Friday, April 24, 2009

A MINEMBWE LE CALME EST REVENUE, ET LE DEVELOPPEMENT CONTINUE



LES TRAVAUX NOBLES QUE FAIT UGEAFI de Mr. Butoto

Après une autre guerre tragique qui a durée presque deux semaines a` Minembwe, la vie commence encore a` y revenir. Les Banyamulenge de Minembwe ne se laissent jamais désesperés malgré les tragedies devenues habituelles qu'apportent leurs voisins Bafulero qui se déguisent toujours en MayiMayi pour lancer leurs attaques meurtrieres contre le peuple pacifiques, mais néamoins defenseurs de leur sécurité_le peuple Banyamulenge. Il faut dire que la guerre a couté la vie de 4 personnes a` Minembwe, mais les envahisseurs ont été comme toujours vaincu et humiliés a` jamais. Ils ont appris une belle et dure lecon pour n'en dire que ca.

Un bon signe de la reprise de la vie ordinaire a` Minembwe, c'est les enfants qui rentrent a` l'école, les femmes et hommes qui vont dans leurs champs et les marchants qui n'hesitent pas a` se rendre au marché. Toutes ces activités ont été reprise maintenant a` Minembwe, et nous en remercie le Tout puissant, l'Eternel notre belger.
Ceci dit, le Journal Minembwe vous apporte le "update" sur le développement de Minembwe en dépit des conflits presque incessants. Ce travail demontre la détermination et la ténacité de notre Frère Butoto Naum qui n'a pas succumbé aux temptations de s'exiler comme nous, suite aux difficultés qu'a connu notre territoire de Minembwe. Il pouvait aussi s'en aller outre-mer comme l'ont fait la plupart de nous. Mais il a décidé de rester avec notre communauté et y travailler. Nous vous félicitons frère Butoto et toute votre équipe et aussi vos partenaires.
Je vous présente ci-dessous les photos de l'école secondaire modele de Minembwe en plaine construction:

Legende:
Photo 1. Il s’agit ici une de ces six classes déjà tôlées dans laquelle les élèves, vu les besoins, y suivent les enseignants. Si bien que la faîtière n’est pas encore posée, les travaux du crépissage et autres ne sont pas encore faits, les élèves n’ont pas le choix, ils exploitent déjà les bâtiments de six classes. On peut imaginer qu’ils étudient dans les conditions difficiles car ils sont dépourvus de bien de choses, les bancs pour illustrer comme le montre cette photo.

Photo 2. Cette photo présente le bloc administratif et deux salles de classes. L’emplacement du terrain nous a imposé cette disposition. A l’époque de la prise de photo, les travaux sont ceux de la pose de la toiture sur ce bâtiment. La salle sur laquelle les tôles sont entrain d’être, c’est celle qui abritera le bloc administratif. Les deux salles sans toiture abriteront deux classes.

Photo3. Ici c’est la fondation du dernier bâtiment de quatre classes. Comme vous pouvez le voir, déjà on est à la phase d’élevage de murs. A cote, la maisonnette construite pour le dépôt.

Merci Butoto, nous vous restons reconnaissants!

Pour le Journal Minembwe
Muhoza Akim

Thursday, April 23, 2009

Découpage territorial de la RDC

Découpage territorial de la RDC: Les chiffres de Jacques Mbadu font réfléchir

Lundi 8 octobre dernier, députés et sénateurs ont été informés des résultats du forum national sur la décentralisation tenu du 3 au 5 octobre dernier au Grand Hôtel Kinshasa. Au cours de cette " séance académique " de restitution, quelques intervenants ont présenté, en guise d'introduction, leurs visions de la décentralisation. Parmi eux, le sénateur Jacques Mbadu Nsitu, ancien gouverneur du Bas-Congo. Son exposé intitulé " Problématique du découpage territorial de la RDC :
Opportunité et avantages - faiblesses - avis et considérations " a retenu l'attention de l'auditoire et continue à susciter des commentaires dans les milieux intéressés. Voici, ci-dessous les points saillants de cette démonstration magistrale faite à la tribune de la salle de congrès du palais du peuple.
C'est donc avec plaisir et grand intérêt que nous avons accepté de prendre la parole du haut de cette tribune pour tenter d'apporter notre modeste contribution à la Problématique de la Décentralisation dans notre pays.
Notre exposé de ce jour s'articule autour de trois axes principaux : Premièrement, nous allons démontrer l'opportunité et les avantages du Découpage Territorial de notre pays. Deuxièmement, nous nous attarderons sur ses faiblesses. Troisièmement enfin, nous vous donnerons nos avis et considérations sur le Découpage Territorial tel qu'envisagé dans notre Pays.

Opportunité et avantages du découpage

De prime abord, nous dirons que le découpage territorial de la RDC est une opportunité et offre des avantages si l'on prend en compte les dimensions continentales de notre pays qui se situent à 2.345.410 Km².
Plusieurs pays, moins vastes que le nôtre, ont recouru à cette technique pour une meilleure gestion de leur espace national.
A titre d'exemple, nous citerons : La France qui, avec 550.000 Km², environ quatre fois moins que la RDC, est découpée en 100 Départements ou provinces, en 341 Arrondissements ou territoires, en 4.039 Cantons ou Secteurs/Chefferies et en 36.782 Communes ou Groupements. L'Allemagne qui, avec 357.050 Km², environ sept fois moins que la RDC, moins vaste que la province de l'Equateur qui mesure (403.282 Km²), est pourtant découpée en 16 Régions ou Länder ou Provinces, en 26 Districts ou Territoires et en 16.127 Communes (Secteurs ou Chefferies).
Vu sous cet angle, la Décentralisation a l'avantage de rapprocher l'administration de l'administré, d'associer les communautés de base dans la gestion de la cité à travers des organes élus, dotés des pouvoirs spécifiques propres dans des matières telles que définies dans la Constitution.
Sans pour autant énerver votre savoir et vos connaissances, car nous savons que vous le savez bien, mais ici, il s'agit d'un simple rappel.

Des chiffres qui interpellent

La Province Orientale actuelle, la plus vaste de notre pays avec ses 503.293 Km², est aussi vaste qu'un pays comme l'Espagne et dépasse de loin le Cameroun (475.442 Km²), la Suède (449.964 Km²).
Les Provinces du Katanga et de l'Equateur, avec respectivement 496.877 Km² et 403.282 Km², sont de loin plus étendues que : le Japon (377.801 Km²) ; la Côte d'Ivoire (322.462 Km²) ; l'Italie (301.278 Km²).

Le Bandundu, qui a 295.580 Km², supplante le Royaume Uni (244.100 Km²) ; la Roumanie (237.500 Km²).
Le Kasaï Oriental, le Kasaï Occidental et le Maniema, avec respectivement 169.886 Km², 156.967 Km² et 132.250 Km² de superficie sont plus vastes que les pays suivants : la Corée du Nord (120.538 Km²) ; la Corée du Sud (99.221 Km²) ; le Portugal (92.072 Km²).
Le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Bas-Congo avec respectivement 69.130 Km², 59.483 Km² et 53.920 Km² dépassent largement les Pays-Bas (34.182 Km²) ; la Suisse (41.418 Km²) ; la Belgique (30.518 Km²).

La ville de Kinshasa est, avec ses 9.965 Km², 3 fois plus étendue que le Luxembourg (2.586 Km²).
Avec toutes ces données, nous ne pouvons que soutenir l'opération du découpage de notre pays qui, à nos yeux, est une opportunité, car elle vise à corriger la situation qui fait de la RDC un pays aux provinces trop vastes, difficilement gérables et a l'avantage de rapprocher les gouvernés des gouvernants.
Toutefois, cette opportunité présente des faiblesses dans la mesure où le découpage actuel, qui serait concrétisé dans les 24 mois à venir, a pour socle la transformation des anciens Districts en Provinces, excepté le Bas-Congo.

Nous avons l'impression que l'on n'a pas tenu compte des critères objectifs de viabilité des nouvelles Provinces à créer.
En effet, il n'y a eu ni recensement des populations, ni consultation préalable des populations concernées, ni inventaire des ressources disponibles dans chaque province à créer, ni consolidation du sentiment du vouloir-vivre collectif, ni formation des experts et animateurs de la Territoriale.
Bien plus, on n'a pas non plus tenu compte des infrastructures administratives ; du redéploiement des fonctionnaires ; des moyens financiers à mobiliser pour appliquer la décentralisation ; des textes réglementaires ; du renfoncement des capacités de gestion.
Cela a pour conséquence, certaines provinces à créer manquent presque de tout.

Quid des critères ?

Nous nous demandons alors si le seul critère qui consiste à faire des anciens Districts des Provinces suffit pour asseoir le découpage territorial. Même là, il y a à redire dans la mesure où la Province Orientale, la plus vaste des 11 Provinces du pays, ne sera découpée qu'en quatre Provinces. Le Katanga, avec une superficie de 496.877 Km² et 8.949.000 habitants, n'alignera que quatre provinces alors que celle de l'Equateur avec 403.292 Km² et 6.414.000 habitants en disposera cinq. L'actuelle province de Bandundu, avec 295.580 Km² et 7.018.000 habitants, ne sera subdivisée qu'en trois provinces au même titre que le Kasaï Oriental deux fois moins étendu (169.886 Km² et 5.421.000 habitants).

Nous constatons que la superficie de la nouvelle Province du Kasaï Oriental créée avec ses 9.481 Km², est moins étendue que la ville-province de Kinshasa qui a 9.965 Km² et entre plus de 5 fois dans la Province actuelle du Bas-Congo qui, elle, a 53.920 Km².
D'autre part, la configuration de certaines nouvelles provinces créées repose sur des critères purement ethniques.
A titre illustratif, nous citerons certains cas qui ne manquent pas d'intérêt.
Il s'agit notamment des provinces ci-après : le Kasaï Oriental est exclusivement pour les Baluba ; le Kabinda pour les Basonge ; le Sankuru pour les Batetela ; le Kasaï Occidental pour les Lulua ; le Nord-Oubangi pour les Ngbandi et nous en passons …
Comme nous l'avons démontré, si le découpage est une opportunité et offre des avantages à même de favoriser le développement dans notre pays, cette projection ne semble pas régler la problématique de la gestion territoriale du pays, au contraire, elle crée plus des problèmes qu'elle n'en résout.
Ce qui est sûr, c'est que dans la mesure où l'on n'a pas pris en compte des critères objectifs pour découper certaines provinces, il va inévitablement se poser des problèmes dans l'application du processus.

Cela est d'autant plus vrai que la décentralisation elle-même est un processus assez compliqué qui nécessite un réaménagement légal important.
Une bonne dizaine de lois constituant l'armature légale doivent être prises et avec elles des mesures d'application.
Nous ne vous apprenons rien si nous vous disions que plusieurs de ces lois sont déjà sujettes à controverse avant même d'être élaborées, votées et promulguées.
Des dispositions constitutionnelles comme celles de l'article 175 portant sur la rétrocession aux provinces ou la retenue à la source de 40% des recettes à caractère national donnent lieu à des interprétations contradictoires dont voici quelques-unes :
A ce sujet, dans les provinces actuellement appelées ''G3'', à savoir les provinces du Bas- Congo, du Katanga et la ville de Kinshasa, certains crient haut et fort que ces 40 % concernent bel et bien les recettes perçues dans les provinces.
Par contre, dans les 8 autres provinces appelées ''G8'', d'autres déclarent qu'il s'agit de 40% des recettes produites dans l'ensemble du pays et qu'il faut rétrocéder équitablement à toutes les provinces.

Que dire des recettes de grandes entreprises dont la répartition est aussi querellée. En effet, certaines sociétés payent leurs impôts à Kinshasa alors que les richesses ont été créées dans plusieurs provinces à la fois. C'est le cas de la SNEL, la REGIDESO, la SNCC, la RVA, l'ONATRA, etc.
La rétrocession des recettes des pétroliers producteurs au Bas-Congo présage des violents orages en perspective.
Il en est de même des recettes issues des transactions douanières à l'import comme à l'export qui bénéficient aux provinces du Bas-Congo et du Katanga alors qu'elles ne sont ni consommatrices finales des marchandises importées ni productrices des biens exportés.
Il faut trouver la meilleure interprétation possible afin d'éviter des disputes interminables. La route est donc, vous en conviendrez avec nous, semée d'embûches. Il nous faut trouver des mécanismes pour contourner ces difficultés et trouver des réponses adéquates.
En conclusion, quels sont nos avis et considérations sur ce thème ?
Sinon que le découpage territorial de la République Démocratique du Congo est une très bonne chose, nous devons le concrétiser avec beaucoup de volonté politique, mais, s'il vous plait, progressivement, méthodiquement et en nous dotant d'un agenda réaliste et bien réfléchi sans pour autant aller en l'encontre des prescrits de la Constitution en la matière.

La finalité est que notre pays, aux dimensions continentales, soit administré de façon optimale.
Le découpage ainsi pensé est une exigence de bonne gouvernance.
C'est pourquoi, nous sommes d'avis, avec d'autres, qui estiment que ce découpage doit se faire de façon rationnelle avec la mise en place, outre de la loi sur la Décentralisation, de l'ensemble de l'arsenal juridique y afférent ainsi que de tous les mécanismes de transfert effectif de compétences du pouvoir central au pouvoir provincial, du pouvoir provincial aux entités territoriales décentralisées.
Le temps est le maître d'œuvre qui guérit toutes les blessures causées par les insuccès temporaires, nivelle les inégalités sociales, redresse les injustices et les imperfections humaines.

Tout ce qui se fait contre le temps est souvent destiné à échouer. Rien n'est donc impossible avec le temps.
Aucun succès permanent n'est possible sans introspection et correction des erreurs.
Certes, une sagesse populaire dit, nous citons : " rien ne sert de courir, il faut partir à temps ". Fin de citation. Aucun pays ne s'est construit en un jour, mais il faut toujours commencer quelque part et tenir compte du temps.
Pourquoi ne pas commencer par rassembler toutes les données démographiques de la RDC avant d'envisager tout découpage ? Cela nous permettrait de connaître le nombre d'écoles maternelles, primaires et secondaires, le nombre d'hôpitaux à construire dans chaque province pour un développement équilibré de tous !
Pourquoi ne pas nous doter d'abord de tout l'arsenal juridique et économique qui doit accompagner la loi sur la décentralisation avant d'aller plus loin ?
Pourquoi ne pas commencer par recréer l'Ecole Nationale d'Administration, " ENA " en sigle, qui pourrait servir de creuset à la formation des Cadres Administratifs et Territoriaux de notre pays afin de mieux asseoir notre décentralisation ?

Pour ce faire, compte tenu de toutes les insuffisances et déficiences graves constatées actuellement. Le PNUD dans sa note d'orientation lors du Forum National sur la Décentralisation tenu à Kinshasa du 03 au 05 octobre 2007, conseille, nous citons : " Il serait plus prudent de programmer la mise en place des nouvelles provinces à partir de la nouvelle législature (en 2011). Car, la mise en place des nouvelles provinces dans deux ou trois ans, soit deux ans avant le renouvellement des mandats des députés provinciaux, est contreproductive et coûteuse.

Il serait plus réaliste de démarrer les nouvelles provinces au moment de la deuxième législature ; entre temps le Gouvernement Central et les Gouvernements Fédéraux concernés prendront des dispositions spéciales pour créer les conditions matérielles (bâtiments, infrastructures d'accès à certains chefs-lieux, etc.) pour accueillir les nouvelles provinces " Fin de citation.
Ne faisons donc pas une décentralisation dans la précipitation. Évitons de nous engager dans un précipice sans fond au risque de revivre la situation de notre pays après son accession à l'indépendance. Aujourd'hui, nous avons la possibilité de nous donner les meilleures chances de succès et prendre le plus bel élan pour bâtir un pays plus beau qu'avant que nous léguerons à notre postérité pour toujours.

Source: Publie a` Kinshasa, 12/10/2007 (La Référence Plus, via mediacongo.net)

Wednesday, April 8, 2009

MARKING THE 15th COMMEMORATION OF GENOCIDE AGAINST TUTSIS IN RWANDA



April 7th, is a day of remembering about 1,000.000 Tutsis and some moderate Hutus who were slaughtered by Hutus heartless extremists in 1994. To honor the victims of genocide, this year Rwanda has chosen a symbolic location to commemorate the 15th commemoration of the genocide against the Tutsi, it is Nyanza; and the theme was "the bankruptcy of humanity" during the 1994 massacres.
Nyanza in Kigali was chosen as a place where the country will hold the ceremony for the year 2009. This place is a hill where thousands of people were slaughtered on April 11 after the UN forces, mainly Belgian contingent had just left them to be slaughtered by the interahamwe militia. The UN soldiers simply decided to pulled out even if it was so obvious that the killers will immediately enter the compound and savagely exterminate all the Tutsis including children, women and elderly people.

This act of indifference towards Tutsis by the Belgiums, French and the UN forces is a clear complicity in the genocide by those who let it happen before their eyes. As though the rest of the world enjoyed seeing the killings of defenceless Rwandans day in, and day out on their TV screens for 100 days, the world community found it convenient to let thousands upon thousands of Tutsi children, women, and men killed. This is unbelievable, but it truely happened! The 100 days of slaughtering Tutsis certainly marked the "Bankrupcy of humanity" as was well said Mr. Benoit Kaboyi, executive secretary of Ibuka, the country's main genocide survivors' organisation.
No more can any world figure dare to tell us that we are all equal or that there is such thing as universal human rights that the privileged few so proudly chant to protect. The reality is this world is black and white.

One day, nature will revenge for the innocent victims, and every one and every country that watched the killings of Tutsis for 100 days on their TV screen with an eye of indifference, and much so, to every individual who actively campaigned to stop the attempt of saving those who could have survived. Nature does always repay one way or the other.
In his address to the nation, Rwandan President Paul Kagame, criticized the international community as usual for not doing more to prevent the bloody wave of violence. "I remind those experts that they need to go back to school," Kagame told reporters. "These children you saw here -- you think they are standing there because they are exploiting everybody's guilt? he added.

The world's hypocritical organization, the so called "United Nations" did not miss the opportunity to talk, since talk is cheap of course. In his address, the U.N. Secretary General Ban Ki-moon described the genocide as a "horrifying scene and experience." No wonder they refused to intervene, it was simply a "scene and experience" in the eyes of U.N

The United States government had also something to say on this day. Starting with a call for a period of silence and reflection, the USA President eloquently said: "Today is a day to open our eyes to this suffering and honor the memory of those killed in Rwanda 15 years ago," he said. "But beyond reminding us of the horror, that silence should spur us to action." Obama continued in these words: "As we mourn their senseless passing, we must also acknowledge the courageous men and women who survived the genocide and have since demonstrated remarkable strength and generosity in forgiving those who committed these heinous acts," Obama said. One can only wonder if what would have happened had Obama been the president of the United States then. Would he had intervened and saved hundred of thousands of people, most probably. However, we already know that George Bush had clearly stated that he would not intervene God forbid should another Rwanda genocide happen! The sad reality is that he was cowardly brave to admit what most of them would not dare say in public, but definately mean at heart, for the simple reason that "Rwanda has only people" no oil, as one of the highly USA authority said during the 100 days of genocide.

It is important to mention that nothing can be said about the senseless, mindless, heartless bloody Hutus who did the unspeakable and most of whom enjoy safe heavens in the Western countries where they are so happly protected by their masters. There is nothing to be said about them, because they are not humans although they walk among us. How can a human being do what they did? That is why it is not surprising that they do not have a sens of guilt. In fact, for most of them, the genocide has not yet finished. They are still thirsty for more blood of innocent people. The only thing that can be said about them is that their fate is well sealed and their place is well reserved in HELL where they will burn day in day out forever and ever, unless they repent which they obviously won't.

We will always remember our people and we have them in our hearts.

Long live Tutsi resiliency

AK

Journal Minembwe

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO: Les civils Banyamulenge sont en danger d'Extermination dans le territoire de Minembwe



Au cours des dernières jours, l'armée de milice Mayi Mayi continue a`lancer des nombreuses attaques contre des villages de Banyamulenge dans le territoire de Minembwe en République Democratique du Congo, tuant des civils, incendiant des villages et volant du bétail.
En dépit de ces attaques certaines personnes regagnent leurs villages aujourd'hui suite au manque des nourritures et soins médicaux.
Depuis le début de ces attaques, des centaines de personnes ont été déplacées et se refugiés dans des villages voisins et certaines personnes, notamment les habitants de Kakenge se sont refugiés dans une école de l'UGEAF ou ils n'ont rien comme provision.

Rappelons que ces personnes déplacées à l'intérieur de leur pays vivent dans des conditions effroyables, et dans la crainte de nouvelles attaques.
La cause de cette nouvelle attaque n'est pas jusque la` bien connue sauf les rumeurs selon les quels Mayi Mayi ne veulent pas la présence des forces dites jointes (forces Rwando-Congolaises) deploiyées au sud-kivu pour la poursuite des interahamwes genocidaires FDLR, comme c'était le cas recemment au Nord-Kivu.
Il y a une autre version selon la quelle la cause de cette guerre serait le contrôle et la gestion des marchés de Minembwe. Il reste a` verifier la vrai cause, mais ce qu'importe plus est que la population civile continue a` souffrir des atrocités.

Il est possible que ces Mayi Mayi toujours alliés des interahamwes veulent venger sur la population banyamulenge pour la simple raison d'etre des Tutsis.
Il faut aussi souligner que les attaques contre Banyamulenge coincident avec la commémoration du genocide des Tutsis au Rwanda par les extremistes Hutus en 1994.
On dirait que c'est une facon de dire aux Tutsis que l'idéologie xénophobe/genocidaire se poursuit en RDC.

Cependant, selon les nouvelles informations, un groupe des militaires des forces armées Congolaises semblent agir en soutien aux guerriers locaux qui essaient de protéger leurs populations et betails, et cette source précise que l'un des militaires du coté gouvernementales du nom de Semuhanuka Gahanuzi, un soldat munyamulenge de groupe Masunzu aurait été tué au champ de bataille.
Ici il convie aussi de rappeller que depuis janvier 1996, la population Banyamulenge du Sud-Kivu en RDCongo, a connu plusieurs différentes attaques sporadiques des milices Mayi Mayi.

Selon certains analystes de cette nouvelle vague d'attaque contre Banyamulenge, on crait que la population de Minembwe soit attaquée de toutes parts. Elles ont subi les attaques de milices Mayi Mayi, et elle court le risque d'etre attaqué non seulement par de bandits provenant dans l' armée nationale, mais surtout des forces de l'FDLR qui aspirent toujours a` exterminer les tutsis.
La population de Minembwe délaissée sans aucune protection, fait appelle au gouvernement congolais, a` la force onusienne (MONUC) et a` la communauté Internationale d'user leurs influence afin de mettre fin a` ces attaques et en venir en aide a` cette population sans aucune aide humanitaire.

Version Anglaise de cet article visitez://www.journalminembwe.blogspot.com/
To read the English version of this article please visit: http://www.journalminembwe.blogspot.com/

By
Akim
journalminembwe@yahoo.ca

Monday, April 6, 2009

MINEMBWE UNDER ATTACK ONCE AGAIN BY MAI MAI MILITIA

Once again, the MAYI MAYI militia has attacked defenseless Minembwe population.
According to information in our disposal, five villages have already been attacked, looted and possibly destroyed and 5 people have died and 10 critically wounded.
The following are the villages that are currently reported to have been attacked by the Mayi Mayi militia: Kakenge,kalingi,muriza,Rugezi,and Rwitsankuku.

Although Minembwe is highly populated by a great number of government military forces, they have not intervened to protect the civilian population.
The civil population has had as usual to defend themselves. A group of men known as "abagiriye", a local defence force has acted in the defence of the population.

It is sad to see once again such a coordinated attack against the Banyamulenge population by a government supported militia forces despite efforts made by the Banyamulenge military group to try to join the government army.

Minembwe Free Press is still following closely this information.

APRIL FOOL'S DAY ARTICLE RECALLED

Dear readers of Journal Minembwe, we apologize for the article that was published on April fool's day according to which President Obama would be visiting Africa. Please note that we were deceived by our informant who later said that it was an April 1st fool's day story. We apologize.

Turasaba abasomyi ba Journal Minembwe kutubabarira kuri article yanditwe itariki yambere yukwakane ivuga ko President Obama azaja muri Africa vuba. Twasanze abatanze iyonkuru ngo yari yikinyoma nkuko umucyu wokubesha kwitariki yambere yukwakane ngo bamwe babesha. Mutubabarire.

Journal Minembwe

Wednesday, April 1, 2009

USA President Barack Obama VISITING RWANDA



According to information in our disposal, His Excellence President Barack Obama, the 44th American President and the first African-American president in USA, will be visiting Africa from April 21 this year.
Rwanda is among the first African countries that Barack Obama will visit this month when he starts his first tour of Africa as US president. There is no doubt that President Obama will first visit Kenya before visiting any other African country to show his homage of his motherland country.
Although an American,Barack Obama is also an African by heritage. His father was a Kenyan who maried an american woman and begot Obama during his stay in USA as an international student. Obama has never lost touch with his African heritage. He had been visiting his grand parents in Kenya before he became the strongest man on the planet.
The African countries expected to be visited by Obama are Kenya, Uganda, Rwanda, Swaziland, and South Africa.

During his short visit in Rwanda, Obama will no doubt condamn the perpetrators of genocide against Tutsis and the western complicity and their indifference as they watched for 100 days while Tutsis were being slaughtered day by day. The month of April is a crucial and very sensitive period in Rwanda, and Obama will undoubtedly make notice of that tragedy.
However, genocide will not be the only item on discussion table with the Rwandan president Paul Kagame, investment and Rwanda's development are also expected to be on Paul Kagame's agenda.
President Obama knows that Rwanda has proven to be one of the best African countries for not only good governance but also for security, business and good investment climat.

America is well known for its support for Rwanda. However, one might bet that Obama will most probably bring up the question of DRC and Rwanda's role in the ongoing conflict in DRCongo, particularly the issue of general Nkunda. It should not surprise anyone though if Obama commended Rwanda for helping Kabila to dismantle the FDLR Hutus genocidaire forces in Congo.

It remains to be seen if Obama administration will continue supporting Rwanda as did his predecessors. But, all indications seem to confirm that the relationship between those two countries will most probably continue, because under the current Rwandan regime, Rwanda has continued to earn respect of the International community, why not of the United States of America. After all, Obama is an African, why would he not support one of the African countries that has badly and injustly suffered western indifference?

Journal Minembwe
Akim

ROSE KABUYE FREE INDEED!

(Photo/ J. Mbanda).


The following is a report aired from Kigali:
Rose Kabuye in an interview with reporters on arrival at Kigali International Airport last evening.
According to reports from Kigali "The Director of State Protocol, Rose Kabuye yesterday returned home from France for the third time following a French court decision to lift the arrest warrant that led to her wrongful detetion in Frankfurt, last November.

Upon arrival at Kigali International Airport, Kabuye announced that the lifting of the indictment implies that she will be able to resume her duties and travel freely anywhere in the world.

“After two days of interrogation with the judges, I requested to come back to Kigali. I was granted permission and was also informed that my arrest warrant has been suspended,” Kabuye told The New Times on arrival at Kanombe International Airport.

Kabuye’s arrest stemmed from the controversial indictments issued in 2006 by French Judge Jean Louis Bruguière’s indictments that have widely been condemned by the Rwandan Government as having been politically motivated.

She and with eight other former senior members of the Rwanda Patriotic Front (RPF) were accused of having played a role in the shooting down of a plane that was carrying former President Juvenal Habyarimana.

“I can now continue with my job and travel anywhere in the world unlike before when I had to only travel to Rwanda and France. This opportunity has also come at a time we commemorate the 15th anniversary of the 1994 Genocide against the Tutsi. So I am very grateful,” she added with a smile. She is set to go back to France in the first week of May.

“Rwanda as a nation has interest in supporting international justice and the government remains ready and willing to play its role in conformity with the spirit of international justice and fairness,” reads a statement released by the ministry of Information following her return.

When contacted, Justice Minister Tharcisse Karugarama said that the latest decision means that Kabuye was granted an extra-territorial bail which will enable her to travel elsewhere.
“She can now move in any part of the world freely because the warrant has been held redundant,” said Karugarama, who is also the Attorney General.

“This is a step in the right direction; our hope now is that she gets a free, transparent and speedy trial,” he said. He was however quick to add that by demanding for a speedy trial, the judicial process should not be sabotaged.

“These are not the judges who issued the indictments, they need ample time to digest the case now that they have gotten the gist of the whole file after the interrogation,” noted Karugarama.

Asked if the latest decision will have an impact on the other indictments, Karugarama said that despite similarities of the case, he would not comment on the others.

“It has a bearing with the others but I don’t want to be sub judice by commenting on a matter that it already before court,” he said.

Following Kabuye’s arrest, most of the witnesses in the case have retracted their testimonies, some saying they were influenced by officials in the Champs Elysee, the French Presidence.

Kabuye was arrested in November last year in Germany while on an official trip to prepare for a presidential visit.
BY IRENE V. NAMBI AND FELLY KIMENYI