Tuesday, June 11, 2013

A KAMPALA, LE M23 DEVIENT LA VOIX DE TOUTE LA POPULATION DE L'EST DU RDCONGO


Les délégations du gouvernement Congolais, et du mouvement du M23 ont repris les pourparlers à Kampala. Toute la population de l’Est de la RDC, plus particulièrement ceux qui ne comprenaient pas encore la cause du M23, et qui étaient toujours manipulées par les medias nationaux et les propos mensongères des autorités Congolaises a l’égard des doléances du M23, seront cette fois-ci très content et satisfait de savoir les dispositions du projet d’accord du M23 élaboré par le M23 et présentées comme document finale dans cette négociation presque infinie a Kampala.
Ici il faut d’abord préciser certaines vérités incontestables même par les gens corrompues et manipules par le pouvoir de Kinshasa malgré leurs mauvaise foi notamment le fait que le l’Est du Congo : (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) a connu plusieurs guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement. Ainsi donc, il est évident (sauf pour les indifférents) que cette partie du pays doit absolument être déclaré « zone sinistrée » afin de permettre aux habitants longtemps victimes par des guerres de bénéficier un appui particulier, et une administration sensible à leurs problèmes et l’appui financier de la population à travers les bailleurs des fonds.
Cela dit, il n’est pas étonnant que le gouvernement Congolais s’oppose à cette initiative qui pouvait sans doute ramener la paix et aider la population de l’Est à se stabiliser. Ce qui nous incite a se poser la question de savoir c’est qui réellement entre le M23 et le gouvernement qui œuvre pour l’intérêt de la population de l’Est du Congo. Le teste devient cette fois ci claire et simple à vérifier : c’est les dispositions du projet de l’accord de Kampala. Qui propose des initiatives répondant à nos besoins nous, entant que population de l’Est du Congo ? Qui sait vraiment ceux dont on a besoin et qui milite pour qu’on en accède ? Voilà ce qui intéresse chaque personne de l’Est (sauf les acolytes du régime bien sûr). On doit en finir avec les manipulations des émotions, et sentiments, afin d’évoluer et savoir ce qui est très important pour nous et nos enfants, et la génération future.
En lisant le texte ci-dessous, finalement, on comprend effectivement qui lutte réellement pour l’intérêt commun de tout le peuple de l’Est du Congo. Voici un des articles  dans les dispositions du projet d’accord du M23 :
L’article 5 de ce projet d’accord dispose que « Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socioéconomique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement suite au déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l’Est de la République, le gouvernement s’engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Maniema et Tanganyika) comme étant une « zone sinistrée ». A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir de :
1. Un statut administratif particulier;
 2. D’un plan de développement spécial ;
3. D’une large autonomie fiscale et financière ;
4. D’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ;
5. D’un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment :
- Le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;
- L’Accord-cadre pour la Paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013 ». Ainsi pour démontrer sa détermination a sa cause, notamment la sécurité et le développement de l’Est de la RDC, ainsi que le retour des refugies le M23 souligne dans son article 23 que: « Dès lors que la partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux d’origine, le M23 s’engage à :
- Déposer définitivement les armes;- Démobiliser les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC;
- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre les revendications de la population congolaise ».

Toute personne qui a du bon sens comprend très bien la nécessité de sécuriser et développer cette partie du pays qui est longtemps marginalisé, oublié et même surexploitée par tous les régimes successifs de la RDC dont les conséquences sont très lourdes et exponentielles. Il serait alors une erreur très grave si on optait de laisser la responsabilité aux autorités du gouvernement Congolais soit de refuser l’adoption de ce projet, ou de mettre en vigueur l’accord de Kampala. Le gouvernement ne peut plus mentir a`  personne qu’il est capable de sécuriser l’Est du pays, ou de garantir le développement de l’Est non plus. Voilà pourquoi il faut une administration particulière à l’Est du pays et une large autonomie fiscale et financière capable de mettre en place un plan de développement et de sécurisation, et qui sera tenait redevable a` la population de l’Est et a la communauté internationale car il est connu de tout le monde que les autorités Congolaises sont corrompues et manque le sens de responsabilité et même moralité, par conséquent ne peuvent jamais exécuter ce projet.
Il est aussi très évident que le gouvernement à travers ses medias et ses acolytes personnalités vont vite manipuler la mass populaire comme d’habitude en diabolisant ce projet comme quoi c’est un agenda cache de certaines mains invisibles pour la « balcanisation du pays ».   Mais hélas, y a-t-il quelque qui peut honnêtement dire que le gouvernement Congolais a soit la volonté ou la capacité de mettre en place le plan de sécurisation, du retour de nos refugies et du développement de l’Est du pays au moment où ils n’ont jamais réussi a` sécuriser la population vivant dans des territoires sous sa contrôle pendant plus d’une decenie ? Ceci est même confirmé par le députe Mutuhule More More  dans son intervention avec le Ministre quand il attestant que : «Nous nous ne sommes pas satisfaits parce qu’il y a une insécurité généralisée dans la province du Nord-Kivu. On dénonce des cas d’insécurité même dans la partie contrôlée par le gouvernement. Il n’y a pas lieu de dire qu’il y a accalmie relative», a-t-il déclaré a` la radio okapi.

Le fait que le gouvernement Congolais arme les forces négatives étrangères telles que le FDLR et le FNL qui continuent de semer la terreur, et commettre de graves crimes contre la population de l’Est, témoigne sans équivoque sa mauvaise foi ou son incapacité de gérer l’ensemble du pays. Ceci fait qu’il y ait des formations des groupes armes locaux qui n’ont d’autre choix que de se prendre en charge. A titre d’exemple, le ministre provincial de l’Administration du territoire et des Affaires coutumières du Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi a lui-même confirmé que « La province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC compte plus de 27 groupes armés ».  Curieusement on s’attaque seulement au M23, et presque aucune mention de ces 27 autres groupes en plus d’autres dizaines au Sud-Kivu, et au Shaba comme Kata-Katanga.
Le ministre Valérien est allé plus loin jusqu’à préciser qu’en plus des groupes armés, « les militaires incontrôlés et la police parallèle de créer l’insécurité au Nord-Kivu » parlant sur les ondes du radio Okapi.
Bref, l’Est du Congo crie fort et clair pour un statut Administratif particulier et un plan Marechal du développement qui inclus un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux, notamment le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006;


A.M