Pour savoir comment les genocidaires Hutus controlent le Congo veuillez regarder attentivement ce film en copiant et collant (copy &paste) ce lien: http://www.france24.com/fr/20080926-reporters-rdc-congo-rwanda-rebelles-hutus-massacre-genocide-1994-tutsis-monuc-foret-viols dans votre browser. Epuis vous cliquer sur le video. Vous apprendrez comment le President Kabila a lui meme appeler les genocidaires Rwandais au Congo pour l'aider envahir le Congo.
Donc, link niyo yo hasi. Namwe nimwirebere.
http://www.france24.com/fr/20080926-reporters-rdc-congo-rwanda-rebelles-hutus-massacre-genocide-1994-tutsis-monuc-foret-viols
Source
France 24
Bien Venue au Journal Minembwe. Welcome to Minembwe Free Press. Minembwe Free Press est un journal au service de la communauté Banyamulenge en particulier et toute la communauté globale des internautes. Ce Journal en ligne est un espace d'expression, d'information, d'échange d'idées autour des enjeux actuels au sujet de notre peuple et notre territoire de Minembwe. Ce journal se veut interactif. Je vous invite tous a` faire vos contributions. A M. Fondateur et editeur en Chef
Tuesday, September 30, 2008
GATUMBA 2004 : Un génocide oublié ?
Il est impensable que jusqu’à ce jour, où nous venons de commémorer et nous remémorer les nôtres (parce qu’ils ne doivent pas être oubliés) qui ont été génocidés à Gatumba, qu’aucun des organisateurs, commanditaires et/ou exécuteurs ne soit encore jugé.
Des enquêtes financées ont été planifiées et organisées par des instances habilitées, qui n’aboutirent pas à des conclusions déterminantes et qui donnèrent des recommandations irréalistes. Afin d’entretenir le flou, ces mêmes instances, faute de preuves, « disent-elles », requirent de continuer à chercher ce qu’elles n’ont pas pu prouver. L’enquête de l’ONUB et de la MONUC organisée en 2004 après le Génocide des Banyamulenge à Gatumba pourra faire parler toutes les progénitures, comme tous les Génocides perpétrés sur les Tutsi depuis belle lurette ! C’est vrai, les Tutsi ont été génocidés, ouvertement et tacitement. Ce n’est qu’en 1994 qu’on reconnaît cette méprisable besogne.
Il est insensé en outre, que ces genres de crimes puissent passer pour imperceptibles. À l’aube de la commémoration du 4ème anniversaire du génocide des Banyamulenge à Gatumba, l’heure est à la mise au point quant aux parrains de cette besogne macabre qui se la coulent douce à Bujumbura et à Kinshasa et qui sont mêmes portés aux plus hautes dignités ou les réclament.
En effet, personne n’ignore que le fameux porte – parole du FNL a déclaré haut et avec force qu’il a commandité cette ignominieuse tâche uniquement parce qu’il s’agissait des Tutsi.
Sans pour autant se perdre dans les qualifications et les définitions juridiques des actes commis à Gatumba, (qui d’ailleurs clarifient ces actes de génocidaires) signalons que le Burundi et la République Démocratique du Congo, RDC, ont souscrit à la convention de Genève de 1948, sur la prévention et la répression du crime de génocide et des crimes contre l’humanité et d’autres conventions Internationales de protection des droits de l’homme. Étant parties de ces conventions, ces États se sont engagés à prévenir et à réprimer le génocide et les crimes contre l’humanité, que ce soit en temps de guerre ou de paix.
De plus, précisons en effet que, le Burundi et la RDC sont membres du statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale qui sanctionne ces actes au niveau international. Le Burundi y a adhéré, le 06 Janvier 1997 et le ministre des affaires étrangères à l’époque a signé le statut en date du 13 Janvier 1999 et en Avril 2003, l’Assemblée Nationale du Burundi a approuvé à l’unanimité la ratification du statut de la Cour Pénale Internationale. Le document de ratification a été déposé le 21 Septembre 2004 et parallèlement l’Assemblée a adopté à la même date une loi nationale érigeant en infraction, les actes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, ce dernier avait signé le statut de la CPI en date du 08 Septembre 2000 par le biais du Ministre des affaires étrangères, à l’époque Yerodia NDOMBASI et la ratification a eu lieu en date du 11 Avril 2002.
L’on sait que, selon le rapport du Human Right Watch de Septembre 2004, et témoignages concordants des rescapés et rapatriés burundais et congolais qui étaient sur place, les attaquants n’ont visé que les Banyamulenge et n’ont pas attaqué les rapatriés burundais et autres réfugiés congolais qui étaient dans le camp. Ceci nous permet de dire que ces actes ne visaient que les membres d’un groupe spécifique, identifié par son appartenance ethnique et nationale, notamment le Banyamulenge, Tutsi congolais. Ces actes sont incriminés par les mêmes conventions.
Selon les informations recueillies auprès des rescapés, rapatriés burundais et autres congolais qui vivaient dans le camp, l’on connaît encore que, les concepteurs et les auteurs de ce génocide et crime contre l’humanité sont venus du coté de la frontière de la République Démocratique du Congo et après avoir massacré les réfugiés, ils ont pris la même direction. Ceci nous permet de dire que toutes les organisations et préparations ont été effectuées sur le territoire congolais, pays de ressortissants des victimes qui venaient de le fuir à cause d’autres actes commis contre eux par les troupes gouvernementales à Bukavu et Uvira au mois de mai 2004, et qui avaient coûté la perte d’une quinzaine des vies humaines, toutes civiles.
Curieusement, le même Yerodia qu’on venait d’évoquer avait été le concepteur des massacres qui avaient été commis sur les Tutsi congolais à Kinshasa, majoritairement Banyamulenge. Celui-ci eut brièvement droit à un mandat d’arrêt International lancé par la Belgique. Étonnamment, ce mandat fût levé incognito et dans des conjonctures assez opaques. De même, Agathon RWASA et son collaborateur Pasteur HABIMANA ont été, à un moment donné, visés par la Cour Pénale Internationale. Cependant, force est de constater comment la communauté internationale s’est précipitée en faisant pression sur le gouvernement burundais de négocier avec ces criminels. Pourtant, le porte-parole du FNL, Habimana lui-même ne nie pas la possibilité et déclare qu’il n’hésite pas à comparaître devant une juridiction pénale internationale. Qu’attend faire le gouvernement burundais ?
Les Banyamulenge sont-ils des sous-hommes qui doivent subir toutes sortes des géhennes et que cela n’émeuve personne ? Au moment où, au Burundi comme en RDC, voire même dans toute la région des Grands Lacs, l’heure est à la réconciliation, nous supposons que ces crimes ne passeront pas inaperçues. Il est des situations qui ne doivent pas donner crédit l’affection à l’abominable. Les rescapés de Gatumba et leurs congénères demandent que justice soit faite. De même, les Burundais, toutes ethnies confondues, ont encore frais dans leurs mémoires, les cruautés contemporaines commises par le FNL sur le peuple burundais. Admettre qu’il accède à des dignités est une insulte à la nation burundaise.
Bien qu’enfin, la politique ait ses méandres que le commun des mortels ne sait pas défricher, nous supposons que le gouvernement burundais ne laissera ces ethnocidaires se prévaloir d’une intégrité quelconque et que cela soit ainsi nommé ! D’ailleurs, il est incroyable et inconcevable même que des personnes de cet acabit soient absoutes et réhabilitées dans des fonctions.
Le renouveau démocratique au Burundi est-il mieux défendu par ceux qui se posent des questions sur les actions de leurs dirigeants ou par ceux qui les suivent avec un patriotisme partisan et aveuglant ? Faut-il prendre des risques de couvrir des crimes, peut-être sans précédent, pour ne pas donner d'argument à ses ennemis ? Est-ce une faute de se poser ces questions, ou est-ce un devoir ? Devons – nous admettre une culture du cynisme et du scepticisme ? Prend-on les Banyamulenge pour des idiots de sorte qu’ils ne sont pas capables de revendiquer leurs droits ? À cette dernière question la réponse est certainement, Non. Ils vivent une ère d’une crise de Leadership communautaire admettons – les, mais ils ne sont pas instigateurs d’une culture de l’impunité qui favorise que, la violence appelle à la violence.
Par Rumenge Nt. Alain, M.Sc.
Professeur Chargé des cours au KHI
Des enquêtes financées ont été planifiées et organisées par des instances habilitées, qui n’aboutirent pas à des conclusions déterminantes et qui donnèrent des recommandations irréalistes. Afin d’entretenir le flou, ces mêmes instances, faute de preuves, « disent-elles », requirent de continuer à chercher ce qu’elles n’ont pas pu prouver. L’enquête de l’ONUB et de la MONUC organisée en 2004 après le Génocide des Banyamulenge à Gatumba pourra faire parler toutes les progénitures, comme tous les Génocides perpétrés sur les Tutsi depuis belle lurette ! C’est vrai, les Tutsi ont été génocidés, ouvertement et tacitement. Ce n’est qu’en 1994 qu’on reconnaît cette méprisable besogne.
Il est insensé en outre, que ces genres de crimes puissent passer pour imperceptibles. À l’aube de la commémoration du 4ème anniversaire du génocide des Banyamulenge à Gatumba, l’heure est à la mise au point quant aux parrains de cette besogne macabre qui se la coulent douce à Bujumbura et à Kinshasa et qui sont mêmes portés aux plus hautes dignités ou les réclament.
En effet, personne n’ignore que le fameux porte – parole du FNL a déclaré haut et avec force qu’il a commandité cette ignominieuse tâche uniquement parce qu’il s’agissait des Tutsi.
Sans pour autant se perdre dans les qualifications et les définitions juridiques des actes commis à Gatumba, (qui d’ailleurs clarifient ces actes de génocidaires) signalons que le Burundi et la République Démocratique du Congo, RDC, ont souscrit à la convention de Genève de 1948, sur la prévention et la répression du crime de génocide et des crimes contre l’humanité et d’autres conventions Internationales de protection des droits de l’homme. Étant parties de ces conventions, ces États se sont engagés à prévenir et à réprimer le génocide et les crimes contre l’humanité, que ce soit en temps de guerre ou de paix.
De plus, précisons en effet que, le Burundi et la RDC sont membres du statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale qui sanctionne ces actes au niveau international. Le Burundi y a adhéré, le 06 Janvier 1997 et le ministre des affaires étrangères à l’époque a signé le statut en date du 13 Janvier 1999 et en Avril 2003, l’Assemblée Nationale du Burundi a approuvé à l’unanimité la ratification du statut de la Cour Pénale Internationale. Le document de ratification a été déposé le 21 Septembre 2004 et parallèlement l’Assemblée a adopté à la même date une loi nationale érigeant en infraction, les actes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, ce dernier avait signé le statut de la CPI en date du 08 Septembre 2000 par le biais du Ministre des affaires étrangères, à l’époque Yerodia NDOMBASI et la ratification a eu lieu en date du 11 Avril 2002.
L’on sait que, selon le rapport du Human Right Watch de Septembre 2004, et témoignages concordants des rescapés et rapatriés burundais et congolais qui étaient sur place, les attaquants n’ont visé que les Banyamulenge et n’ont pas attaqué les rapatriés burundais et autres réfugiés congolais qui étaient dans le camp. Ceci nous permet de dire que ces actes ne visaient que les membres d’un groupe spécifique, identifié par son appartenance ethnique et nationale, notamment le Banyamulenge, Tutsi congolais. Ces actes sont incriminés par les mêmes conventions.
Selon les informations recueillies auprès des rescapés, rapatriés burundais et autres congolais qui vivaient dans le camp, l’on connaît encore que, les concepteurs et les auteurs de ce génocide et crime contre l’humanité sont venus du coté de la frontière de la République Démocratique du Congo et après avoir massacré les réfugiés, ils ont pris la même direction. Ceci nous permet de dire que toutes les organisations et préparations ont été effectuées sur le territoire congolais, pays de ressortissants des victimes qui venaient de le fuir à cause d’autres actes commis contre eux par les troupes gouvernementales à Bukavu et Uvira au mois de mai 2004, et qui avaient coûté la perte d’une quinzaine des vies humaines, toutes civiles.
Curieusement, le même Yerodia qu’on venait d’évoquer avait été le concepteur des massacres qui avaient été commis sur les Tutsi congolais à Kinshasa, majoritairement Banyamulenge. Celui-ci eut brièvement droit à un mandat d’arrêt International lancé par la Belgique. Étonnamment, ce mandat fût levé incognito et dans des conjonctures assez opaques. De même, Agathon RWASA et son collaborateur Pasteur HABIMANA ont été, à un moment donné, visés par la Cour Pénale Internationale. Cependant, force est de constater comment la communauté internationale s’est précipitée en faisant pression sur le gouvernement burundais de négocier avec ces criminels. Pourtant, le porte-parole du FNL, Habimana lui-même ne nie pas la possibilité et déclare qu’il n’hésite pas à comparaître devant une juridiction pénale internationale. Qu’attend faire le gouvernement burundais ?
Les Banyamulenge sont-ils des sous-hommes qui doivent subir toutes sortes des géhennes et que cela n’émeuve personne ? Au moment où, au Burundi comme en RDC, voire même dans toute la région des Grands Lacs, l’heure est à la réconciliation, nous supposons que ces crimes ne passeront pas inaperçues. Il est des situations qui ne doivent pas donner crédit l’affection à l’abominable. Les rescapés de Gatumba et leurs congénères demandent que justice soit faite. De même, les Burundais, toutes ethnies confondues, ont encore frais dans leurs mémoires, les cruautés contemporaines commises par le FNL sur le peuple burundais. Admettre qu’il accède à des dignités est une insulte à la nation burundaise.
Bien qu’enfin, la politique ait ses méandres que le commun des mortels ne sait pas défricher, nous supposons que le gouvernement burundais ne laissera ces ethnocidaires se prévaloir d’une intégrité quelconque et que cela soit ainsi nommé ! D’ailleurs, il est incroyable et inconcevable même que des personnes de cet acabit soient absoutes et réhabilitées dans des fonctions.
Le renouveau démocratique au Burundi est-il mieux défendu par ceux qui se posent des questions sur les actions de leurs dirigeants ou par ceux qui les suivent avec un patriotisme partisan et aveuglant ? Faut-il prendre des risques de couvrir des crimes, peut-être sans précédent, pour ne pas donner d'argument à ses ennemis ? Est-ce une faute de se poser ces questions, ou est-ce un devoir ? Devons – nous admettre une culture du cynisme et du scepticisme ? Prend-on les Banyamulenge pour des idiots de sorte qu’ils ne sont pas capables de revendiquer leurs droits ? À cette dernière question la réponse est certainement, Non. Ils vivent une ère d’une crise de Leadership communautaire admettons – les, mais ils ne sont pas instigateurs d’une culture de l’impunité qui favorise que, la violence appelle à la violence.
Par Rumenge Nt. Alain, M.Sc.
Professeur Chargé des cours au KHI
Thursday, September 25, 2008
UBU IBINTU BYABAYE AMAYOBERE MUMINEMBWE
Ubu, inkuru zivugwa mu biganiro by’abakomoka n’abatuye agace ka Mibembwe ni
inkuru z’ihohoterwa, kwicwa ndetse n’agashinyaguro gakorerwa abaturage
batuye mu misozi ya Mulenge. Ibi byatangiye byitwa ubugizi bwa nabi bukorwa
n’ingabo za Kongo ziturka mu yandi moko, bikavugwa ko bibasiraga Abanyamulenge
kubera kudahuza ubwoko no kubera ko Umututsi wese aho ari muri Kongo atotezwa.
Ubu ibintu byabaye amayobera, abo twitaga abanzi bacu ubu, barituramiye,
baratureba ndetse bamwe muri bo bafite agatima kimpuhwe baratabariza bene
Kanyamulenge bati nyabuneka nimureke tujye guhuza bariya Bantu. Ibi ni bimwe
mubyavuzwe mu nama ya Goma, ubwo umuyobozi w’inteko Vital Kamerhe yasabaga ko
haboneka “ imfura” z’abashi n’andi moko zikaba abahuza b’ubwoko. Aha
ubwoko by’abanyamulenge bugeze hateye isoni ndetse nagahinda, aho ya nzoka
twavutse dusanga bavuga ngo iba ndende ntiyikoma, yageze noneho aho yikoma.
Amakuru aza buri munsi, kandi buri wese azi ni uko ubu mu Minembwe, nta muntu
ukigira ijambo avuga, abantu bafashwe ingwate, batunzwe n’igitsure cyabitwaga
ko aribo bakagombye kubafasha no kubatabara. Abagore n’abana babakobwa ubu
afatwa kungufu bakangizwa, tutavuze indwara bashobora kuba baterwa ni benshi,
buri Munyamulenge aho ari ku isi ashaka igisubizo akakibura, nyamara imabraga
zacu twese zishobora kugira abo zirengera.
Muri iyi nkuru turagerageza gukora isesengura ry’uburyo iki kibazo kigomba
gukemurwa, kubera ko hashize hafi ibyumweru bibiri tuvuga ku rupfu rw’umusore
witwa Rutabara Pilote wazize ko atabariye mushiki we wari ufashwe bunyamaswa,
ndetse aho abantu batangiye kubivugira no kubisakuza, birasa naho byahaye abantu
isura nyayo yuko ikibazo giteye, nyamara si ubwanone ibibazo nkibi bitubaho
tukamagana, tukabisakuza, ariko umuryango w’Abanyamulenge murirusange ntugire
ikintu gifatika gishobora guha inkozi zibibi amasomo.
Intangiriro y’ibi byago: Burya ngo utabizi yicwa no kutabimenya, ndetse ngo
wumutsa inkuba ikagukubitira abana, ngo umurozi nawe umuhishira akakumaraho
urubyaro. Abasore barimo kuduhekura nitwe twaboroye, kuva intambara ya 1996
itangira na nyuma yaho, abenshi muribo baranzwe n’ubwicanyi. Ariko icyo gihe
kuberaga ko bicaga ando moko, nta Munyamulenge numwe wigeze ahaguruka ngo
abiyame, mubyukuri hamwe byasaga naho barimo barengera ubwoko, ariko kandi muri
bo barimo babiba imbuto yo kumena amaraso. Interahamwe zicanye mu Rwanda mu 1994
nubu ziracicana muri Kongo kubera ko uwanyoye amaraso ntayahaga.
Mwese muribuka uburyo ki twese twahagurukiye hamwe turwanirira Masunzu ubwo
yari amaze kutumvikana n’ingabo z’u Rwanda, kujya inyuma ye Abanyamulenge
benshi babibonagamo kurengera ubwoko bwose, ndetse no kwanga ko ubwoko bwose
busuzugurwa, Masunzu yubaraweho nubwoko bwose, yewe hari nabana
b’Abanyamulenge bamennye amaraso kubera kurengera Masunzu. Urugero ni
abasirikare b’Abanyarwanda barasiwe Uvira ubwo bashakaga gufata Masunzu.Ibyo
birasa nibyo uwitwa Muheto, alias SHETANI yakoze I Makobola, twese twaranumye,
ndetse bifatwa nko kwihorera kuko hari abana b’Abanyamulenge bari baguye muri
uwo muhana.
Bukeye, RCD yohereje Jules MUtebutsi mu Minembwe kugira ngo aje kurwanya
Masunzu wari wariyise umwigomeke, ariko mubyukuri ntabwo masunzu yagiraga
ingingo zifatika zituma ataja munsi y’amategeko n’ubuyobozi bwa gisirikare
bwa RCD, ikibazo yagiraga ni kimwe gusa: RCD yari ifashijwe n’u Rwanda,
Masunzu yari yarishe abasirikare b’u Rwanda abaziza ubusa, rero yabonaga ko
byanga byakunda nasubira muri RCD azafatwa. Icyakora ibyo ntawe wenda
yashoboraga kubibwira kubera ko cyari icyaha cye bwite,kandi icyaha ni gatozi.
Yafashe umwanzuro wo kwinjiza iyo ngengabitekerezo(ideology) mu baturage ba
Mulenge ababwira ko umwanzi wabo ari Umunyarwanda cangwe se RCD kuko byose kuri
we byari bimwe. Abaturage babyumvise gutyo, ndetse nabana benshi bafatwa bugwate
na Masunzu kubera inyungu zagatwe ke.
Intambara hagati ya Masunzu na Jules Mutebutsi ntawe utazi ibyayo, yarwanywe
nabaturage, kugeza igihe RCD yitabaza ingabo z’u Rwanda nazo zatsinzwe
n’abaturage.Ariko izina n’intsinzi byabaye ibya Masunzu, bimukura ku cyavu
bimugeza ku ntebe y’agasuzuguro n’ubuhemu nkirya APULONI yari yiayeho. Iyo
ntebe niyo Joseph KABILA yamusanzeho amuheraho isakaramento y’amaraso
y’abana b’Abanyamulenge arimo va uyu munsi. NGIYI INTANGIRIRO Y’IMIBABARO
UBWOKO BURIMO NONE.
Bamwe bati gute se kandi???? Iyo Masunzu ataza kwigira ikigomeke, nako iyo
ataza kumena amaraso ngo ahungire mu misozi ya Minembwe, aho yari yizeye
umutekano we, uyu munsi nta musirikare uba uri ruguru. Kuko aba yaragiye mu
mategeko ya gisirikare akajya gukorera ahandi. Muti none se ko ari I Bukavu ni
gute ahuye nibyo?? Kuba Muheto, Santos nabandi bica bakanasenya, bari mu mwanya
Masunzu yari arimo imyaka ishize, Muheto aratinya ko aramutse amanutse yafatwa
mpiri agashikirizwa ubutabera, kuko ga Abaturage aba civils yishe bafite
ababavugira kandi dossier ye yamaze kugera aho atazayigarura niyo yaha Kabila
imitwe yose y’Abanyamulenge bamwijeje.
Kuki uyu munsi Muheto,Santos bakora amahano, Masunzu arebera kandi ariwe
wakagombye kubahana?? Nuko ibyo bakora nawe yabikoze, kandi aho bageze ni
nkakurya ngo “ Mvuga maze nkuvemo” Masunzu yafashe inkota yica abana
bamurwanyeho, uwo ninde yababarira, erega nawe aho ari ntabwo yacitse ubutabera,
ikibazo gusa nuko akorana nabo atazi, kuko sinzi ko uyu munsi Masunzu ariwe uri
aharengeye aho Bemba yari ari. “Imbeba irya umuhini yototera isuka.” Rero,
Masunzu ubu ntashobora gutunga Muheto urutoki cangwe Santos kuko aribyo
bivomesho akoresha kwa Kabila, bamuvuyemo yaba asigaye ku gasi wenyine. Uko rero
niko biteye, ni urunana ( chaine) y’abagizi ba nabi, batakibabazwa namaraso
yabantu, aho bageze babaye ibinya, niba “ Ntambabazi”.
Hakorwa iki ngo ako gatoreranzambi kubugome kavanweho, ndetse nako gatsiko
k’abaterabwoba (terrorosts) gasamburwe?
Njye mbona kugira ngo uriya mutwe wabagizi ba nabi uhashwe, abantu bose
nk’ubwoko twahagurukira hamwe, ariko rero hari bimwe by;ingenzi bigomba
gukorwa nizi nzego:
1. Abanyapolitiki b”Abanyamulenge: Abanyapolitiki b’Abanyamulenge aho abri
hose muri Kongo mugomba guhagurukira rimwe mugasaba ubutabera bwa gisirikare ko
nufata ziriya nkozi zikibi zigahanwa. Ntibizoroha kuko abo muergera aribo
bakuriye missions nkaziriya, ariko kandi mugomba gukoresha imbaraga zanyu zose,
mukageza ibyo birego no muzindi nzego mpuzamahanga kubera ko ijwi ryanyu
ryumvikana.
2. Abaturage batuye mu Minembwe: Nubwo bitoroshye guhangana nabo bicanyi
bitwaje intwaro, ariko kandi Abanyarwanda baca umugani ngo “ akimuhana kaza
imvura ihise” muhaguruke mukoreshe inzira zose zishoboka murebe ko mwaramira
abatarapfa. Aha nasaba ko imiryango yajya hamwe ikagenderera ziriya nkozi zibibi
nubwo bigize “bantumva” ababyeyi babo bakaba hana, ndetse bakabaca mu
miryango kumugaragaro, kubera ko buriya bugome bugiye kuzatuma imiryango yangana
burundu. Noneho umuntu akajya amenya ko na nyina umubyara yamuciye mu muryango
we.
3. Diaspora: Ubu Abanyamulenge bari hanze y;igihugu bararuta abakirimo.
Nukuvuga guhera hakurya ya Rusizi ukageza no kuyindi migabane, bagomba
guhaguruka bakamagana,bagatanga ibirego, bagasaba ko Masunzu, Muheto, Santos
bafatwa vuba na bwangu bagashikirizwa ubutabera.
4. Umunyamulenge wese muri rusange: Amateka yacu yaranzwe no gukingira abantu
ikibaba twitwaje umuvukano, ariko rero bigeze ahantu tugomba kurenga
amarangamutima (sentiments) tukareba inyungu zubwoko. Aha reka ntange urugero.
Ejobundi Muheto yakingiye ikibaba bene se bari bibye ibikoresho byamashuri arimo
yubakwa kuri Mugono. Bamuhungiyeho, umuryango wabo ubonye iryo shyano ufata inka
zabo basore uzijyana gusaba imbabazi, bukeye Muheto aza kunyaga zanka. Nubu abo
basore ibyo bibye ntibyagarutse, kandi mubyukuri amashuri yarimo yubakirwa abana
b’Abanyamulenge bose. Urwo ni rumwe mungero zigayitse. Santos ibyo yakoze
atanga itegeko ryo kwicana, ndetse bikaba nta kirakorwa ngo abakoze ibyaha
bahanwe.Rero, niba tukigira umutima wo gukunda ubwoko tubanze dushire
amasentiments ku ruhande, ikibi tucyite ikibi, icyiza nacyo tucyite cyiza,
hanyuma inkozi zibibi zitwe gutyo, kandi tutabishize ku murara cangwe ngo
abanaka, kuko ibyo nabyo bigiye kuzatuma ducikamo
ibice kurusha.
By
Justin
Journal Minembwe Contributor
inkuru z’ihohoterwa, kwicwa ndetse n’agashinyaguro gakorerwa abaturage
batuye mu misozi ya Mulenge. Ibi byatangiye byitwa ubugizi bwa nabi bukorwa
n’ingabo za Kongo ziturka mu yandi moko, bikavugwa ko bibasiraga Abanyamulenge
kubera kudahuza ubwoko no kubera ko Umututsi wese aho ari muri Kongo atotezwa.
Ubu ibintu byabaye amayobera, abo twitaga abanzi bacu ubu, barituramiye,
baratureba ndetse bamwe muri bo bafite agatima kimpuhwe baratabariza bene
Kanyamulenge bati nyabuneka nimureke tujye guhuza bariya Bantu. Ibi ni bimwe
mubyavuzwe mu nama ya Goma, ubwo umuyobozi w’inteko Vital Kamerhe yasabaga ko
haboneka “ imfura” z’abashi n’andi moko zikaba abahuza b’ubwoko. Aha
ubwoko by’abanyamulenge bugeze hateye isoni ndetse nagahinda, aho ya nzoka
twavutse dusanga bavuga ngo iba ndende ntiyikoma, yageze noneho aho yikoma.
Amakuru aza buri munsi, kandi buri wese azi ni uko ubu mu Minembwe, nta muntu
ukigira ijambo avuga, abantu bafashwe ingwate, batunzwe n’igitsure cyabitwaga
ko aribo bakagombye kubafasha no kubatabara. Abagore n’abana babakobwa ubu
afatwa kungufu bakangizwa, tutavuze indwara bashobora kuba baterwa ni benshi,
buri Munyamulenge aho ari ku isi ashaka igisubizo akakibura, nyamara imabraga
zacu twese zishobora kugira abo zirengera.
Muri iyi nkuru turagerageza gukora isesengura ry’uburyo iki kibazo kigomba
gukemurwa, kubera ko hashize hafi ibyumweru bibiri tuvuga ku rupfu rw’umusore
witwa Rutabara Pilote wazize ko atabariye mushiki we wari ufashwe bunyamaswa,
ndetse aho abantu batangiye kubivugira no kubisakuza, birasa naho byahaye abantu
isura nyayo yuko ikibazo giteye, nyamara si ubwanone ibibazo nkibi bitubaho
tukamagana, tukabisakuza, ariko umuryango w’Abanyamulenge murirusange ntugire
ikintu gifatika gishobora guha inkozi zibibi amasomo.
Intangiriro y’ibi byago: Burya ngo utabizi yicwa no kutabimenya, ndetse ngo
wumutsa inkuba ikagukubitira abana, ngo umurozi nawe umuhishira akakumaraho
urubyaro. Abasore barimo kuduhekura nitwe twaboroye, kuva intambara ya 1996
itangira na nyuma yaho, abenshi muribo baranzwe n’ubwicanyi. Ariko icyo gihe
kuberaga ko bicaga ando moko, nta Munyamulenge numwe wigeze ahaguruka ngo
abiyame, mubyukuri hamwe byasaga naho barimo barengera ubwoko, ariko kandi muri
bo barimo babiba imbuto yo kumena amaraso. Interahamwe zicanye mu Rwanda mu 1994
nubu ziracicana muri Kongo kubera ko uwanyoye amaraso ntayahaga.
Mwese muribuka uburyo ki twese twahagurukiye hamwe turwanirira Masunzu ubwo
yari amaze kutumvikana n’ingabo z’u Rwanda, kujya inyuma ye Abanyamulenge
benshi babibonagamo kurengera ubwoko bwose, ndetse no kwanga ko ubwoko bwose
busuzugurwa, Masunzu yubaraweho nubwoko bwose, yewe hari nabana
b’Abanyamulenge bamennye amaraso kubera kurengera Masunzu. Urugero ni
abasirikare b’Abanyarwanda barasiwe Uvira ubwo bashakaga gufata Masunzu.Ibyo
birasa nibyo uwitwa Muheto, alias SHETANI yakoze I Makobola, twese twaranumye,
ndetse bifatwa nko kwihorera kuko hari abana b’Abanyamulenge bari baguye muri
uwo muhana.
Bukeye, RCD yohereje Jules MUtebutsi mu Minembwe kugira ngo aje kurwanya
Masunzu wari wariyise umwigomeke, ariko mubyukuri ntabwo masunzu yagiraga
ingingo zifatika zituma ataja munsi y’amategeko n’ubuyobozi bwa gisirikare
bwa RCD, ikibazo yagiraga ni kimwe gusa: RCD yari ifashijwe n’u Rwanda,
Masunzu yari yarishe abasirikare b’u Rwanda abaziza ubusa, rero yabonaga ko
byanga byakunda nasubira muri RCD azafatwa. Icyakora ibyo ntawe wenda
yashoboraga kubibwira kubera ko cyari icyaha cye bwite,kandi icyaha ni gatozi.
Yafashe umwanzuro wo kwinjiza iyo ngengabitekerezo(ideology) mu baturage ba
Mulenge ababwira ko umwanzi wabo ari Umunyarwanda cangwe se RCD kuko byose kuri
we byari bimwe. Abaturage babyumvise gutyo, ndetse nabana benshi bafatwa bugwate
na Masunzu kubera inyungu zagatwe ke.
Intambara hagati ya Masunzu na Jules Mutebutsi ntawe utazi ibyayo, yarwanywe
nabaturage, kugeza igihe RCD yitabaza ingabo z’u Rwanda nazo zatsinzwe
n’abaturage.Ariko izina n’intsinzi byabaye ibya Masunzu, bimukura ku cyavu
bimugeza ku ntebe y’agasuzuguro n’ubuhemu nkirya APULONI yari yiayeho. Iyo
ntebe niyo Joseph KABILA yamusanzeho amuheraho isakaramento y’amaraso
y’abana b’Abanyamulenge arimo va uyu munsi. NGIYI INTANGIRIRO Y’IMIBABARO
UBWOKO BURIMO NONE.
Bamwe bati gute se kandi???? Iyo Masunzu ataza kwigira ikigomeke, nako iyo
ataza kumena amaraso ngo ahungire mu misozi ya Minembwe, aho yari yizeye
umutekano we, uyu munsi nta musirikare uba uri ruguru. Kuko aba yaragiye mu
mategeko ya gisirikare akajya gukorera ahandi. Muti none se ko ari I Bukavu ni
gute ahuye nibyo?? Kuba Muheto, Santos nabandi bica bakanasenya, bari mu mwanya
Masunzu yari arimo imyaka ishize, Muheto aratinya ko aramutse amanutse yafatwa
mpiri agashikirizwa ubutabera, kuko ga Abaturage aba civils yishe bafite
ababavugira kandi dossier ye yamaze kugera aho atazayigarura niyo yaha Kabila
imitwe yose y’Abanyamulenge bamwijeje.
Kuki uyu munsi Muheto,Santos bakora amahano, Masunzu arebera kandi ariwe
wakagombye kubahana?? Nuko ibyo bakora nawe yabikoze, kandi aho bageze ni
nkakurya ngo “ Mvuga maze nkuvemo” Masunzu yafashe inkota yica abana
bamurwanyeho, uwo ninde yababarira, erega nawe aho ari ntabwo yacitse ubutabera,
ikibazo gusa nuko akorana nabo atazi, kuko sinzi ko uyu munsi Masunzu ariwe uri
aharengeye aho Bemba yari ari. “Imbeba irya umuhini yototera isuka.” Rero,
Masunzu ubu ntashobora gutunga Muheto urutoki cangwe Santos kuko aribyo
bivomesho akoresha kwa Kabila, bamuvuyemo yaba asigaye ku gasi wenyine. Uko rero
niko biteye, ni urunana ( chaine) y’abagizi ba nabi, batakibabazwa namaraso
yabantu, aho bageze babaye ibinya, niba “ Ntambabazi”.
Hakorwa iki ngo ako gatoreranzambi kubugome kavanweho, ndetse nako gatsiko
k’abaterabwoba (terrorosts) gasamburwe?
Njye mbona kugira ngo uriya mutwe wabagizi ba nabi uhashwe, abantu bose
nk’ubwoko twahagurukira hamwe, ariko rero hari bimwe by;ingenzi bigomba
gukorwa nizi nzego:
1. Abanyapolitiki b”Abanyamulenge: Abanyapolitiki b’Abanyamulenge aho abri
hose muri Kongo mugomba guhagurukira rimwe mugasaba ubutabera bwa gisirikare ko
nufata ziriya nkozi zikibi zigahanwa. Ntibizoroha kuko abo muergera aribo
bakuriye missions nkaziriya, ariko kandi mugomba gukoresha imbaraga zanyu zose,
mukageza ibyo birego no muzindi nzego mpuzamahanga kubera ko ijwi ryanyu
ryumvikana.
2. Abaturage batuye mu Minembwe: Nubwo bitoroshye guhangana nabo bicanyi
bitwaje intwaro, ariko kandi Abanyarwanda baca umugani ngo “ akimuhana kaza
imvura ihise” muhaguruke mukoreshe inzira zose zishoboka murebe ko mwaramira
abatarapfa. Aha nasaba ko imiryango yajya hamwe ikagenderera ziriya nkozi zibibi
nubwo bigize “bantumva” ababyeyi babo bakaba hana, ndetse bakabaca mu
miryango kumugaragaro, kubera ko buriya bugome bugiye kuzatuma imiryango yangana
burundu. Noneho umuntu akajya amenya ko na nyina umubyara yamuciye mu muryango
we.
3. Diaspora: Ubu Abanyamulenge bari hanze y;igihugu bararuta abakirimo.
Nukuvuga guhera hakurya ya Rusizi ukageza no kuyindi migabane, bagomba
guhaguruka bakamagana,bagatanga ibirego, bagasaba ko Masunzu, Muheto, Santos
bafatwa vuba na bwangu bagashikirizwa ubutabera.
4. Umunyamulenge wese muri rusange: Amateka yacu yaranzwe no gukingira abantu
ikibaba twitwaje umuvukano, ariko rero bigeze ahantu tugomba kurenga
amarangamutima (sentiments) tukareba inyungu zubwoko. Aha reka ntange urugero.
Ejobundi Muheto yakingiye ikibaba bene se bari bibye ibikoresho byamashuri arimo
yubakwa kuri Mugono. Bamuhungiyeho, umuryango wabo ubonye iryo shyano ufata inka
zabo basore uzijyana gusaba imbabazi, bukeye Muheto aza kunyaga zanka. Nubu abo
basore ibyo bibye ntibyagarutse, kandi mubyukuri amashuri yarimo yubakirwa abana
b’Abanyamulenge bose. Urwo ni rumwe mungero zigayitse. Santos ibyo yakoze
atanga itegeko ryo kwicana, ndetse bikaba nta kirakorwa ngo abakoze ibyaha
bahanwe.Rero, niba tukigira umutima wo gukunda ubwoko tubanze dushire
amasentiments ku ruhande, ikibi tucyite ikibi, icyiza nacyo tucyite cyiza,
hanyuma inkozi zibibi zitwe gutyo, kandi tutabishize ku murara cangwe ngo
abanaka, kuko ibyo nabyo bigiye kuzatuma ducikamo
ibice kurusha.
By
Justin
Journal Minembwe Contributor
Thursday, September 11, 2008
IMIRWANO IRAKOMEJE MUMINEMBWE
Mu Minembwe twaramutse neza. Nta masasu yavuze muri iki gitondo, ariko baracahanganye.
Intambara yejo, kuri front ya Muliza yaguye mo umuntu umwe, umwana w’umusore witwa ACHERI wa Byondo w’Abasita wo ku Kibundi. Hakomereka umugabo witwa DIADONI w’Abahima w’igakenke. Naho kuri front yo mu Gitumba nta wapfuye nta n’uwakomeretse. Abaturage bose bashoboye guhungishwa n’imitungo yabo yose yimukanwa, ubu bari mubiziba no muri Nyagishasha. Ya makuru twari twavuze ko hapfuye abasirikare 10, yabaye ibinyoma.
Abaturage bigabuye mo deux goupes imwe ko irarwana hano, indi, ari nayo igizwe n’abantu benshi, yara’’pasuwe’’ itabara mubiraro.
Imihana y’abapfurero yo mu Gitumba na Muliza yarasenyutse, ubu irimo « Abagiriye », ariko bafite consigne yo kutagira ikintu bangiriza cy’Abapfurero, kugeza aho bazibwiriza kugaruka. Precisons que abasore b’abapfurero bo muri iyo mihana ont participé activement muri iyo mirwano muruhande rwa Mai.
Muri rusange, kugeza ubu, abaturage babyitwaye mo neza ku ma front yombi, adui amaze kubona ko ntakintu kinini azagera ho.
Ikindi n’uko kugeza ubu ntawe uzi ico aba Pfurero bashaka.
Muvura.
Intambara yejo, kuri front ya Muliza yaguye mo umuntu umwe, umwana w’umusore witwa ACHERI wa Byondo w’Abasita wo ku Kibundi. Hakomereka umugabo witwa DIADONI w’Abahima w’igakenke. Naho kuri front yo mu Gitumba nta wapfuye nta n’uwakomeretse. Abaturage bose bashoboye guhungishwa n’imitungo yabo yose yimukanwa, ubu bari mubiziba no muri Nyagishasha. Ya makuru twari twavuze ko hapfuye abasirikare 10, yabaye ibinyoma.
Abaturage bigabuye mo deux goupes imwe ko irarwana hano, indi, ari nayo igizwe n’abantu benshi, yara’’pasuwe’’ itabara mubiraro.
Imihana y’abapfurero yo mu Gitumba na Muliza yarasenyutse, ubu irimo « Abagiriye », ariko bafite consigne yo kutagira ikintu bangiriza cy’Abapfurero, kugeza aho bazibwiriza kugaruka. Precisons que abasore b’abapfurero bo muri iyo mihana ont participé activement muri iyo mirwano muruhande rwa Mai.
Muri rusange, kugeza ubu, abaturage babyitwaye mo neza ku ma front yombi, adui amaze kubona ko ntakintu kinini azagera ho.
Ikindi n’uko kugeza ubu ntawe uzi ico aba Pfurero bashaka.
Muvura.
Friday, September 5, 2008
Press Release
Banyamulenge refugees in Kenya face uncertainty
September 05th, 2008
According to our source in the region, a number of the Banyamulenge refugees are locked up in prison in Nairobi, the capital city of Kenya for leaving their refugee camp in Kakuma, a 500 km from Nairobi. Close to 50 Banyamulenge refugees slipped into Kenya from the Democratic Republican of Congo in the past 4 years to escape genocide in Burundi where some of them were refugees and years of war at home. ‘We survived genocide in a refugee camp in Burundi in 2004 after an entire refugee camp was burned and over 160 massacred simply because they were Banyamulenge. Having seen that there was no protection in Burundi even in refugee camp, some of us decided to come to Kenya where they sent us in Kakuma refugee camp. Four years later, the same people who killed our relatives in Burundi, here I mean some congolese and hutu extremists have started once again threatening to kill us as they did in Burundi", says unnamed reufee in Kenya. As members of the Banyamulenge people, for whom the memory of the Gatumba genocide is still fresh in our minds, we cannot stand by as refugees from the genocide in Burundi are being tortured in Kenyan prisons for having fled for their safety.
John, one of the refugee group who escaped the Kenyan police, said "sneaking across the desert border from Kakuma into Nairobi was perilous, but worth it - despite that some of us are being sent to jail. Over there were threatened to be killed by the same people who have always killed our people".
"There are thousands of Hutu and Congolese extremists who hate Tutsis in that refugee camp. They were first afraid of expressing their aggressiveness towards us in the last coup of years although some individuals had always said that they will make sure we are all dead. But most of them were calm only with angry and hateful faces. We could have been killed at any time as that place is like a jungle," said John. The plight of the Banyamulenge refugees need to be looked at seriously and their safety should generate some kind of emergecy debate among all stakeholders including the UNHCR, Kenyan authorities, various western ambassies and refugee sponsors.
"On behalf of Banyamulenge diaspora in Canada, I urge all the above stakeholders to show solidarity with the Banyamulenge refugees in Kenya and Burundi and help find a solution to their safety",Human Rights Activist, Muhoza H. said. It is not acceptable that these people remain incarcerated and we urge UNHCR and western ambassies in the region to try as quickly as possible to find a way to have a speedy humanitarian solution.
It is clear to everybody that going back home is a problem for these Banyamulenge refugees. The conflict is not finished in their country. The Kenyan authority should know that the incarceration of refugees fleing for their safety is illegal and they should know that these people are survivors of genocide and should be treated as refugees.
Akim
Editor Journal Minembwe
www.mulenge.blogspot.com
September 05th, 2008
According to our source in the region, a number of the Banyamulenge refugees are locked up in prison in Nairobi, the capital city of Kenya for leaving their refugee camp in Kakuma, a 500 km from Nairobi. Close to 50 Banyamulenge refugees slipped into Kenya from the Democratic Republican of Congo in the past 4 years to escape genocide in Burundi where some of them were refugees and years of war at home. ‘We survived genocide in a refugee camp in Burundi in 2004 after an entire refugee camp was burned and over 160 massacred simply because they were Banyamulenge. Having seen that there was no protection in Burundi even in refugee camp, some of us decided to come to Kenya where they sent us in Kakuma refugee camp. Four years later, the same people who killed our relatives in Burundi, here I mean some congolese and hutu extremists have started once again threatening to kill us as they did in Burundi", says unnamed reufee in Kenya. As members of the Banyamulenge people, for whom the memory of the Gatumba genocide is still fresh in our minds, we cannot stand by as refugees from the genocide in Burundi are being tortured in Kenyan prisons for having fled for their safety.
John, one of the refugee group who escaped the Kenyan police, said "sneaking across the desert border from Kakuma into Nairobi was perilous, but worth it - despite that some of us are being sent to jail. Over there were threatened to be killed by the same people who have always killed our people".
"There are thousands of Hutu and Congolese extremists who hate Tutsis in that refugee camp. They were first afraid of expressing their aggressiveness towards us in the last coup of years although some individuals had always said that they will make sure we are all dead. But most of them were calm only with angry and hateful faces. We could have been killed at any time as that place is like a jungle," said John. The plight of the Banyamulenge refugees need to be looked at seriously and their safety should generate some kind of emergecy debate among all stakeholders including the UNHCR, Kenyan authorities, various western ambassies and refugee sponsors.
"On behalf of Banyamulenge diaspora in Canada, I urge all the above stakeholders to show solidarity with the Banyamulenge refugees in Kenya and Burundi and help find a solution to their safety",Human Rights Activist, Muhoza H. said. It is not acceptable that these people remain incarcerated and we urge UNHCR and western ambassies in the region to try as quickly as possible to find a way to have a speedy humanitarian solution.
It is clear to everybody that going back home is a problem for these Banyamulenge refugees. The conflict is not finished in their country. The Kenyan authority should know that the incarceration of refugees fleing for their safety is illegal and they should know that these people are survivors of genocide and should be treated as refugees.
Akim
Editor Journal Minembwe
www.mulenge.blogspot.com
IMPUZI ZABANYAMULENGE ZAFUNZWE MURI KENYA
Kuva ejo kuwa kane taliki 04.08.2008 twamenyeshejwe n .abantu batatu bari muri Kenya bamwe ndabazi abandi nabamenye banyibwiye nyine nkuko dusanzwe
Nkuko babivuga ngo bari mu mkabi y impunzi yitwa KAKUMA iri kuri 800Km de la Capitale Nairobi
Muri iyo Nkambi babana n`Ababembe, Abapfurero naho ngo Abashi bo bihinduye Abanyamulenge
Noneho Ababembe,Abapfurero bazamura itiku, kugeza aho bandikira HCR ko badashaka gukomeza kubana n`Abanyamulenge ngo banabatera ubwoba
Abanyamulenge baratakamba biranga, bigira Inama yo kujya kubivuga Nairobi bagezeyo HCR ntiyabakemurira ikibazo Ahubwo ngo ibateza Polisi irabafunga Ubu tubandikira aka kanya turavuga n`abatumenyesheje abantu bagifunze kuri Police iNairobi
Badusabye bakomeje ko twabamenyesha pour Secours Iya Masengesho inkunga Materiel, ndetse n`Inkunga Politique et Médiatique
Nubwo twavuganye hari ibyo ntashoboye kugera ho
-1 Nta No za Tel z`abakuriye Inkambi ya Kakuma, Ukuriye HCR mu Nkambi ndetse na Nairobi na Police
-2 Sinzi niba Ambassade ya Congo icyo ibivugaho
-3. Sinashoboye kumenya umuntu cyangwa Abntu bakeka nommement ko aribo ba Nyirabayazana
Ngaho inkuru, je pense ko ari Authentique ariko nyine Mugerageze abashoboye kugera surtout ku ababifite mo Autarité
Ndagira ngo ba Etienne na ba Past Mikebanyi ni batubwire ho bihagije
Bukuru Ntwari
Nkuko babivuga ngo bari mu mkabi y impunzi yitwa KAKUMA iri kuri 800Km de la Capitale Nairobi
Muri iyo Nkambi babana n`Ababembe, Abapfurero naho ngo Abashi bo bihinduye Abanyamulenge
Noneho Ababembe,Abapfurero bazamura itiku, kugeza aho bandikira HCR ko badashaka gukomeza kubana n`Abanyamulenge ngo banabatera ubwoba
Abanyamulenge baratakamba biranga, bigira Inama yo kujya kubivuga Nairobi bagezeyo HCR ntiyabakemurira ikibazo Ahubwo ngo ibateza Polisi irabafunga Ubu tubandikira aka kanya turavuga n`abatumenyesheje abantu bagifunze kuri Police iNairobi
Badusabye bakomeje ko twabamenyesha pour Secours Iya Masengesho inkunga Materiel, ndetse n`Inkunga Politique et Médiatique
Nubwo twavuganye hari ibyo ntashoboye kugera ho
-1 Nta No za Tel z`abakuriye Inkambi ya Kakuma, Ukuriye HCR mu Nkambi ndetse na Nairobi na Police
-2 Sinzi niba Ambassade ya Congo icyo ibivugaho
-3. Sinashoboye kumenya umuntu cyangwa Abntu bakeka nommement ko aribo ba Nyirabayazana
Ngaho inkuru, je pense ko ari Authentique ariko nyine Mugerageze abashoboye kugera surtout ku ababifite mo Autarité
Ndagira ngo ba Etienne na ba Past Mikebanyi ni batubwire ho bihagije
Bukuru Ntwari