nkunda est médiatisé pour alerter le monde entier sur l’alliance FDLR-FARDC-PARECO et autres milices, au Sud-Kivu les choses se passent autrement. Silence on tue, à l’instar de la nuit fatidique du 13-14/08/2004 à Gatumba au su et au vu de la MONUC ! Qui ne dit pas mot, consent, dit-on. D’ailleurs, malgré cette médiatisation les griefs figurant dans le cahier de charge du CNDP que les esprits nobles qualifient de légitimes et les appels à la négociation sont balayés d’un revers de la main par les esprits lilliputiens.
Bien que les causes soient les mêmes au Sud comme au Nord Kivu, un détail et non de moindre différencie les deux contextes. Ouhmm ! À chaque peuple son Karamira. Le Caporal Masunzu magiquement catapulté Général de Brigade, rend merveilleusement service à son maître Kabila en massacrant dans sa propre communauté, les Banyamulenges. Drôlement, au moment où dans les Hauts Plateaux de Minembwe les Interahamwes et les FARDC qu’on qualifie communément à l’Est de la RDC des Katanyama (i.e. : anthropophages, cannibales, ogres) utilisent les femmes et les enfants comme des boucliers humains et qu’ils sont entrain de creuser des fosses aux alentours des villages pour un éventuel dernier assaut, les soi-disant « leaders » de ladite communauté se bousculent à courtiser le pouvoir pour se positionner. Le ridicule ne tue pas !
Il y a lieu de se poser milles et une question au regard de ce qui se passe actuellement dans le deux Kivu. Le pouvoir de Kabila est, en premier chef à interpeller s’il peut l’entendre de cette oreille. Comment un gouvernement digne de ce nom puisse ménager l’éradication d’une partie de son peuple, minoritaire soient-elle ? La communauté internationale à travers la MONUC est condamnable sans équivoques. Comment expliquer que, cette mission onusienne sensée protéger les civils prend partie en appuyant logistiquement la coalition FARDC-FDRL-PARECO et autres milices qui ne jurent que sur le sang des Tutsis ? Judicieusement, il urge également que les gouvernements de la région des Grands Lacs africains s’investissent énergiquement afin que le « Never again » soit exprimé en actes et non en paroles. En effet, avec sa perspicacité et son légendaire respect de la parole donnée, le gouvernement rwandais devait honorer son engagement du « plus jamais, ca », qu’il n’admettra qu’un quelconque autre génocide se perpètre sous quelque ciel que ce soit. Présentement, il se commet une épuration ethnique à quelques mètres du Rwanda et toujours sur des Tutsis. Ce qui est un prolongement de celui de 1994. Tout être humain dont les génocides des Tutsis avaient, directement ou indirectement chagriné devait être interpelé, car drôlement, dans une jungle c’est le plus fort qui dicte la loi.
Par Rumenge Alain.
Professeur Chargé de cours au Kigali Health Institute.
P.S:Cet article était publié dans LA NOUVELLE RELEVE
L’insécurité en cours dans l’Est de la RDC n’augure pas des bons lendemains. Elle présage un risque majeur de se retrouver encore une fois, à la case du départ des péripéties qui ont entraîné les deux guerres ayant impliqué directement plusieurs pays de la région des Grands Lacs Africains, ainsi que des puissances étrangères; continentales et occidentales.
Les médias n’ont cessé de dénoncer cette situation de ni paix ni guerre, après les accords dits de paix signés à Sun City, suivis d’une périlleuse transition ayant débouché à des élections qui ont reconduit à la magistrature suprême le fils du « Mzee », Joseph Kabila Kanambe. Néanmoins, le moins que l’on puisse dire est qu’actuellement la situation a explosé à l’Est de la RDC, la région où ce dernier a été voté à près de 98%. Cette dérive conflictuelle survenue après ces élections fallacieusement qualifiées de démocratiques, avait été alertée par plusieurs observateurs indépendants et par des organisations directement concernées. Comment cela ne pouvait-il pas surgir alors qu’à l’Est de la RDC grouille jusqu’à ce jour, toutes les forces dites « négatives » que la région regorge ?
Notons qu’avant, pendant et après ces élections, les Kivutiens espéraient retrouver une plénitude de paix, ayant investi leur confiance et en votant massivement le fils de L. D. Kabila. Malheureusement, ces aspirations se sont effritées petit à petit comme une peau de chagrin. Car, les institutions constitutionnelles de la RDC issues de ces élections au lieu de s’attaquer aux problèmes fondamentaux des conflits intercommunautaires qui couvent depuis plusieurs décennies à l’Est, débouchant continuellement à la discrimination des Tutsis, elles n’ont fait que les amplifier. Bien que, l’on doive de reconnaître que cette opération discriminatoire ne date pas d’aujourd’hui, faut-il souligner qu’elle a atteint son niveau paroxystique lorsque Kabila le père avait décidé en 1999 de naturaliser les Hutus rwandais en cavale, afin de les remplacer par les Tutsis Congolais.
Cette machination perpétuelle trouve malheureusement écho auprès des extrémistes qui apparemment ont un « patriotisme » outrancier, aveuglant. Les prises de position de la société civile kivutienne que les médias locaux n’hésitent pas de qualifier de « si vile ! » doublées des ultimatums lancés par les autorités politiques nationales, provinciales et même ecclésiastiques prouvent qu’une connivence ourdie en alliance-coalition depuis belle lurette avec les forces génocidaires muées on ne sait pas par quel mécanique en Forces démocratiques (entende les FDLR), entre dans sa phase finale.
On nous avait en effet assuré que la fin des élections pluralistes - malheureusement ethnicisant à dessein - mettrait ainsi fin aux confrontations communautaires, et que de cette manière les Peuples allaient vivre désormais en harmonie. Certains rêvèrent du grand soir, d'autres du paradis terrestre en RDC...
Cependant, les sans voix ne crurent point que les antagonismes idéologiques avec les sans foi ni loi étaient véritablement terminées. Une dictature à fragrance génocidaire reconduite et dorlotée par les tireurs des ficelles françafricains fait râler les esprits épris des droits, des libertés et de survie. Rien, et absolument rien ne peut inspirer confiance étant donné que les thuriféraires frotte-manches de cette françafrique câlinent pompeusement cette idéologie. D’ailleurs, l’on ne tardant pas à découvrir ce qu’on redoutait, car les miss dominici du fils de Mzee s’en targuent poing à la poitrine. Par un reflexe quasi pavlovien, à leurs saveurs les Interahamwes de Kinani sont des augustes face aux Tutsis rwandophones congolais. Certes, les génocides des Tutsis ne semblent pas les émouvoir. En Afrique centrale, occire un Tutsi est une pratique érigée en valeur. Il semble que certains prélats plus satanés que déistes disaient à ceux qui pouvaient les entendre que cela ne constitue pas une transgression de la loi divine. Laconiquement, tuer un Tutsi n’est pas un péché.
Avec entêtement, ces élèves brillants de la Génocidocratie (admette-moi cette expression) ne semblent y voir aucun désagrément. La Communauté Internationale représentée par l’illustre MONUC vante les mérites et appui les initiatives de ces rôtisseurs. Histoire d'encourager à s'interdire de regarder ensemble dans la même direction, en d'autres termes à ne pas s'aimer, c'est-à-dire à se détester, à s’abominer.
Pendant ce temps à Kinshasa, on mijote toutes sortes des recettes en offrant du miel et de l'encens à des anciens seigneurs de guerre, tribalistes hors catégories, devenus on ne sait pas par quelle baguette magique des « démocrates fréquentables ». Au point de convaincre le monde que des énergumènes tels que le tristement célèbre « verminologue » est aussi adorable. Ni plus, ni moins, qu’il n’y a que les Tutsis qui doivent être détestables en RDC, c'est-à-dire qui doivent être interminablement génocider.
Cette machination ne laisse subsiste aucun doute, d’autant plus que le Ministre de la défense de la RDC Chikez, trouve qu’il n’y a que les hommes fidèles au Général Laurent Nkunda au Nord-Kivu et ceux du Colonel Félix Bisogo au Sud-Kivu comme des moutons de panurge qui doivent aller au brassage. Les Maï-Maï et les autres milices dont on ne sait plus identifier qui fulminent à l’Est de la RDC comme des champignons dans un buisson, et surtout les célèbres FDRL adeptes émérites de cette génocidocratie, eux, n’ont aucune leçon à recevoir.
D’ailleurs, leurs maîtres en sont fiers et ne cachent pas du tout leur satisfaction, d’autant plus qu’ils s’engraissent et se la coulent douce en occident au prix de leur sang. Sur un ton arrogant, leur chef de bande Ignace Murwanashaka n’avait-il pas déclaré à la BBC Afrique lors de l’émission « Imvo n’Imvano » du 22/09/2007 qu’ils sont très « combatifs » ? Une façon de dire qu’ils savaient tuer, et, rien que tuer ! Autrement, ils n’auraient pas vidé le camp de Mugunga, se détalant pour essaimer l’Afrique centrale jusqu’au Yémen.
Malheureusement, ces « machines à tuer revêtues de la chair humaine » pour reprendre l’expression de Roméo Dallaire ne constituent pas aucun danger aux yeux du gouvernement congolais et de la MONUC. Pourtant, font partie intégrante de leur lot quotidien ; les massacres, les assassinats, les mutilations, les viols, les pillages et que sait-on encore. Un cocktail de mortification qu’ils se régalent la journée, et, depuis 1994. L’appétit vient en mangeant, dit-on.
Pendant qu’à l’Est les insurgés combattent avec les moyens dont ils disposent le génocide et les génocidaires, à Kinshasa on les adore, à genoux, debout, assis, couché et dans toutes les positions imaginables susceptibles de captiver les dieux du génocide. La politique tire sa source dans la perversion, disait un philosophe. Astigmatisme ou foi exécrable ? Ceci dit, que ce sont les hommes de Nkunda au Nord-Kivu et le « groupe dit des 47 » au Sud-Kivu qui sont à la base de l’insécurité, il faut qu’ils aillent au brassage. C’est l’unique langage que savent parler Kabila et ses ouailles. Le péché originel de ces insurgés ? Désirer protéger leurs congénères d’un génocide en veilleuse, concocté par ce même pouvoir. Voilà ce qui interpelle.
Si au Nord-Kivu, le rude combat que mènent les hommes de Laurent Nkunda est médiatisé pour alerter le monde entier sur l’alliance FDLR-FARDC-PARECO et autres milices, au Sud-Kivu les choses se passent autrement. Silence on tue, à l’instar de la nuit fatidique du 13-14/08/2004 à Gatumba au su et au vu de la MONUC ! Qui ne dit pas mot, consent, dit-on. D’ailleurs, malgré cette médiatisation les griefs figurant dans le cahier de charge du CNDP que les esprits nobles qualifient de légitimes et les appels à la négociation sont balayés d’un revers de la main par les esprits lilliputiens.
Bien que les causes soient les mêmes au Sud comme au Nord Kivu, un détail et non de moindre différencie les deux contextes. Ouhmm ! À chaque peuple son Karamira. Le Caporal Masunzu magiquement catapulté Général de Brigade, rend merveilleusement service à son maître Kabila en massacrant dans sa propre communauté, les Banyamulenges. Drôlement, au moment où dans les Hauts Plateaux de Minembwe les Interahamwes et les FARDC qu’on qualifie communément à l’Est de la RDC des Katanyama (i.e. : anthropophages, cannibales, ogres) utilisent les femmes et les enfants comme des boucliers humains et qu’ils sont entrain de creuser des fosses aux alentours des villages pour un éventuel dernier assaut, les soi-disant « leaders » de ladite communauté se bousculent à courtiser le pouvoir pour se positionner. Le ridicule ne tue pas !
Il y a lieu de se poser milles et une question au regard de ce qui se passe actuellement dans le deux Kivu. Le pouvoir de Kabila est, en premier chef à interpeller s’il peut l’entendre de cette oreille. Comment un gouvernement digne de ce nom puisse ménager l’éradication d’une partie de son peuple, minoritaire soient-elle ? La communauté internationale à travers la MONUC est condamnable sans équivoques. Comment expliquer que, cette mission onusienne sensée protéger les civils prend partie en appuyant logistiquement la coalition FARDC-FDRL-PARECO et autres milices qui ne jurent que sur le sang des Tutsis ? Judicieusement, il urge également que les gouvernements de la région des Grands Lacs africains s’investissent énergiquement afin que le « Never again » soit exprimé en actes et non en paroles. En effet, avec sa perspicacité et son légendaire respect de la parole donnée, le gouvernement rwandais devait honorer son engagement du « plus jamais, ca », qu’il n’admettra qu’un quelconque autre génocide se perpètre sous quelque ciel que ce soit. Présentement, il se commet une épuration ethnique à quelques mètres du Rwanda et toujours sur des Tutsis. Ce qui est un prolongement de celui de 1994. Tout être humain dont les génocides des Tutsis avaient, directement ou indirectement chagriné devait être interpelé, car drôlement, dans une jungle c’est le plus fort qui dicte la loi.
Par Rumenge Alain.
Professeur Chargé de cours au Kigali Health Institute.
P.S:Cet article était publié dans LA NOUVELLE RELEVE
Friday, October 5, 2007
Affaires des Massacre contre nos Civiles Toujours sans rapport???
Minembwe, 05, Oct. 2007,
Presque une semaine apres, il n'y a aucun rapport sur un nombre non encore connu des hommes et femmes Banyamulenge tuée en date du 2 octobre 2007 a` Muramvya et Cyanzovu et un nombre aussi inconnu des personnes blessée quand les troupes du gouvernement Congolais tirèrent aveuglement sur les civils Banyamulenge.
Ces attaques aux civiles Banyamulenge par les forces du gouvernement Congolais qui prend plaisir de massacrer ses citoyens illustrent sans doute les graves problèmes de la vie quotidienne, des humiliations et des malheurs que les troupes de Kabila font subir aux citoyens Banyamulenges. Mais l'incomble est que tout passe inapercu! C'est comme si tuer Banyamulenge ne signifier absolument rien ni a` la Monuc,ni aux autres organizations de la region. Massacre Banyamulenge et rester impuni, c'est devenu coutume. Voila` que meme faire un rapport des billans des morts ne plus important surtout quand il s'agit des Banyamulenge! On doit se demander pourquoi?
Les frères et soeurs des victimes ne peut porter plainte contre ces troupes Congolaises, devant la justice Congolaise ou toute autre justice, parce que ces troupes ont une protection et une immunité totales et la seule autorité qui peut leur demander des comptes est le meme gouvernement Congolais dirigé par la meme personne qui croit faire vengeance au peuple Banyamulenge. Oui vengéance, car le président Joseph Kabila garde encore une dent contre Banyamulenge pour avoir vaincu son pere dans les années 60-65 pendant la revolution muleliste. Souvenez-vous que c'étaient les Banyamulenges qui auraient déloger Kabila et son groupe de Mulele a` Hewabora quand ces derniers avaient tournés pour le pillage des vaches des Banyamulenges. Quelle rancune!
C'est qui est étrange est la manque de reconnaissance du président Joseph Kabila a` la contribution de Banyamulenge a` l'accession au pouvoir de son pere Mzee Laurant Kabila, dont il a lui-meme hérité. Pour quoi est ce que Joseph Kabila ne reussi pas a` comprendre que Banyamulenge n'avaient aucun probleme personnel contre son pere sauf leur besoin et réflex naturel de sauver leurs vaches, et preuve c'était que c'est grace au Banyamulenge que Kabila est aujourd'hui ce qu'il est!
Mais, il faut aussi reconnaitre la pression des extremistes Kivutiens et celle des Interahamwe qui semblent indirectement diriger le regime de Kinshasa. Joseph Kabila a choisi d'armer et soutenir ces forces négatives quelque soit la gravité de leurs crimes ou l’irréfutabilité des preuves de leur inculpation. Cette situation trouve sa meilleure illustration dans les massacres continue des Tutsis congolais, le viol et d’autres crimes contre ce peuple.
Il est cependant tres important que les ayants droits et les proches des victimes se décident à engager une procédure juridique contre le gouvernement Congolais, bien que la voie semble longue et semée d’embûches. Il faut commencer par la demande aux réparations matérielles, car on est tous convaincus que la perte d’un être cher n’a pas de prix. Il ne faut pas etre découragés simplement, parce que cette procedure semble une idée des difficultés insurmontables et des obstacles majeurs.
Utiliser vos atouts tels que: la présence des vos enfants dans les institutions internationales telles que la Court Penal International de la Hague, ainsi que d'autres qui sont dans le diaspora proches des institutions internationales.
Les autres doivent avoir le courager de publier des informations de ce genre des crimes du gouvernement Congolais envers ses citoyens, et mettre ces documents disponibles sur les sites des organisations internationales et humanitaires. Il faut leur comprendre que les morts et dégâts a` Minembwe doivent engager certaine responsabilité juridique au pret des autorités Congolaises.
Nous sommes actuellement à un moment où un Munyamulenge contrairement a` d'autres citoyens Congolais n’a plus le droit de vivre paisiblement au Congo, de protéger sa vie et celle des siens, de faire respecter ses droits et de garder sa dignité et son honneur et qu’il n’ambitionne plus le minimum de justice sociale.
Nous sommes à un moment où nos enfants sont privés d’école, de santé et d’une vie normale alors qu’ils sont les enfants légitimes de ce pays qui n'a aucun probleme de massacrer ses citoyens.
Un mot sur les traitres:
Et alors que nous sommes ainsi, voilà que certains de nous,les "traitres et corrumpus", tres peu soient-ils, particulierement ceux du PPRD accompagné d’un général emporté par l'égoisme et l'arrogance ainsi que la soif du pouvoir (fictif d'ailleurs), trahi son peuple, et afin se déplace du Sud Kivu a` Kinshasa pour demander, en notre nom, des postes politiques, (niant l'existence de notre territoire de Minembwe);sachant tres bien que des générations de fils et filles Banyamulenges devront sacrifier leur vies et avenir a` cause d'une par de leurs intérêts égoistes et personels, et d'autres par de l'agenda genocidaire du regime actuel dont ils servent. Mais, il faut leur rappeller ce que leur chef a lui-meme dit a` propos d'eux: "TUTAPIGANISHA ADUI NA MWENGINE ADUI". Apres nous ca sera sans doute votre tour chers freres du PPRD.
Leurs consciences (Banyamulenge du PPRD) sont mortes de facon qu'ils ne peuvent pas utiliser leurs influences pour sauvegarder l'ntérêt de leur peuple en péril!
Que Faire alors?
Nous devons agir pour inciter les gouvernements du monde entier à arrêter d’accorder toute aide à un gouvernement dont la plus grande réalisation tient à l’élimination de ses citoyens minoritaires et le tout au titre de « la pacification national ».
Quant a` nos freres corrompus, il faut continuer a` les ignorer comme on l'a bien fait. Ils finiront a` disparaitre d'une facon inapercu, et finiront avec une honte et une culpabilité perpetuelle.
Vivre sans gloire c'est mourir pour toujours dit-on.
Pour le Journal Minembwe
Brome
Presque une semaine apres, il n'y a aucun rapport sur un nombre non encore connu des hommes et femmes Banyamulenge tuée en date du 2 octobre 2007 a` Muramvya et Cyanzovu et un nombre aussi inconnu des personnes blessée quand les troupes du gouvernement Congolais tirèrent aveuglement sur les civils Banyamulenge.
Ces attaques aux civiles Banyamulenge par les forces du gouvernement Congolais qui prend plaisir de massacrer ses citoyens illustrent sans doute les graves problèmes de la vie quotidienne, des humiliations et des malheurs que les troupes de Kabila font subir aux citoyens Banyamulenges. Mais l'incomble est que tout passe inapercu! C'est comme si tuer Banyamulenge ne signifier absolument rien ni a` la Monuc,ni aux autres organizations de la region. Massacre Banyamulenge et rester impuni, c'est devenu coutume. Voila` que meme faire un rapport des billans des morts ne plus important surtout quand il s'agit des Banyamulenge! On doit se demander pourquoi?
Les frères et soeurs des victimes ne peut porter plainte contre ces troupes Congolaises, devant la justice Congolaise ou toute autre justice, parce que ces troupes ont une protection et une immunité totales et la seule autorité qui peut leur demander des comptes est le meme gouvernement Congolais dirigé par la meme personne qui croit faire vengeance au peuple Banyamulenge. Oui vengéance, car le président Joseph Kabila garde encore une dent contre Banyamulenge pour avoir vaincu son pere dans les années 60-65 pendant la revolution muleliste. Souvenez-vous que c'étaient les Banyamulenges qui auraient déloger Kabila et son groupe de Mulele a` Hewabora quand ces derniers avaient tournés pour le pillage des vaches des Banyamulenges. Quelle rancune!
C'est qui est étrange est la manque de reconnaissance du président Joseph Kabila a` la contribution de Banyamulenge a` l'accession au pouvoir de son pere Mzee Laurant Kabila, dont il a lui-meme hérité. Pour quoi est ce que Joseph Kabila ne reussi pas a` comprendre que Banyamulenge n'avaient aucun probleme personnel contre son pere sauf leur besoin et réflex naturel de sauver leurs vaches, et preuve c'était que c'est grace au Banyamulenge que Kabila est aujourd'hui ce qu'il est!
Mais, il faut aussi reconnaitre la pression des extremistes Kivutiens et celle des Interahamwe qui semblent indirectement diriger le regime de Kinshasa. Joseph Kabila a choisi d'armer et soutenir ces forces négatives quelque soit la gravité de leurs crimes ou l’irréfutabilité des preuves de leur inculpation. Cette situation trouve sa meilleure illustration dans les massacres continue des Tutsis congolais, le viol et d’autres crimes contre ce peuple.
Il est cependant tres important que les ayants droits et les proches des victimes se décident à engager une procédure juridique contre le gouvernement Congolais, bien que la voie semble longue et semée d’embûches. Il faut commencer par la demande aux réparations matérielles, car on est tous convaincus que la perte d’un être cher n’a pas de prix. Il ne faut pas etre découragés simplement, parce que cette procedure semble une idée des difficultés insurmontables et des obstacles majeurs.
Utiliser vos atouts tels que: la présence des vos enfants dans les institutions internationales telles que la Court Penal International de la Hague, ainsi que d'autres qui sont dans le diaspora proches des institutions internationales.
Les autres doivent avoir le courager de publier des informations de ce genre des crimes du gouvernement Congolais envers ses citoyens, et mettre ces documents disponibles sur les sites des organisations internationales et humanitaires. Il faut leur comprendre que les morts et dégâts a` Minembwe doivent engager certaine responsabilité juridique au pret des autorités Congolaises.
Nous sommes actuellement à un moment où un Munyamulenge contrairement a` d'autres citoyens Congolais n’a plus le droit de vivre paisiblement au Congo, de protéger sa vie et celle des siens, de faire respecter ses droits et de garder sa dignité et son honneur et qu’il n’ambitionne plus le minimum de justice sociale.
Nous sommes à un moment où nos enfants sont privés d’école, de santé et d’une vie normale alors qu’ils sont les enfants légitimes de ce pays qui n'a aucun probleme de massacrer ses citoyens.
Un mot sur les traitres:
Et alors que nous sommes ainsi, voilà que certains de nous,les "traitres et corrumpus", tres peu soient-ils, particulierement ceux du PPRD accompagné d’un général emporté par l'égoisme et l'arrogance ainsi que la soif du pouvoir (fictif d'ailleurs), trahi son peuple, et afin se déplace du Sud Kivu a` Kinshasa pour demander, en notre nom, des postes politiques, (niant l'existence de notre territoire de Minembwe);sachant tres bien que des générations de fils et filles Banyamulenges devront sacrifier leur vies et avenir a` cause d'une par de leurs intérêts égoistes et personels, et d'autres par de l'agenda genocidaire du regime actuel dont ils servent. Mais, il faut leur rappeller ce que leur chef a lui-meme dit a` propos d'eux: "TUTAPIGANISHA ADUI NA MWENGINE ADUI". Apres nous ca sera sans doute votre tour chers freres du PPRD.
Leurs consciences (Banyamulenge du PPRD) sont mortes de facon qu'ils ne peuvent pas utiliser leurs influences pour sauvegarder l'ntérêt de leur peuple en péril!
Que Faire alors?
Nous devons agir pour inciter les gouvernements du monde entier à arrêter d’accorder toute aide à un gouvernement dont la plus grande réalisation tient à l’élimination de ses citoyens minoritaires et le tout au titre de « la pacification national ».
Quant a` nos freres corrompus, il faut continuer a` les ignorer comme on l'a bien fait. Ils finiront a` disparaitre d'une facon inapercu, et finiront avec une honte et une culpabilité perpetuelle.
Vivre sans gloire c'est mourir pour toujours dit-on.
Pour le Journal Minembwe
Brome
Tuesday, October 2, 2007
Alertes: Kabila orders mass Killings of Banyamulenge again!
According to recent troubling information, we regret to inform our audience and the world that the Kinshasa government has once again ordered the massacre of innocent Banyamulenge civilian population, this time in their own villages. In the villages of Muramvya and Cyanzovu, there has been an intense fighting between the group of so called "insurgents", a handful group of Banyamulenge soldiers who have refused to be integrated in the army under the "brassage" program for fear of their lives, and the government forces known as FARDC. Instead of pursuing their opponents, the government soldiers FARDC have instead turned against the Banyamulenge population and started shooting indiscriminately killing many people including children and women.
The number of deaths and casualties is not yet known, but estimates suggest couple of dizaines of people who are killed in those villages.
The latest spate of violence, which started at the end of May up to now is resulting in massive killing of Banyamulenge population and a large number of displaced population in the territory of Minembwe.
To add to this tragidy, there is seriously no access to humanitarian assistance in that region.
In addition to these atrocities, the eye witness reports confirm numerous cases of sexual assaults used by the government soldiers against Banyamulenge women as another form of violence to which civilians are exposed.
The situation in the South and North Kivu remains highly volatile and worrying. We request humanitarian organizations to try to provide assistance to affected populations, especially in Minembwe.
The South and North Kivu provinces in the Democratic Republic of Congo (DRC) is an area of chronic violence, which can rise sharply in intensity to the rest of the country.
Due to the genocidal ideology among some Congolese politicians and civil society groups motivated by hatred against Tutsis Congolese, the fighting as well as looting and attacks on the Tutsis civilian population is being seriously used as a means to slowly exterminate the Tutsi population in Congo.
We request international emergency mission to evaluate the situation on the ground and especially to obtain the suspension of any hostilities by encouraging dialogue between the two fighting forces in both Kivu.
Editor
Muhoza A.