Bien Venue au Journal Minembwe. Welcome to Minembwe Free Press. Minembwe Free Press est un journal au service de la communauté Banyamulenge en particulier et toute la communauté globale des internautes. Ce Journal en ligne est un espace d'expression, d'information, d'échange d'idées autour des enjeux actuels au sujet de notre peuple et notre territoire de Minembwe. Ce journal se veut interactif. Je vous invite tous a` faire vos contributions. A M. Fondateur et editeur en Chef
Wednesday, May 30, 2012
REMEMBERING GATUMBA VICTIMS
COMMUNIQUE POUR LA COMMEMORATION DE GENOCIDE DE GATUMBA
Muraho mwese.Nagira ngo ahanini mbaze uko imyiteguro yo kuzibuka ABACU bazize jenoside mu Gatumba en 2004,igize aho turi hose.
Burya kwibuka abacu bazize akarengane gakabije, gufata mu mugongo abacitse ku icumu, no kwifatanya nabo n'est concretem ent rien d'autre, que commemorer chaque année dans les mesures de nos possibilités ,et partout au monde ce génoside total commis contre nos freres et soeurs.
Hari itsinda ry'abantu bake ryari ryatekereje ko mu buryo bwaguye, abo mu Rwanda bakorera ibyo birori muri Est y'u Rwanda, precisément i Rwamagana, hari za contacts z'ibanze zakozwe, kandi n'abavandimwe bacu b'impunzi i( Nyabiheke-Ngarama) nabo bara bibwiwe,gusa biracyari ibitekerezo by'i banze, bitabuza ahandi ahariho hose kuba .
Il ne reste que 2 mois,les préparatifs doivent commencer et avancer rapidement compte tenu des nos moyens très limités.
Aba bishobora batanga ibitekerezo.
Les préocuppations de l'an passé, doivent nous servir pour préparer soigneusement les cérémonies de 2012.
Muhorane Amahoro,y'Imana n'imirimo myiza.
BUKURU NTWARI
Tuesday, May 29, 2012
RAPPORT DE LA REFLEXION SUR LE PROCESSUS DE BALKANISATION DU CONGO
INTRODUCTION
Pour introduire ce rapport,il convient de dire qu' il s’impose une nécessaire prise de conscience face au besoin persistante de la balkanisation de la RDC. Bien que certains des intervenants dans le rapport publié ci-dessous s'opposent à l'idée de balkanisation du RDC, leur logique est catégoriquement basée sur des emotions que de la raison. La réalité est que seule la balkanisation de notre ingouvernable pays reste la solution la plus convoitée par un grand nombre des citoyens congolais qui aspirent a` une vie normale et heureuse comme dans d'autres nations. Il est évident a` tous, sauf a` l'aveugle et sourd que l'actuel RDC a raté a` maintes reprises les opportunités de devenir un état de droit, democratique, un état responsable de s'assumer et assurer la sécurité de ses citoyens dans tous ses aspects pour ne pas dire le développement au quel 80% des congolais ne revent meme plus aussi longtemps que ce pays reste encore uni.
Voici ci-dessous le rapport de deux journées de réflexion organisées à l’Université de Kinshasa par le Groupe Le Potentiel et le Cressh sur « Le processus de balkanisation politique et administrative de la RDC » La seule chose encourageante est qu'au moins les intellectuels Congolais commencent a` discuter sur ce sujet longtemps tenu taboo. Logique oblige qu'on discute sur le besoin de la balkanisation de notre malheureux foyer appelé la RDC. Quand les advantages de rester ensemble comme famille deviennent de plus en plus moins que de se separer, logique oblige naturellement qu'il faut se separer. C'est pour quoi il faut que les congolais comprennent que la balkanisation est plutot la meilleure des alternatives. Il est evident qu'on ne peut plus vivre ensemble comme la grande famille congolaise. La violence, pauvrete, guerres incessantes, mauvaise gouvernances, corruption, et autres maux caracteristiques de la politique et administration Congolaise ne permettent plus notre union. Il est temps de se regarder en face et se dire la vérité: LA BALKANISATION EST LA SEULE ALTERNATIVE RESTANTE POUR LES CONGOLAIS. Maintenant vous pouvez lire le rapport des journées de réflexion de l'UNIKIN:
Kinshasa, 28/05/2012 / Politique
« Le processus de balkanisation politique et administrative de la RDC », thème de deux journées de réflexion organisées à la fin de la semaine dernière à l’Université de Kinshasa par le Groupe Le Potentiel et le Cressh, opportunité saisie par les participants pour une mobilisation contre la menace de cette déstabilisation de la Nation congolaise.
Le groupe de presse le Potentiel, Radio-Télé 7 et le Centre de recherche en épistémologie des sciences sociales et humaines, Cressh en sigle, ont organisé à l’Université de Kinshasa, deux journées de réflexion portant sur «Le processus de Balkanisation Politique et Administrative de la RDC ». Commencée le vendredi 25 mai 2012, la conférence s’est clôturée le samedi 26 mai, sous le ton de l’hymne national interprété à l’unisson par les participants, comme pour dire que le Congo ne sera jamais balkanisé.
« Seules des études prospectives peuvent efficacement contrer la politique de faiblesse de notre Patrie, qui expose la Nation à la balkanisation. Dès maintenant toute notre puissance intellectuelle doit vivre contre cet avènement ». Telle est la motivation des organisateurs de la conférence. Les deux journées de réflexion organisées sous forme de panel ont connu deux moments forts, le tout sous la modération de Dr E. Kabongo qui n’a pas cessé de plaider pour la reconquête de l’identité collective, laquelle identité est importante dans la lutte contre la balkanisation.
Première Journée
Comme on pouvait s’y attendre, la première journée a commencé par l’intervention de M. Freddy Mulumba Kabuayi wa Bondo, qui d’entrée de jeu, a voulu faire taire certains détracteurs qui pensent que la balkanisation de la RDC, n’est qu’un vain concept créé de toutes pièces avec l’idée de monter les enchères. Pendant son exposé, M. Mulumba Freddy n’est pas allé par le dos de la cuillère. Il a démontré noir sur blanc, en s’appuyant sur les écrits et propos de certains politiques haut placés du monde occidental, que la balkanisation pour laquelle il lutte, n’est pas une banalité comme d’aucuns l’imaginent.
Le deuxième intervenant, le professeur Mukoka Nsenda, a, quant à lui, planché sur, « La décentralisation et les aspects de l’atomisation du Pays ». Dans son analyse, le professeur Mukoka a expliqué comment, par le fait de reniement des intérêts nationaux, un Etat peut basculer facilement dans l’atomisation.
Il a mis en exergue le concept impolitique qui, selon lui, fait référence au reniement des intérêts nationaux. Poursuivant son exposé, le professeur Mukoka a indiqué que les gouvernants recourent parfois à de discours incohérents, pour occulter la réalité, en faisant passer leur impolitique comme une vérité. Il a, pour étayer son argumentaire, donné l’exemple de la décentralisation et de la rétrocession de 40% des recettes au niveau des provinces, qui pourtant constitutionnels, mais jamais appliqués.
« Là où gît la crise, gît aussi ce qui sauve. Pourquoi ne penserai-je pas également que là où gît la menace de la balkanisation, gît aussi la conscience d’y mettre fin et vite ». C’est en ces termes que le professeur Mukoka a terminé son exposé Prenant la parole en troisième lieu, le professeur Mungenda s’est appesanti sur une étude comparative des médias congolais qui abordent le problème de la balkanisation. Il ressort de son étude que seuls deux journaux sur une cinquantaine que compte le Pays, parlent de la question de la balkanisation. Il a cité, à cet effet, le Potentiel et le Phare.
Le quatrième intervenant, le professeur, F. Mfuamba, juriste de formation, a tablé sur la balkanisation Administrative. Pour lui, l’absence d’une prise en charge du coût de la vie des citoyens par l’Etat constitue des brèches à la balkanisation. Il préconise la prise en charge de l’Etat dans tous les domaines d’intervention de la vie de ses administrés.
Le professeur Lemba Tiebwa a exposé sur les aspects électoraux de la fragilisation de la patrie. Il a souligné que, le pays étant déjà sur une mauvaise trajectoire, les élections auraient été une bonne occasion pour corriger cette trajectoire. Malheureusement les élections n’ont fait qu’enfoncer le clou, parce que entachées de beaucoup d’irrégularités.
Un déficit ethnique était senti dans la population lors des élections. Une situation qui selon lui peut aussi favoriser la balkanisation de la République. Le professeur Milala Lungala s’est penché sur «La prospective et la géopolitique de puissance comme antidotes à la balkanisation». Il est parti d’une analyse forte selon laquelle le Congo est né de la science, et c’est de la science qu’il faut trouver les solutions du Congo. Il propose comme thérapie, le recours à des sciences comme l’astrophysique, la chimie et la physique cantique, pour permettre la fabrication des armes capables de faire face aux attaques ennemies.
La deuxième journée
La deuxième, et dernière journée, avait connu l’intervention des professeurs Kamate Mbuyiro et Mutamba, ainsi les réactions de certains étudiants. Le professeur Kamate, qui a parlé sur la pratique du journaliste politique au siècle de génocide et balkanisation, a fait comprendre à l’assistance que l’univers du journalisme international est fonction des rapports de forces, économiques et politiques. Les nouvelles donnes pour les Etats faibles sont souvent orientées par rapport aux intérêts de grandes puissances. Il suggère, entre autres, l’avènement d’une nouvelle loi de proximité visant à traiter l’information internationale en amont et en aval, en associant la presse locale et les sages et chefs locaux.
Le professeur Mutamba a tablé sur les aspects de la balkanisation politique. Il a insisté sur la volonté de population de vivre ensemble, l’instauration de la démocratie dans les différentes provinces du pays…, comme conditions nécessaires à l’intégration du pays. Quelques étudiants interrogés sur place ont réagi positivement à cette conférence, jurant que de leur vivant ils ne permettront pas que le Congo soit dépiécé.
Source:
Cyprien Kapuku/Le Potentiel
http://www.digitalcongo.net/UserFiles/image/Photos_2012/Provinces/carte_rdc_kivus.jpg
Monday, May 28, 2012
RWANDA REJECTS CLAIMS OF ITS ROLE IN DRC FIGHTING
The following is the official statement of Rwandan minister of foreign affairs Louise Mushikiwabo, stating that contrary to false allegations and rumeurs, Rwanda is not behind the M23 rebels:
Rwanda rejects false and dangerous claims
Kigali, 28 May 2012 Rwanda's Foreign Minister has labelled rumours circulating about Rwanda's involvement in the eastern DRC as "categorically false and dangerous". Louise Mushikiwabo was responding to reports on BBC of a UN report alleging that solders had been recruited and trained in Rwanda and then transferred to the eastern DRC to take part in conflict between government and rebel forces.
"Rwanda has maintained from the outset that the current instability in the eastern DRC is a matter for the Congolese government and military. Rwanda’s national interest is served by containing conflict and building deeper bonds of peace with our neighbours. The international community continues to neglect real issues of stability by limiting itself to symptoms instead of the root cause of suffering in our region."
Minister Mushikiwabo also urged the UN force in the DRC (MONUSCO) to return to its original mandate instead of spreading rumours and generating reports.
"This billion-dollar-a-year operation makes up one quarter of the UN's entire peacekeeping budget, and yet it has been a failure from day one. Instead of pursuing its mandate to eradicate the FDLR menace and help stabilise the region, MONUSCO has become a destabilising influence, primarily concerned with keeping hold of its bloated budgets and justifying its ongoing existence. Rwanda has received several refugees who are severely wounded and traumatised as a result of the UN’s failure to protect civilians in eastern DRC."
Rwanda has maintained peaceful and constructive relations with the government of the DRC since 2009, since which time both countries have enjoyed a significant "peace dividend", according to Minister Mushikiwabo.
"Peace in the region enables us to attract investment, slash the poverty rate, and extend the horizons of opportunity for our citizens. That's why claims that Rwanda would undermine good relations with our neighbours are not only wrong, but wrong-headed -- it would be in clear violation of our own national interest. We will continue to work closely with the DRC government to bring back peace and security that the people of our region have been denied for far too long."
Since the outbreak of fighting, the Government of Rwanda's primary focus has been providing safe refuge for the 9,239 Congolese citizens who have entered its borders in recent weeks. Through collaboration with UNHCR, the World Food Programme and the WHO, the refugee situation remains "challenging but manageable," according to Minister Mushikiwabo.
Source:
http://www.gov.rw/Rwanda-rejects-false-and-dangerous-claims
M23 DEMANDE AU FARDC POUR UN CESSEZ-LE FEU: EST-IL UN SIGNE DE DEFAITE OU SOUCIS HUMANITAIRE
Nord Kivu:
Lundi le 28 Mai, 2012
Selon Radio Okapi, les rebelles de M23 ont demandé au gouvernement congolais de cessez-le feu.
On se demande si c'est pour raison de faiblesse ou par souci de proteger la population.
L'article de radio okapi explique ci-bas:
Rutshuru: les rebelles du M23 appellent les FARDC à un cessez-le-feu
Les FARDC en patrouille dans l'Est de la RDC. Photo MONUC/Marie FrechonLes FARDC en patrouille dans l'Est de la RDC. Photo MONUC/Marie Frechon
Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) ont appelé, dans un communiqué daté du 23 mai, les Forces armées de la RDC (FARDC) à un cessez le feu, affirme un correspondant de la Radio Okapi à Rutshuru (Nord-Kivu).
Selon le communiqué, parvenu à la presse samedi 26 mai, ce mouvement rebelle entend préserver la situation humanitaire de la province du Nord-Kivu qui s’est dégradée, après plus de deux semaines des combats.
Le M23 appelle le gouvernement congolais à endosser toutes les responsabilités en cas de poursuite des hostilités qui, selon le mouvement rebelle, est à la base des morts d’hommes et des mouvements des populations dans la province.
Des sources locales ont affirmé la poursuite des affrontements entre l’armée régulière et les mutins dans le groupement de Jomba et Bweza, en territoire de Rutshuru, provoquant ainsi le mouvement des populations vers Rutshuru-centre et Kalengera.
Affirmant être ouverts aux pourparlers pour une issue pacifique à la crise, le Mouvement rebelle rappelle que la défection de certains officiers des rangs des FARDC et la création de ce mouvement se justifie par le non respect des accords signés entre le CNDP et les autorités du pays.
«C’est la seule voie qui pourrait permettre à des milliers de déplacés de regagner leurs milieux d’origine», ont déclaré les mutins dans le même communiqué.
Les rebelles du M23 ont, par ailleurs, invité la Monusco « à cesser d’apporter son appui aux FARDC« . Aucune réaction des responsables des Forces armées de la RDC n’est encore enregistrée.
Rappelons que les combats entre M23 et FARDC remontent à plus de deux semaines provoquant ainsi les déplacements importants des populations dans la région.
Tuesday, May 22, 2012
LOUISE MUSHIKIWABO, SPEAKS ON BOSCO, L.NKUNDA and DRC conflict
The UN has recently expressed concerns about events in the DRC
So have we. Over the last week we have been receiving refugees from the eastern DRC. It’s not a good thing and it’s not a new thing. Of course the bigger issue as far as Rwanda is concerned is the stability of the region. That is our priority in our relationship with the DRC and within our relationship in the region. We have made pledges of collaboration to keep this relation stable after the tumultuous time we had right after the genocide, so there is a concern. We have now (May 8) close to 4,000 refugees that have crossed into Rwanda from eastern DRC. We are working closely with the UN agencies and local municipalities, and we are trying to support as much as we can. But of course we would like this situation to end.
Rwanda is already home to approximately 55,000 mostly Congolese-Tutsi refugees. Are the new refugees victims of ethnically based violence or is this a different phenomenon?
These refugees are fleeing fighting between the Congolese national forces and the mutiny of former CNDP in the region. The population is caught in between and the closest exit is Rwanda.
What will happen to these people?
What will happen, we don’t know. But as a neighbor and as a country that has had close cooperation with the DRC in the last four years, we would want to continue having peaceful relations. We are very concerned about the populations near the borders, especially this region that has not been quiet for the last many years. What we hope would happen are for the hostilities to stop and that we will be able to repatriate the refugees that are in Rwanda.
As you’ve said, we already have more than 55,000 Congolese refugees in northern and north-western Rwanda. We hope they’re not forgotten and especially we hope the international community doesn’t think the issues of Congo would come in and go as fashion. Somebody has to think about the more lasting, the more comprehensive solutions to what is causing this instability and ultimately how these innocent people are losing their homes and sometimes their lives. We, the international community, need to do something about it. And of course Rwanda as a neighbor of the DRC will always play its role. But what we find regrettable as a nation and a government is that the so-called international community is really not looking for lasting solutions.
Is Rwanda playing any role in the DRC right now?
Rwanda is of course always in dialogue with the DRC and our chiefs of defense staff did meet recently because of concerns over stability. We want hostilities to end and we want to figure out how to deal with two main issues. One is the presence of the FDLR, the genocidal forces that left Rwanda right after the genocide, near our border. That’s an issue that’s always there and of course the FDLR is the number one concern in terms of our stability. We have to discuss that because they are part of the fights, the battles, the alliances, the breaking of alliances, the mutinies there in that region. We want to know that our stability is not going to be threatened by the genocidal forces that are on the DRC side, but also importantly we’re talking about Congolese citizens who are fleeing to Rwanda. So we have to talk about how to make sure this situation seizes and we go back to our bilateral cooperation. We’ve had a very good collaboration [with the DRC] in terms of security and defense. We’ve had very good diplomatic talks amongst us. So that’s the context in which the meeting took place.
Is it on the table for Rwanda to take military action inside the eastern DRC?
Of course not. Rwanda would of course do everything to make sure our territory is protected and our citizens are protected. We went into Congo the last time in a mutually arranged agreement to go after some of these militias inside the Congo that were causing instability. If Congo needs Rwanda’s collaboration we will discuss it, we will figure that out, but Rwanda has no intention of sending its troops into Congo to solve Congolese problems.
A letter sent out from 142 NGOs/groups to US Secretary of State Hillary Clinton mentioned that in the past Rwanda has supported Bosco Ntaganda and it called on Rwanda to no longer support him and to not harbor him. Did Rwanda once support him and what’s the situation now?
Let me first give the context. Bosco Ntaganda is a commanding officer of the army of the DRC, so I think a number of people forget that Bosco Ntaganda, whether he is of Rwandan origin or not, is an officer of the DRC. So anything that has to do with Ntaganda has to be decided in the DRC, with the DRC authorities and with his commander-and-chief.
The letter says a number of important things, including that there is a problem of management of these army officers. Ntaganda is one of them. But is the issue Ntaganda or is the issue stability and peace in the Congo? A decision has now been made. The international community, the International Criminal Court (ICC) wants Bosco Ntaganda. His commander-and-chief said he should be arrested. That’s not Rwanda’s issue.
Would Rwanda harbor him?
Of course not. He’s on Congolese territory, he’s wanted, his country wants him arrested. The international community has more than 20,000 troops in the DRC. How does Rwanda come in? I want to stress the fact that if we don’t place the issues where they belong, we will never have stability in this region.
Can you speak to us about Laurent Nkunda? Is he in prison? Is he in a house? What’s the program for Laurent Nkunda?
This is a very interesting question you’re asking because the Bosco Ntaganda issue is Déjà vu all over again. We have Laurent Nkunda who’s in Rwanda; he cannot be in prison in Rwanda because he has committed no crime in Rwanda. But we thought when he fled to the Rwandan side it was important to keep him so that we get him out of the picture to give a chance to stability in the region, and it has worked since 2008. Now Rwanda is stuck with Nkunda. Nobody wants to take him back. We can’t send him back to the DRC because the DRC still has the death penalty. Rwanda doesn’t and Rwanda would not extradite anybody to a country that has the death penalty. So Rwanda here is stuck with Congolese problems.
To have lasting peace in our neighborhood there must be a stop to putting so much attention on individuals, whether they deserve attention or not. These individual issues are not the real issues, which is why if it’s not Nkunda, it’s Ntaganda or somebody else. But even if you remove them does that really bring stability to the DRC?
We would like to see some serious discussion about what it will take to get stability in the region. Rwanda is always ready to play its part; we work with and talk with the DRC bilaterally. But we, the international community, can’t allow the eastern DRC to be the bedrock of instability and a region that is sort of abandoned to itself until someone comes up with a Kony2012 type of campaign.
In the case of Ntaganda, does Rwanda support him going to the ICC?
Rwanda actually has issues with the ICC, and that is why we are not party to it. It’s not because we are against the court or the idea, but because we feel there has to be some kind of discussion about international law, universal jurisdiction and Africa. That has not been the case yet. So we’ve expressed our reservations because we feel there has been abuse in the international system in terms of law and Africa and African leaders. We will support justice in any way, but we believe the way justice is being dispensed for Africans is not fair. It is something that we have brought to the AU, and to the attention of the UN. Right now it’s frozen, it’s pending, but we hope this discussion will be revived again. We do believe that Africa is targeted by the ICC, and until that discussion has taken place we cannot sign onto the ICC.
But Rwanda is not the decision maker, not in the DRC, not in the ICC. We are not disputing whether Ntaganda should go to the ICC or not. If Ntaganda or any other commander in the DRC or anybody else has committed crimes and the country has subscribed to the ICC, that’s not Rwanda’s decision. We know we have our own issues with the ICC. We’ve expressed them very clearly.
Can you explain why the individual nominated to be the ambassador to Rwanda from France was rejected? Some reports said this was on account of his relation’s to Alain Juppe, who is not a popular man in Kigali.
Rwanda does not deal with France on an individual basis. There has been a decision by the two countries to normalise relations and kind of get back together, and when we did that we had long discussions and we knew that trying to bridge the gap over the last many years was not going to be easy because there were very serious issues between France and Rwanda in the first place. But it should be clear that there is no obsession about Alain Juppe in Rwanda. He’s the foreign minister of France, he’s doing his work, his government and president picked him, he wasn’t picked in relation to Rwanda. He’s the French foreign minister and he will do the job his government wants him to do. So for us, we will continue to work with France. When there are issues, like an ambassador that we don’t think is the best candidate to be ambassador here in Kigali, we will express it to the French government as we have done. These things happen. Ambassadors get rejected. The thing is most countries don’t want to make it very public, but it’s nothing unusual.
Monday, May 14, 2012
COLIN POWEL URGES THAT THE US OWES HAITI BILLIONS $
Why The US Owes Haiti Billions - The Briefest History
Why does the US owe Haiti Billions? Colin Powell, former US Secretary of State, stated his foreign policy view as the "Pottery Barn rule." That is - "if you break it, you own it."
The US has worked to break Haiti for over 200 years. We owe Haiti. Not charity. We owe Haiti as a matter of justice. Reparations. And not the $100 million promised by President Obama either - that is Powerball money. The US owes Haiti Billions - with a big B.
The US has worked for centuries to break Haiti. The US has used Haiti like a plantation. The US helped bleed the country economically since it freed itself, repeatedly invaded the country militarily, supported dictators who abused the people, used the country as a dumping ground for our own economic advantage, ruined their roads and agriculture, and toppled popularly elected officials. The US has even used Haiti like the old plantation owner and slipped over there repeatedly for sexual recreation.
Here is the briefest history of some of the major US efforts to break Haiti.
In 1804, when Haiti achieved its freedom from France in the world's first successful slave revolution, the United States refused to recognize the country. The US continued to refuse recognition to Haiti for 60 more years. Why? Because the US continued to enslave millions of its own citizens and feared recognizing Haiti would encourage slave revolution in the US.
After the 1804 revolution, Haiti was the subject of a crippling economic embargo by France and the US. US sanctions lasted until 1863. France ultimately used its military power to force Haiti to pay reparations for the slaves who were freed. The reparations were 150 million francs. (France sold the entire Louisiana territory to the US for 80 million francs!)
Haiti was forced to borrow money from banks in France and the US to pay reparations to France. A major loan from the US to pay off the French was finally paid off in 1947. The current value of the money Haiti was forced to pay to French and US banks? Over $20 Billion - with a big B.
The US occupied and ruled Haiti by force from 1915 to 1934. President Woodrow Wilson sent troops to invade in 1915. Revolts by Haitians were put down by US military - killing over 2000 in one skirmish alone. For the next nineteen years, the US controlled customs in Haiti, collected taxes, and ran many governmental institutions. How many billions were siphoned off by the US during these 19 years?
From 1957 to 1986 Haiti was forced to live under US backed dictators "Papa Doc" and "Baby Doc" Duvlaier. The US supported these dictators economically and militarily because they did what the US wanted and were politically "anti-communist" - now translatable as against human rights for their people. Duvalier stole millions from Haiti and ran up hundreds of millions in debt that Haiti still owes. Ten thousand Haitians lost their lives. Estimates say that Haiti owes $1.3 billion in external debt and that 40% of that debt was run up by the US-backed Duvaliers.
Thirty years ago Haiti imported no rice. Today Haiti imports nearly all its rice. Though Haiti was the sugar growing capital of the Caribbean, it now imports sugar as well. Why? The US and the US dominated world financial institutions - the International Monetary Fund and the World Bank - forced Haiti to open its markets to the world. Then the US dumped millions of tons of US subsidized rice and sugar into Haiti - undercutting their farmers and ruining Haitian agriculture. By ruining Haitian agriculture, the US has forced Haiti into becoming the third largest world market for US rice. Good for US farmers, bad for Haiti.
In 2002, the US stopped hundreds of millions of dollars in loans to Haiti which were to be used for, among other public projects like education, roads. These are the same roads which relief teams are having so much trouble navigating now!
In 2004, the US again destroyed democracy in Haiti when they supported the coup against Haiti's elected President Aristide.
Haiti is even used for sexual recreation just like the old time plantations. Check the news carefully and you will find numerous stories of abuse of minors by missionaries, soldiers and charity workers. Plus there are the frequent sexual vacations taken to Haiti by people from the US and elsewhere. What is owed for that? What value would you put on it if it was your sisters and brothers?
US based corporations have for years been teaming up with Haitian elite to run sweatshops teeming with tens of thousands of Haitians who earn less than $2 a day.
The Haitian people have resisted the economic and military power of the US and others ever since their independence. Like all of us, Haitians made their own mistakes as well. But US power has forced Haitians to pay great prices - deaths, debt and abuse.
It is time for the people of the US to join with Haitians and reverse the course of US-Haitian relations.
This brief history shows why the US owes Haiti Billions - with a big B. This is not charity. This is justice. This is reparations.
The current crisis is an opportunity for people in the US to own up to our country's history of dominating Haiti and to make a truly just response.
(For more on the history of exploitation of Haiti by the US see: Paul Farmer, THE USES OF HAITI; Peter Hallward, DAMNING THE FLOOD; and Randall Robinson, AN UNBROKEN AGONY).
Bill Quigley is Legal Director for the Center for Constitutional Rights and a long-time Haiti human rights advocate. Quigley77@gmail.com
Comment On This Commentary See All Comments (1)
More on the US exploitation of Haiti
By Roth, Robert at Jan 17, 2010 18:58 PM
Thanks for the third time this week, Bill. As Danny Schecter points out on his ZSpace, even the pocket change Obama promised is not being competently delivered, and the quake itself will be used to continue the exploitation of Haiti. I'd like to suggest that anyone who has the resources to help directly consider donating at the websites of Madre and Haiti KONPAY, both of which can deliver help through longstanding prior contacts within Haiti
Wednesday, May 9, 2012
UNE AUTRE REBELLION AU KIVU, QUOI FAIRE
La situation securitaire au Nord Kivu continue de se deteriorer suite aux conflits entre les militaires de la FARDC et les rebelles d'ex-CND, actuellement nomme M23.
Cette nouvelle rebellion a été déclanchéE lors de la déclaration de la RDC d'arreter le général Bosco Ntaganda.
Cependant, ce général déchut a publiquement déclaré de ne pas faire parti de cette nouvelle rebellion dirigée par le Col. Makenga.
La nuit passée (du 9 Mai), les tirs des armes lourdes se faisaient éclater dans la ville de Goma, ce qui temoigne sans doute une présence des éléments de M23 dans la ville de Goma. D'ailleurs ce matin, certains habitants du quartier RCD de Gisenyi pret de la frontiere Congolo-Rwandaise voyaient tres tot le matin les militaires de M23 circulés dans la rue frontaliere de Goma pret du Rwanda.
Comme d'habitude ce sont les civiles qui souffrent bcp plus chaque fois qu'une nouvelle rebellion naisse a` l'Est du RDCongo.
Tandis que le gouvernement RDCongolais continue toujours de demontrer son incapacité alarmante de maitriser la sécurité de son territoire et de gerer les conflits armés tant réels que potentiels.
Une chose est certaine: Le gouvernement de la RDC n'est pas capable des gérer les groupes armés, ni de guarantir la sécurité et la paix aux citoyens Congolais, surtout ceux de l'Est. Il est a`la population de l'Est du Congo de determiner une fois pour toute si réellement elle veut démeurer dans un instabilité éternel ou s'elle veut se découper et former leur republique du Kivu.
Apres tout, la population Kivutienne n'aura rien a` perdre. Au lieu de demeurer dans des situations des guerres incessantes, autant une revolution finale d'auto-determination jusqu'a ce qu'on obtienne une independence totale du Kivu. Elle doit en finir avec le tribalism ou la suspicion irrationnelle mutuelle.
Car, non seulement elle (la population Kivutienne) sera plus en sécurité apres cette secession potentielle, mais aussi le Kivu bénéficiera du développement durable, inclu les infrastructures routiere, la communication et autres aspects du developpement associés a` un pays autonome. Ceci semble la seule solution qui s'impose si on doit avoir la paix et le developpement.
Une autre chose qui suscite une attention particuliere, c'est le danger imminent d'auto-elimination des soldats ressortissants de Kivu que ca soit ceux appartenant au FARDC ou M23. Ils doivent user une sagesse et leurs intelligences plutot que leurs muscles et arrogance quand ils recoivent l'ordre de s'attaquer les eux contre les autres. Oui, ils sont des soldats de l'armée nationale, mais ils doivent savoir qu'ils ne sont pas aussi des robots qui doivent seulement répondre a` n'importe quel commande.
A quoi servira -t-il de se battre avec son frere avec qui l'on partage le destin, pour ne pas dire le sang, l'histoire, et autres experiences de vie militaire? afin de servir l'interet des individus qui ne souhaitent que la destruction totale des militaires Kivutiens? Ou suivre les instructions de ceux qui ont bouffés l'argent afin de se battre a tous prix? Ca c'est aussi une folie.
Il est plutot sage et prudent que les militaires ressortissants du Sud-Kivu se replient chez eux, et refusent de se battre contre leurs confreres du Nord-Kivu, et laisser ce qui ont plus d'interet dans cette rebellion combattre cette guerre.
Il est également plus sage d'ailleurs pour tous les Kivutiens de se rencontrer, civiles et militaires confondues et se tenir une discussion honete, et intelligentes concernant le future de leurs Kivus au lieu de laisser les armes decider pour eux.
A bon entendeur, Salut!
Vive les Kivus unis
Akim
Tuesday, May 1, 2012
UNE AUTRE REBELLION AU KIVU, QUI SORTIRA GAGNANT?
L'article ci-dessous est publie par L'Agence Francaise de Presse, mais avant de passer a la lecture, un mot pour les membres de JMBWE: Indi ntambara iratangiye, kandi noneho irwanwa nabenekivuruga rumwe muburyo bwamateka. Mwirinde amaranga mutima, kuko kumpande zose abahomba kandi bapfusha s'abandi ni... Rero, iyi ntambara igomba gushyishozwa, ikitonderwa kuko ntawe uzi uko izarangira. Ahubwo muyisengere,kugira ngo Imana itange amahoro n'umucyo kugira ngo nabarwana bamenyiyo berekeza.
RDC: six soldats ex-rebelles mutins tués, l'armée poursuit les opérations
30/04/2012 à 12h:11 | AFP
RDC: six soldats ex-rebelles mutins tués, l'armée poursuit les opérationsRDC: six soldats ex-rebelles mutins tués, l'armée poursuit les opérations © AFP
Six des soldats ex-rebelles qui ont fait défection de l'armée congolaise début avril dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été tués dimanche lors de violents affrontements les opposant aux Forces armées (FARDC), a-t-on appris lundi de source militaire.
Les ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont attaqué les FARDC à Mweso et Mushaki, dans le territoire de Masisi, au sud de la province instable du Nord-Kivu (est), poussant des populations à se déplacer notamment en direction de Goma, la capitale provinciale.
"Le régiment (des FARDC) à Mweso a été attaqué vers 05h00 (03h00 GMT) dimanche matin et a réussi à repousser les assaillants, qui sont venus de Kitshanga, à 17km. Ils ont attaqué une fois de plus vers 17h00 et on les a bloqués", a déclaré à l'AFP le colonel Sylvain Ekenge, porte-parole militaire des deux Kivu.
Les FARDC ont utilisé des armes lourdes, entre autres de mortiers.
"Il y a eu à peu près six morts" chez les ex-rebelles et "on a récupéré six armes individuelles", a-t-il ajouté. "Côté FARDC, nous avons à peu près trois blessés que l'on doit évacuer à Goma. Jusque-là, nous n'avons pas encore d'information sur les décès".
Début avril, plus d'une dizaine d'officiers supérieurs, ex-membres du CNDP, ont déserté avec quelques centaines d'hommes dans les provinces instables des Nord et Sud Kivu (est). Plusieurs officiers ont réintégré leurs unités ou se sont rendus, et seuls quelques-uns étaient "traqués" par l'armée, selon un militaire.
"Ceux qui ont fait défection, ils ne sont pas nombreux (. . . ) (Ils représentent) une goutte d'eau dans l'océan des FARDC", confirme le porte-parole militaire, précisant que "celui qui conduit les opérations contre ceux qui ont fait défection est un ex-CNDP".
Selon lui, "la situation est sous contrôle. Les opérations continuent, que ce soit dans le secteur de Kitshanga (où se trouve Mweso), dans le secteur de Mushaki et aussi dans Walikale", un territoire du sud-ouest de la province où les mutins se sont alliés à la milice d'autodéfense Maï Maï de Sheka Ntabo Ntaberi, accusée d'avoir participé aux viols de près de 400 personnes l'été 2010 à Walikale, et dont le chef fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la justice congolaise.
Les Maï Maï Sheka et les ex-rebelles ont pris le contrôle de Luvungi, où les viols massifs ont été perpétrés, de Niankuli et Mutakato, mais "on est en train de prendre des dispositions pour essayer de contrôler la situation dans ce secteur-là également", a souligné le Colonel Ekenge.
Les soldats qui ont fait défection sont proches de Jean-Bosco Ntaganda, ex-chef d'état-major du CNDP recherché par la Cour pénale internationale (CPI), et ont été intégrés comme lui dans l'armée régulière début 2009 après un accord de paix avec Kinshasa.
Officiellement chargé de l'intégration des ex-rebelles, le général Ntaganda était en fait le numéro 2 des opérations dans l'est où les civils sont victimes d'exactions et condamnés à des déplacements incessants.
Dans un rapport publié fin 2011, des experts mandatés par l'ONU notaient "la persistance, dans l'est, de structures de commandement parallèles (au sein de l'armée) dans lesquelles" le haut-gradé jouait "un rôle de plus en plus important".
Habituellement basé à Goma, le général Ntaganda serait depuis plusieurs jours dans le Masisi, où il possède une ferme, selon des sources militaires. "Jusque-là, il est toujours général des FARDC, je n'ai pas de commentaire à faire à son sujet. C'est le gouvernement qui le gère", a indiqué le colonel Ekenge.
Kinshasa a toujours refusé d'arrêter Jean-Bosco Ntaganda, jugeant que la paix devait passer avant la justice.
Lors de sa récente visite à Goma, le président Joseph Kabila a prévenu qu'à "la prochaine" action d'"indiscipline (. . .) que ce soit Bosco Ntaganda ou n'importe quel autre officier, ils seront arrêtés et déférés devant la justice".